Un réveil au sein du temple

Ainsi la jeune femme avait également connu la vie d'Uzumaki hors du village de Konoha. Elle avait elle aussi du vivre la traque de l'ennemi, le fait d'etre considéré comme un objet et non comme un etre humain libre de ses faits et geste. Ils avaient tous deux deux points communs... La souffrance créée par les etres humains... Peut-être l'oeuvre de Warui... Il préféra comme réponse un simple silence plein de sens accompagné d'un regard se voulant être réconfortant.
Depuis cet instant, la jeune Sayuri avait changé de comportement, elle s'était tout bonnement adoucie. Elle lui avait fait part de son ressentit concernant la marque, alors il prit un air songeur quelques instants avant de lui répondre:


Et alors, la rouquine quitta la pièce afin de le laisser seul, contempler son esprit et espérer trouver une réponse à une question divine. Ceci était bien une grande première pour cet homme qui était plus habitué aux conversations d'ivrogne que religieux. Mais dès l'instant où Sayuri avait quitté la pièce, l'homme vint apposer ses mains sur ses genoux, fermant les yeux, il rentra dans une méditation et se mit à réfléchir au choix que celui-ci prendrait....

Je m'étais afféré a quelque diverse tache lorsque j'entendis la porte du dortoir se refermer et des pas très légers se diriger vers le seuil du sous-sol qui emmenait dans les bains d'eau pure. Sayuri avait dû s'échapper le bas afin de se ressourcer. Alors, j'attendis une petite dizaine de minutes avant d'aller la rejoindre, j'avais à lui parler. La main légère, je tournai la poignée de la porte afin de pénétrer dans les escaliers sombres qui descendait sur une vingtaine de marches. Arrivant dans la salle humide et fraiche, je parlai d'une voix si douce et si éteinte qu'on aurait pensée que je chuchotais:



Alors, je m'activai, le bout des doigts de ma main droite s'éclaira et je vins apposer quatre de ceux-là sur mon avant-bras gauche, là où résidait déjà quatre cicatrices de brulure. Ma chair se mit ainsi éclairée légèrement la salle. J'avais pour habitude de me bruler cette zone lorsque je voulais que la lumière me suive... Avec le temps, la douleur de la brulure ne me dérangeait nullement, totalement accoutumée a celle-ci.



Je laissai alors glisser à mes pieds ma longue tunique noire que j’enjambai directement. Je vins glisser mon corps dans l'eau fraiche de la source, ce qui eut pour effet d'anesthésier la brûlure de mon avant-bras. Bien que j'étais particulièrement belle lorsque j'étais entièrement nue, mon dos portait le vestige de centaines de coups de fouet.



Prenant un teint de voix plus triste, je reprenais:



Avec tendresse, je vins laisser ma main glisser sur le ventre de Sayuri, tout en remontant jusqu'au niveau de ses seins et effleurant délicatement ses tétons durcis par le froid puis j'englobai de ma main douce, une partie du visage de Sayuri en la pourfendant de mon regard....

Sayuri se laissait bercer par le calme de l'eau et l'obscurité de la pièce. Il était étrange pour une adoratrice de la lumière, de trouver une forme de réconfort dans les ténèbres, Warui était peut-être plus présent dans sa Virenque ce qu'elle voulait bien s'avouer. Le calme vu rompu par l'arrivée de Nagisa qui la rejoignait dans cette eau pure et gelé. Puis Miko lui expliqua ces cicatrices et lui laissa entendre que la jeune femme devait expier son péché de jalousie. Frissonnant sous les mains de sa maîtresse, la jeune Uzumaki lui répondit avec un certain aplomb.



Sayuri semblait quelque peu se défaire de l'emprise de Miko. Certes elle lui était toujours dévoué, et elle était toujours à son service, mais elle comptait bien lui dire également quand elle n'était pas d'accord avec elle.



Sayuri avait l'intention de travailler jusqu'à tomber dans les vapes d'épuisement, voilà sa façon d'expier ses péchés. Sayuri fixant Miko dans les yeux et lui dit.



Au fond d'elle, Sayuri voulait également punir Miko, les jeunes femmes formait un couple, un couple étrange mais un couple quand même.

Ainsi la jeune et belle Sayuri prenait de l'assurance... Trop d'assurance ? Peut-être, la manière de répondre déplu fortement à celle qui se faisait appeler Miko... Et elle comptait bien le faire comprendre à la douce rouquine. Alors, calme, elle laissa la jeune femme nue exprimer ses pensées, sans retenue, elle lui laissait totalement la liberté de répondre tout en gardant sa main sur sa joue... Puis, alors que le silence fit son apparition à nouveau, Nagisa laissa sa main descendre doucement au niveau de la gorge de son amoureuse... Sans la moindre haine, ni violence, elle s'exprima:





Son regard changea d'intensité en quelques seconde et la main posé sur la gorge de Sayuri vint serrer avec vérocité la glotte de la rouquine, empechant ainsi l'air de circuler...



Alors, Nagisa relâcha doucement la gorge de la femme, sans craindre que celle-ci l'agresse, confiante dans l'emprise qu'elle possédait sur cette jeune femme... Alors, doucement, Nagisa caressa une dernière fois la joue de Sayuri avant de lui dire en se redressant:



Alors, Nagisa tourna le dos à la femme qu'elle aimait et quitta le bassin en direction de la porte... Son action était faite sous l'impulsion, un acte digne de Warui, mais elle ne pouvait laisser passer un tel manque de respect, et par-dessus tout, elle ne pouvait laisser Sayuri tenter de la punir de sa présence cette nuit pour les erreurs que Sayuri elle-même avait commises....

Sayuri c'était montré insolente envers la prêtresse, et Miko ne tarda pas à lui faire remarquer, tout d'abord par des mots, en la remettant à sa place, mais ensuite par les actes, en venant l'étrangler. Sayuri était divisé dans ses sentiments à cet instant. Elle ressentait de la colère, de la tristesse et bizarrement, une pointe d'excitation. La jeune femme ne dit pas un mot, n'importe qui d'autre lui aurait fait ça elle lui aurait brisé les cervicales où noyé dans l'eau pure de ce bassin. Mais Nagisa avait une emprise sur elle, et elle l'aimait.

En la voyant partir, Sayuri hésita à aller passer la nuit avec Bok, à exagéré ses cries pour que Nagisa l'entendent et crève de jalousie. Mais au lieu de cela, la jeune femme regagna la lumière. Elle sorti de l'eau et remis sa tunique qui vint se coller à sa peau à cause de l'humidité restante sur son corps. Puis elle se rendit dans la salle des prières et se plaqua face contre terre en signe de dévotion. Elle pria le Dieu de la lumière de toute ses forces pour qu'il la pardonne, cela dura des heures et des heures. Et au plus profond de la nuit, Sayuri alla rejoindre Nagisa.

La belle Uzumaki pleuré, les larmes coulaient sur ses joues, et la voix sanglotante et tremblante elle dit.



La jeune femme avança penaude, et vint faire la même chose face à sa maîtresse que face au Dieu de la lumière. Plaqué au sol, la jeune femme lui supplié de la pardonner. Elle attendait juste un mot de Nagisa pour rejoindre sa couche, mais la prêtresse pourrait tout aussi bien lui faire passer la nuit ainsi.

Une fois que j'avais outre-passé la porte et remontais à la surface du temple, je mettais de suite diriger dans une salle annexe au temple, bien évidemment, je gardais celle-ci sous clefs, interdiction d'accès pour quiconque: même pour l'être que j'aimais: Sayuri. Je ne suis pas entrain de dire que cette pièce resterait éternellement fermé à tous, mais uniquement que ce qui se passait à l'intérieur était d'une violence que rare sont les personnes à vouloir pénétrer dans ce lieu... Ouvrant doucement la porte, ma peau fut prise d'un frisson. Notre corps fait preuve d'une grande mémoire face à la douleur, et ma peau savait qu'en rentrant dans cette pièce, elle souffrirait... Je refermai doucement la porte et me trouvait seul dans le silence de ce lieu. La pièce était vide de tout superflue, seul résidait un cousin au sol et un coffret de bois entreposé devant celui-ci. Alors, telle une adepte de cet endroit, j'ôtai ma tunique et vins déposer mes genoux sur la douceur du coussin. Mon doigt fin et agile vint décrocheter la fermeture du coffre pour y redécouvrir un fouet. J'utilise le terme redécouvrir puisque mon dos connaissait parfaitement la sensation cuisante des lanières s’abattant sur sa peau et mes oreilles ne pouvaient oublier le bruit du cuir qui claque... Je commenca mon rituel:



D'une main légèrement tremblante, j'attrapai le fouet et le lançai sans attendre dans mon dos. Je ne sais si j'ai d'abord entendu le claquement du cuir où ressentit ma peau se déchirer sous la violence du coup... Mais, sincèrement, peux importe... La vérité est que j'ai souffert... J'ai répété cette action trois fois encore. Le sifflement des lanières, le claquement du cuir et la brulure sur ma peau. Puis, des larmes ont coulé sur mes douces joues. Des larmes de douleur, des larmes de honte, des larmes d'excuses....

[Une fois la nuit tombée]

Alors que j'étais dans un sommeil profond, dans la froideur de mes draps, j'entendis la porte s'ouvrir doucement... Sans même ouvrir les yeux je savais que Sayuri se trouvait là et je put entendre sa voix tremblante, pleurnichante demander des excuses. Cette voix me fendit le coeur, l'amour que j'éprouvais pour cette femme était-elle qu'imaginer son mal etre me faisait terriblement souffrir. Mais je devais garder encore quelques instants le silence afin que celle-ci comprenne que ses actions étaient mauvaises. Alors, tout en me redressant péniblement sur mon lit, peur que ma lacération s'ouvre à nouveau si je forçais trop dessus, j'observai la jeune rouquine qui était venu se mettre au sol à implorer un pardon qui en réalité était accepté lors du quatrième coup de fouet... Avec ma voix la plus douce et la plus aimante, je l'invitai à me rejoindre:



J'arborai une tenue blanche et rouge. Cette tunique était réservée à l’après de mes séances de flagellation. Avec difficulté, je me déplaçai dans le lit afin de laisser de la place à celle qui allait me rejoindre.