Alors que le bataille semblait sans issu, les Kenketsu semblèrent soudainement étonnés. Au même moment, les goules tombaient par centaine. Que pouvait-il bien se passer ? Dans une pleine bataille, un Kaguya ne pouvait prendre le temps à réfléchir à l'origine de la chose : il devait agir. Sans attendre, les rares soldats foncèrent en direction des lanceurs. De nombreux Kenketsu se firent tuer sans réellement pouvoir réagir, certains tentèrent un ultime assaut via des techniques Doton, mais cela fut vain. Les Kirijins venaient de vaincre. Au même moment, des Gaikotsu s'infiltrèrent au sein du village de Cha avec pour objectif d'éliminer le chef des troupes. Les membres de cette famille étaient habituées au combat urbain, ils pouvaient user de la lame anti-Kenketsu sans le moindre mal.
Le corps de Nowaki devenait lourd, sa technique devenait difficilement gérable. Pour autant, il n'était pas encore l'heure de se reposer. Il fallait avancer.
« COUVRONS LES GAIKOTSU !!! »
Ainsi, les Kaguya allaient simplement participer à cette ultime bataille. Les nombreuses morsures de goules étaient difficilement supportables et les forces de Kiri étaient dorénavant bien inférieures à 50. Au même moment, des hommes habillés en tenue de camouflage tentèrent de pénétrer dans ce village par l'Est. Sûrement les forces de la Prêtresse. Nowaki ne le comprenait que maintenant, il n'avait été qu'un bélier déguisé. Il était bien trop tard pour s'y opposer...
Au même moment, plusieurs Gakuya pénétrèrent dans une mine désinfectée. De nombreux draps rougeâtres jonchaient les murs. Avant qu'ils puissent tenter la moindre attaque, ils explosèrent sous les yeux ébahis de Nowaki. Il ne restait plus que des membres, du sang, rien de plus... Soudainement plusieurs silhouettes apparurent face aux dix ninjas qui venaient de s'infiltrer dans le repaire des monstres sanguinaires des contrées enneigées...
« Le repli n'est plus permis.
Tâchons d'agir comme intelligence... »
Était-ce seulement encore possible ? Les 5 Kenketsu en train de sortir de l'obscurité de cette demeure étaient sûrement importants... Par chance, le petit jour était en train de se lever. Une fois de plus, ceci n'était sûrement qu'une énième farce de cette Prêtresse.