Je regardai la caméléon au sol, avec de la pitié dans un premier temps et avec une once de peine par la suite. Certain discours de l'Okasan me revenait, elle m'avait constamment répété que je ne devais pas être une simple arme qui exécutait, mais également une âme bien vivante, apte à réfléchir par moi-même... Mais finalement qu'avais-je fait de son anciennement ? Je l'avais mit de côté afin de complaire à Hidemi, à mon Raikage, à Kumo tout entier. J'avais pris pour seul objectif d'être celui dont tout le monde connaisserait le nom pour avoir fièrement servit son village. Et encore une fois, malgré que mon coeur se serrai légèrement pour cette femme... Je restai concentré sur une seule chose: exécuter les missions qui mon été attribué, peut importait le coût.
Alors que le corps de la caméléon subissait encore quelques spasmes au sol. Je pris conscience qu'elle s'était pisser dessus. C'était l'une des défauts de l’électrocution, la vessie lâchait... Tant pis, celle-ci resterai à baigner dans sa propre urine jusqu'à ce que j'en ai fini avec elle. Cela ne ferai que renforcer son entrainement.
Sincèrement, je pensais que cette femme resterai là, allongé jusqu'à ce que je lui ordonne de se relever ou que je finisse par la tuer de mes coups, mais un léger changement dans son comportement se fit apercevoir malgré le fait qu'elle avait craqué et pleurer lorsqu'elle était au sol. La caméléon se redressa et me fit face, osant même me demander de passer à la suite. J'appréciai le cran dont elle venait de faire face, mais je ne pouvais pas encore la féliciter, non, je devais l'endurcir et la rabaisser plus bas que terre avant cela...
J’élança mon pied droit directement au niveau de son abdomen avec ma vitesse habituelle, ne lui offrant ainsi aucune chance d'éviter l'impact qui se verrait accentué par les poids que je portais au tibia. Je le regrada s’effondrer à nouveau au sol, directement dans son urine, le souffle coupée par la violence du coup. Je savais que cela serait douloureux, mais je savais également que le pire était le lendemain, lorsque notre corps devenait aussi rigide qu'une barre de fer.
« Plus jamais tu ne te pissera dessus devant moi ! Et plus jamais tu ne me donnera d'ordre, nous passerons à la suite lorsque je l'aurais décidé ! Et je l'ai décidé maintenant ! »
Je lui tourna le dos, conscient qu'elle pourrait saisir cette chance pour m'attaquer, mais, la réalité était que je ne la craignais pour rien au monde.
« Mets toi en sous-vêtement... Et met tes fringues à côté de toi, histoire que tu conserves ta bonne odeur de pisse avec toi ! »
Je fis quelques pas afin de sortir de l'ombre une grande malle. Je sortis de celle-ci deux grosses bougies et deux minuscule coupelle.
« Assis toi en tailleur et lève les bras au ciel. »
Alors que la caméléon s'exécutait, je vins déposer dans le creux de ces mains les deux coupelles et les bougies en leurs centres.
« Tu as une seule chose à faire: ne rien faire ! Tu dois simplement garder cette position: les bras levé au ciel avec les bougies. Si tes bras descende, tu recevras des coups de bâton avant de recommencer encore et encore... Petite précision, je vais allumer les bougies, les coupelles sont trop petite pour récupérer toute la cire qui va s'écouler... Donc forcément, ca va déborder... s'écouler le long de tes bras... te faire souffrir... Mais ce n'est pas une raison pour baisser les bras ! Et sache que si je t'entends geindre, la punition sera encore plus sévère ! Tu comprendras également pourquoi je t'ai fait mettre en sous vêtement... Si jamais tu as le malheur de trop bouger, tu te brûlera à plusieurs endroits... »
Sur ce, je craqua une allumette et vint allumer les bougies.