Marre d'être enfermée

Cela faisait de nombreux mois que je restais cloîtré chez moi, du moins, chez nous. Mon ventre avait triplé de volume, je me sentais obèse, mes seins étaient pleins et douloureux, bref, j'attendais un enfant. Mais si je restai enfermé dans notre maison c'était que la grossesse était compliqué, elle était considéré à risque pour l'enfant et moi-même et je devais éviter tout effort pour me concentrer sur moi-même et mon futur enfant. Autant dire, moi qui était habitué à m'occuper de mile et un projet, j'avais laissé l'entière gérance à mon mari... Seule Tomohiko, restait proche de moi la journée, parfois la nuit. Cet enfant était différent des autres enfants de son age, marqué à jamais par la trace du célèbre Hakizura. Cela faisait peur à certain, pour moi, il était une fierté, certes, il ressemblait davantage à un soldat qu'a un humain, mais... Il était ce que nous faisions de mieux sur notre ancienne île. Je devais également reconnaître qu'il me rappelait le défunt Salomon... Tomohiko m'avait avoué bien plus tard que mon ancien mari avait été lui aussi un élève de Hakizura...

Tomohiko était présent ce jour là, proche de moi pour satisfaire mes besoins et envie, me faire à manger, m'apporter à boire, me distraire, tout ce qui me passait par la tête en réalité. Et aujourd'hui je désirai une chose... SORTIR !



Avant même qu'il ne puisse protester, car je savais pertinemment qu'il allait réfuté ma décision, m'expliquant clairement que Kimino lui avait interdit de la laisser sortir et de la mettre au repos total, je repris :



Je me redressa du canapé péniblement, comme si j'étais une vache d'une tonne. Et me dirigea vers la porte de sortie tout en agrippant ma canne... Je n'avais toujours pas révélé au gens que je n'étais plus complètement aveugle...

Cela faisait plusieurs mois que je restai au plus proche de ma Cheffe, Risako, je passais le plus claire de mon temps chez elle afin de satisfaire ces moindres désirs. J'étais formé ainsi, à servir sans ronchonner. Être au service du couple le plus puissant de Konoha avait un avantage certain, j'avais accès à des informations unique, je possédais un logement digne, bien que vivre dans la simplicité me convenait parfaitement, mais également, j'eu accès au savoir médical de Kimino... Mon oeil dont je ne voyais que trouble depuis le début de ma vie était dû à une masse dont le talent de Kimino avait réussi à m'ôté. Depuis le début de mon 'service' auprès de ce que j'aimais appeler la famille royale, j'avais vu ma silhouette s'agrandir de jour en jour, alors, certes, je n'avais que quatorze ans, mais j'avais déjà dépassé le mètre soixante-dix. Bien souvent, les personnes me donnait facilement quatre année de plus que mon âge réelle !

Ce jour là, sentait les ennuies pour moi. Risako avait décidé de sortir, chose qui lui était tout bonnement interdite en raison de sa situation médicale... Kimino avait été claire avec moi: Ne La Laisse Pas Sortir ! Ok, j'étais d'accord avec lui dans l'idée, mais ma véritable patronne c'était Risako et non lui... Donc, je devais me soustraire à ses désirs, malgré cela, je tenta tant bien que mal à lui faire changer d'avis:



Je parlais littéralement dans le vent puisqu'elle se trouvait déjà à la porte d'entrée, munie de sa canne... Je n'avais plus le choix... Je devais l'accompagné et subirait le courroux de Kimino...



Intérieurement, je priai pour que Kimino arrive à ce moment et nous intercepte sur le palier de la porte...

Tomohiko me proposa son bras, et je l'acceptai avec plaisir. Je savais pertinemment ce que cela devait lui coûter de m'accompagné. J'étais certaine que Kimino avait du lui faire jurer de ne pas me laisser bouger, mais c'était assez, cela faisait plusieurs mois que je vivais reclus dans notre maison, j'avais besoin de prendre l'aire !

A peine nous avions franchit le seuil de la porte que je sentis sur mon visage la douce brise d'aire qui arpentait le village. C'était agréable, très agréable... Je mettais fait à cette vie ici, j'étais même heureuse de savoir que mon enfant vivrait en ce lieu.



Alors Tomohiko se plia à mes désirs et nous avancions dans les rues au rythme lent des pas imposé par le jeune homme. Je lui faisait entièrement confiance, à tel point que j’avançais sans m'aider de ma canne. Il était donc en quelques sorte ma bouée de sauvetage, mes yeux.
Depuis le temps, j'étais connu et reconnu dans Konoha, donc nous nous arrêtions de temps à autre discuter quelques instants avec certain villageois qui venait grappiller quelques information concernant ma grossesse. Je leurs répondais avec plaisir et sourire aux lèvres alors que j'imaginais le visage dur et sévère que portait mon garde du corps.
Ainsi, après une longue et lente marche, j'entendis le brouhaha du centre ville se rapprocher doucement mais surement jusqu'à nous...

Kimino avait des journées folle depuis le retour de Kazami. Il partait de chez lui tout le matin, quand Risako n'était pas encore réveillé, et rentrait le soir quand elle dormait déjà. C'était dur pour lui de ne faire que l'apercevoir en ce moment, le Hokage était peut-être un peu trop protecteur, interdisant de manière médicale à sa femme de sortir depuis presque deux mois. Alors qu'elle ne fût pas sa surprise lorsqu'il croisa un villageois qui lui dit, qu'il était heureux d'avoir vu sa femme, et qu'elle rayonnait avec sa grossesse. Elle était donc vers le centre-ville. Mais qu'est-ce que pouvait bien faire Tomohiko...

Le Hokage rejoint rapidement le centre ville, et il chercha alors sa femme. Il mis quelques minutes à la trouver, et quand ce fût le cas la jeune femme ne le remarqua pas tout de suite, mais Tomohiko avait vu Kimino. Même s'il avait toujours le regard neutre, le Hokage remarqua une once de stress durant quelque seconde. Bien sûr le Hokage n'allait pas s'en prendre à sa femme, c'était un coup à dormir sur le canapé pendant des semaines. À la maison, le chef n'était pas du tout Kimino. Alors il vint l'embrasser tendrement et lui dit.



Puis le Hokage se tourna, fusillant du regard le jeune homme qu'il hébergeait depuis des mois. Le jeune homme qu'il élevait comme un fils.



Le jeune homme ne semblait pas décider à parler, il attendait sans doute que Risako lui sauve la mise face au Hokage.

Nous marchions à un pas lent, très lent, probablement même trop lent, mais je ne voulais en aucun cas prendre le risque d'épuiser Risako. Déjà que je savais pertinemment que si Kimino apprenait cette sortie, je passerai un sale quart d'heure, mais si jamais sa femme revenait épuisé au domicile, alors là, c'était la mort assurée. Et c'est avec cette pensée que mon regard croisa celui dont je désirai le moins au monde rencontrer ici, en plein centre ville, Kimino... Mon regard resta neutre, fidèle à moi-même. Je tentai ne rien laisser paraître, ce qui aurait probablement été une réussite si mon interlocuteur était un simple inconnu, mais lorsque vous vivez plusieurs mois avec les mêmes personnes, finalement, la singularité d'un regard peut avouer des tas de sentiments... Et là clairement, je stressai... légèrement ! Je ne craignais pas de mourir au combat ou autre, mais je craignais davantage de décevoir ceux qui était mes supérieur hiérarchique...
Bien sûr, je ne pouvais parler pour prévenir Risako-sama que son mari allait arriver dans quelques secondes seulement, mon mouvement de lèvre aurait été percu par le Hokge, alors, je tenta tant bien que mal de lui faire parvenir l'information en lui serrant légèrement le bras puisque nous étions bras dessus, bras dessous.
Bien sûr, Kimino chercha premièrement une réponse auprès de sa femme, mais la seconde suivante, il se tourna vers moi et je perçu son regard sombre et colérique. Il voulait des explications, putain qu'est-ce que je pouvais lui dire d'autre que "Votre femme à décider de se dégourdir les jambes et vous savez quoi ? J'ai tenté de la dissuader mais hélas, c'est une femme qui sait ce qu'elle veux... Alors, oui, je n'ai rien pu faire puis... Elle ma donner un ordre".
Certes, je n'étais qu'un adolescent, mais les mois passé à m'entraîner avec Hakizura m'avait offert la mentalité d'un adulte et finalement, j'étais traité comme tel par tout ceux qui me connaissait. Kimino attendais une réponse et j'étais bien décidé à laisser Risako répondre à cela puisqu'elle m'avait annoncé qu'elle en ferait son affaire...

Tomohiko me serrai avec vigueur le bras à de multiple reprise. Clairement, il tentai de me transmettre un message mais, je ne pouvais savoir exactement lequel, ainsi, je restai simplement en alerte alors que mes lèvres rencontraient celles d'un autre. Ce baiser je l'aurai reconnu parmi mille autres, Kimino... J'étais heureuse de sentir ces lèvres contre les miennes, mais j'étais également gêné de la situation dans laquelle allait rapidement se retrouver Tomohiko. Avant même que je ne puisse lui répondre que je désirai simplement sortir de ma routine ennuyante, il s'adressa à mon garde du corps en lui demandant des explications. Son ton était dur, trop dur pour celui qui était simplement missionner à supporter mes caprices. Alors qu'un silence de plomb s'installait, je décida de tenir ma parole et de m'occuper de cette situation.



Je vins apposer ma main sur le visage de Kimino, je pouvais sentir ses traits tirées, la situation de Konoha était compliqué en ces temps trouble depuis qu'une fameuse Kazami avait resurgit de nulle part...



Je lui caressait la joue du pouce.



Avec le temps, Tomohiko était devenu comme un membre direct de ma famille, un mélange entre le petit frère que je n'avais jamais eu et l'enfant que je désirai.

Kimino n'avait définitivement pas le temps de s'occuper de sa femme, mais rien au monde n'aurait pu lui faire refuser. Et puis elle n'était pas uniquement sa femme, mais également une Hokage, il allait avoir besoin de ses conseils, plus le temps passait, plus il se rendait compte qu'il ne pouvait porter un tel poids seul. Le contact de la main de Risako sur sa joue suffit à la détendre. Même lui ne pouvait faire entendre raison à sa femme lorsqu'elle avait une idée en-tête, comment Tomohiko aurait il pu.



Était ce un ordre du Hokage ? Où du grand frère que Kimino etait devenu pour lui ? Peu importe, il savait que le jeune homme obéirait. Il ne demanda pas son reste pour partir d'ailleurs, il devait certainement en avoir grandement besoin. Prenant avec tendresse la main de sa femme dans la sienne il lui dit.



Kimino ne laissa pas tellement le temps à Risako, de choisir, qu'il l'entraîna dans un coin plus tranquille du village. Un coin de nature rempli d'arbres d'oiseaux, d'écureuil,il savait que l'ambiance allait plaire à sa femme. Kimino etait tendu en permanence, et même sans le voir, elle allait le ressentir. Il fallait dire que Shimazu, Matsuo et Imawara n'avait toujours pas donné signes de vie, et si la mission c'était bien passé ils auraient dû déjà être rentré. Encore une ou deux journées sans nouvelle, et le Hokage enverrait une équipe de recherche. Mais c'était également risquer la vie de cette équipe, car Gekido savait comment le village fonctionnait. Un seul moyens de se détendre, une fois entièrement seul, le Hokage attrapa sa femme par les hanches et l'embrassa de longue minutes avec tout son amour.

Risako savait s'y prendre avec son mari, aucun doute la dessus. Je restai stoïque à côté d'eux alors que j'écoutai ma Cheffe défendre ma cause. Elle ne m'avait pas mentit en expliquant qu'elle ferait de cette situation son affaire personnelle. Alors, lorsque Kimino fini par lui donner l'ordre de partir et de ne revenir qu'au crépuscule, je regarda Risako. Je savais qu'elle avait conscience que j'attendrai son approbation, finalement, malgré tout le respect et peut-être même l'amour que je portai pour Kimino, je ne répondais au ordre que d'une seule et unique personne: Risako. Alors, lorsque je percu son léger hochement de tête, je pris la parole:



Alors, sur cette simple phrase, je relacha avec délicatesse le bras de Risako et tourna les talons. Cette après-midi libre, je la passerai à méditer dans les prairies et me ressourcer de la nature avant de reprendre mon service... Risako avait raison, bien que j'étais le parfait soldat, j'avais moi aussi cruellement besoin de prendre l'air frais...

Tomohiko partit, Kimino attrapa ma main afin de me guider au travers des nombreuses rues du village. Si Tomohiko m'avait obligé à marcher d'un pas extrêmement lent, Kimino lui, marchait d'un pas rapide, oubliant presque la grossesse qui me pesait. Bien évidemment, je n'osai point lui en faire part, je savais à quel point ses journées étaient remplit et stressante, et j'avais usé de mon pouvoir qu'était l'amour pour lui soutirer une journée à mes côtés. C'était égoïste, je savais le poids qui pesait sur les chefs de village. Bien que ces temps-ci, je m'étais déchargée de ce fardeau auprès de Kimino.
Rapidement, nous arrivions dans un endroit luxuriante de nature, bien que j'avais encore mon bandeau qui me rendait donc aveugle, je le savait. L'odeur était fleurit, l'aire avait changé... Tout cela était imperceptible pour quiconque possédait la vue, mais pour une aveugle, c'était le genre de changement qui se faisait ressentir.
Alors, sachant que nous étions seule, j'ôta mon bandeau, afin d'apercevoir la beauté de mon mari. Et je découvris ce que je savais déjà, ces traits étaient tirés, il était fatigué...



Après un échange de baiser langoureux, je vins apposer à nouveau ma main sur son visage, j'aimais pouvoir le caresser.

Risako, c'était pour ça qu'elle était là femme de Kimino. Elle était capable de ressentir sa fatigue, son stress, et le baisait fût donc écourté par des questions. Kimino savait que la guerre était à la porte. Et son meilleur ami était sans doute mort en mission.



Kimino etait un grand Hokage, il était devenu puissant. Mais il était réaliste, il n'était pas au niveau de Gekido. Il n'était même pas au niveau de Kazami.



Voilà, le stress etaitbintense, et maintenant Risako devait le ressentir également...

De nombreux choix devait être prit par l'homme que j'aimais et chacun d'entre eux se montrait difficile. Pas étonnant donc qu'il était rongé de l'intérieur par le stresse et l'angoisse. Je connaissais pas ce fameux Gekido, mais j'avais lu chaque registre où son nom apparaissait. Il fallait dire qu'avec ma grossesse j'avais du temps à tuer...
Ainsi, je décida d'aiguiller mon mari. Après tout, j'étais également hokage et j'avais survécu à de long mois en mer à mener notre peuple jusqu'à la terre, j'avais également perpétué un genocide. Autant dire, j'en savais suffisamment sur la vie pour l'aider à décider...







J'agrippai de mes deux mains son visage, lui caressa doucement ces joues. Ce même geste que j'avais répété des centaines, peut-être même des milliers de fois auprès de lui. Pourtant cette fois-ci, je sentis que mon acte était différent. Non, je ne lui partageai mon amour, mais je lui transmettait ma force, cette espoir que représentai l'enfant que je portais. Je lui donnait ce qui lui donnerai la force de continuer son combat...

Risako avait toujours les mots justes, elle était une cheffe remarquable, cependant les vieux sentiment de Kiminon pour Kazami le faisaient encore douter. Il ne pensait pas être capable de la tuer, et s'il pouvait l'éviter, il éviterait. Elle dit une chose que ne plaisait pas du tout à Kimino.



Cette conversation avec sa femme était réellement revigorante, Kimino se sentait un peu mieux déjà. Il avait envie de rester avec elle, d'aller dans un lit avec elle, et pas pour dormir. Mais tout ça n'était pas possible, alors il se contenta de l'embrasser et de lui dire.