Marre d'être enfermée

Kimino m'exprimait ses peurs, peur que je participe à un combat d'une telle envergure. Il voulait que je sauve notre enfant, que je puisse prendre soin de lui si malheur lui arrivait. Je comprenais son point de vue, mais lui devait également comprendre le mien. J'avais déjà perdu un mari dans un combat, jamais je n'accepterai que cela ne puisse recommencer. Puis, avant d'être une mère, j'étais une guerrière, j'étais une cheffe, j'étais une hokage qui avait promit de défendre son village adoptif. Et si jamais je ne pouvais tenir cette promesse, qu'elle leader je représenterai ? Celle qui à fuit pour la vie de son fils, acceptant de sacrifier la famille d'autrui par son inaction ? Non, je ne pouvais pas accepter cela...



Je vis un sourire en coin.



Je me rapprocha davantage de Kimino, et vint apposer ma tête contre son épaule...



Passant mon bras autour de sa hanche, je repris:

Risako était vraiment celle qui lui fallait. Celle qui lui avait fait oublier toute les autres. Elle était tellement similaire à Kimino, tellement dans le même état d'esprit que lui. Mais il avait tellement peur pour elle également, peur qu'elle meurt, il ne supporterait pas de la perdre, pas de la main de Gekido. Ce rare moment avec elle, lui faisait du bien.



Kimino ne pourrait l'empêcher de venir. Mais les deux pouvaient faire un pacte.



Il posa la main sur son ventre, et senti quelques coup de pied. Il ne pouvait laisser mourir son enfant. Il ne pouvait le laisser être élevé par d'autres.

Kimino me demandait une promesse, une promesse que hélas, je n'étais pas sûr d'être capable de tenir. Pourrais-je vraiment fuir lors d'un combat et laisser mes semblables combattre seule, sans leur cheffe à leurs côtés, non, ceci ne me ressemblait guère... Malgré mon instant maternelle qui me disais davantage de prendre soin de mon futur enfant que du reste, je restai malgré tout cela une guerrière redoutable, incapable d'abandonner un combat... Et je ne pouvais mentir à mon mari...

Kimino n'aimait pas ça du tout, mais il ne pouvait pas décider pour sa femme. Elle avait vécu tellement de chose, il savait que le lien qu'elle avait avec son peuple, était bien plus fort que le lien que Kimino pouvait avoir avec les Uzumaki. Il comprenait totalement son choix, et il le respectait même s'il n'était pas d'accord.



L'heure tournait, Kimino n'avait plus le temps de se prélasser, il devait retourner au travaille. Alors il embrassa sa femme, avec passion et envie. Puis il embrassa son ventre avec douceur et délicatesse avant de lui dire.



Cela signifiait rentrer tout de suite, et bien entendu, Risao refusa. Alors Kimino parti, l'embrassant une fois de plus. Il ne se faisait pas de soucis, elle allait bien réussir à rentrer par elle-même. Et les Kirishitan allaient se bousculer pour l'accompagner le moment venu.