Offensif ou Utilitaire ?

Selon lui, il n'était pas Pédagogue. Kotaro ne voyait pas cela du même œil à vrai dire, car pour lui, la pédagogie était plus donnée envie a la personne de s'entraîner qu'autre chose, mais dans l'absolu, si Kano ne voulait pas prendre le compliment... Tant pis pour lui, Kotaro le lui donnerait tout de même. Comme il le disait, il n'était peut être pas le meilleur pour les technique Chikara, mais en tout cas, il avait sur l'aider et a ses yeux, c'était déjà beaucoup. Tout les chikara n'était pas forcément des ninja, et ceux qui l'était n'était pas toujours disponible pour aider les plus jeunes a progresser. Être un genin c'était souvent devoirs apprendre seul à se débrouiller pour apprendre de nouvelle technique et se débrouiller seul avec des poteaux de bois pour perfectionner ce qu'on avait eu la chance d'apprendre avant. Superviser les genins était un travail difficile, mais qui prenait du temps et tous ne commençaient pas avec les même difficulté. Kotaro lui était naturellement bon avec son chakra pour le manier, mais mauvais pour le maintenir. Kano semblait être l'inverse, de ce qu'il avait pu voir. Kano connaissait des jutsu médicaux qui demander un bon maintient mais pas forcement un bon maniement. Les deux suivaient des voie différente, avait des points fort et faible différent, mais complémentaire. Mais malgré ça, Kano pouvait aider Kotaro dans son maniement.

Kotaro se posa la question l'espace d'une seconde. Kano était-il un ninja complétement dévoué à un role d'aide et de support ou avait-il une force caché quelques part ? Car lorsqu'il perdait pied, il semblait avoir une certaine rage brute qui lui aurait certainement permis d'être un bon combattant, mais son caractère l'en empêchait complétement. Après tout le monde ne voulait pas forcément se battre. Kotaro avait choisi cette voie, celle du combat, dans le même objectif que Kano avait choisit la voie du support... Défendre les gens. Deux façons différentes de faire et pourtant un but commun. Kotaro ne pouvait s'empêcher de se dire que Seito devait être un gars sympa pour avoir un ami comme Kano. Il devait être une personne motivée par le bien commun lui aussi sinon Kano n'aurait jamais pu s'investir émotionnellement autant dans une relation de pilier pour quelqu'un avec de mauvaises motivations. Pour Kotaro il n'était pas envisageable que Kano puisse support et assister une personne mauvaise, cela lui semblait bien trop contradictoire avec ce qu'il avait pu voir de lui jusqu'à présent et cela lui donné inexplicablement envie de rencontrer son ami. Bien qu'ils n'avaient qu'un an de différence, Kotaro ne connaissait pas forcément ses kohai de l'académie. Kotaro en avait le cœur presque sur, Seito serait un frère d'arme fiable, tout comme Kano. Qui se rassemble s'assemble non ?

Alors que Kotaro commençait à peine à s'habituer aux sensations dans sa main lors du jutsu, Kano proposa une pause sous prétexte de la fatigue du corps. Il n'avait pas tort et le jeune basané n'en était pas à son premier évanouissement d'épuisement à cause d'un manque de chakra. D'habitude, il n'y avait pas de grosses conséquences, mais cela faisait tout de même plusieurs jours qu'il s'entraînait durement sur d'autres techniques et l'apprenti eisenin avait raison, il ne valait mieux pas pousser mémé dans les orties. Il avait en plus sûrement mieux à faire que de soigner un autre genin trop téméraire. C'était l'heure de faire un petit peu la causette entre garçons, mais surtout entre genin du clan Chikara. Ses relations avec son père semblaient... Conflictuel, autant dire que bien que Kotaro n'avait pas de père, il pouvait en dire de même bien que le conflit était plus au niveau de son cœur que de sa raison.



Kotaro s'arrêta un instant en mettant les mains dans ses poches pour y chercher un objet alors même qu'il se penchait pour s'asseoir doucement au sol. Quitte à prendre une pause dans l'entraînement autant ne gâcher aucun énergie et se mettre totalement au repos. Il sortit après quelques seconde une sorte de porte feuille avec à l'intérieur un petit peu d'argent mais surtout une photo de sa famille. On pouvait y voir sa mère en habit de junin, Kotaro posant fièrement avec le bandeau frontale de konoha et sa petite sœur admirative de son grand frère, mais en arrière-plan, sur le meuble, une photo d'un homme portant lui aussi fièrement l'insigne de la feuille.



Kotaro rigolait même si dans le fond le sourire qu'il affichait caché une certaine vérité. Il travaillait dur et s'entraînait tout les jours de libre qu'il avait mais ce n'était pas innocent comme démarches. Il voulait protéger sa famille, son clan, son village en qui il avait trouvé une identité qui lui manquait durant son enfance. Il était attaché à son clan mais pas forcément à ses moeurs. L'endoctrinement Chikara à se dresser contre les uzumaki le repugnait au plus haut point et comme Kano disait, le " bon petit soldat Chikara " se devait de faire passer son clan avant tout sans même prendre en compte le ressentit du dit ninja. Un gâchis.



Kotaro lui souriait alors gentiment. C'était difficile à leurs ages de comprendre qui il était, qui ils seraient, ce qu'ils voulaient devenir et comment le devenir. Ils n'étaient que des adolescent avec des responsabilités adulte, ils étaient jeune, pas encore majeur et avaient pourtant deja une responsabilité envers la vie d'autres personne du village, les civils par exemple qu'ils se devaient de proteger quand bien même certain étaient éffréyaient par eux. Être un shinobi n'était pas toujours simple, pleins de contradiction, de sentiment conflictuel, d'incertitude et il fallait naviguer à travers pour trouver une voie que l'on ferait sienne. Kotaro rangea son porte feuille avant de s'allonger dans l'herbe et de profiter de la brise légère de cette journée qui avancé à son rythme. C'étaitun véritable ascenseur émotionelle cet entrainement, il était content,puis inquiet puis il à du se donner à 100%, se comporter commeun grand frère pour le bien d'autruie,puis finalement il était de nouveau inquiet pour finir sur de la joie et de la nostalgie. Ce Kano était un gars bien et Kotaro appréciait sa présence, il n'était peut etre pas encore ami, mais sans aucun doute Kotaro pouvait se dire qu'il aimerait l'etre.

Les deux garçons se posaient donc dans l'herbe, au pied d'un arbre, afin de prendre plus le temps de discuter, et de se reposer. De son côté, Kotaro avait fourni pas mal d'efforts déjà pour son apprentissage, alors que Kano était éreinté suite à sa petite crise de colère, à laquelle il n'était absolument pas habitué. Il avait besoin d'un peu de repos, surtout pour se tenir prêt pour la suite de la journée : à savoir, prendre son courage à deux mains et voir l'état dans lequel se trouvait son ami après cette nuit à l'hôpital. Il était prévenu de ce qu'il l'attendait, mais ne s'attendait sans doute pas à tant.

Le Chikara répondait à ses questions, alors que le garçon l'écoutait attentivement. Apparemment, il s'entraînait normalement avec sa mère, lorsqu'elle pouvait lui consacrer du temps. Et il disait vrai en disant qu'au vu de la situation au village... du temps chez les hauts gradés, il n'y en avait pas tellement. La preuve étant son propre sensei, porté disparu depuis un an. Ou encore son père, qui lui était de moins en moins présent. Enfin pour ça, c'était peut-être pas plus mal, non ?

La suite de son discours fut néanmoins différente, parlant de son beau-père. Il ne serait plus de ce monde, et se serait sacrifié pour le sauver lui et sa sœur. Un sacrifice ? Même si ce n'était pas expliqué, il pouvait très facilement imaginer qu'il faisait référence au massacre de leur clan. Beaucoup d'enfants ont été privés de leurs parents ce jour-là, un événement qui attisait la haine dans de nombreux membres de son clan. Et à ça, il ne pouvait pas leur en vouloir, leur positionnement était, malheureusement, tout à fait compréhensible. Pas tout le monde y avait réagi de la même manière...

Son discours mettait le blondinet mal à l'aise. Il ne savait pas trop quoi lui dire, ni quoi en penser. D'après lui, son beau-père faisait apparemment comme son père à lui, sauf qu'étant décédé, il regrettait maintenant. Les relations qu'avaient Kano avec son père étaient si complexes et obscurcies que le garçon ne saurait dire comment il se sentirait si celui-ci viendrait à mourir. Le regretterait-il vraiment ? Le pleurerait-il ? D'autant plus qu'il n'avait en ce moment pas la place à de telles tergiversations, avec ce qu'il se passait... son esprit était comme embrumé.



Il lui adressait un léger sourire, un peu gêné... Puis, continuait sa discussion avec lui.



Le garçon fonctionnait ainsi. Ses récents progrès en Irou no jutsu étaient liés à la promesse qu'il avait faite avec Seitô, et depuis il s'est motivé. Pour le reste, ce n'était pas encore du tout ça...

Le temps passait relativement vite maintenant qu'ils étaient au repos, et parfois les yeux de Kano se fermaient tout seul. Il se relevait brusquement de sa position allongée, dans laquelle il n'avait même pas fait gaffe avoir fini, et se secouait légèrement la tête. La fatigue le gagnait, et si d'ordinaire il se laissait sombrer sans broncher, cette fois-ci c'était différent. Il avait à faire.



Un petit sourire, puis il se mit en route vers l'hôpital.

Il semblait que Kano était plus que sincère quand il déclarat être désolé pour Kotaro. Mais le jeune brun ne se sentait pas forcément désolé lui. Il comprennait le sentiment, savait que c'était une chose des plus normal à ressentir lorsque quelqu'un lui livrait un souvenir normalement douloureux, mais Kotaro vivait cela a sa façon. Il était triste de cela, mais il avait fini par enfuir la douleur de la perte de son beau-père et tentait d'en faire une force et une motivation à chaque fois que le soleil se levait sur Konoha lui rappelant la promesse que ça mort signifiait. La paix entre Chikara et Uzumaki. Une promesse que Kotaro voulait lui aussi protéger, même si c'était de sa vie. Il était fier et les paroles de Kano le firent sourire doucement.

Kano vivait lui aussi des moment très difficile et les siens ne semblait pas s'être totalement arrêté et encore pire, il semblait ne pas vraiment leur faire face, qu'importe la raison. Le souci n'était pas adressé, il subissait la pression des membres direct de son entourage et cela avait de quoi agacer Kotaro qui de son jeune âge ne comprenait que trop peu l'autorité des adultes Chikara. Sa mère aussi le poussait à maîtriser l'art de leur famille, mais jamais elle en avait fait une affaire si personnelle que le reste du clan s'en mêlait. Jamais elle n'avait poussé Kotaro à choisir cette voie plus qu'une autre. Si demain le jeune genin décidait de tout abandonner et de se lancer dans la maîtrise du Genjutsu, sa mère ferait de son mieux pour l'aider certainement malgré son incapacité totale à produire des illusions d'un niveau convenable elle-même. Son autorité venait de sa maîtrise.



Le temps passait à une vitesse étonnante lorsque l'on discutait calmement. Bien plus rapidement que lorsque l'on compte chaque pompe, chaque squat et chaque tour de terrain en tout cas. Kotaro vit Kano se relever d'un coup d'un seul, secouant sa tête et semblant alors réaliser ce qui l'attendait. Il remercia le basané pour cette discussion et lui fit un petit clin d'oeil sur la suite de ses activités. Kotaro sourit évidemment en sachant qu'effectivement, Seito avait plus besoin de Kano que de quiconque. Il y avait des choses important qui ne pouvait et ne devait pas être remise à plus tard. Kotaro se releva alors à son tour, frottant ses vêtements pour en retirer la poussière avant de faire un signe de main a Kano.



Tandis que Kano s'éloignait, Kotaro se dirigeait de nouveau vers les mannequins d'entraînement, regardant celui que Kano avait complétement bousillé avec sa frénésie de toute à l'heure. C'était impressionnant à voir pour quelqu'un qui disait ne pas avoir de talent dans ce domaine. Kotaro était encore bien loin de ce niveau, il avait encore du chemin à parcourir pour etre capable de détruire un tronc a ce point juste en tapant dessus, mais cela viendrait tôt ou tard, les heures d'entraînement ne lui faisait pas peur.



Kotaro exécutait les mudras rapidement, formant les fils de chakra au bout de ses doigts, tentant de maîtriser leurs trajectoires et stabilité. Quelques ratés, mais dans l'ensemble, il avait déjà un bien meilleur contrôle. Pour cela, le clan Chikara était une bénédiction. Leur maîtrise du chakra sous sa forme instinctive était une véritable aubaine pour l'apprentissage et pour ceux qui avaient naturellement une facilité avec ça, tout n'allait que plus vite. Mais allait vite... Ne voulait clairement pas dire y aller bien.