Parfois, le temps ne semble pas s'écouler de la même façon qu'habituellement. Parfois, les heures semblent filer entre nos doigts telle des grains de sable. Et, aujourd'hui, c'était exactement ce qu'il c'était produit. J'avais pu faire de nombreuses choses, mais j'en avait encore de nombreuse à faire et si peu de temps pour le faire. Par ailleurs, la fatigue commençait à peser sur moi.
Tu es debout depuis trop longtemps, idiot, me dis-je alors que j'approchais de la Tour des HoKage. Je voulait prendre un peu de repos mais, surtout, je voulais m'assurer que la jeune Kazami se portait bien. J'étais, étrangement, inquiet pour cette femme.
Interrogeant l'un des gardes se trouvant au niveau de la porte de ma chambre, afin de savoir si un quelconque événement c'était produit, j'appris que la jeune femme ne c'était pas encore levé. Ainsi, elle avait dormi durant toute la journée. Je soupçonnais cette femme d'en avoir trop fait durant ces dernières heures et d'être tombé d'épuisement.
Il y a aussi peut-être un peu d'épuisement psychologique, pensais-je.
Après tout, elle a tuée Nakatsu, celui qui était -anciennement- son amie.
Un Chikara. Elle était devenu ami avec l'un de ceux qui, autrefois, avais cherché à décimer notre Clan. Mais, peut-être était-elle trop jeune pour s'en souvenir. Peut-être avait-elle cherché à vraiment devenir une Konoha-jin plutôt qu'une Uzumaki.
Mais peut-être que les deux sont pas incompatible, pensais-je. Y avait-il une solution au dilemme que mon esprit essayait de gérer ?
J'ouvris la porte doucement tout en cherchant à savoir quoi pouvoir dire à la jeune femme. J'espérais secrètement qu'elle n'était pas encore réveillée. Cependant, le destin semblait en avoir décidé autrement. En effet, alors que je pénétrais dans la pièce, je vis la jeune -et belle- Kazami allongé dans mon lit, le visage tourné vers moi, les yeux ouvert. Elle me regardait avec un air indescriptible. Avait-elle bien dormi ?
« Bonjour Kazami. Comment-te sens-tu après une aussi longue sieste. As-tu bien dormi »
Bizarrement, je savais que la réponse sera un mensonge. Comment était-il possible de bien dormir après avoir tué l'un de ses amis.
Avançant vers lui, puis m’asseyant au bord de celui-ci, je lui demanda:
« As-tu besoin de quelque chose ? »