Le réveil

Kazami petit sourire devant les premières paroles de Gekido. Elle voulait la même chose. C'était rassurant, agréable ... elle sentit un élan de chaleur et de bien être qu'elle n'avait pas connu depuis longtemps. Puis il lui donna son premier ordre en tant que bras droit. Assassiner le vampire mâle. Etrange décision vu qu'elle avait demandé de s'occuper plutôt de la femelle... Mais l'Hokage devait avoir ses raisons et ainsi, Kazami ne fit aucun commentaire et se contenta d'acquiescer. Elle n'allait pas commencer cette relation par un refus d'un ordre. Peut-être était-ce même un test de la part du Hokage pour qu'elle prouve son allégeance.



Elle voulut partir mais avant de tourner les talons, elle s'avança vers Gekido et après un court instant d'hésitation, elle leva sa main pour lui caresser la joue et déposa ses lèvres sur les siennes dans l'espace d'un doux baisé éphémère. La rouquine le regarda encore un instant dans les yeux, un petit sourire en coin sur le visage et fit :



Sa main glissa et quitta le visage du Hokage, et la jeune femme tourna enfin les talons pour quitter la pièce, direction la prison où elle continuait son rôle de meurtrière.

Kazami venait d'accepter un ordre pourtant contraire à ce que je lui avais promis précédemment. Elle avait peut être eu peur de se faire réprimander en cas de refus -ce qui aurait été le cas- et avait décidé de s'exécuter même si cela ne lui convenait pas forcément. Cette femme était peut être prête à devenir mon bras droit, mon support, dans la lutte de pouvoir qui pourrait bientôt se jouer à Konoha -en cas de non retour de Yasuo. Mais, avant d'en décider, elle devait sortir vivante -et victorieuse- de l'assassinat d'Ikuro. En effet, je soupçonnais le vampire d'être plus coriace que le traître de Nakatsu. Il allait, sans doute, poser problème. J'espère qu'elle s'en tirera bien. Mais, ceci est son test, pensais-je intérieurement.

Et, alors que je pensais qu'elle partirait, je la vis s'avancer vers moi et, sans même que mon cœur n'eut le temps de palpiter, elle caressa ma joue tendrement et déposa un doux et légué baisé sur mes lèvres. Cet élan de ce qui ressemblait à de l'amour et de la tendresse me laissa sans voix. Je ne savais pas que dire et comment réagir et, ce fut ainsi que la belle Kazami quitta la pièce. Je ne comprendrais jamais rien aux femme, pensais-je.