Demain, dès l'aube...

Après la lourde journée émotionnelle qu'avait été celle des funérailles de Kirishitan Risako, ainsi que la conversation avec le Hokage Uzumaki, les deux garçons étaient rentrés. Seitô avait pesté des termes qu'il n'avait lui-même pas compris, après le départ de Kimino, alors qu'un étrange sentiment habitait le coeur de Kano. Le Hokage n'avait pas mal réagi à leurs paroles, et il les avait écouté. Même si son ami ne le voyait pas vraiment, il semblait évident pour le blondinet qu'il avait pris conscience de leurs paroles. Il n'était pas d'accord avec eux sur de nombreux points, mais le fond était là. À sa manière, il voulait aider le rouquin, et ses excuses étaient sincères. Est-ce que cela allait payer ? Seul l'avenir pourrait leur dire. Un nouvel espoir naissait cependant. Si tout ce malheur avait commencé avec Kimino, il était possible que cela soit lui aussi qu'il y mette fin. Ainsi, la boucle serait bouclée.

Ils allaient devoir s'accrocher, et Kano allait devoir apprendre aussi à songer à lui-même. Si jamais il ne pensait que par Seitô, jamais il ne réussirait l'entraînement qui l'attendait. Cela sera forcément dur... bien plus que tout ce qu'il a pu traverser comme entraînement jusqu'à lors. Le garçon avait donc raccompagné son ami à l'hôpital, et était resté dormir là-bas par la même occasion. Au vu de l'état de la tornade accidentée, il préférait rester avec, et puis de toute manière ils allaient devoir partir tôt le lendemain, à, l'aube. Autant qu'il soit déjà sur place pour l'accompagner.

En début de nuit, le Chikara trouvait le sommeil, retrouvant sa mère dans ses songes. Il pouvait enfin trouver un peu de repos, dans ses bras.

« Es-tu vraiment prêt à lui pardonner, à lui aussi ? »

Cette question retentait dans son rêve, posée par sa mère. Une réponse à laquelle il ne pouvait lui répondre, tant la complexité de celle-ci. Était-il réellement capable de lui pardonner son acte ? Seul l'avenir le lui dira.

Alors que la nuit n'était même pas encore terminée, il était temps pour les deux garçons de se réveiller, et de se préparer pour la dure journée qui les attendait. Il redoutait cette journée... cela pourrait bien se passer, tout comme mal. Dans tous les cas, ce serait complexe et éprouvant, sans doute autant physiquement que psychologiquement. Et puis, il ignorait comment l'entraînement serait pour Seitô. Que pourrait-il bien lui faire faire dans son état ? Il était impensable qu'il doive faire un quelconque exercice physique trop complexe ! Alors, qu'avait-il prévu pour lui... ?



Le garçon se frottait les yeux péniblement ; il était encore fatigué, et aurait bien dormi quelques heures de plus. Il allait néanmoins rapidement se préparer, se faire une petite toilette, se changer, manger un bout, tout en aidant son ami au besoin. Le garçon jetait un œil à l'extérieur, le soleil ne s'était pas encore levé, bien qu'une lueur légèrement orangée commençait à éclairer faiblement l'horizon. Ils étaient encore dans les temps. Le blondinet s'étirait, puis retourna son regard vers Seitô.



Kimino avait dit qu'il le couvait trop ? Peut-être bien... mais il ne pouvait pas vraiment faire autrement. Ou du moins, il ne s'en sentait pas capable.

Après cette journée difficile en tout point de vue, le jeune Uzumaki et son compagnon de toujours se déplacèrent jusqu’à l’hôpital. L’air vide, comme à son habitude depuis quelques semaines, il se traîna jusque dans sa chambre, avant de se dévêtir de sa tenue de cérémonie, pour adopter quelque chose de plus pratique. N’importe quoi ferait l’affaire. Depuis ce jour fatidique, il ne faisait plus vraiment attention à son apparence. À quoi bon se montrer classe lorsque l’on est à moitié mort, avec un corps et un cœur défaillant ? Inutile. Et c’était exactement l’état d’esprit de Seitô : tout cela était inutile. Il était devenu inutile.

Cette nuit-là, le jeune Genin passa de nouveau une mauvaise nuit. Dans ces rêves cauchemardesques, il ressentait la douleur vive dans sa poitrine, il se voyait de nouveau flirter avec la mort, son corps explosait en mille morceaux. Pire, parfois, il voyait son meilleur ami, Kano, mourir en l’insultant pour sa faiblesse : « Tu n’as pas pu me protéger ! Tu es inutile !! » Ce qui avait pour effet de le réveiller au beau milieu de la nuit, en sueur. La douleur par contre, subsistait à son réveil, jusqu’à ce qu’il tombe de nouveau de fatigue.

Se réveillant dans un pas lent, la tornade ne prit pas la peine de répondre à son ami, hochant las sa tête en guise d’acquiescement. Il ne faisait pas spécialement ça pour lui, car son cas était déjà désespéré, mais plus pour son ami, qui devait désormais aller de l’avant. Même s’il était tenace sur la question, le rouquin devait lui faire comprendre qu’il devait avancer sans lui. Il ne pouvait pas éternellement l’attendre, lui et une miraculeuse guérison qui ne viendrait jamais. La solution, il l’avait trouvé, mais avant d’accomplir cet acte funeste qu’il percevait comme son ultime délivrance, il devait prendre soin d’aider son ami à trouver sa voie, sans lui. Même si cette voie faisait de lui l’élève de l’objet de sa haine, il aurait au moins toutes les capacités de se relever après son départ.

Et surtout, s’il pouvait donner une bonne claque au Hokage au passage, comme un dernier plaisir avant le grand voyage, il ne s’en priverait certainement pas.

Seitô se changea, mais moins rapidement que son ami. Il enfila avec difficulté son ancienne tenue d’entraînement, et cet acte avait un goût amer. Avant, il portait des tenues similaires quasi-quotidiennement. Mais aujourd’hui, devant son miroir de la salle de bain de sa chambre d’hôpital, il pouvait voir la véritable différence. Ses yeux bleus devenus rouges par les larmes, creusés par des cernes dû à ses nuits et ses journées douloureuses et sans sommeil réparateur. Son teint pâlot, il avait même perdu du muscle.

Il inspira grandement, avant de se mettre à tousser. Même un acte anodin comme respirer lui demander un effort pénible.



Le garçon sorti de la salle de bain. Il boitillait lentement avec sa béquille, avant d’attraper un sac poussiéreux déposé sur le côté, qu’il trouva bien trop lourd. De colère, l’Uzumaki jeta le sac par terre, qui s’ouvrit et déversa son contenu sur le sol : son matériel d’entraînement.



La tornade de feu se déplaça avec son camarade aux doigts d’or jusqu’aux terrains d’entraînement, lentement, où ils attendirent le « légendaire » Hokage, mais pas pour les bonnes raisons. Arrivant, épuisé et haletant, mais à l’heure, Seitô se posa contre un arbre.



Le Genin faisait auparavant ce parcours, sans l’ombre d’un problème, en courant, et enchaîner l’entraînement derrière. Il avait énormément perdu. Bien trop pour qu’il puisse rattraper son retard.

Le jour était arrivé, le début des pires moments de la vie de Chikara Kano et Uzumaki Seito, mais aussi le moment où petit à petit, il comprendrait la nuance entre un enfant et un genin. Un enfant est un être dont on doit prendre soins, un genin est un shinobi, et la nouvelle génération ne semblait pas prête pour passer de l'un à l'autre. Toute la nuit, dans son insomnie, du au fait qu'il dormait dans le lit qui avait vu mourir sa femme et son fils, Kimino réfléchit au meilleur moyen d'entraîner ses deux jeunes hommes, surtout que Seito réclamait une attention particulière. Il l'avait vu combattre Seiji avant tout ça, et il savait le niveau de la tornade de Konoha. Il savait aussi que ce niveau avait disparu maintenant. Et Kano était déjà un bon apprenti médecin, mais savait il combattre au moins ? Ça ils seraient rapidement fixés, car lui était à son maximum, et Kimino n'allait pas lui faire de cadeau, bien au contraire.

C'est toujours en fin de nuit que le Hokage trouvait le sommeil, et par conséquent, il ne se réveilla pas à temps pour rejoindre les deux jeunes hommes. Il entendait déjà les crie de haine de Seito, et le petit ton moralisateur de Kano qui se croyait sage, alors qu'il n'avait pas encore de réel expérience de la vie. Rapidement, Kimino prit ses affaires, il avait préparé son sac la veille, car lui était organisé. Puis il arriva sur le terrain d'entraînement avec une demi heure de retard.



Cela passait mieux que de dire, "désolé je ne me suis pas réveillé". Rapidement, le Hokage posa son sac au sol sans dire un mot. Il prit des aiguilles à l'intérieur, des Shuriken, et il attacha son katana dans le dos. Les deux genins ne semblait pas rassuré en le voyant faire ça, et ils avaient sans doute raison.



Kano, l'éternelle soutien de Seito, celui qui était toujours là, celui sur qui il comptait beaucoup trop. Celui qui en l'aidant et le maternant, l'empêchait de se rééduquer rapidement. Kimino tendit un petit sabre au jeune Chikara et lui dit très gentiment.



Dès que les mains du jeune homme furent prise, Kimino lui mis un coup de poing dans le plexus solaire, du même genre que celui qu'il avait mis à Seito, à la seul différence, que le coup était contrôlé, précis, et que Kimino y avait mis que très peu de force, juste assez pour couper le souffle du futur médecin pendant quelques secondes, et le faire s'effondrer au sol.



Kimino snoba totalement le jeune Chikara pour s'approcher du jeune Uzumaki, puis il lui dit.



Kimino retourna vers Kano et l'aida à se relever. Il savait qu'il ne l'avait pas blessé, mais le jeune médecin devait être déboussoler. Et surtout il comprenait sans doute mieux la douleur que son ami pouvait ressentir.



Kimino laissa quelques secondes et dit.

Musique d'ambiance

Le rouquin pestait, dans des murmures d’insultes plus brutale les unes que les autres. Non seulement, il avait demandé de venir les rejoindre à l’aube, il l’avait provoqué, et en plus, il se permettait d’arriver en retard ? Il fulminait. Décidément, ce sale type n’avait aucun respect, surtout pas pour lui-même. Après encore quelques minutes d’attente, le Genin explosa.



Au moins, c’était dit. Et bien que Kano essayât de tempérer la situation, rien n’arrêterait le rouquin dans sa décision de laisser en plan l’irrespectueux « professeur » à deux francs six sous. Malheureusement pour lui, le destin s’acharnait sur son petit être. C’est environs 4 minutes plus tard que l’Hokage tant attendu se montrait. Et Seitô ne pus s’empêcher de faire une remarque cynique.



Le rouquin tourna la tête, pestant. D’autant plus lorsqu’il vit Kimino s’équiper de ses armes.



À la demande de l’Hokage, son ami s’approcha. Il devait lui porter un petit sabre… Il le prenait pour un cheval maintenant ? Sauf qu'à peine Kano avait-il récupéré le sabre, que Kimino frappa dans son plexus, avec une force impressionnante, mettant K.O son meilleur ami sur le coup.



Le temps semblait s’être ralenti. La tornade avait tout vu. Une colère sourde monta en elle, comme une furie, si bien que son corps refusa totalement de bouger. Son regard, s’il pouvait tuer, aurait éradiquer Kimino et toute sa famille proche sur 3 générations, et aurait annihilé jusqu’à son existence même, âme comprise. Il sera les poings, il avait la haine, il voulait en découdre, il voulait se venger. Il voulait lui sauter dessus et lui arracher la gorge avec ses dents, s’abreuver de son sang. Lui briser le crâne et fêter sa mort en se servant de ce dernier comme un verre.

Seitô entendait Kimino, mais son discours lui apparaissait sourd. Il osait parler d’amitié, et lui faire porter toute cette culpabilité, alors qu’il était le responsable de son état ? Insupportable ! Inadmissible ! Si le destin lui refusait sa vengeance, alors il l’arracherait, comme il arracherait la langue du monstre qu’il avait en face de lui. Emplis de cette colère sourde, le Genin s’avança vers Kano pour vérifier son état. Il allait bien, heureusement. Plus de peur que de mal… Non… Kimino avait commis l’irréparable. Et il allait payer le prix de sa vie.

Alors, lentement, Seitô se releva, attrapant la lame dans les mains de Kano, sans même savoir que ce jour marquerai sa renaissance. Il se tourna lentement vers l’Hokage. Si son corps ne pouvait plus suivre, si son esprit épuisé avait sombré dans les abysses, alors il puiserait dans l’unique source d’énergie qu’il avait à sa disposition. La haine serait son moteur, sa rage, son catalyseur. Il abattrait l’Hokage de sa lame, coûte que coûte, même s’il devait y perdre la vie.



Il avança, laissant Kano derrière lui. Puis, il pointa son épée devant le Hokage.



La provocation avait totalement fonctionné. La rage avait eu raison de lui. La dernière fois que Kano avait vu son ami dans cet état, c’était contre l’injustice. Et au-delà d’un combat contre autrui, il combattrait simultanément son corps. Si Seitô avait eu l’envie de mourir hier, voir Kano pouvant subir le même sort que lui, l’avait sorti de son tourment. Il devait tuer Kimino pour le mettre en lieu sûr, et ensuite, il prendrait le chemin jusqu’au repos éternel…



Malgré la douleur, Seitô se mit à courir tel une furie sur Kimino. Une intense décharge de douleur parcourut son corps, alors qu’il abattait son premier coup d’épée vers la gorge de l’Hokage, avec une pulsion meurtrière presque palpable dans l’air. Le porteur de ténèbres allait défendre son porteur de lumière, et allait mettre fin à cette mascarade du destin ici-même. Juste après son coup, Seitô abbatit de nouveau sa lame, mais cette fois-ci tentant une éviscération. C’était autrefois un épéiste de talent, il connaissait où frapper pour tuer, et où frapper pour s’entraîner. Ici, il n’y avait aucun doute : c’était la mort de l’hokage qu’il voulait.

Mais qu'est-ce qu'il foutait ? Déjà que les deux garçons avaient failli arriver en retard, le voilà qui les faisait attendre maintenant. Ce n'était tout de même pas un plan pour enrager Seitô, tout de même ? Parce que bon, si c'était ça... eh bah il avait réussi. Il pestait en boucle, sans arrêt. Le Chikara essayait de le calmer, mais visiblement c'était sans effet. Le blondinet n'avait, actuellement, aucun contrôle sur lui. Seule sa haine et son ressentiment parlaient, comme s'il ne restait rien d'autre de l'ancien rouquin... et c'était désolant à voir. Ce matin, que la sombre partie de l'Uzumaki s'était réveillée, l'autre était restée dormir dans son lit d'hôpital.

Et fort heureusement, leur Hokage arrivait juste à temps, avant la fin du décompte de cinq minutes. Fiou. Il se serait senti mal de tenir Seitô et l'empêcher de partir. Il aurait sans doute réussi à contenir sa force, au vu de son état... mais à quel prix ? Il ne le saura jamais, et ce n'était pas plus mal.

Seitô ne se gêna pas pour cracher son venin, au grand désarroi de Kano.



C'est en tout cas ce qu'il avait dit, tant il ne s'était même pas levé. Enfin, qui était-il pour juger sur ça.

Kimino lui demandait d'avancer vers lui. Il eut un moment d'hésitation, en regardant l'Uzumaki, puis s'approcha de lui. Le Hokage lui tendit un sabre, en lui demandant de le lui tenir. Kano déglutit, n'étant pas du tout habitué à tenir en main des armes comme celles-ci.



Il prit donc le sabre, et avant même qu'il n'eut le temps de l'observer plus en détail, il vit Kimino faire un mouvement vif et brutal, en plein dans son plexus. Sur le coup, sa respiration fut coupée nette, et la panique le prit. La dernière fois qu'il avait vu ça, c'était sur Seitô. Se tenant le torse, il s'effondrait au sol, sur le coup.



Ce n'était pas tant la douleur qui l'avait abattu, mais plus sa respiration qui fut brièvement coupé, le choc, et la peur. Kano toussait, une fois sa respiration revenue, se tenant le torse. La douleur survenait maintenant, mais Kano sentait que ce n'était rien de grave, qu'un simple coup de poing. La violence n'était pas la même, alors qu'il entendait le Hokage tenir un discours moralisateur, surtout envers Seitô.

Kano déglutissait en l'entendant, il ne pouvait décemment pas reprocher à Seitô de ne rien pouvoir faire, après ce qu'il lui avait fait. C'était normal qu'il l'aide, pendant qu'il ne peut pas agir par lui-même ! Seitô ne se reposait pas sur lui, il n'avait tout simplement pas d'autres options que d'accepter son aide. Néanmoins, le garçon comprenait peut-être un peu tard où voulait en venir Kimino. Cherchait-il à le motiver d'une certaine manière ? Si c'était le cas... alors il allait sans doute réussir, mais peut-être pas de la bonne manière. À vrai dire, le Chikara ne saurait dire si c'était le résultat escompté.

Alors qu'il reprenait contenance, son sabre n'était plus là, et Seitô menaçait le Hokage avec, en faisant déverser un flots d'injures dont seul lui avait le secret depuis quelques temps. Bordel, ça allait trop loin. Kano se relevait, la douleur était soutenable. Kimino avait raison en tout cas : il n'avait eu aucun réflexe, et en situation réelle il serait mort. Et une autre chose : des coups, malheureusement, il allait en prendre.



Peut-être que Kimino avait réellement cherché ça, mais il ignorait peut-être que Seitô avait réellement l'intention de le tuer. Il ne s'en faisait pas trop pour lui, se doutant qu'il parviendrait à gérer le Genin sans trop de soucis, mais un mauvais coup était vite arrivé... Et si Kano l'aidait, et qu'avec son aide il parvenait à lui mettre un coup, potentiellement létal... ? C'était trop dangereux. Dangereux d'épauler Seitô dans cette situation, de s'entraîner alors qu'il avait l'intention de tuer. Tant qu'il ne serait pas calmé, un tant soit peu, la situation pouvait très vite dégénérer, et il ne tenait pas qu'ils soient responsables d'une blessure mortelle du Hokage. Les choses prenaient une tournure qu'il n'appréciait pas du tout. Et puis, il avait peur. Peur de la scène à laquelle il assistait.



La situation dérapait complètement, et Kano voyait mal comment il pouvait s'interposer dans ce qu'il se passait... attaquer Kimino de concert avec Seitô qui voulait le tuer ? C'était trop dangereux... et puis, la peur le prenait.

Kimino avait réussi à faire réagir Seito, mais ce n'était pas exactement ça qu'il avait souhaité voir arriver. Il pensait le voir crier insulter, peut-être attaquer. Mais pas quelque chose aussi violent, la haine l'avait donc consumé, et Kimino allait devoir commencer par le laisser expulser tout ça. Kano eu la bonne réaction en intervenant pas malgré ce que le Hokage avait pu dire. Cependant il allait devoir savoir si Kano avait fait ça par intelligence, par peur ? Ou par un savant mélange des deux. Pour le moment, il fallait s'occuper de l'électron libre que le jeune Uzumaki venait de devenir. Kimino esquiva très facilement les coups, lui aussi était épéiste, mais en plus il était plus rapide, plus puissant en Taijutsu, et n'avait aucun handicape. En esquivant, le Hokage fit des mundras et mis une très légère claque sur les yeux de Seito, qui venait de devenir aveugle. Kimino lui retira alors le sabre des mains et recula, le laissant se débattre seul dans le vide, et dans la panique d'être devenu aveugle.



Le Hokage se mis à côté de Kano, et lui mais une tape amical sur l'épaule, commeboiur lui signaler qu'il avait bien agis. Seito devait maintenant commencer à revoir la lumière, dans quelques secondes, sa vue aura retrouvé son état normal.



Kimino s'approchait doucement du jeune homme, mais restait tout de même sur ses gardes. Rien n'indiquait qu'il l'avait écouté, ou que cela avait eu un quelconque effet sur lui.



Il lui sourit et lui dit.



Puis le Hokage appela Kano à venir vers lui et il lui dit.

La situation échappait visiblement au contrôle de tous, même à celui de Seitô. Même les paroles de Kano ne purent atteindre la tornade, qui était assourdie par sa propre haine et sa propre colère. Mais s’il existait un immense fossé entre le niveau du Hokage et Seitô avant sa blessure, il s’agissait aujourd’hui d’un abîme. Et bien que la manœuvre semblât bonne pour tuer un adversaire, ses capacités physiques le limitaient complètement. Et sans surprise, son assaut fut avorté.

D’un simplement mouvement de la main, Kimino lui mit une claque sur la joue, qui aveugla totalement le Genin. Dans un réflexe acharné, Seitô abatis son sabre à la dernière position connue du Hokage, encore une fois, sans succès. Mais lui enlever la vue ne faisait que rappeler l’histoire de Risako, et son triste destin au rouquin, qui hurlait et pleurait de rage sur le sol. D’un mouvement violent, il fut désarmé, mais continua à déverser sa rage dans le sol, en hurlant.



Haletant, ce fut le manque de souffle qui stoppa le Genin. Dans un râle de douleur, il cracha par terre une gerbe de bille, n’ayant rien manger le matin. Son corps avait déjà atteint ses limites, et c’était par la force de sa haine que la tornade restait consciente. Mais contrairement à ses attentes, et comme Kimino l’avait fait remarquer, sa vue revint à lui. Il fixait Kimino, le regard toujours haineux malgré son discours.

Il osait affichait se sourire, il osait se comparer à lui, alors qu’il n’avait rien en commun. Aux yeux de Seitô, Kimino était un monstre. Et il comptait bien lui faire savoir.



Il respirait encore faux. Ce qu’il disait était faux également. Ils avaient la douleur d’avoir perdu Risako en commun. Et peut-être bien d’autre chose. Mais cette réalité était trop violente, trop insupportable pour l’Uzumaki, qui ne pouvait l’accepter. L’Uzumaki effectua une mudras, et posa sa main sur le sceau présent sur son poignet, y sortant deux épées courtes.



L’Uzumaki laissa son chakra parcourir son corps. Ce dernier refusant de répondre, il ne lui restait qu’une solution : le faire bouger avec son chakra. Inefficace, l’Uzumaki poussait un hurlement roque et criard, comme s’il y mettait ses dernières forces.



Un intense flux bleu s’échappa de ses muscles, mais loin d’être fluide, le chakra s’échappant avait une forme cassante, presque foudroyante, ricochant sur ses sabres. Il claquait sur le sol, laissant des petits arcs bleutés se répandre autour de lui. Il stimulait ses muscles, et permit à le faire tenir debout, bien au-delà de ses capacités physiques. Son chakra était devenu foudre, et des arcs électriques intense s’échappait de son corps, dû au fait qu’il ne lésinait pas sur la consommation de chakra.



Sans même se rendre compte de la situation, Seitô se rua avec cette nouvelle énergie sur l’Hokage, son énergie crépitante autour de lui. Ses deux premiers mouvements eurent pour mission de décapiter son ennemi d’un ample mouvement latérale gauche. Puis, il fit une vrille, avant de frapper de nouveau, encore et encore, jusqu’à ce que son chakra s’épuise. Kano et Kimino le savaient pertinemment : Seitô n’avait jamais était un manipulateur du Raiton. Du moins, jusqu’à aujourd’hui.

Kimino était en train de discuter avec Kano, il pensait que le jeune Seito allait être calmé. Mais loin de là, il se releva, et fonça de nouveau sur Kimino, mais cette fois, une chose étrange eu lieu. Le Raiton ? Non, à la connaissance de Kimino, aucun Konohajin ne maîtrisait le Raiton, c'était plutôt un truc de Kumojin. Bon il ne voulait pas être violent envers le jeune Uzumaki, mais là il n'allait pas avoir le choix. Puis le Hokage regarda Kano qui semblait désemparé... Une idée germa dans son esprit, une idée... Machiavélique. Tout alla très vite, et personne nu reelement le temps de réagir à part Kimino.



Il attrapa Kano par le col de son haut, et l'élastique de son pantalon. Dans cette position, le Hokage souleva le jeune Chikara et le lança sur Seito. Ainsi il fit tomber son ami... et ce fit légèrement électrocuté au passage, encore une fois, Kimino donnait une raison à Kano de regretter d'être le soutien du jeune Uzumaki.



Les deux jeunes garçons étaient au sol, Seito avait sans doute utilisé ses dernières forces, et Kano était sûrement totalement blasé par la situation. Ils pensaient sans doute que tout ça allait mettre fin à l'entraînement, c'est alors que le Hokage dit.



Le Hokage était debout, les mains dans les poches, attendant que ses élèves se reprennent.

La situation se dégradait de plus en plus. Seitô n'écoutait rien, il s'était noyé dans toute cette rage. Dans un sens, si cela pouvait sortir peut-être qu'il allait se calmer ? Ce n'était même pas sûr. Leur professeur était intervenu, et semblait essayer de le calmer sans chercher à le blesser, ce qui était une bonne chose. Leur Hokage était fort, et parvenait à gérer l'Uzumaki et ses pulsions meurtrières, sans vraiment se donner la peine de chercher à le blesser, et le maîtrisait comme un chef. Il avait un niveau démentiel comparé à eux ! Pour la première fois de sa vie, le Chikara pouvait voir de ses propres yeux un Hokage à l'oeuvre, et il fut clairement surpris du spectacle, si on pouvait appeler ça ainsi.
Il les savait puissants, mais ce n'était rien comparé à ce qu'il vit. Ce n'était pas tant ce qu'il faisait qui était exceptionnel, mais plus l'impression que ce n'était qu'une simple formalité pour lui, si bien qu'il pouvait se permettre de faire la morale à Seitô, tout en le gérant. Impressionnant.

De son côté, Kano était complètement désemparé. Kimino lui mis une main sur l'épaule, ce qui le fit sursauter en premier lieu. Allait-il encore le frapper ? Après tout, il n'avait pas obéit, alors qu'il lui avait demandé de l'attaquer. Mais finalement non, il continuait de tenter de calmer et faire entendre raison à Seitô. Il trouvait même le temps de venir lui demander s'il connaissait la technique qu'il avait employé.



Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase néanmoins, que Seitô repartit de plus belle. Il n'avait pas été calmé... pire encore, il semblait être encore plus hors de lui. Seitô criait, débitant des paroles lourdes de sens et de ressentiment. En l'entendant, Kano se sentait extrêmement mal... comment pouvait-il faire pour le calmer ? Il ne l'entendait même plus ! Sa seule préoccupation, c'était Kimino, et pas lui. Il avait complètement été ignoré tout à l'heure, seule sa haine parlait et réagissait pour lui. À cet instant, il ne le reconnaissait même plus, et cela lui fit froid dans le dos.

Enfin... Presque. Puisque sa haine avait été déclenchée par le fait que Kano ait été mis en danger. La peur de le voir se prendre un coup comme le sien l'avait complètement fait perdre les pédales. Des éclairs sortaient même de son corps, alors qu'il n'avait jamais été capable de maîtriser une telle affinité... ? Est-ce que sa colère avait été un déclencheur ?



Que faire... Il devait agir ! Mais comment ? Devait-il s'interposer ? C'était beaucoup trop dangereux, et si Seitô le blessait il ne se le pardonnerait jamais... essayer de le neutraliser également ? S'il commençait à s'imaginer qu'il le trahissait pour protéger Kimino, il allait encore plus détraquer. Kano se sentait impuissant, puisque la solution n'était visiblement pas entre ses mains.

Alors qu'il réfléchissait, cherchant une solution à ce problème, il entendit son sensei lui dire qu'il était désolé.



Pas de réponse, mais il sentit une pression dans l'arrière de son dos, et fut soulevé. Kimino venait de lui agripper le col et son pantalon, l'ayant fait décoller du sol. Hein ?!



Kano tournait brusquement sa tête, pour regarder son professeur. Il avait compris ce qu'il avait en tête.



Avant qu'il ne puisse terminer sa phrase, il fut lancé contre Seitô, afin de l'intercepter. En l'air, il criait la fin de sa phrase.



Et badaboum. Le choc fut violent, et... électrisant. Il avait atterri droit dans Seitô, l'ayant renversé avec lui par la même occasion. Les deux étaient au sol, l'un sur l'autre, mais Kano ressentait toute la décharge électrique qui émanait de son ami, et roula sur le côté dans la foulée. Mine de rien, pour un inhabitué du combat, cette douleur le fit souffrir. Il n'était pas habitué à ce genre de blessures, entre le choc et surtout le coup de jus qui était arrivé dans la foulée. À côté de Seitô, Kano était étalé sur le sol. Kimino quant à lui, renchérit en leur demandant de se relever. Terminer de se dire bonjour ? L'entraînement n'avait pas commencé qu'il avait déjà mal partout... et Seitô devait également pas être au top de sa forme. Il se redressait difficilement, regardant d'abord son ami d'un air un peu gêné.



Alors que ce n'était pas du tout à lui de s'excuser.

Il se tournait vers Kimino, essoufflé et se tenant le bras.



L'entraînement pourrait commencer peut-être, tout dépendrait de Seitô... Il le regardait, toujours en restant un peu gêné par ce qu'il venait de se passer.



Bon là en l’occurrence, c'est plutôt Kano qu'il avait pris sur lui. Mais bon, c'est une façon de parler.

Comment en était-on arrivé là, au juste ? Même votre humble serviteur l’ignore. La dernière fois qu’il avait prit le temps de vous transmettre l’histoire de notre héros tourmenté, il fonçait comme une furie, poussé par la vengeance, sur l’objet de sa haine, afin d’en finir une bonne fois pour toute. Alors comment avait-il pu en arriver là, au sol, à côté de Kano, en train de littéralement cracher ses trippes au milieu d’arcs électriques ? Récapitulons.

Seitô fonçait alors vers Kimino, hurlant de rage. Soudainement, ce dernier fit un pas de côté avant de saisir Kano et de l’envoyer sur le rouquin, tel une vulgaire boule de bowling contre une unique quille. Réalisant à peine ce qu’il venait de se produire, Seitô blêmit. Sa haine avait été dissipée brutalement par un sentiment d’inquiétude et d’horreur, qui le poussa a lâcher ses sabres et tenter de réceptionner son ami en plein vol. Prenant appuie comme il le pouvait sur les jambes, et ouvrant grands les bras, le Genin « attrapa » Kano, mais fut trop faible pour se maintenir debout. Les deux s’écrasèrent au sol, mais ce fut le rouquin qui absorba la majorité du choc. « Spare » ou « strike » aurait-il pu alors crier l’Hokage, mais il se contenta de simplement mettre les mains dans les poches.

Le choc fut dur, et réveilla une douleur sourde dans la poitrine de Seitô, lui coupant le souffle. Lors de la réception, il poussa un cri de douleur, et, désormais à quatre pattes sur le sol, il toussotait entre deux inspirations d’air qui était, en tout point, critique. La foudre disparue, alors que la voix de Kano lui parvenait, peu audible, ses oreilles bourdonnantes et sa vision se troublant. L’oxygène manquait, et il avait largement dépassé ses limites.

Essoufflé, mais encore conscient, les forces l’abandonnait, et le forçait alors à s’effondrer sur le sol quelques instants, sa respiration étant toujours aussi pénible. Puis, après quelques instants d’inconscience, il se releva, visiblement affaiblis, et dans les vapes. Toutefois, il reprit la conversation, comme si son absence n’avait jamais existé.



Désormais avec la tête plus froide, le rouquin en profita pour observer la situation. Quoi faire exactement ? Aucune solution lui venait à l’esprit. A moins que… Il s’approcha de Kano, et lui murmura à l’oreille…



Puis, le Genin fit quelques pas en arrière. Il n’avait pas hérité que de la volonté d’acier de sa mère, mais elle lui avait aussi transmis un très bon lancer de kunaï. Il récupéra alors un parchemin, qu’il ouvrit, avant d’effectuer une série de descellement, libérant alors des Kunaï, qu’il envoyait sur le Hokage. Lorsque Kano récupéra les Kunai en vol, il récupéra à son tour deux petites bombes rouges qu’il envoya dans le haut du torse du Hokage pendant un moment qu’il jugea opportun, de quoi faire un nuage de poil à gratter, pouvant lui mener à faire une erreur. La voilà, la fameuse ouverture. Et l’Uzumaki reprit, envoyant encore et encore des Kunaï et des Shurikens. Un assaut plus réfléchis, mais qui avait le même but que le précédent : le tuer. Ou le blesser, le plus sévèrement possible.

Kimino en avait marre, rien ne semblait calmer la furie qu'était devenu Kano, lorsqu'il le vit sortir un parchemin et lancer des kunai, le Hokage disparu sous terre après avoir effectué des mundras. Kimino de cette position aurait pu démolir les deux genins. Ils n'étaient pas au point, blessé, et contrairement à ce qu'il pensait, le lancé de kunai de Seito laissait à désirer. Kimino apparu alors entre eux, exécutant un sceaubqui allait immobiliser tout le monde dans la zone, laissant exploser les bombe de poil à gratter dans les mains de Seito incapable de bouger pour se gratter. Le regard de Kimino avait changé, il était entre ses deux élèves, les deux immobile à cause du sceau.



Kimino les regardaient l'un après l'autre, Kano semblait plus calme, et plus intelligent que son ami. Le Hokage s'adressait alors à lui.



Kimino n'avait pas envie d'en arriver là, mais il ne risquerait pas une blessure grave, parce que Seito l'attaque dans le dos pendant qu'il expliquait un exercice. Il devait évacuer cette haine, et il avait un jutsu pour le faire temporairement.



Kimino relâcha alors l'étreinte de son jutsu, et marcha lentement et prudemment jusqu'à Seito, il lui fit face, ils étaient à une distance de combat au corps à corps, Kimino était un expert à ça, sans doute le meilleur du village, le jeune Uzumaki ne devait pas être suicidaire une fois de plus.



Kimino fit alors une grande série de Mundras, le bute était de faire disparaître la rage, laissait seulement le chagrin derrière tout ça, le laissait éclater, pour que Seito commence à s'en libérer une bonne fois pour toute.

À peine remis des derniers événements, que les deux garçons s'étaient relevés, bien plus difficilement pour Seitô. Le choc avait du être violent pour lui, qui était déjà bien affaibli. Pour ce qui était de Kano, c'était surtout la décharge électrique qu'il avait prise qui l'avait salement amoché. N'ayant jamais pris de décharge comme celle-ci, il avait été déboussolé un moment après s'être relevé, mais avait repris contenance. La situation exigeait qu'il ne se repose pas trop sur ses acquis, et reste prêt à tout ce qui pouvait leur arriver. D'autant plus que Kimino semblait être un adepte des coups de p... fourbes ? Restons poli tout de même. Toujours est-il que maintenant, il allait constamment se méfier de lui, dès qu'il sera proche de lui. Si Kano était prêt à lui faire confiance en ce qui concernait le fait qu'il veuille se racheter en les prenant sous son aile, il avait perdu toute confiance en lui en ce qui concernait ses potentielles fourberies. Chacune de ses actions pouvaient être pensées pour le prendre par surprise. Le garçon essayera de ne plus se laisser avoir, pas une troisième fois !

Seitô relevé, il vint lui murmurer un plan d'action à l'oreille. Enfin, ils allaient réellement pouvoir commencer l'entraînement ? Sa joie fut de courte durée néanmoins. Frapper pour tuer ? Le finir, ensemble ? Il n'avait toujours pas compris... Que devait-il faire, et lui dire ? Il était nécessaire pour eux de commencer l'entraînement, mais est-ce que le faire avec Seitô dans de telles conditions était une bonne idée ? Il n'était toujours pas convaincu... mais maintenant en ayant vu le niveau du Hokage, il se doutait bien que même s'ils le voudraient, jamais ils ne le tueraient. Sur ça, il n'avait pas de crainte à avoir... Si leur affrontement permettait de lui faire prendre conscience que c'était futile et inutile de vouloir le tuer, tout en répondant aux exigences de leur professeur, devraient-il le faire ? Raaah, Kano pensait trop, et Seitô était déjà prêt. Le garçon soupirait, et effectuait sa technique, si drôlement renommée par la tornade accidentée. Le Shibanu no Jutsu hein... de bons souvenirs, d'une époque maintenant si lointaine...

Il lui tint rapidement quelques mots, en effectuant sa technique.





Le garçon n'eut néanmoins pas le temps de plus développer cela, qu'il se préparait à la suite. Le chakra de Kano s'accumulait tout autour de Seitô, alors que le Chikara passait à la deuxième partie du plan, qui allait lui demander beaucoup d'adresse.. qu'il n'était même pas sûr d'avoir.



Dix fils sortirent de ses doigts, et il s'exécuta alors que la première volée arrivait. Bien qu'il en ratait quelques uns, ils parvenaient à récupérer quelques uns de ses kunais pour accompagner le jet, mais...



Après quelques mudras, Kimino venait de complètement disparaître, rendant la première volée complètement inefficace. Et derrière lui, il réapparut, les immobilisant tous les deux. Le blondinet était incapable de faire le moindre mouvement. Quelle était cette technique ? Au vu de ce qu'il venait de se dessiner sur le sol, c'était une technique de sceaux, de leur clan. Le Hokage était entre eux, menaçant Seitô de l'éclater s'il ne se calmait pas, lui présentant ceci comme étant sa dernière chance. Kano savait qu'il n'aurait pas du suivre ça sans qu'il se calme... mais il était dans une situation bien problématique, un peu le cul entre deux chaises. Et d'ailleurs, lui aussi pris des réprimandes. Calmer Seitô ? Il aimerait... mais jusque là, il ne l'avait même pas écouté. Après, il était maintenant plus lucide...

L'immobilisation s'arrêtait, et Kimino lui parlait d'un sceau pouvant le libérer de sa haine. Cela existait réellement, ce genre de technique ? Il imaginait bien que cela n'avait rien de définitif, sinon il aurait forcément entendu parler de cette technique avec toutes les recherches qu'il avait fait pour aider son ami. Mais cela pourrait sans doute aider l'Uzumaki à être moins aveuglé par sa haine, qui était actuellement si palpable. Kimino s'était approché de lui, et le Chikara fit de même, allant vers lui.



Il le regardait dans les yeux, et se lançait.



Il posait sa main sur son épaule, essayant de capter son regard avec ses yeux.



Kano accentuait ces derniers mots, mettant bien en avance le fait qu'il avait besoin de lui. Il lui souriait, puis se tournait vers Kimino-sama, avec un air beaucoup plus perplexe.



Il avait essayé de calmer Seitô, pour qu'il accepte de poursuivre cet entraînement. Peut-être même que cela évitera d'en arriver à poser un tel sceau ? Seuls eux pouvaient en décider.