La Maison des Horreurs

La mort de Kanashisa Uzumaki, malgré elle, avait touché bien des personnes. Tous les gens qui la côtoyaient ou l'ont côtoyée disaient la même chose; Kanashisa était une jeune fille bien étrange, un peu timide, mais qui avait le coeur sur la main. Pendant les funérailles, vous avez appris par un vétérinaire que la jeune Uzumaki possédait un animal de compagnie. Il aurait bien pris, mais il avait déjà trop d'animaux chez eux. De bon coeur, vous avez décidé, Mako Uzumaki, de prendre en charge le petit chat. Cependant, vous ne saviez point que cette simple petite maison cachait de terribles secrets, une grande histoire.

Quant à vous, Kenzo Uzumaki, vous avez rejoindre votre mère dans cette aventure pour quelconque raisons. Peut-être connaissiez-vous la légende urbaine qui rôdait sur cette fameuse maison? Peut-être vouliez-vous simplement voir le fameux jardins ouverts pour les Uzumaki seulement, avant? Ou encore, par simple altruiste envers votre mère? Qui suis-je pour juger la raison de votre venu?

M'enfin, peut importe la raison, vous avez décidé de rencontrer le voisin au début e l'après-midi. L'homme en question est un businessman. Un gros cigare en bouche, bien coiffé et habillé. Vous estimez son âge dans les cinquantaines, au vu de ses nombreuses rides sur son visage. Vous remarquez aussi qu'il semble impatient, pressé par le temps, avant votre rencontre. Il tape du pied, regarde souvent sa montre et vous cherche des yeux. Puis, quand il vous aperçoit, il laisse un soupir de soulagement, laissant une vague de fumée sortir entre ses lèvres, avant de vous saluer.



L'homme vous donne les clefs et fit une révérence, avant de tourner les talons. Pendant sa marche, il arrêta pour vous fixer, Mako.

Uzumaki Kanashisa. Un bien triste nom, pour une si triste tragédie. La pauvre fille avait perdu la vie durant une mission, laissant son petit frère dans le chagrin, lui qui s'entendait bien avec. Il n'avait pas eu l'occasion de la rencontrer personnellement, mais se sentait atteint par simple empathie. Et cette mort n'avait pas laissé le village indifférent, même leur chef de leur clan était concerné par cette affaire. Une bien triste nouvelle, en somme.

Derrière elle, elle avait laissé nombre de biens personnels dans sa demeure, dont un chat. Sa mère avait accepté de s'y rendre, afin de le récupérer, mais aussi récupérer plusieurs de ses affaires personnelles, pour ne pas les laisser prendre inutilement la poussière. La demeure était grande, et était accompagnée d'un grand et beau jardin. Nul doute qu'elle ne resterait pas bien longtemps inhabitée, alors c'était une raison de plus de s'en occuper. Pourquoi eux ? Difficile à dire, sans doute qu'étant une amie à Seitô, sa mère avait voulu s'en charger. C'est pourquoi l'Uzumaki avait accepté de l'aider.

Sur place, un homme âgé de la cinquantaine environ leur fit don des clés de la maison. Il semblait impatient, un cigare en bouche, et se permit un avis qui n'était pas vraiment du goût du jeune homme.



Kenzô n'appréciait pas spécialement cela. Un homme leur demandant de brûler la maison de sa voisine défunte ? Quel manque de respect. Et puis, que pouvait avoir de si étrange cette maison, la nuit tombée ? Cet homme avait sans doute lu beaucoup trop d'histoires d'horreur au court de sa vie, à moins qu'il n'ait plus toute sa tête. Dans tous les cas, ils avaient toutes les informations dont ils avaient besoin pour continuer.

La dame de fer possédait les clés, alors que l'archer la regardait, croisant les bras.



Ils allaient donc pouvoir rentrer dans la maison, sans vraiment se douter de ce qui les attendait...

Cependant, alors qu'ils allaient s'apprêter à entrer, une personne vint les trouver, et requérait l'aide de sa mère. Apparemment, c'était plutôt important, sans que le jeune homme ne sache vraiment ce qu'il en était. Finalement, elle lui annonçait qu'elle ne pourrait pas l'aider, et qu'il allait devoir s'en occuper tout seul. Kenzô soupirait.



Il lui souriait ensuite d'un air blagueur.

Maintenant seul pour accomplir cette ''mission'', comme dirons-nous, vous vous approchez de la porte. Vous la tournez une fois, elle ne s'ouvre pas. Vous tournez une autre fois, toujours bloquée. Vous tournez une troisième fois, toujours aussi têtue. Cependant, quand vous la tournez la quatrième fois, elle s'ouvre. Vous entrez dans la demeure, maintenant vide de présence humaine. Malgré la clarté du jour, la maison fait sombre. L'ambiance pesante semble envahir les lieux. Est-ce votre imagination qui vous donne cet expression ou était-ce vraiment que la lumière rentrait difficilement dans ces lieux, donnant un paysage assez sombre, triste et effrayant à la fois.

D'après votre perspective, vous vous trouvez dans une salle de séjour. M'enfin, c'est très dur à deviner sur le coup, car aucun meuble ne semblait être présent. Il n'y avait qu'un tas de couverture sur le sol, en plein milieu de la pièce, tandis qu'une boîte à musique traînait non loin du lit. Vous voyez aussi quelques livres sur le sol parlant des bien fait sur l'acuponcture et quelques notes sur une feuille. Le livre appartenait à la bibliothèque de Konoha. Avait-elle oublié de le rendre?

Sans trop fouillé les pièces de cet étage, vous pouvez voir qu'à votre gauche, vous avez la porte qui va mener à la cuisine, tandis qu'à votre droite, vous avez une cheminée, la salle de bain et un escalier. Allez-vous fouiller, en profondeur dans cet étage où allez-vous chercher directement le chat à l'autre étage? Car oui, il ne semble point être dans cette pièce.

Bon, alors... La voilà donc, cette fameuse maison. À plusieurs reprises le rouquin avait du s'y prendre afin d'ouvrir cette satanée porte, qui refusait tout simplement de s'ouvrir, et ce, malgré les clés. Ce n'était qu'au quatrième tour de clé que la porte s'ouvrit, dévoilant ainsi l'intérieur de cette maison. Et comment dire... C'était à croire que quelqu'un était déjà passé récupérer le mobilier avant qu'il ne passe. Qu'est-ce que c'était que ça ?



La salle de séjour était vide, seulement des couvertures étaient présentes. Il y avait également des livres, ainsi qu'une boite de musique. Ce n'était cependant pas le plus dérangeant, puisque il y avait aussi cette ambiance pesante dans l'air. Son premier réflexe était de s'approcher des fenêtres, et son premier constat était de voir que la lumière ne passait que très peu. Etrange, le lieu devrait être un peu plus éclairé que ça.



C'était le cas de le dire. Il n'aimerait pas vivre ici. Le jeune homme sentait comme une tristesse envahir ces lieux, quelque chose de véritablement étrange. Était-ce son imagination ? C'était possible. Pénétrer dans la maison d'une personne défunte, et n'y découvrir qu'une maison presque vide avait quelque chose de perturbant. En observant d'un peu plus près les livres, il s'apercevait qu'ils traitaient pour la plupart d'acuponcture. À sa connaissance, la jeune Kanashisa était médecin. Une triste perte pour le village, autant d'un point de vue humain que stratégique. Rassemblant les livres appartenant à la bibliothèque, il les mit de côté vers l'entrée afin de penser à les récupérer à la sortie, il irait les rendre, avec sans doute un certain retard.

Il avait donc le choix de continuer d'explorer cet étage, ou bien de monter pour aller retrouver le chat. Le vieil homme lui avait indiqué que Snow était, depuis quelques temps, face à l'une des portes de l'étage. Il s'y rendait donc en priorité. D'abord, il comptait s'assurer de la présence et du bien-être du félin, et après seulement il s'occuperait d'investiguer la maison afin de récupérer ce qu'il y avait à récupérer. Il avait déjà des livres de bibliothèque, il trouverait peut-être quelque chose d'autre. Bien que cette jeune fille n'ayant visiblement aucune famille, il semblait peu judicieux de remettre ses biens personnels à ses proches. Surtout qu'il n'y avait pas grand-chose. Peut-être son sensei, Shimazu-dono, accepterait de garder quelques souvenirs la concernant, il pourrait voir.

Mais d'abord, le chat.

Vous montez donc à l'étage au dessus. Chaque pas que vous faites craque sous la pression de vos pieds et plus que vous monter, plus la poussière s'accumule sur le sol, laissant paraître que diverses traces de passage d'un félin et d'humain. Rendue dans le haut, vous vous trouvez dans un couloir où que, chaque côté, une porte fermer y est. Comme dans les marches, le couloir possède une bonne accumulation de poussière. La porte à votre droite possède des griffures dans le bas de la porte, tandis que la porte à gauche est intacte. Néanmoins, comme le vieil homme vous a dit, vous retrouvez le petit chat devant la porte à gauche, replier sur lui même. Vous l'entendez quelques fois miauler, mais son miaulement est faible. À votre présence, Snow se retourne la tête vers vous et, malgré que ce n'était seulement un chat, vous voyez que son poil proche de ses yeux sont humides. Il vous accueillant avec un miaulement avant de fixer, à nouveau, cette porte. Le couloir possède une grande fenêtre aux fond cependant, comme dans le rez-de-chaussée, la pièce est anormalement sombre.

Que faites-vous?

Le bois sous ses pieds craquaient à chaque fois qu'il avançait un peu plus, dans ses escaliers et à l'étage. Cette maison étant ancienne, il pouvait le voir aisément. Ancienne, et pas assez entretenue. Et quelque chose d'inquiétant se faisait ressentir. Une sensation sinistre, malsaine. L'étage était encore moins éclairé, moins que ce qui devrait l'être. C'était suspect. Si au rez-de-chaussée, il pensait se tromper, maintenant il n'était plus sûr de rien. Comment expliquer un tel phénomène ? Du surnaturel ? Non, bien sûr que non. Ce n'était pas réaliste, il n'était pas dans un film ici. Mais dans une situation réelle.

Un faible miaulement provenait de ce petit animal, au pied de la porte placée sur la gauche. Pour lui, Kenzô avait apporté le nécessaire : un peu d'eau, et de la nourriture pour chat qu'il avait emporté avec lui. Les traces de griffures confirmaient bien qu'il grattait à cette porte, espérant qu'on lui ouvre. Le Chûnin sortait de son sac une bouteille d'eau fraiche, et en versait une petite quantité dans le creux de sa main, pour qu'il puisse boire.



Le petit chat blanc lapait de sa langue le creux de sa main, buvant ainsi cette eau. En attendant qu'il boive, Kenzô observait les alentours avec attention. Deux salles, des placards, et une fenêtre tout au bout du couloir. La maison n'allait pas plus loin, il était à l'étage culminant. Peut-être une trappe vers un grenier, quelque part ? De toute manière, pour le moment, le chat était ici. Sa mission principale était remplie. Maintenant, il pouvait récupérer quelques effets personnels de la jeune fille afin d'en faire le don à la personne responsable d'elle, et Shimazu semblait ici tout indiqué.

Lorsque le chat avait fini de boire, il fixait une nouvelle fois cette porte fermée face à lui. Un chat qui pleurait devant une porte, une bien triste scène. Kenzô était néanmoins curieux de comprendre un peu plus. Qui y avait-il derrière cette porte ? La chambre de la défunte, peut-être ? Soupirant, il actionnait la poignée, ouvrant ainsi la chambre.



Une salle sombre, une nouvelle fois. Plus qu'elle ne devrait. Mais deux choses interpellaient immédiatement le garçon. Premièrement ce bocal au centre de la salle, où il y était écrit "EN CAS D'URGENCE". Un bocal en verre laissant transparaître son contenu... des lames. Des petites lames. Elles ont l'air neuves, mais tout de même leur présence et avec cette note, avait quelque chose d'inquiétant. Qu'est-ce que çà voulait dire ? Mais il n'avait pas le temps d'y réfléchir, puisque l'autre détail était encore plus frappant : du sang. Ou plutôt, une odeur de sang. Le petit chat n'était pas rentré, et une odeur de sang était présente dans la salle.



Inquiet par cette odeur, le jeune homme avançait dans la salle pour se retrouver face à une armoire, la source de cette odeur. Du sang séché, sans doute à l'intérieur. D'un geste brusque, bien qu'inquiet, il ouvrit les portes du placard afin d'y voir le contenu.

Quelle surprise allait-il y trouver... ?

Quand vous ouvrez le placard, une vision d'horreur vous frappe le visage. Enfin, cela dépend de votre sensibilité. Mais ce qu'il y a dans ce placard, pourrait donner des frissons dans le dos à n'importe qui. Ce que vous voyez dès la première fois c'est une trace de main ensanglanté sur le mur. Quand vous baisser le regard, vous voyez plusieurs trace de sangs tandis qu'une lettre, tachée par le sang, est déposé sur le sol, proche de pot de pilules vides. Quand vous prenez les éléments importants de ces lieux, vous pouvez lire sur l'étiquette du produit que c'était un anti-dépresseur. Ensuite, sur cette lettre vous pouvez lire ceci.



En analysant l'écriture, vous pouvez juger que cela fut écrit par une jeune adolescente, voir dans les dizaine d'années. Un message inquiétant pour un endroit aussi sinistre. La page semble être déchirer, comme si elle venait d'un livre ou d'un journal intime, mais en aucun cas vous aviez trouver, ne serait-ce, un livre dans cette pièce. Avait-elle cacher le journal ailleurs dans la maison?

Quand vous vous tournez, le chat n'est plus devant la porte et ne semble plus dans cette étage. Où était-il caché?

Aucun mot ne parvenait à sortir, lorsqu'il vit cette horreur. Une trace de main ensanglantée sur le mur, des tâches de sang en dessous et au sol, y comprit sur un bout de papier. Le jeune homme fixait cette scène d'un regard dur, et tout de suite plus inquiet. Qu'est-ce que ça voulait donc dire ? Il y avait un pot de pilules vides, au sol, à côté des tâches de sang. Des anti-dépresseurs. Et cette page de journal arraché, comportait un message plus que troublant.

C'est maintenant, c'est décidé. Je vais rejoindre ceux que j'ai perdu. Pardonnez-moi pour mon geste.

Les choses commençaient peu à peu à prendre sens dans son esprit : des lames, du sang, des anti-dépresseurs, et une lettre très explicite lorsque l'on assiste à un tel contexte. Il était mention ici de suicide. La jeune adolescente avait sans doute essayé de se suicider. Essayer oui, parce qu'il savait qu'elle était morte en mission. Elle n'était pas morte d'un suicide, dans cette pièce. Elle était morte ailleurs, en mission. Avait-elle était sauvée par quelqu'un ? À ce qu'il savait, ses parents étaient décédés, et personne d'autre ne vivait ici. Elle n'avait ni frère, ni sœur. D'où pourquoi il ne pouvait ne penser qu'à elle en voyant cela.

D'un air dur sur le visage, il refermait la porte du placard, en gardant avec lui la lettre. Il comptait la garder pour le moment. Si sa mission était de principalement retrouver le chat, maintenant il voulait en savoir plus, comprendre le mal-être que cette femme éprouvait. Et dans l'état actuel des choses, il était impensable de révéler ses découvertes à qui que ce soit, pour ne pas changer l'image que l'on pouvait avoir de la jeune kunoichi, tombée en mission. Les ninjas perdant la vie pour accomplir leur mission, on leur devait beaucoup de respect. Il ne comptait pas ternir cette image, surtout en n'en sachant aussi peu.

Cette page provenait d'un livre, d'un journal, ou quelque chose. Il pourrait peut-être retrouver sa provenance. Le jeune homme n'aimait pas fouiller dans les secrets d'une adolescente ainsi, mais la situation exigeait d'être plus éclairée. Cette maison était étrange malsaine, et savoir qu'un acte pareil y avait été produit chamboulait l'archer. En plus, le petit chat avait disparu, il n'était plus dans la chambre, ni dans le couloir. Sans doute était-il descendu. Avant de descendre, il continuait d'explorer le peu de mobilier de cette pièce. Lassé de cette obscurité, il essayait d'ouvrir la fenêtre. L'obscurité persistait cependant. Voilà qui était encore plus étrange... Kenzô commençait réellement à remettre en question ses pensées sur le surnaturel, ce qui expliquerait d'ailleurs les paroles du vieil homme. Quant à la chaise, rien de particulier à signaler. Il s'agissait juste... d'une chaise, face à la fenêtre.

Au vu de la poussière présente ici, cela faisait en plus bien un sacré moment que cette salle n'avait pas été parcourue. Peut-être avait-elle fui cette pièce après avoir tenté de mettre fin à ses jours ? Aucune idée...

Il entreprit donc de sortir de cette chambre, gardant avec lui la page déchirée. Snow n'était plus ici.



Un petit miaulement se fit entendre, venant d'en bas. C'était étrange ça aussi. Pourquoi rester pleurer devant cette porte, si à peine ouverte il s'en aille ? Ne voulait-il pas y rentrer ? Quelque chose d'étrange se passait, et il aimait de moins en moins ça. Heureusement, le rez-de-chaussée lui semblait moins pesant que l'étage. Il descendait donc, suivant le son de ce miaulement.

Quand vous descendez pour rejoindre le rez-de-chaussée, vous voulez le fameux petit chat Snow qui proche du mur où qu'il a des escaliers. Comme devant la fameuse porte, le chat fixe devant lui, un peu dans les hauteurs. Vous croyez qu'il semble fixer quelques choses qui est un peu trop haut pour lui, beaucoup même. Pourtant, en observant en premier lieu, d'un coup d'oeil rapide, il semblait n'avoir aucune trace étrange pour que la petite boule de poil aille une fixation dessus. Le chat était-il rendu fou ou voyait il réellement quelque chose que vous ne voyez pas?

Le soir commençait à prendre le dessus de la journée et la maison, qui était déjà bien sinistre avant, semble beaucoup plus sombre qu'avant. Était-ce votre imagination qui vous traîne dans des hallucinations? Est-ce la peur qui vous traîne peu à peu dans la folie? Ou cette maison, n'avait-elle rien de saint?

Bordel. Mais dans quoi s'était il mis comme situation encore ? Si la théorie de la maison hantée était improbable au départ, le jeune Kenzô commençait à réellement se poser des questions. Une obscurité surnaturelle, une maison sinistre, et maintenant un chat qui fixait le vide, comme s'il voyait quelque chose ? Le chat n'avait pourtant pas l'air effrayé. Son regard croisait celui du chat, puis regardait en direction de ce quoi il fixait. Il n'y avait rien. Le soir commençait à tomber, et le rouquin sentait un certain mal-être naître. Allait-il réellement passé autant de temps dans cette maison, sans même s'en rendre compte ? Possible, à vrai dire il avait pour l'instant prit son temps, et les événements dans la chambre du haut avaient pris un peu de temps.

Soupirant, le garçon allait tenter quelque chose, pour en avoir le coeur net. Il prit soin de caresser le chat, sur son crâne et en continuant le long de son dos. Puis, seulement après, il entreprit de le prendre dans ses bras. Il était ainsi un peu plus en hauteur, peut-être à la hauteur de la chose qu'il fixait. Il s'était même un peu approché, et le maintenait bien dans ses bras, continuant de le caresser doucement.

Et maintenant petit chat, comment vas-tu réagir ?

Allait-il tenter de toucher ce qu'il voyait ? Ou peut-être que Kenzô comprendrait qu'il n'y avait décidément rien, ou quelque chose qu'il n'avait jusque là pas vu. Après tout, des chats qui fixent le vide, ce n'était pas si rare. Mais il fallait bien avouer qu'il s'attendait un peu à tout, après avoir découvert l'état de cette salle à l'étage. Quelque chose clochait, rien n'allait dans cette maison. Comment avait-elle pu y vivre comme ça ? Il n'y avait presque rien ici, et le peu qu'il trouvait lui faisait froid dans le dos.

Le rouquin continuait de gratter légèrement le chat, affectueusement.



Malgré cela, il était attentif. Attentif à tout événement suspect, à toute réaction du chat, etc.

Comme vous pouvez le deviner, malgré les événements étranges qui se passaient, Snow n'avait guère leur stresser pour autant et c'était même un chat très amical et affectueux, vu que aux moindres caresses, ce dernier ronronne et courbe son dos. Il ne broncha aucunement quand vous le prenez dans vos bras et cherchait même des caresses avec frottant affectueusement sa tête contre votre main, toujours ronronnant. Néanmoins, quand vous l'approcher du mur qu'il fixait, Snow tira la patte, pour l'incruster dans une fente qui se mariait avec la couleur du bois. L'espace était suffisant pour glissé ses doigts ou une patte dedans. Le chaton tenta, à plusieurs reprises de tirer, mais il n'avait guère la force d'un homme. Cela lui pris plusieurs seconde avant que le mur secret ne s'ouvre, le frappa doucement le bout de son nez. Par réflexe, il recula la tête sur la sensation, arrêtant ses ronronnements pendant quelques secondes, avant de rependre sous un miaulement. Malgré la noirceur qui commençait a prendre le dessus de la maison, vous pouvez apercevoir un petit livre. Était-ce le journal intime de la jeune fille? Peut-être, mais vous savez que vous ne pourrez le lire d'avantage ici, vu que la nuit commence doucement à tomber et que cette maison ne possédait aucune lumière.

Continuer vous la visite et l'inspection de cette maison ou vous ramasser rapidement ce que vous voyez pour quitter ce lieu des plus étranges?

Le jeune homme s'était attendu à plusieurs choses, mais certainement pas à une telle trouvaille. Une fente dans le bois était visible, maintenant que Snow lui montrait, il faisait un peu plus attention à ça. Il avait l'air de vouloir tirer ce mur, cherchant à ouvrir quelque chose. Kenzô avait une certaine appréhension, la dernière fois qu'il avait ouvert quelque chose comme ça, il avait retrouvé une trace de main ensanglantée, qu'est-ce que c'était cette fois ? Le rouquin décidait d'aider le chat, glissant deux de ses deux dans la fente du bois, cherchant à l'aider à ouvrir cette trappe. Et finalement, cela s'ouvrit. Un livre se dévoilait dans cet espace. Pourquoi un chat avait voulu lui montrer ça ? La situation était irréelle. Il y avait bien trop de zones d'ombre dans cette affaire, et cela ne plaisait pas à l'Uzumaki.

Récupérant le livre, il ne faisait pas assez lumineux pour y voir grand-chose. Il ne pourrait pas le lire ici. Au final, aussi étrange que cela puisse paraître, il avait l'impression que le chat essayait de lui dire quelque chose, qu'il était un peu son guide dans cette maison. Ca y est, il devenait probablement fou. Lui qui ne croyait pas vraiment à tout ça, commençait à croire qu'un chat était son guide pour lui expliquer quelque chose sur une maison visiblement sinistre, peut-être hantée. Si on lui aurait dit ça la veille, il n'y aurait pas cru. Et pourtant.



La nuit commençait à tomber doucement, et il ferait mieux de rentrer pour examiner ce qu'il avait déjà trouvé. Il y reviendrait le lendemain, le plus tôt possible, en compagnie de son guide au pelage blanc.

C'est avec le chat dans ses bras, et les livres de bibliothèque et le journal qu'il faisait demi-tour pour retourner chez lui, examiner tout ça. La première chose qu'il ferait, en rentrant, ce serait se caler dans sa chambre avec le chat, pour le nourrir convenablement, puis il se calait dans son lit, avec le journal intime. Devait-il vraiment lire ce livre, si c'était vraiment son journal intime ? Il n'aimait pas ça, cela se faisait pas d'ordinaire. Seulement, pourquoi ce chat l'aurait-il mené jusqu'à ce journal ? Qui était vraiment Kanashisa, et qu'est-ce que c'était que cette maison ? Il devait en avoir le coeur net.

Alors, il ouvrit le journal, et commençait à lire la première page. Il était à l'affût de la moindre information suspecte, et à la recherche d'une page déchirée. Aussi, il cherchait à voir s'il reconnaissait l'écriture avec la page déchirée, bien que il se doutait que oui.