La Maison des Horreurs

Alors que vous installez dans votre lit pour lire confortablement les écrits de cette trouvaille, le petit chat Snow mange son repas avant de se rejoindre dans votre lit. Il se mit en petit boule, se collant à vous et ronronna doucement. Malgré les ronronnements, le visage du félin semblait aussi triste que tout à l'heure, laissant une larme tombée de ses yeux azurs. Néanmoins, il vous laisse tranquille durant la lecture, s'endormant dans cette position.

Vous commencez donc votre lecture et, c'est maintenant clair comme de l'eau de roche; L'écriture était exactement la même que dans le journal que vous avez trouvé. Ce que vous lisez est assez troublant, car la demoiselle semble avoir écrit toutes ses peines, ses colères, mais aussi quelques informations mystérieuses, mais pourtant cruciales sur cette maison sinistre. De ce que vous apprenez. tout son malheur est survenu par le départ de ses parents en missions de Suna. Elle avait eu une chicane avec ses parents, car cette dernière avait préféré de devenir fleuriste. Du moins, c'était son plus grand rêve, mais comme elle savait maîtriser son chakra, la jeune demoiselle n'avait guère le choix d'être une ninja. Elle se rappel que, cette nuit là, elle était cachée sous ses couvertures, couvrant ses oreilles avec son oreiller, et elle entendait tous les cris. Les mots n'étaient guère clairs, mais elle pouvait comprendre que ses parents se disputaient à propos d'elle. Cela avait arraché son coeur, culpabilisant par cet caprice. Une phrase est écrite ''Je vais m'excuser de mon égoïsme, je ne veux plus qu'ils se disputent à cause de moi.'' puis, vous trouvez une déchirure entre cette page. Quand vous testez la page, vous voyez que celle que vous possédez n'est point à cet endroit. où avait-elle mise cette autre page?

Piqué d'une curiosité, vous continuez à lire pour trouver où cette page allait et plus que ça avance, plus les mots sembles assez sombres, déprimants, tristes. Pendant deux pages complètes, la jeune demoiselle s'excuse de ses erreurs et s'insulte de tous les noms. Elle parle aussi que, depuis la disparition de ses parents, une personne de l'autre monde habite dans la chambre de ses parents. Elle ne sait pas si c'est un membre de sa famille ou quoi, mais elle précise que la chambre est barrée à clef pour pas que l'Esprit sorte de la chambre et qu'il fait assez froid quand on entre.

Ensuite, les écriteaux deviennent beaucoup plus morbides. Pas moins de dix pages étaient consacrés à ses tentatives de suicide. Elle avait essayé par la pendaison en premier lieu. Kana s'était mise devant la fenêtre de sa chambre pour regarder une dernière fois le spectacle de la nuit, mais la corde ne tenait pas très bien dans son plafond et se détachait au moindre poids dessus. Sa deuxième tentative, fut la noyade. Elle avait prévu de se noyer dans le plus belle rivière, cependant, étant jeune, elle ne pouvait pas sortir du village et quand les forestiers l'ont pris sur le fait, la demoiselle avait tellement paniqué qu'elle avait menti sur la raison de sa sortie et de sa présence sous l'eau. Sa troisième tentative fut se poignarder dans le coeur, mais elle a eu peur de souffrir le martyre si elle se ratait. Sa quatrième tentative fut de prendre des feuilles de plantes toxiques, mais cela ne donna guère l'effet voulu. Elle avait seulement été malade, rien de plus. Finalement, vous trouvez une page déchirée. Quand vous testez avec le morceau de page que vous avez, elle concorde parfaitement avec l'endroit de la page manquante.

Malgré les textes morbides, vous avez appris que la demoiselle était hantée par la solitude, l'angoisse et le désespoir. Rien n'allait. Elle avait choisi de ne guère s'attacher aux gens autour d'elle et se renfermer, car elle ne pouvait endurer la peine d'une perte. Elle se faisait mal à ses bras, ouvrant ses veines pour ''purifier'' son esprit et de sentir une autre douleur que celle qu'elle vivait en permanence. Elle se sentait tellement différente des autres Uzumaki, car elle n'arrivait point à maîtriser son fuin et que, à comparer d'eux, elle semblait voir des personnes qui n'étaient guère supposées être là. Elle était tellement démuni et devait tout vendre pour pouvoir manger et se payer des soins. Malgré la gentillesse de certains, d'autre avait profiter de sa naïveté pour prendre toujours plus. Elle se sentait seule, incomprise et impuissante face à sa ''malédiction''. Sa peine, sa culpabilité et le désespoir avaient lentement traîné le demoiselle vers l'appel de la faucheuse.

Il lisait donc le journal de cette jeune fille, et plus il avançait dans cette lecture, plus il sentait qu'il s'immisçait trop dans la dure vie de cette adolescente défunte. À quoi bon autant s'investir, plus que nécessaire ? Il ne savait pas vraiment. Le jeune homme sentait qu'il devait en apprendre plus. Aussi étrange que cela puisse paraître, il avait l'impression que c'était sa mission d'apprendre la vérité. Et puis, ce chat lui avait servi de guide, encore une fois aussi étrange que cela puisse paraître. Comme si ce chat cherchait à lui délivrer un message. Caressant le pelage blanc du chat, il lisait avec attention la sombre vie de cette adolescente, et bien qu'il se doutait au genre d'histoire qu'il allait lire, il ne pensait pour autant pas à que ce soit autant intense. L'Uzumaki semblait ressentir sa douleur à travers les mots qu'elle employait, la fébrilité de son écriture.

Culpabilité de la disparition de ses parents, à cause de leur dispute avant leur départ, tentatives de suicide en tout genre, toujours interrompu d'une manière ou d'une autre. C'était à croire que la mort la rejetait, aussi triste cette pensée pouvait être. Et pourtant, elle était bien morte aujourd'hui. Il réussissait à retrouver l'emplacement de cette page, et comprit bien mieux la sombre histoire d'Uzumaki Kanashisa. De plus, certaines choses l'interpellaient, comme cette présence dans la chambre de ses parents. Cela concordait bien avec ce qu'il avait pu voir, les lieux étaient fermés et n'avaient pas l'air d'être souvent visités. Une chambre hantée ? Ou même... une maison hantée, complètement ? Cette maison était à elle seule un amas de mauvaises ondes, par cette rumeur, les tentatives infructueuses de suicides de la jeune rousse, de l'état des lieux. Une bien triste maison, pour une bien triste histoire.

Kenzô en savait dorénavant assez, et refermait le journal. Que devait-il faire ? Il observait le chat, d'un air triste, mais sérieux à la fois. Il avait interrompu ses caresses, empli d'une certaine sensibilité qu'il ne souhaitait pas réellement montrer, même à un félin. Un chat tout de même qui avait l'air plutôt intelligent, après tout. Une chose était sûre, il allait le garder avec lui. Cela ferait de la compagnie à sa mère tandis qu'elle restait à la maison, Seitô l'adorerait sans doute aussi, en espérant que le chat supporte bien les tornades hyperactives. Pas sûr ça...

Concernant son journal, il décidait de le sceller. En respect envers elle, il n'allait pas dévoiler tout ce qu'il avait appris, et allait garder cette histoire pour lui. Il se souviendrait néanmoins de son nom, d'une manière différente que les autres, mais avec sans doute une toute autre forme de respect.