Je buvais cette boisson non alcoolisé mais qui en avait le goût. Cela pourrait paraître bizarre pour un enfant de 10 ans de demander cela. La raison était simplement un souvenir, le souvenir d’un homme ne buvant que ce genre de breuvage et qui m’avait invité cependant à temps de chose dans mon éducation et celle de devenir ce que je suis actuellement. Cet homme a disparu, mais grâce à lui, j’ai surclassé ceux de mon âge et de l’académie.... comme tout jeune « génie » cela a posé des problèmes d’adaptation que beaucoup n’auraient pu supporter, mais il m’avait préparé à cela et je continuais à perpétrer son enseignement en gardant la ligne de conduite.
Oni m’ennuyait quelques peu à vouloir savoir exactement qu’elle était le pourquoi je faisais cela en posant la meme questions mais avec des mots différents... cette psychologie n’avait pas d’effet sur moi car c’était facilement décryptable et lassant, même redondant. Je finissais alors mon verre pour le regarder toujours avec ce même regard vide de tout sentiment, la faiblesse de l’homme... ce mot ne devrait même pas exister car c’était simplement un processus chimique qui nous disait d’aimer ou non... rien de plus.
« Je n’éprouve aucune satisfaction et les gestes répondent simplement de cause à effet. L’instinct veut que l’on se defend si on est agressé. C’est primaire et ancestrale. L’homme est un animal après tout. »
Son raisonnement pouvait tenir la route, je faisais alors un petit sourire en coin.
« Tu es jonin, si je devais te faire du mal cela impliquerait des conséquences bien plus embêtante pour moi. »
C’était la seule et unique réel raison. Il continuait avec une autre question... encore et encore...
« Si je devais te dévoiler quoi que ce soit. Tu devras disparaître. Rien ne me ronge. Tu sembles vouloir creuser, je pourrais te mentir pour que tu sois satisfait, mais je ne t’offrirai pas ce privilège. »
Il avait côtoyé la mort? Il avait pardonné et ils étaient devenu ami. Il pourrait pardonner ce que je fais ou ce que je suis... il est hors concept... et il y a bien pire que la mort surtout.
« Je suis très heureux pour toi d’avoir pardonné cet assassin qui est devenu ton meilleur ami... mais du coup, qui est le plus coupable, lui ou toi? L’assassin n’est pas toujours celui que l’on croit. »
Laisser le clan Chikara tranquille, c’était une véritable possibilité si cela avait un intérêt à quitter le village. Là je continuerais mes petites envies que certains qualifieront de puéril et capricieuse... un enfant si innocent, on ne pourrait jamais croire qu’il est capable de faire des horreurs, grand avantage.
« C’est envisageable à moyen terme, tout dépendra de comment Konoha évolue. Dans tout les cas, je dois aussi te laisser, j’ai du travail qui m’attend et j’ai suffisamment perdu de temps. »
Je descendais de mon tabouret et je repartais comme j’étais venu... identique.