La fierté Miwaku [Ft. Azamuku]

Lys épineux

A travers le doux voile de l'avant-nuit, une piste étoilée se mit à luire. Ses lampions colorés invitaient tous les curieux à braver leur morne existence. Leurs reflets chatoyants semblaient susurrer mille douceurs aux âmes esseulées. De plus, une odeur sucrée et familière embauma ses ruelles parsemées de petites flaques éparses. Ceux qui succombaient à cet appel, trouvaient au bout du chemin des mets par dizaine, tous aussi beaux que bons. Ainsi, tous les sens des Kumojin étaient mis en éveil ce soir-là. Pourtant, dans ce quartier bohème, personne ne fut étonné de ce spectacle ravissant. En effet, il ne s'agissait pas d'un événement isolé. Depuis plusieurs mois, des locaux s'étaient regroupés pour animer ces rues et réchauffer les cœurs en ces temps difficiles. A l'origine de cette initiative se trouvait un collectif de femmes, des Miwaku fières et ayant comme désir de fédérer leur clan en déclin. Pour ces voisines et amies, cette ambition ne pouvait se transcrire qu'à travers les arts et la célébration de leur mode de vie. Très vite, ces passionnées montèrent une représentation unique et flamboyante. Même si les débuts furent difficiles, jamais elles ne renoncèrent à leur rêve. Cette obstination, cette volonté à toute épreuve fut finalement entendue. Le public adhéra à ce projet, si bien que les trois dernières festivités avaient réuni un nombre inédit d'individus. Face à ce succès, les artistes espéraient un sursaut des Miwaku. Soudain, trois coups secs résonnèrent dans le quartier. Selon la coutume, le premier honorait l'Empire, le deuxième le clan Miwaku et le dernier, remerciait l'audience.

Dialogue de personnage
« Très bien. A nous de jouer. »


Tandis que Kagero s'avançait avec grâce sur la scène, deux musiciennes quittèrent l'ombrage des arbres environnants. Pour les accompagner, un chœur composé de trois sexagénaires se mit à chanter. Voix et instruments se répondaient dans une harmonie rare et envoûtante. Pourtant, le visage éteint, le corps immobile, la danseuse ne faisait aucun geste. Telle une statue antique, la magnifique jeune femme inspirait respect et admiration. Par ce choix artistique, le groupe voulait rappeler que même dans l'inaction, un être pouvait influer sur les autres. Certains y virent un hommage à la patience et à la grandeur des Miwaku.

Néanmoins, comme toujours, la mélodie finit par mourir afin de laisser place à une voix rauque et réconfortante. Un homme à la chevelure grisonnante s'était avancé. Le port noble et le regard ferme, il se mit à raconter une fable tragique. En réponse à ses mots vigoureux, les membres de Kagero s'animèrent. Peu à peu, le corps de la kunoichi devint autonome, comme transporté par ce conte obscur. Les spectateurs assistèrent alors à une lutte poétique et symbolique. En effet, la danseuse tentait de s'affranchir de ce contrôle mystérieux et de retrouver sa liberté perdue. Tout en mêlant acrobaties martiales, chorégraphie traditionnelle et pose dramatique, l'artiste arrivait à transmettre un message clair à ses compères : ne perdez pas espoir, notre émancipation viendra.

Puis, ses fers se rompirent. A nouveau maîtresse de ses mouvements, la quarantenaire offrit un ballet aérien et dynamique. Au grès de ses mouvements amples, elle sembla réveiller ses camarades. Que ce soit à travers un soupir, une caresse ou une révérence, tous quittèrent leur apathie pour participer de nouveau à la représentation. Chants et musiques entrèrent en résonnance avec la performance de Kagero. Une passion nouvelle se fit sentir, elle embrasait la scène et s'insufflait dans le cœur des témoins. Le pari était gagné, les arts avaient bousculé ses êtres à l'ego feutré. Les Miwaku présents pouvaient ressentir de nouveau la fierté d'appartenir à un tel groupe et ce moment éphémère raviva un certain sentiment d'union.

Quelques instants plus tard, après de multiples applaudissements et compliments, la troupe se sépara. Tandis que certains rangeaient les lampions et le stand de nourriture, Kagero, elle, quitta sa tenue cérémonielle et se prépara à rejoindre son logis. Éreintée et impatiente de retrouver sa fille, la brune aux nattes blanches marchait tranquillement dans les rues sombres de son quartier d'enfance. Le regard tourné vers la voûte céleste, elle laissait son esprit rêver. Ces feux lointains la rassuraient, ils étaient l'incarnation de l'espoir : dans toute obscurité, une lueur peut émerger.

Publié il y a moins d'un mois

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Notre enfance, nous l’avons passée en ce qui s’appelait les poubelles Miwaku. Tu étais né dans la maison au jardin touffu m, la seule chose de correct sur notre lopin de terre. Tu as grandi en ces lieux et tu y as fait aussi tes premiers entraînements et tu as gardé beaucoup de souvenirs et d’images. Seishiro, ton aînée de cinq ans, en a conservé à coup sûr beaucoup plus que toi et surtout précis, bien localisés. Dans nombre de ses écrits que tu avais pu emporter avec toi, tu reconnais les lieux et la lumière anciens.

A plusieurs reprises il te parlais de la mare « mi-magique, mi-maléfique » qui se trouvait au fond du jardin, une petite histoire pour te faire peur. Il racontait le plaisir qu’il prenait à aller s’accroupir au bord de la mare. Tu remuais les vases vertes, tu faisais fuir les gerris qui filaient sur leurs longues pattes à la surface de l’eau, ru surveillais l’étrange accouplement des escargots. Une odeur montait, d’eau, de vase et de sève, la surface de la mare miroitait au soleil

De cette mare tu ne garde pour ta part aucun souvenir conscient. Peut-être effrayait-il le petit enfant qu’il croyait craintif, il se trompait.… peut-être l’eau stagnante et les insectes te causaient-ils plus d’inquiétude et de désagrément que de curiosité. Ni en rêve, ni dans tes rêveries, tu ne rencontres jamais cette mare.

Tu étais revenu sur ce lieu et revoilà la mare ici réduite à un bassin, mais un bassin enrichi des eaux stagnantes de ses débuts. Ce bassin t’a aussi fait rêver..

Une rêverie assez morbide. L’eau maléfique est encore présente dans la pièce d’eau d’un autre de tes souvenirs enfuis où le héros narrateur se souvient d’un bassin aux feuilles mortes et aux poissons enchantés, au fond de la pièce d’eau, peut-être y a-t-il le squelette de ton frère dont la chair a pourri au cours des années, s’est confondue avec la vase. Et tu te souviens, n’est-ce pas Ce même frère qui, certains jours de ton enfance, te parlait de cadavres de noyés ensevelis dans cette eau et ces feuilles mortes ?

Tu sais que tes images ne sont pas celles de ton conscient, tu entres dans sa description quand il la fait, tu entends, tu construis l’image qu’il t’offre. Mais en surimpression flotte ton vieux bassin… et peut-être aussi la mare de ta petite enfance dont tu n’as pas le souvenir conscient. Les eaux dormantes de ton conscient éveillent un émoi que tu reconnais, mais qui étrangement te permet de l’entendre mieux. Comme s’il bénéficiait de ta capacité de rêver mais que, dès lors qu’il touche en toi une corde sensible, tu devenais plus encore sensitive, riche de son rêve qui appelle le tien en retour, te rendant plus apte encore à soutenir ton rêve et à la déployer.

Cette rêverie t’avait fait un moment de relâchement et de vide totale, tu n’avais même pas remarqué que tu étais sur le lieu dont tu voulais t’y rendre. Pire, tu étais même à l’intérieur alors que le spectacle se terminait. Tu regardais celle à qui tu voulais soutirais quelques informations sur le groupe de femme Miwaku qui avait créé des activités, mes cours si il n’avait rien d’autre en dessous de tout cela. Les loges donnaient sur l’arrière du bâtiment et tu t’y rendais, discret, attendant que cette femme répondant au nom de Kagero sorte. Tu attendais bien là depuis une bonne heure alors que la femme sortais du bâtiments la. Tu la suivais tranquillement à travers les ruelles sombres de ces quartiers. Vice de la nuit même et des ténèbres. Ta filature pouvait paraître comme celle d’un être mal attentionné prêt à se jeter sur sa proie, il fallait mieux arrêter cela, elle avait certainement du te repère depuis un bon moment.

Dialogue de personnage
« Miwaku Kagero. »


Disais-je simplement pour l’interpeller.

Publié il y a moins d'un mois

Lys épineux

La lueur des astres pour seule boussole, Kagero s'enfonçait lentement dans l'épais brouillard de la nuit. Et tandis que son corps se voilait d'ombres, son visage impassible observait les cieux. Son regard, teinté d'une mélancolie certaine, perçut alors toute la splendeur de ces nobles constellations. Ces lucioles célestes apaisèrent son cœur et la transportèrent dans une douce rêverie. La quarantenaire s'imaginait dans les bras de son époux, dans ce lieu fantasmé qu'était l'au-delà. Parmi les étoiles, elle danserait à nouveau avec son amant, loin de toutes les souffrances terrestres. Ce paradis illusoire rassurait la combattante, ainsi toutes les épreuves que la vie lui imposait, trouvaient un sens. Pour vivre une éternité fait d'amour et de joie, la téméraire devait endurer une existence triste et douloureuse. A cette pensée, un léger sourire illumina ses traits quelque peu éteints. L'âme tourmentée retrouva ainsi sa candeur d'antan.

Après cette courte introspection, la femme aux formes délicates observa subitement son environnement. Une intuition l'avait frappée avec force : une silhouette inconnue la suivait. Afin d'éprouver les intentions de cette ombre tenace, Kagero fit quelques détours et ralentit discrètement son allure. Malgré cela, tapie dans l'obscurité, la forme humanoïde suivait inlassablement la danseuse. Que faire ? La confronter ? La fuir ? Pressée par le contexte, l'artiste isolée se décida pour l'inaction. Elle connaissait les lieux, elle maîtrisait pour le moment le déroulé des événements, rien n'imposait une réaction immédiate. Usant de l'une de ses plus grandes qualités, l'astucieuse s'arma de patience : cet individu allait forcément commettre une erreur.

Ce ne fut que lorsqu'ils arrivèrent à un carrefour dégagé que la voix de l'homme se fit entendre. Ainsi, ce n'était pas un simple fou ou un criminel sans vergogne. Cet être atypique savait qui il poursuivait. Était-ce un admirateur un peu trop collant ? Méfiante, elle ne tarda pas à lui faire face. Ses yeux opalescents tentèrent alors d'analyser le moindre détail de cet obstiné. Néanmoins, la pénombre s'était rangée aux côtés de cet imprudent, aucun indice ne parvint à Kagero. Brisant le court silence qui s'était instauré, la médecin aux cheveux noir de jais usa de son ton le plus froid et le plus direct.

Dialogue de personnage
« Qui es tu Étranger ? Si tu connais mon nom, tu dois connaître ma réputation. Alors pourquoi agir dans le clair-obscur ? Sois clair et concis, ton temps est compté. Et ne fais pas l'erreur de sous-estimer les Miwaku ou je te le ferais payer amèrement. »


Comme pour souligner ses propos, la vétérante se mit en posture de combat. Malgré sa fatigue et l'heure tardive, il lui restait suffisamment de force pour donner une leçon à un audacieux un peu trop naïf. Sûre d'elle et prête à tout pour défendre son honneur, Kagero commença à malaxer son chakra et se prépara à tout assaut. Cette nuit se révéla plus animée que prévue et cela ne semblait pas déplaire à la combattante, bien au contraire...

Publié il y a moins d'un mois

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Alors que tu avais lâché juste ces 2 mots, attendant une réaction quelconque, tu analysais dans ton esprit la population que tu avais pu voir lors de ce spectacle. Tu avais aussi observais tout le long de ce chemin là décadences de nos quartiers. 3 ans et la dégradation était encore plus prononcé. Les Miwaku semblaient rayonné de nuit et avoir un sentiment d’importance et d’utilité selon leurs fonctions. Au final, leurs vies étaient vide de tout sens. Trouver un but en ce monde était difficile, tu y étais arrivé pourtant et cela pourrait l’être pour les autres qui auraient la force de ce battre pour son devenir. Hélas, la facilité de vivre d’une vie aussi dégradé te semblait satisfaire la majorité des êtres fréquentants ses quartiers de tout les vices.

Elle réagissait, d’un ton aussi froid que les plaines enneigées. Intéressant et intriguant, elle était sur d’elle. C’était une qualité, cette assurance devait lui servir mais elle pourrait être très dangereuse selon le type de rencontre. Heureusement pour elle, ce n’était pas le cas en cette soirée d’été qui était des plus douces avec ce ciel dégageait laissant voir la pluie d’étoiles des cieux ancestrale.

Dialogue de personnage
« Loin de moi l’idée de sous-estimer une femme tel que toi. Je le suis renseigné mais je n’aime pas faire rencontre classique . Tu peux prendre ça comme de la mise en scène, tu en es une spécialiste aussi. »


Tu te rapprochais d’elle en la fixant fermement. Tu ne dégageais pour autant aucune agressivité et il fallait que tu commences à jouer de ton jeu que tu aimais tant.

Dialogue de personnage
« Je me nommé Miwaku Azamuku. Je ne suis pas là pour te faire du mal. »


Tu t’inclinais légèrement face à elle pour la saluer avec respect alors qu’elle était en position de combat. Elle avait le sang chaud, n’était amusant à voir mais tu ne laissais rien paraître.

Dialogue de personnage
« Tu peux te décrisper. Il est for dommage pour une personne avec tant de qualité d’être une danseuse pour amuser une bande de porc. Il y a mieux à faire non? »


Montrer un intérêt sur sa personne et la valorise me. Il fallait commencer par cela pour instaurer un dialogue sain.

Publié il y a moins d'un mois

Lys épineux

Le corps tendu et l'esprit affûté, Kagero restait sur ses gardes. L'approche cavalière de cet homme ne laissait présager rien de bon. Malgré son discours rassurant et sa déférence apparente, la méfiance de la quarantenaire ne s'apaisa pas. Certes, cet inconnu savait se présenter et créer le suspens, mais aux yeux de la kunoichi tout ceci n'était qu'illusion. Derrière ce masque, plutôt cordial, devait se cacher des intentions plus obscures, plus inavouables. Par prudence, ses iris d'opales ne quittèrent pas ce héraut noctambule. Durant ce court laps de temps, la femme aux cheveux noirs ne cligna plus des yeux. Le regard fixe, elle examina le moindre mouvement de cet être baroque. Respiration, regard, lèvres et muscles, rien ne pouvait lui échapper. Puis, les pieds de la danseuse reculèrent face à l'avancée inattendue de ce gentilhomme factice. Cette dernière tentait en effet de garder une distance raisonnable, suffisante pour réagir promptement à tout assaut. Une fois cette précaution prise, la belle brune quitta sa posture défensive. Étrangement, elle avait acquis la certitude que cette nuit, elle ne serait la victime d'aucune agression. Cependant, un éclair de lucidité lui intima que cette ombre mystérieuse était dangereuse. D'un ton sec et ferme, la Miwaku répondit à l'insulte faite à son public.

Dialogue de personnage
« Azamuku, c'est ça ? Ce nom m'est inconnu. Quelle est donc ta légitimité pour cracher sur ces gens ? Que connais-tu de leur vie et de leurs attentes ? Ne penses-tu pas que nous avons tous le droit de jouir des arts ? Peu importe notre engeance ? »


Sans s'en rendre compte, Kagero s'enflamma. Ses mains se mirent à agir avec théâtralité et sa voix se colora d'un soupçon de colère. L'émotion commençait à étreindre sa gorge. Son souffle devenait irrégulier. Enfin, son cœur sembla vouloir s'émanciper, s'arracher de son buste. Par réflexe, elle se tut et posa sa paume sur sa poitrine tremblante. Pourquoi un tel emballement ? Pourquoi défendre ses pauvres âmes ballottées par des flots ingrats ? Pourquoi une simple critique avait fait émerger un tel fracas ? Était-ce seulement la fatigue ? Ou bien était-ce un cri du cœur ? Confuse, l'artiste semblait accaparée de mille doutes. Comme pour se rassurer et chasser ses pensées troubles, Kagero se rua dans la conversation. L'échange était son salut, la seule chance pour éviter de se laisser emporter par ses vieux démons.

Dialogue de personnage
« D'ailleurs ! Tu n'as pas répondu à mes questions. Pourquoi agir avec tant de secrets ? Si tu sais tout de moi, je suis en droit de réclamer la réciproque, tu ne penses pas ? Arrêtons les faux-semblants, soyons honnêtes, cela nous changera des mœurs de ce monde. »

Publié il y a moins d'un mois

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Elle était vraiment sur ces gardes. Une bonne chose même si tu ne laissais paraître aucune agressive ou aucune intention perverse qu’aurait pu avoir d’autres passants envers elle. Une observatrice, regardant si ton non verbal te trahirait. Tu avais déjà rencontré quelques membres de ton clan et elle était celle qui t’impressionnait le plus pour le moment. Tu te devais de la mettre à l’aise. Il te fallait réfléchir pour qu’elle ne soit plus méfiante et ça n’allait pas être aussi facile qu’avec les autres. Un petit défi qui te faisait plaisir intérieurement, la facilité t’ennuyait.
Son dialogue était sur un léger ton colérique et impulsif. Tu avais juger pour créer une réaction que tu avais obtenu. Tu étais après tout un parfait inconnu qui venait discuter d’un sujet délicat sans te faire annoncer au préalable, il y avait de quoi être sur la défensive.

Dialogue de personnage
« Je ne suis pas étonné que tu ne le connaisse pas. Je suis absent de nos quartiers depuis un peu plus de trois ans. Je ne suis personne pour juger, mais ça en reste une constatation non? »


Une réaction se produisait en elle, tu l’as regardé perdre quelque peu son sang froid. Elle était comme angoissais et elle voulais sans doute se calmer en agissant de la sorte. Tu avais atteint ton objectif assez facilement. Si elle s’en moquait, elle n’agirait pas ainsi. Il te fallait approfondir le sujet de manière douce et efficace. Tu ne laissais rien paraître à son agacement. Il est bien vrai que tu avais détourné ses interrogations. Tu allais paraître plus conciliant pour la mettre à l’aise.

Dialogue de personnage
« J’aurai pu demandé de te voir dans ta loge, cel m’aurait été refusé. J’ai donc opté pour une option peu commune qui laisserait croire que j’ai de mauvaises intentions te concernant. J’en suis désolé, ce n’était pas mon but. »


Tu reprenais laissant quelques secondes de répit.

Dialogue de personnage
« Je suis à la recherche de personnes qui ne supporte plus leurs situations au sein de Kumo, tout simplement. »


Tu te grattais la joue pour ensuite laisser apparaître un sourire forcé.

Dialogue de personnage
« Si tu as des questions, j’y répondrais. Ne voudrais tu pas aller dans un endroit publique afin de discuter de tout cela. Je pense que tu sauras bien plus à ton aise que dans cette ruelle sombre. Ça te montrera que je ne te veux rien de mal. Qu’en dis tu? »


Publié il y a moins d'un mois

Lys épineux

Entourés par des murs brunis par le temps, les deux protagonistes se faisaient face. Sous les lueurs bienveillantes des astres, la rencontre inattendue revêtit des apparats bien étranges. Tout d'abord, la franchise. Cet épais manteau surplomba l'ensemble des participants, les forçant à déchirer les simagrées. Il s'agissait en réalité d'une assurance-vie. Dans ce cadre, il comblait le manque de confiance. Ensuite, ce fut la bienséance qui couvrit les épaules des interlocuteurs. C'était comme si les deux acteurs se raccrochaient à leur civilité. La politesse leur garantissait un masque protecteur, dissimulant ainsi leurs véritables émotions. Enfin, cet échange nocturne s'orna d'un voile fourbe. Un jeu de dupe s'était lancé, chacun cherchant à découvrir l'autre. Malheureusement pour Kagero, sa courte perte de contrôle ne joua pas en sa faveur. Cet instant de vérité l'avait fragilisée, elle le savait. Pourtant, ne voulant pas déposer les armes, la femme de caractère reprit alors la parole. Le regard ferme et statique, la brune aux cheveux courts tenta d'apprivoiser cet Azamuku. Pour se faire, elle employa un ton mesuré et apaisé. Même si son sang bouillonnait encore, ses lèvres, elles, gardèrent ce secret.

Dialogue de personnage
« Ainsi, tu ne serais qu'un fantôme errant, un Miwaku déraciné et moralisateur ? »


Rien. Aucune réaction. Ce stoïcisme à toute épreuve vint percuter la conscience de la quarantenaire. Ce tempérament impassible lui rappela le flegme de ses vétérans écrasés par le poids de leur devoir. Elle eut alors le sentiment que l'humanité de cet être s'était évaporée, ne laissant qu'une carcasse vide et automatisée derrière elle. A cette pensée, un frisson parcourra l'échine de Kagero. Un homme au cœur mort était bien plus dangereux que la moyenne, la prudence était de mise.

Dialogue de personnage
« Pourtant, tu connais mon nom, ma profession et sûrement plein d'autres détails de ma vie. Un mot, raffiné et concis, aurait suffit. Je ne suis qu'une danseuse parmi tant d'autres, je ne suis pas si inaccessible que cela. »


Suite à ses paroles, la kunoichi se décala lentement vers la droite. Pas après pas, elle se positionna afin d'avoir la lune pour ombre. Ce subterfuge lui permettait de gêner la vue de l'homme et donc d'augmenter ses chances de survie en cas d'assaut surprise.

Dialogue de personnage
« Et qu'est-ce qui te fait croire que je correspond à cette description ? Ai-je l'air si révoltée ? Si malheureuse ? Si avide d'un nouveau destin ? Pourquoi venir à ma rencontre spécialement ? »


C'est alors qu'un sourire insincère se greffa au pâle visage de l'inconnu. Face à ce spectacle, un bref rictus déforma la beauté de la danseuse. Un certain effroi s'était éveillé dans sa poitrine, cet ombre n'était définitivement pas commune. Sûre de son analyse, Kagero interpréta ce sourire comme la preuve que son propriétaire feignait la cordialité. Tout sonnait faux chez lui, que ce soit ses propos ou son attitude.

Dialogue de personnage
« Nous sommes bien ici. Personne ne viendra nous espionner à cette heure. Nous sommes donc libre de parler avec sincérité. Si tu veux tant répondre à mes questions, alors dis-moi pourquoi insulter ces gens ? Pourquoi un tel mépris et une telle virulence ? »

Publié il y a moins d'un mois

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La situation prenait une tournure que tu n’avais pas programmé et cela te plaisait. Entouré de ces murs putrides avec une odeur nauséabonde, un mélange d’urine, d’alcool, de vomissements et d’autres liquides abjectes qui marinait dans cette rue où la seule beauté apparente était le ciel et sa lune dominatrice et la beauté charismatique de cette femme qui était très sûr d’elle malgré un désavantage certain de par sa spécialité face à la mienne. Pourtant, elle ne laissait rien paraître comme une crainte éventuel, elle était sur d’elle, elle jouait sur son sang froid éphémère pour que tu sois sur tes gardes, tu n’avais pas être sur tes gardes. Te fixer était l’erreur qu’elle avait commis et tu pourrais en profiter pour en faire ce que tu voulais. Ce n’était pas ton but, loin de là. Tu commençais à placer tes pièces sur l’échiquier complexe de Kumo pour arriver à tes fins au nom de l’empereur. Tu ne devais laisser rien paraître et passer pour un Miwaku voulant faire cesser le calvaire de tes semblables. Sa description n’était pas tout à fait fausse mais pas tout à fait vrai aussi.

Dialogue de personnage
« Je ne suis qu’un inconnu, ce qui est un certain avantage non ? Moralisateur? Encore une fois, je constate tout simplement des faits. »


Elle était vraiment intelligente, te renseigner sur les gens était ta spécialité. Tu voulais connaître à qui tu avais à faire avant d’aller interpeller cette personne. Elle se considérait comme une simple danseuse. Une de ses facettes mais elle n’était pas que ça.

Dialogue de personnage
« Danseuse, médecin... veuve d’un vrai shinobi... tu n’es pas n’importe qui et tu dois bouillonner, tu dois avoir une rage en toi peu commune. Évites de te cacher derrière un seul masque. »


De plus en plus malin, son déplacement précis lui donnait un avantage sur toi. Elle voulait mettre toutes les chances de sont côtés en cas d’une attaque soudaine de ta part. Ces craintes était sûrement dû à ton apparence, elle était peu commune chez les Miwaku.

Dialogue de personnage
« En posant ces questions, tu ne fais que confirmer mes certitudes. Tu es une personnes qui peut pousser notre clan vers le haut de part ton expérience et tu Tony refuses. Pourquoi ? »


Elle ne voulait pas aller dans un endroit public. Une certaine forme de confiance? Tu en doutais. Tu allais lui répondre hypocritement.

Dialogue de personnage
« Je ne supportes pas la situation des femmes de notre clan qui ne sont que des objets pour les porcs de la noblesse Kumojin. Nous sommes déjà traité comme des moins que rien pr les Hattori et les hommes de notre clan sont encore plus coupables que ceux-ci. Je ne suis pas ton ennemi Kagero, je désire simplement aider notre clan par tout les moyens possible et trouver des alliés pour se faire. »


Mensonge était le maître mot.

Publié il y a moins d'un mois

Lys épineux

Immobile, Kagero attendait patiemment que l'ombre se trahisse. Son identité importait peu au final. En effet, un être mystérieux, habile dans le verbe et les gestes, représentait une menace certaine pour ce quartier. Or, ce territoire en perdition n'avait définitivement pas besoin de cela. Esclaves, artistes et autres Miwaku, tous aspiraient à une félicité et un avenir plus radieux. Ce n'était pas pour rien que ces représentations nocturnes attiraient autant la foule. Ces hommes et ces femmes souhaitaient goûter aux délices du rêve éveillé. Et offrir ce moment onirique, était la spécialité de la danseuse.

Dialogue de personnage
« Un simple inconnu, tu dis ? Ne te moque pas de moi. Tu es bien trop intéressé par mon clan pour te fondre dans l'anonymat. »


Cette réplique fut assénée avec virulence. Une attaque froide et chirurgicale. La kunoichi assumait enfin son tempérament de feu. Même si cette fois, elle n'avait pas élevé le ton, son agacement résonnait dans la ruelle. C'est alors qu'une étincelle jaillit de l'œil de la veuve. Ce fut comme si l'évidence l'avait frappée en plein cœur. Son regard devint alors très dur et malgré sa clarté, il semblait être teinté d'étranges ténèbres.

Dialogue de personnage
« Ou alors, il s'agit d'un aveu de ta part ? La lune et moi assistons à l'une de tes représentations, à un de tes mirages perfides où tu oses revêtir le noble patronyme de Miwaku sans en avoir la légitimité ? C'est cela ? Tu n'es que l'un de ses hommes sans honneur et sans respect, prêt à tous les blasphèmes pour arriver à ses fins ? Décidément, tu ressembles de plus en plus à ses serviteurs morne de la pègre... Quelle déception... »


A l'évocation de son défunt mari, la kunoichi serra vigoureusement son poing et l'écrasa avec violence contre le mur le plus proche. L'impact fut si virulent qu'un écho infini résonna dans la nuit. La pierre, jadis solide, s'effrita rapidement. L'ardeur de ce coup donna ainsi vie à une plaie béante, un abysse profond, témoin de la colère de la combattante. Son regard haineux dévisageait l'impassible. Il avait été trop loin. Pour la femme fière, évoquer cette tragédie et l'instrumentaliser, relevait d'un sacrilège. Sa fureur était telle, que le visage de la quarantenaire avait changé en tout point. Le calme apparent n'était plus. L'ire était dorénavant souveraine.

Dialogue de personnage
« Ose encore une fois, user de la mort de mon époux pour satisfaire tes fins et je te le ferai payer amèrement. Je le jure sur mon honneur et sur mon sang. »


La complainte qui suivit ne fit qu'accroître la rage de Kagero. Cet homme se jouait d'elle et de ses valeurs, c'était impardonnable. Il était évident que toute once d'honnêteté et de dignité avait quitté cet homme. Cet imposteur bafouait le nom de Miwaku. Ses prétentions à la révolte et ses considérations pour le sort du clan n'étaient que des mensonges. Elle en était certaine.

Dialogue de personnage
« Alors comme ça, tu te prétends défenseur de mon clan. Mais je ne vois rien, aucune action, aucun changement, aucune preuve. Tu ne fais que parler, parler, parler. N'es-tu donc que l'un de ces charlatans à la rhétorique facile. Si tes intentions sont d'amener mes semblables à l'abattoir en leur promettant une fausse liberté, sache que je t'arrêterai. Nous avons bien trop souffert, notre situation est suffisamment précaire pour nous perdre dans une lutte perdue d'avance. Tu es peut-être le roi de l'esbroufe, mais moi, Miwaku Kagero je suis l'égide des Miwaku. Je protégerai les miens et j'empêcherai notre déclin. »

Publié il y a moins d'un mois

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Tu comptais la pousser à bout, faire en sorte que sa colère intérieur explose. Tu passais sans doute pour un monstre, ce que tu étais, mais tu avais un but pour une fois bénéfique. Cette femme souffrait de sa vie et de sa situation même si elle ne voulait se l’admettre un déni littéralement. Tu aurais pu t’en amuser pendant un long moment, ce n’était pas ton but. Tu étais là pour avoir des informations intéressantes sur les agissements du clan. Techniquement, tu étais un inconnu. Ton apparence n’avait plus rien à voir avec celle d’antan et ton absence assez longue a permit l’oubli des traits rare de ton passé. Tu allais devoir te répéter pour qu’elle imprègne la situation dans laquelle tu étais.

Dialogue de personnage
« J’ai été absent durant 3 années et mon apparence d’aujourd’hui n’a pas plus à voir avec celle de mon passée. Je m’intéresse à notre clan car je veux voir jusqu’où il est pervertit. »


Elle avait de plus en plus de mal à garder le contrôle. Tu le voyais et tu le ressentais. Plus tu lui parlais et plus tu enfonçais ta lame à travers son âme. Tu aurais pu éprouver une joie interne mais tu n’avais pas de sentiments. Tu faisais ce sue tu avais à faire pour obtenir ce que tu désirais. Elle avait un jugement bien hâtive sur ta personne qui aurait pu t’amuser. Jouons un peu le jeu ou affirme que tu es un Miwaku comme il n’en a plus.

Dialogue de personnage
« Je n’ai en rien tes talents de mise en scène. Je suis un Miwaku d’un temps perdu. Je ne reconnais plus botte clan et je veux que la pègre soit éradiqué. Que tu le crois ou non ça n’a pas de réelle importance mes yeux et ni aux tiens. Tu réfléchis trop avec ta colère. Cela ne te mènera jamais à rien. »


Résultat atteint. Tu avais dû déverrouiller une porte à laquelle tu n’aurais pas dû toucher pour montrer la faiblesse de Kagero. Elle avait mal arrangeait son poing. Elle ne devait pas en souffrir physiquement mais chaque souvenir de son mari défunt lui déchirait le cœur. Tu ne savais pas ce que c’était, tu n’avais aucune attache particulière, tu servais l’empire ce qui était bien plus important.

Dialogue de personnage
« Je ne donne que tes informations juste. Ton mari est un être respectable et je ne voulais pas offenser sa mémoire et ni t’offenser toi même. »


Mensonge encore et toujours. Elle crachait tout un tas de mots qui n’avait plus aucune reflexion. Juste de la colère qui ne mènerait à rien, à toi de dévier la conversation pour qu’elle redevienne instructive. Elle avait une volonté de fer pour défendre ceux de notre clan. C’était envisageable qu’elle fasse partie d’un de ses mouvements qui voulait faire changer l’empire par la force. Son engouement devait te faire redescendre exprès afin de comprendre sa souffrance.

Dialogue de personnage
« Tu es aveuglé par la colère. J’aimerai agir mais je ne peux le faire seul. Une souris face au épave ne peut faire le poids. Mes aptitudes pourraient servir pour ceux qui en valent la peine et éviter le déclin total et irréversible de notre clan. Prends la peine de réfléchir. Tu me crois comme ton ennemi depuis le début alors que je recherche des alliés pour mener à bien ce genre d’actions. »


Tu faisais mine de soupirais comme si tu étais ennuyé de la tournure de la situation.

Dialogue de personnage
« Si je suis revenu, c’est dû à une promesse que j’ai fait à mon frère. Il voulait plus que tout que notre clan est sa place au sein de Kumo comme clan ayant le pouvoir aux détriments des Hattori et je tiens toujours les promesses. »


Tu te jouais complètement d’elle, rien n’était vrai. Tu voulais simplement trouver to un e trace de rébellion afin de noyer le feu ardent directement.

Publié il y a moins d'un mois

Lys épineux

Dialogue de personnage
« Perverti ? Qu'est-ce que tu entends par là ? De quels maux accuses-tu mon peuple ? »


Une nouvelle fois, le visage de la quarantenaire s'empourpra. Sans le vouloir, la douce mère se changea en féroce harpie. Blessée dans son orgueil, elle ne supportait plus ses abjectes allégations. Face à ce personnage obscur, la kunoichi fulminait comme jamais. Tout son être désirait frapper cet imprudent. Dans son esprit, de multiples scénarios se jouèrent. Chacun pouvait se résumer ainsi : une farandole de coup, ayant tous pour but, de détruire la suffisance de cet être hardi. Cependant, une part de l'âme de Kagero resta lucide : les conditions n'étaient pas réunies pour une telle leçon. Trop d'inconnus persistaient. De plus, malgré son comportement actuel, la vétérante n'avait pas pour habitude d'agir avec autant de fougue. Amorcer une rixe, en pleine nuit et dans un quartier résidentiel, n'était pas dans ses mœurs. C'est pourquoi, elle se priva de ce doux plaisir, préférant se canaliser et reprendre le dialogue.

Dialogue de personnage
« Arrête tes flatteries. Viens-en au but. »


S'exécutant sans attendre, l'homme mystérieux se permit de faire un commentaire audacieux. En réponse, un rire amer s'échappa de la poitrine de la guerrière. Tout ceci était risible. Voilà que l'ombre inhumaine se permettait de lui donner des conseils. Il osait émettre un jugement sur son tempérament, sur sa saine colère. Ce n'était décidément pas l'humilité qui l'étouffait. Comme pour le remettre à sa juste place, l'hargneuse prononça quelques mots acerbes.

Dialogue de personnage
« La pègre ? Vraiment ? Maintenant tu assimiles les Miwaku à des mafieux, à des criminels sans vergogne ? N'as-tu donc aucune honte ? Jusqu'où traîneras-tu mon sang dans la boue ? »


Soudain, les fines lèvres du faux Miwaku reprirent les hostilités. Trouvait-il du plaisir à la tourmenter ? A évoquer ce drame ? Excédée par ce jeu, la chorégraphe se contenta d'un ton impérieux.

Dialogue de personnage
« Si tu dis vrai, oublie mon défunt mari. N'évoque plus mon statut de veuve. C'est un ordre. »


Profitant de ce vif rappel à l'ordre, Kagero reprit peu à peu le contrôle de ses émotions. Son ire était certes toujours présente, mais elle s'était un peu feutrée. Et tandis que l'homme étrange affichait une résolution atypique, la main de la belle quitta son cocon rocailleux. Lentement, la gracieuse jeune femme retrouva une posture détendue et alerte. Cette accalmie offrait à la kunoichi une occasion de fouiller davantage les désirs de cet Azamuku.

Dialogue de personnage
« Tu parles d'alliés, d'intérêts commun, que sous-entends tu? Éclairci ta pensée et ton projet. Que proposes-tu aux Miwaku exactement ? »


Finalement, la réponse à ses questions ne tarda pas à arriver. En effet, après une ultime confidence, le tableau dépeint par l'ombre prit des teintes bien sombres. Cet homme était fou, ou du moins inconscient. Pour une simple promesse, il voulait renverser l'ordre établi et mettre en péril la fragile survie du clan. Il fallait arrêter ce séditieux en puissance.

Dialogue de personnage
« Bien. Je vois que tu es la proie d'une profonde folie. Vouloir redorer le blason des Miwaku est un objectif noble, je le partage. Cependant, en aucun cas, notre clan ne doit pas s'élever sur les cadavres des autres communautés. Notre glorieux avenir ne se trouve pas dans la haine, dans la violence ou même dans la jalousie. Non, nous sommes des enfants de la culture, de la connaissance, de l'échange. Nous nous grandirons qu'à travers le partage et la reconnaissance de notre prestige ancestrale. Or tout ceci ne peut se faire qu'avec l'aval et le soutien des Hattori. Je refuse ton projet de révolution sanglante et je ferai tout pour le rendre impossible. »

Publié il y a moins d'un mois

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Sa colère ne cessait de monter. C’était vraiment un jeu amusant auquel tu excellais. Mais cette femme ne comprenait rien. Elle était calfeutrée dans sa vision restreinte.

Dialogue de personnage
« La perversion, tu devrais arrêter de te couler la face encore une fois. Notre clan est pervertis sue tu le veuilles ou non. »


Tu répondais directement à chaque question ou affirmation de la Miwaku ne laissant aucun doute sur ce que tu pensais. Une pensais totalement fausse. Tu la voyais devenir de plus en plus rouge. Malgré la douceur de son art, elle était une vrai furie prêt à bondir sur une proie éventuelle. Elle ne croyait pas que notre clan était liée à la pègre. Il te suffisait de dire un nom pour abolir son raisonnement que le clan Miwaku était juste. Elle tentait d’être agressive avec des termes qui ne te décrivaient en rien. Car tu ne ressentais rien, tu étais le fantôme de Kumo est rien d’autre au service unique de l’empereur. Tu n’avais de compte à rendre à personne sauf à lui.

Dialogue de personnage
« Le Honni Miwaku Raiko. Il siège 3 cartels de la pègre de Kumo. Ils utilisent nos femmes sans vergognes. Il est une calamité pour notre clan. Si tu veux crachais ton venin, fais le sur lui et non sur moi. Tu n’es pas stupide je pense. »


Elle souhaitait que tu ne parles plus de son défunt mari. Tu en avais finit avec car tu voulais seulement provoquer une réaction de perte de contrôle qui avait fonctionné à merveille. Comme quoi l’esprit était très très faible si on prenait la peine de connaître un minimum la personne face à soi.

Dialogue de personnage
« Je ne dirais plus un mot à son sujet de ma propre volonté. »


En ce terme, tu voulais lui faire comprendre que tu n’avais pas à recevoir d’ordre. Elle n’en avait ni le droit et ni l’autorité. Le fait de laisser croire que tu lui obéissais, ça suffisait à la calmer. Drôle femme qui devait aimer la dominance vu son âge avancé. Tu allais donc émettre une proposition osée.

Dialogue de personnage
« Je propose une unification totale de notre clan pour combattre la pègre. Ne te leurre pas, les hommes utilisent les femmes pour gagner de l’argent. Il faut stopper cela pour redorer le blason, je me répète,de notre clan et surtout, avoir un vrai chef pour les mener dans cette direction. »


La suite devenait intéressante. Tu étais tout sauf un fou. Mais avait elle reçu un lavage de cerveau sur le passé de Kumo, était-elle totalement ignorante? Ça en devenait risible un tel raisonnement et aveuglement. Elle vivait dans une vision totalement illusoire. Tu aurais pu croire qu’elle était sous l’emprise d’un genjutsu, ce n’était pas le cas. Elle aurait pu être pardonnée pour di ignorance.

Dialogue de personnage
« Tu vis dans un autre monde. Kumo est battit sur le sang de milliers de morts. Notre clan a été massacré et tu voudrais réglé cela de manière pacifique? Tu sais très bien au fond de toi que c’est impossible. Comptes tu vivre ainsi jusqu’à la fin de ta vie? Penses-tu au jeune fille de notre clan qui vont finir dans les bordels du quartier des plaisirs sous le joug de l’un des nôtres ? Acceptes tu vraiment cela? Comptes-tu m’empêcher de changer la donne? Tu n’es qu’une ignorante ou tu joues un rôle à la perfection ! »


Tu disais cela sur un ton totalement neutre. Elle était perdue si c’était réellement ce qu’elle pensait et ce qu’elle voulait. Ton intérêt sur elle se dissiperait et elle serait sauvé car elle ne semblait n’avoir aucun désir de rébellion par la force.

Publié il y a moins d'un mois