C'est la fête à l'asperge !

Tout avait commencé par cette phrase. Cette phrase qui serait sans doute responsable d'un bon mal de tête, au minimum, du dit-cousin à la fin de la journée.
Sans se décoller du canapé, Dai tourna la tête vers sa mère en fronçant les sourcils :

Mais sa mère balaya l'argument d'un geste de la main et posa un petit sac juste devant lui :

Il aurait bien demandé comment elle pouvait savoir où se trouvait Seishiro... mais le sac avait maintenant toute son attention. Rongé par la curiosité, il en extirpa son contenu.... et failli s'étouffer :

Plié dans le fond du sac, cerise sur le gâteau, se trouvait un T shirt blanc avec l'inscription, bien visible "Je suis têtu mais je me soigne". Oh bon sang. Si c'était bien pour Seishiro, rien que voir son expression lorsqu'il recevrait tout ça valait le coup d'y aller sans perdre une minute de plus.

Il demanda la signification du vêtement et sa mère lui répondit, avec un sourire presque complice, que Seishiro la fuyait à chaque fois qu'elle lui parlait de la voisine célibataire. Il assura à sa mère qu'elle avait bien raison, que son cousin était horriblement têtu et qu'il allait lui remettre sans tarder. Ce qu'il fit.

Pressé, il ne tarda pas à se retrouver devant la porte de la maison de Seishiro, Ibuki, Sora.... et son oncle, qui n'était pas son préféré dans la famille. Il y donna trois coups fermes et attendit. Et attendit. Il abaissa la clenche, la porte n'était pas fermée.... Bon. Il reverrait les règles de savoir-vivre plus tard. Il entra. Les chaussures de Seishiro étaient sagement posées par terre, preuve que l'asperge était bel et bien là. Mais personne d'autre ne semblait être présent. Il s'avança dans la maison.

En entendant l'eau couler, il ne tarda pas à comprendre que son cousin était en train de prendre une douche. Il allait revenir en arrière pour l'attendre quand il aperçut les habits propres que Seishiro comptait sans doute mettre une fois sorti. Ses lèvres s'étirèrent en un grand sourire malicieux. Et s'il osait ...? Bah, après tout, "pas vu, pas pris". Il extirpa en vitesse le T-shirt "Je suis têtu mais je me soigne" du sac et le mit à la place de celui que Seishiro avait prévu.

Un gamin, c'était un gamin. Il sursauta presque en entendant un bruit, et se tourna très vite vers la porte.... toujours fermée. Oufff. Qu'est ce qu'il avait entendu alors ? Peut-être que Seishiro chantait sous la douche.... La simple idée le faisait frémir.

Très content de lui, avec l'impression ridicule de venir de réussir une mission de rang S, il retourna près de la porte. En soi, l'échange de T-shirts n'était vraiment pas grand chose, et il y avait toujours un risque que Seishiro ne le porte pas et vienne lui montrer ses abdos.... Mais là, maintenant, il avait l'impression d'avoir débuté sa petite vengeance pour toutes les fois où son cousin s'était moqué de lui, et il y en avait beaucoup. Il n'avait qu'un seul regret : n'avoir amené ni boules puantes ni poil à gratter.

Il n'avait plus qu'à attendre tranquillement et sac à la main son cousin. Qui serait sans aucun doute ravi d'essayer son nouveau T shirt. Parce que franchement, sinon, il soupçonnait bien son cousin de pousser le vêtement au fond de son placard et de ne jamais le porter, ce sale petit ingrat.

Aujourd'hui, c'était ma journée. Même si j'aimais beaucoups les grasse mâtiné et les journée tranquille à rien faire. Je n'était pas du genre à prendre beaucoups de jour de repos. Au grand malheurs de ma grande sœur Ibuki. Bien qu'elle c'était lancé dans une formation médical après que je soit devenu un Shinobi. Elle n'aimais pas quand je partais en mission. C'était en partie pour elle que j'avait rejoins la section Eda puis la police de Konoha. Elle n'aimait pas quand je partais en mission, est encore moins lorsque ces dernière était à l'extérieur. D'ailleurs, si elle apprenais pour la dernière en date, elle se ferait des cheveux blanc. Imaginer Ibuki apprendre que j'avais frôler la mort, j'aurais était bon pour un long discours pour me faire renoncer à la vie de Shinobi. Hors, c'était exactement pour les protéger de ce genre de menace telle ce Gaikotsu que j'avais choisis cette voie. Sora m'avait malheureusement suivit dans cette tache tout comme mon cousin.

Bref, comme je le disait, j'avais récemment accomplis une mission qui a faillis me couter la vie. Faut dire que j'avait agis dans la précipitation. J'aurais du me douter que mes talent clanique serait inefficace contre un Kitto. Mais une vie était en jeu et je comptais laisser mourir personne si je pouvais agir. Frôler la mort étant une expérience assez particulière. Ducoup, une fois de retour, j'avait poser quelque jour de repos afin de réfléchir calmement à ce soir là.

Cachant bien sur la véritable raison de ma présence à Ibuki et Sora. Mon père s'en fichant royalement comme ça n'avait aucun rapport avec l'alcool. Je leurs avait donc demander de ne pas dire que j'était de repos. Sans doute la principale erreur de ma journée. Souhaitait rester au calme et profiter du fait qu'elles serait toute les deux absente pour la journée, j'avais demandez de gardé ce petit secret. Evidemment, je ne douter absolument pas de Sora.



Ibuki courait, un sac à la main derrière notre jeune sœur. J'espérait qu'elle mes écouter un minimum avec un maigre espoir. Ibuki restait ibuki après tout.

Après leurs départ, je m'était atteler au tache ménagère avant de prendre une petite douche. Réfléchissant à ce que j'allais bien pouvoir faire du reste de ma journée, j'avait pas particulièrement fait attention au bruit de la porte d'entré s'ouvrir et ce fermer. Au pire, c'était Ibuki qui était revenue plus tôt de la clinique. M'habillant, je remarqua alors un T-shirt que je n'avait jamais vu. Ma sœur essayait-elle de me faire passer un message? Après tout, elle était d'accord avec ma tante pour essayer de me casé. J'enfiler donc le fameux t-shirt en me dirigeant vers l'entré, m'attendant à trouver ma soeur ainée et non pas le petit Dai. Qui devait certainement rire intérieurement de me voir porter le t-shirt "Je suis têtu mais je me soigne".


Honnêtement, j'était surpris de le voir, je ne m'attendez clairement pas à recevoir de la visite. L'idée de passer le reste de la journée en solitaire venait de volé en éclat. Non pas que j'aurais pu le mettre dehors. C'était clairement possible, mais j'était clairement victime d'une de ces farces. Il avait un sac à la main et Ibuki ne s'étant pas manifester, il était clairement le responsable. le Daikon avait frapper!


Assistant bien sur le "seulement" et sur le surnom favori de mon petit cousin, Ibuki c'était surpassé le jour ou elle l'avait trouver.


Me rapprochant, je passa mon bras par dessus son épaule et le tint fermement avant qu'il n'essaye de fuir. De ma main libre, je viens frotter mon poing sur sa tête.

Un magnifique petit sourire sadique au visage, Dai fixait Seishiro. Il l'avait vraiment porté, et il se retenait d'en rire. A la place, un petit compliment s'imposait :

Mais son sourire se crispa vite lorsque son cousin le provoqua ouvertement. "Seulement" ? "Petit Daikon" ? Oh cette petite asperge ridicule était tellement, tellement morte. Alors qu'il imaginait milles et une façons de lui faire payer ça, Shishi lui fit remarquer qu'il était déjà à l'intérieur. Il eut la décence de paraître gêné. C'est vrai que là, niveau manque de savoir-vivre, il avait fait fort....

A nouveau ce petit sourire malicieux. Rien n'était jamais plus distrayant que de taquiner son cousin. Il rit sous la prise de celui-ci et tourna la tête vers Seishiro lorsqu'il l'entendit :

Maintenant qu'il y pensait, faire une farce et rester sur les lieux du crime.... fallait quand même être bien stupide. Ou très douteux de la capacité à se venger de sa victime. Ou très sûr de soi. Ou les trois à la fois.

Se sentant plus sadique que jamais, d'un geste inutilement exagéré, comme s'il lui faisait un présent d'une exceptionnelle valeur, il lui montra le sac.

Seishiro avait déjà eu quelque nombreuses et malheureuses expériences avec celle-ci. Qui s'étaient souvent finies par une ou deux petites questions sur sa vie privée, et surtout amoureuse. Mais bon, l'asperge pouvait encore avoir quelque espoirs quant au contenu du sac, imaginer un inoffensif paquet de chocolats ou un truc dans le genre.
Qu'il espère, sa réaction n'en serait sans doute que plus amusante. Réaction que Dai attendait avec impatience, il ne quittait pas Seishiro des yeux.

D'un regard, il le défia de commenter l'adjectif employé. Mais, si les yeux larmoyants étaient d'une relative efficacité, ce genre d'intimidation n'avait jamais vraiment marché avec Seishiro.

Comme à son habitude, Dai ne savait jamais quand arrêter ces taquinerie. un jour, il finirai par ce brûler les ailes à essayer de me défier ainsi. Car il n'arriver pas à ce faire a l'idée qu'il ne pouvait pas gagner cette guerre entre nous. Elle était gagnait d'avance pour ma part. Il finirais bien par s'en rendre compte un jour.


Le voila qui essayer de me reprocher d'avoir pris mon temps dans ma propre résidence alors que je n'attendais aucune visite. le petit Dai continuer de s'enfoncer.


Le découpée en petit morceau? En voila une bonne idée. On pourras ainsi réellement savoir si le petit Dai faisait réellement partit de la famille Chikara, ou si c'était un Radis infiltré au village de la feuille... Ouai la seconde option était la plus probable, mais Ibuki ne serait pas contente d'apprendre que l'on à cuisiné son Daikon favori!

Cependant, la raison de sa visite était ma tante? Rien que cette information laissé présager le pire et je comprenais bien mieu pourquoi cette phrase était bien visible sur le T-shirt remplacer par mon cousin. Elle n'avait décidément pas perdu l'idée d'essayer de me casé. Surtout que ce n'était pas parce que je ne leurs en parler pas que je vivais pas ma vie! Attrapant le sac qu'il me tendais, je ne jeta qu'a rapide regarde qui fini par un soupire. Je ne m'étais donc pas tromper...


Libérant ma prise, je me dirigea vers le salon en faisant signe de me suivre. L'idée de me servir du contenue du sac comme cible pour des technique katon m'avait traversé l'esprit. Mais il serait bien trop satisfait que j'ai besoin de son aide. Et il raconterait sans doute tout à sa tante qui redoublerai de plus belle avec un sac encore plus fournis.


Lançant une pique, je m'installa dans l'un des fauteuils du salon. Dai était habitué à faire comme chez lui ici.

Il leva néanmoins les bras en signe de reddition quand Seishiro lui rappela qu'il s'était invité. Bon c'était vrai mais il était de la famille et il avait un "cadeau" avec lui. Avec ces deux belles circonstances atténuantes, n'était-il pas déjà au moins à moitié pardonné ?

Il avait dit ça d'un ton qu'il voulait détaché, pour faire comme si il ne doutait pas un seul instant de ce qu'il venait de dire. Allez hop, une énième pique pour Seishounet !
Il fronça les sourcils de déception devant la réaction de Seishiro. Un soupir ? Un simple soupir ? Ouh que non, ça n'allait pas le faire. Il voulait du drama, une tête horrifiée de Seishiro ! Pas une saleté de soupir !
Mais il se tendit un peu lorsqu'il entendit son commentaire.

La simple idée le rendait réellement mal à l'aise, et il avait rajouté le surnom pour essayer de cacher son trouble. Il n'aimait pas ça, il avait conscience que son cousin avait juste plaisanté mais ça restait désagréable.
Il suivit -pour ne pas dire doubla- Seishiro et s'installa dans un fauteuil. Au moins, avec lui, pas besoin de dire "Mets toi à l'aise". Il jeta un regard faussement blessé à son cousin, puis avec une expression qu'il voulait la plus sérieuse possible déclara :

"Et toc." avait-il envie de rajouter.
Il se cala un peu plus dans le fauteuil....quand un horrible soupçon lui envoya un frisson dans l'échine :

Ô acte de trahison absolu ce serait. Car si la cheffe de famille -il faut dire qu'elle avait nettement plus d'autorité que son père- n'aurait sans doute rien contre le petit échange de T-shirs, il n'était pas sûr de s'en sortir vivant si elle apprenait qu'il était ainsi entré sans y être invité. De toute façon, le matériel de chantage sur Seishiro lorsqu'il s'agissait de sa mère, ce n'était pas ce qui manquait. Il pourrait sans doute lui acheter son silence.

Lui redoutait le jour où sa mère jugerait que sa vie amoureuse n'était pas assez fournie.

"Peut-être". Bon il avait peut-être un petit peu exagéré en choisissant son exemple.

Un chunin super fort, bien bâti, beau gosse et, très relativement, sympathique. Certains ou certaines seraient en réalité très certainement intéressés, mais il n'allait certainement pas l'avouer à son cousin.

Ma petite plaisanterie au sujet de ma mort ne semblé pas lui plaire. Ce qui ne m'étonnait pas en me souvenant de sa réaction lorsqu'il avait eu peur de me blesser. Je ne pouvais pas lui reprocher de ce faire du soucis. mais il devait quand même finir par s'habituer à cette idée. La vie de shinobi n'était pas un cadeau et on côtoyait la mort était la routine. Nous sommes des armes au services de notre nation après tout. Enfin, se faire du souci était une chose, mais m'attendrir avec pour me doubler et prendre place sans aucune gène. Du Dai tout craché. Je le regarder se vendre comme l'être le plus adorable de tout le Yuukan. Ce n'était clairement pas la modestie qui l'étouffait celui-là! Je ne renchéris pas, me contentant de l'observer avec un léger sourire. il ne tarda d'ailleurs pas à comprendre son origine.

Dans sa grande intelligence, il avait oublié qu'il s'exposait à des représailles en pénétrant ma demeure sans y être invitée. non pas par moi. Franchement, c'était claire qu'il ne me craignait pas le moin du monde à ce moment précis. non, il fallait frapper là ou sa fait mal. la ou la peur était présente. Le fait qu'il le devine me fît rire.


Sans surprise d'ailleurs, il comptait marchander mon silence. Ce qui me donnait encore plus envie de commettre cette acte de trahison entre nous. j'imaginer déjà qu'elle punition il récolterait. Mais je n'avais pas non plus envies de le faire. Son argument était bien réel! Ma vie amoureuse ne concerne que moi. En plus, quelle idée de vouloir me casé avec la voisine franchement...


Ma réponse le surprendrais sans doute venant de ma part. Ce n'était que pour mieux contre-attaquer.




Plongeant ma main dans le sac, j'en sortit le fameux livre "Comment se mettre en couple pour les nuls". non mais sérieusement, elle pensait que j'avait besoin de ça ?

Ouch, apparemment son cousin avait pensé à lâchement le balancer dès l'instant où il l'avait ainsi vu chez lui sans autorisation.
Puis celui ci reconnut qu'il avait raison. Attends quoi ? Ah mais non, c'était pas drôle ! Seishiro qui cédait finalement sous sa tante juste parce que son cousin le lui avait conseillé, c'était un mythe qui s'effondrait là ! Il ne pourrait donc plus l'embêter ?
Puis vint le fond de la pensée de son ignoble cousin....

Ô l'ignoble petit traître ! Il aurait du s'en douter tiens. Tout ce que sa mère pourrait inventer lui galopait dans sa boîte crânienne alors qu'il regardait son cousin sans chercher à cacher son expression de trahi. Non seulement son cousin voulait le balancer pour son manque de politesse, mais en plus il voulait laisser le champ libre à sa mère pour sa propre vie amoureuse ?

Il ne savait même plus ce qui le paniquait le plus : que sa mère apprenne ce qu'il avait fait ou qu'elle se mêle de sa vie privée.

Il regarda son cousin tenir le livre offert, l'air de se dire "Non mais sérieusement ? Elles tombent toutes à mes pieds avant même que j'ai besoin d'ouvrir la bouche et elle me donne ça ?" Il aurait bien fait une remarque là-dessus.... mais il avait le sentiment que ça ne l'aiderait pas pour ses futures négociations.
Puis l'asperge parla d'Ibuki et Sora et, si c'était possible, il blêmit encore plus. Avec ses deux là, ce serait même plus sa vie amoureuse mais sexuelle ! Et il n'avait que 15 ans !

Fallait quand même pas exagérer. Puis, il ancra bien son regard dans celui de son cousin et fit les plus beaux yeux de chiot qu'il avait dans son répertoire, et avec la petite voix et le ton suppliant qui plus est ! Tout était bon pour amadouer la bête... et survivre.

Pas sûr que ce soit considéré comme une menace par son cousin....

Je pouvais déjà sentir le goût de la victoire lorsque je vis le visage de mon petit cousin. Lui présenter la possible idée de ma reddition auprès de sa mère n'était qu'un petit sacrifice pour m'assurer une victoire éclatante. Ce visage qui trahissait à la fois la peur, la surprise et l'appréhension des conséquences. J'jubiler intérieurement, ne laissant qu'un petit sourire narquois sur mon visage. Il tentait réellement de m'amadouer.


Je le comprenais un peu, je jouais clairement avec son instinct de préservation là. Il y avait des choses sur le Yuukan que l'on ne souhaitait pas affronter. Si Konoha souhaité éviter le conflit avec l'empire de Kumo, c'était le conflit avec sa propre mère que le petit Daikon Chikara souhaiter éviter. Cette petite bataille touchée à sa fin, et clairement à ma faveur. D'un autre coté, ne plus l'avoir sur son propre dos me serais très profitable. Fini d'avoir à faire de long détour en espérant ne pas la croiser sur ma route.


Le voilà qui tentait son meilleur atout. Son arme secrète pour me faire céder. Le terrible regard de chiot de Dai. Un regard qui faisait céder Ibuki en moins d'une seconde. Dommage que l'argument qui l'accompagner laissé à désirer. Je savais pertinemment qu'il appréciait trop de passer du temps avec moi pour mettre cette menace à exécution. Ce petit coup de bluff ne marcherait pas avec le grand shinobi que je suis.


En plus, il pense que ne plus le voir serait une vengeance suffisante pour moi ? Bien tenter Dai, mais je te connais assez pour savoir que cela ne pouvait arriver. Il était tant de conclure. Affichant toujours un petit sourire qui se voulait narquois. Il était temps de décrocher la victoire.


Je le connaissais bien, à peine, j'allais émettre mes condition qu'il allait tenter une nouvelle fois de marchandé. Il fallait donc imposer la victoire maintenant. Le fixant alors avec un regard plus que sérieux.


Puis avec un sourire bien plus amicale, un sourire qu'il qualifierait sans doute d'hypocrite.


Accompagnant le tout d'un clin d'œil. Il devait maudire sa petite farce qui se retourner clairement contre lui.

Il se mordait les doigts d'avoir rajouté cette menace pourrie. Seishiro avait raison, son cousin ne voyait pas ça comme une menace et lui-même était bien incapable de se passer de la compagnie de l'asperge aussi durablement. Et le pire, c'est que son erreur lui avait coûté l'efficacité de son arme la plus puissante contre Seishiro : celle de ses yeux de chiots.
Il fronça les sourcils à l'appellation, il aurait clairement préféré "Ô seigneur des chatoyantes et ardentes flammes" ou un truc du genre, pas "Mr Flamèche". Un peu de respect quoi. Mais la suite l'intéressait trop pour qu'il réagisse aussitôt. Un mois ? Ah non, pas possible, pas dans ses capacités ça. Il leva l'index et ouvrit la bouche, prêt à marchander vivement cette trop dure sanction...

....et la referma lorsque Seishiro se répéta, plus fermement cette fois. Avec un sourire hypocrite et un clin d’œil sadique. Il fronçait les sourcils. Non non non, définitivement pas possible.... mais c'était toujours mieux que l'autre option : la colère de sa mère.
Et, dans une ultime tentative, il sortit à nouveau les yeux de chiots, prêt à, si la modification de la durée était désormais impossible, marchander de toutes ses forces l'autre côté de cet ignoble chantage :

Certes, il s'imaginait très mal se retrouver à moins de dix mètres de Seishiro pendant un moment sans lui lancer la moindre petite pique, mais il n'allait pas non plus renoncer carrément au droit de voir son cousin préféré. Il avait même évité le "Monsieur Bouillasse" pour accroître ses chances de réussite. Il ne l'avait même pas traité d'hypocrite !

Oh, Seishiro allait peut-être avoir la paix pendant un mois. Un mois qui rentrerait dans les annales de la famille. Mais pendant ce mois, s'il n'allait pas l'embêter un seul instant, il allait se préparer à la guerre. Il préparerait minutieusement chaque farce qu'il pourrait faire à son cousin. Et à la fin du mois, Seishiro apprendrait le sens du mot "Enfer". Pour le reste de sa vie.

Toujours avoir un coup d'avance. C'était un atout inestimable dans l'art de la guerre. Et la guerre des farces qui avait lieu entre nous n'échapper pas à cette règle. C'était finalement un combat inégal qui se jouait entre nous. Mais la détermination de Dai à tenter de la remporter ne semblait pas avoir de limite. Ce qui me donnait un atout considérable. Un jour, il finirait sans doute par s'en lasser. Je comptais donc bien en profiter le temps que sa dure.



Entre le service au poste et les missions. J'aurais ans doute pas trop le temps de profiter de ce fameux mois. Mais je devais jouer le jeu. Ma réponse allait certainement lui faire croire que je n'avait pas prévu ce petit coup. Que nenni ! Je comptais bien profiter de ces visites pour l'entraîner un petit peu. Je ne le trouvais pas assez assidu à la tâche.


Bon, une tournure qui aurais pu me surprendre. Mais je comptais bien profiter de cette situation avec quelque taches ingrates pour ma propre vengeance. Après tout, Sora avait parfois besoin d'une cible mouvante pour ces exercices de ninjutsu.


Nouveau clin d'œil, il ne se rendait pas compte dans quoi il s'engager pour le mois à venir. Me levant, j'allais chercher dans la cuisine une bouteille de jus de fruit, d'eau et deux verres que je ramenais.

Bon, au moins il avait toujours le droit de venir voir Seishiro, tant qu'il ne l'embêtait pas. Et en plus son cousin ne s'était pas attendu à sa question, d'après son petit "Euh..." -c'est que ça tournait lentement là dedans !- il allait avoir l'avantage dans leurs prochains échanges. Peut-être.

Il allait devoir constamment garder le risque de la colère de sa mère à l’œil s'il voulait éviter de donner une raison à Seishiro de mettre fin à leur petit marché. C'est que ses piques et taquineries sortaient si facilement.... Puis Seishiro lui rappela que les dites piques ne s'arrêteraient que d'un côté, le sien. Aie Aie Aie, si en plus il devait subir les provocations de l'asperge et garder la bouche fermée.... ça allait être franchement naze ! Il se renfrognait à vue d’œil mais son visage s'éclaira à la mention d'un petit rafraichissement, servi par son cousin en prime. Mais non. Il fallait garder la face devant son cousin et ne pas sembler corrompu par une boisson de rien du tout !

Son regard fut un instant attiré par la bouteille de jus de fruits. Bon... un petit verre, ça ne pouvait pas faire de mal, si ?

Il en avait presque détourné les yeux. Presque. Il tourna la tête vers Seishiro. Ça lui brûlait la langue mais ça ne voulait pas sortir, conséquence de l'esprit de rivalité qu'il avait plus que jamais étant soumis au chantage de l'asperge. Mais bon, quitte à se résoudre à ne plus provoquer son cousin, autant lui demander.

La fois où leurs petites passes d'arme avaient failli très mal se terminer était encore très présente dans son esprit, mais c'est plutôt sur l'idée de voir son cousin blessé, ou pire, que ça avait laissé des traces, pas sur celle de s'entraîner avec l'asperge. Tant que celle-ci était raisonnable, bien sûr. Mais il sentait qu'il manquait quelque chose à sa demande. Qu'est ce que ça pouvait bien êtr... Ah !

Dai semblait avoir hésité un léger instant à mon offre de boisson. bon, ok j'avait déjà fait le coup de la sauce piquante secrète d'Ibuki. mais j'allais pas abuser des bonnes choses. En plus, il serait capable de le recracher instantanément comme il n'y avait pas d'autre témoin. Refaire le ménage n'était pas dans mon projet. me réinstalla, je bu mon verre sans dire mots. Je faillis simplement m'étranglé par la surprise.


Oula, c'était sa défaite qui l'avait fait changer d'avis? Généralement, il était plus du genre à vouloir faire une de ces farces. Alors le voir me demander de lui apprendre une ou deux techniques. C'était surprenant. Surtout que j'avait prévu de transformer une ou deux taches que je pourrais imaginer en entrainement afin de l'endurcir un peu.


Ibuki n'était pas vraiment intéresser par le ninjutsu autre que médical et Sora... Elle était bien trop faire pour que je lui montre quoi que ce soit. D'ailleurs, je savait seulement qu'elle se spécialiser en ninjutsu élémentaire.


Ce serait comique, mais je savait que mon cousin était extrêmement fière de maîtriser le Katon . Je me mit a réfléchir. Peut-être une technique du clan ?