C'est la fête à l'asperge !

Il grinça des dents devant les menaces de son cousin. Il pouvait presque voir une aura démoniaque se former autour de lui.

Techniquement, il ne savait pas si son cousin serait réellement capable de le balancer ainsi, lui et sa vie privée, s'il ne respectait pas sa part du marché. Mais entre l'expression de celui-ci et le fait qu'il n'ait rien à perdre à le laisser dans les griffes de sa mère... il préférait ne pas le découvrir.
Au moins, il acceptait de le laisser continuer sur l'Eito no Jutsu. Et bien il allait s'en mordre les doigts, parce qu'il n'était pas près d'en finir avec le jutsu. Mais il refusait d'abandonner... et fut ravi de constater que Seishiro ne lui lançait pas de piques ou, pire, ne se moquait pas de son nouvel échec mais essayait au contraire de cerner ses difficultés.

Il fronçait les sourcils. C'était bien joli tout ça, mais là, c'était une image de ventouse qui lui était venu en tête, et, au delà de l'image de l'accessoire à chiotte peu classe qui lui avait brièvement traversé le cerveau, il avait maintenant deux choses à visualiser radicalement différentes, les fils, et les doigts collants. Il valait mieux commencer par imaginer la "ventouse", décida-t'il, les fils ne lui ayant apporté que des échecs pour le moment. Mais n'empêche, c'était pas franchement ragoûtant là !
La nouvelle démonstration de Seishiro ne faisait rien pour arranger l'image. Quand ils pendouillaient tristement comme ça, les fils avaient encore moins fière allure que lorsqu'ils avaient servi à rattraper la balle.
Heureusement, la démo suivante était là pour rattraper le coup ! Il regarda avec stupéfaction une main de chakra se former dans le prolongement de la vraie. Puis bouger, imitant l'originale, avant de devenir indépendante.

Il avait retrouvé tout l'enthousiasme qu'il avait perdu et en frissonnait même d'excitation. Avec une détermination toute neuve, il entama un nouvel essai. Allez, concentré Dai, c'est pas le moment de te foirer ! Il appliqua la même méthode que précédemment mais, cette fois, au lieu d'essayer d'étirer jusqu'à atteindre la longueur d'un fil, il souhaitait simplement maintenir la technique. Quelque millimètres hors de ses doigts, il n'en demandait pas plus. Après plusieurs dizaines de secondes de concentration, il avait enfin un résultat. Un petit bout de fil sortait de son index, tremblotant mais bien là.

Il décida alors de passer à la deuxième image, celle des fils.
Il avait à présent un minimum de stabilité lorsque le fit ne dépassait pas le demi-centimètre. Il voulait aller encore plus loin. Avec ravissement, il regarda la lueur bleutée s'étirer. Il avait presque atteint environ cinq centimètres lorsque le fil se volatilisa à nouveau... mais cette fois il ne pouvait plus penser avoir rêvé.

Avec un seul doigt, après plusieurs longues secondes de concentration, très lentement et ne dépassant même pas le demi-décimètre... mais il estimait qu'il pouvait largement être fier.

Je ne m'étais pas trompé en montré les possibles évolutions de l'Eito. Dai était comme une pie attirée par des objet brillants. En l'occurrence, plus un jutsu était spectaculaire à ces yeux, plus il serait motivé dans son apprentissage. Heureusement qu'il n'était pas voué à maîtriser le genjutsu. Il se serait lassé bien rapidement, sauf si on lui vendait la capacité de me mettre dans l'embarras bien plus souvent. Une mauvaise idée qu'il n'aurait jamais j'espère.

Alors qu'il tentait d'exécuter une nouvelle fois la technique Chikara, je dissipais la mienne. Je n'allais pas épuiser mon chakra dans une technique qui avait fait mouche. La flamme du radis était ravivée pour qu'il s'exerce. C'était amplement suffisant. D'ailleurs, ce regard de motivation porté bien plus ces fruits que j'aurais pu l'espérer. Il y avait maintenant un début de fils. Bon, ridiculement petit pour être vraiment utile. Mais c'était clairement un bon début sachant que l'on partait vraiment de rien.



J'avais essayé d'apprendre cette technique à Ibuki une fois. Elle était curieuse vis-à-vis du ninjutsu non-médical. Ce fut extrêmement difficile d'arriver à ce résultat. Elle n'était pas très douée avec la manipulation du chakra et encore moins lorsque ce dernier n'était pas du chakra médical.


Fabriquer un fil n'était que la première étape. Bien que court, il fallait bien que ce dernier ait une utilité. On pouvait aisément imaginer la fabrication de petit pièges simple, ou encore s'en servir pour entraver un ennemi brièvement ou encore dévié un projectile que nous avion préalablement lié au chakra.

Son visage s'illumina lorsque son cousin approuva le fil, aussi petit soit-il. Ibuki avait du mal avec le chakra. Pour Dai, elle soignait les gens, et il n'y avait pas de quoi avoir honte. Et, égoïstement, il était content de savoir qu'elle ne faisait rien de trop dangereux. Mais elle, il le savait, était enthousiaste face aux techniques claniques ou de ninjutsu.

Non parce que la possibilité d'imiter Spider-Man c'était bien, mais la version améliorée ? Elle était carrément plus cool. Il recommença à tendre les doigts, essayant de recréer le fil.

En vérité il n'en avait pas vraiment envie. Le petit fil là était bien, Seishiro avait même dit "pas mal", mais si il constatait que ça ne collait pas, sa "réussite" était ruinée. Le bout d'Eito apparut à nouveau, ni plus petit, ni plus grand, mais avec un tout petit peu moins de temps de concentration avant.
Bien, sur quoi le tester maintenant ? Il regarda autour de lui. Il y avait l'arbre, les murs, ou même la balle.... Mais la cible idéale était juste devant lui, alors pourquoi s'embêter ? Il s'avança, brandissant fièrement l'index et, levant le bras, posa le doigt au bout duquel pendouillait le fil sur le nez de Seishiro. Il le retira.

Et l'appuya à nouveau, sur le torse de son cousin cette fois, souriant alors que ses yeux se posaient sur le T shirt.

Il regardait son cobaye, comme si c'était lui le responsable de cette étrangeté.

Il optait pour la peau pourrie de son cousin. Heureusement que sa mère venait justement de lui offrir un masque pour le visage.

Voilà, j'ai le malheur de vouloir être encourageant et sympathique. D'approuver les efforts et les résultats de ces derniers. Il était clair que ça lui faisait plaisir. Mais alors pourquoi il fallait forcément qu'il gâche tout hein ? Je lui laisse de la liberté pour s'exercer et sa première réaction et de se servir de moi comme "cobaye" sans même demander ma permission. Il aurait très bien pus reprendre la balle ou une autre cible, mais non. Ça devait être propre au utilisateur de katon de vouloir jouer avec le feu. Peut-être que cette affinité rendait plus téméraire ? Il en restait que le marché était toujours présent et que c'était clairement une provocation de sa part.

L'avantage, c'est que j'avait pu voir le fil de chakra d'extrêmement prêt. Je ne m'étais pas attendu à ce que le fil que Dai avait générer soit d'une quelconque utilité. Il n'adhéra d'ailleurs pas. Sans doute la bonne étoile de Dai qui essayait de le sauver des représailles qui l'attendait. Mais même cette dernière devait arriver à sa limite. Le fil s'accrocha donc à mon t-shirt, qui finirait sans doute par prendre la poussière dans un coin comme la majorité des cadeaux farfelue de ma tante qui ne m'aiderait certainement pas dans ma vie amoureuse, et il se demandait donc la différence. Ce qui me fît pousser un soupire. Travaillé les méninges, il savait faire, mais visiblement pas très longtemps. Je commençais à m'inquiéter pour sa future vie de ninja. Suffisait de le regarder me dévisager en espérant que le problème vienne de moi. Bah, voyons, désoler cousin, je ne te ferais pas ce plaisir.


Ne pas l'étriper. Ne pas être trop sévère. Ne pas le vendre tout de suite à sa mère. Je devais réellement prendre sur moi. Il aimait jouer avec ma patience. Avant de croiser les bras, je séparais le fil de chakra de mes vêtements. Pas question de servir de cobaye plus longtemps. Je lui laisser quelques minutes de réflexion. Aller Dai, fait marcher tes méninges.

Son cousin restait figé, et il aurait payé cher pour savoir ce qui se passait dans le petit endroit sombre et exigu qu'était la cervelle de Seishiro. Tout sourire, il attendait une réaction. Le meilleur dans tout ça, c'est que son cousin ne pouvait pas dire qu'il ne respectait pas sa part du marché. Il avait simplement gagné du temps en choisissant le cobaye le plus proche de lui possible puis avait émis des hypothèses. Rien de bien méchant. Enfin là, il était fichtrement long à réagir. Trop choqué peut-être. Il secoua la main devant lui.

Mais si, Seishiro finit par sortir de ses sombres pensées pour disculper son nez et la qualité de sa peau. Déçu, il fronça les sourcils, réfléchissant à ce que ça pouvait être dans ce cas. Juste pour être sûr, il approcha son avant bras de son index.

Dommage, lui qui aurait pu critiquer l'hygiène de son cousin.... Il était carrément déçu là. Mais en attendant, il devait trouver ce qui clochait.

Encore une fois, c'était une simple hypothèse. Même si elle était accompagnée d'un sourire malicieux, Seishiro ne pourrait pas décider d'invoquer leur petit marché pour le faire taire comme à chaque fois qu'il réalisait son triste manque d'autorité s'il n'utilisait pas d'odieuses méthodes de chantage.

Ou alors super méga compliqué. Il rappuya l'index sur le T shirt de Seishiro et s'amusa à faire bouger celui ci, et le vêtement par la même occasion.

Il s'amusait à décoller de plus en plus le T shirt de la peau du ventre de son cousin. Bien, il allait pouvoir voir si Seishiro avait un piercing au nombril.

Un horrible frisson me parcourut lorsque Dai énonça la peur de rester coller. j'aimais beaucoups ma famille, mais il y avait quand même des limites. Surtout que ma santé mentale ne pourrais certainement pas le supporté. Je l'avait bien vu chercher mon attention, mais je préféré réfléchir à une punition convenable. Il semblait d'ailleurs pas convaincu. Il cherchais visiblement la moindre petite occasion pour me lancer des pique malgré notre marché. Il était maintenant clair qu'il ne le craignais pas vraiment. Pensait-il vraiment que je n'en était pas capable? Le pauvre aurait visiblement des surprises.


Surtout que la boue était bon pour la peau, contrairement à l'usage abusif de katon. il suffisait de voir ce que l'usage de katon à certain niveau pouvait infliger à leurs utilisateur. Il n'y avait pas ce genre de risque avec le doton.


J'allais donc devoir lui faire des rappelle de cours à l'académie vis à vis du chakra, lorsque je me rendis bien compte de son petit jeu. C'était quoi son problème avec le T-shirt? Dai, en plus d'être un radis, était également un pervers? Il y avait peut-être des origine Hattori de son coté de la famille? Non, mais son comportement était louche. Sans aucune pitié, je viens passer ma main entre son doigt et mon T-shirt. Brisant le pauvre fil de chakra qui n'avait rien demander. Bon, c'était pas cool, mais en fabriquer de nouveau ne lui ferait que plus d'expérience.


Lui laisser le temps de protester? pas question, les chose marrante aller commencer.



Et savoir ce réceptionner. Mais cette information, il le découvrirait par lui même. Le boost de vitesse était fulgurante et, sans les aptitude physique adapté, on finissait souvent de façon ridicule.

Il fixa son cousin, sans chercher à cacher son air dubitatif. Il devait avouer qu'il n'était pas convaincu là. Sa peau était impeccable, celle de son cousin... moins. Adressant un Seishiro un sourire plein de fausse compassion, il quitta l'hygiène pour l'apparence :

Son fil de chakra, sa plus grande fierté depuis au moins dix secondes, fut soudain brisé par son ignoble cousin. Le traître, il l'empêchait de voir son piercing au nombril. Il ne pourrait jamais en informer sa mère, qui aurait pu ajouter un élément au profil qu'elle avait déjà peint à la voisine. Quelle tragédie. Mais là, c'était surtout le fait de devoir refaire un fil qui l'agaçait.

Dixit celui qui essayait de lui relever le T shirt. Mais son énergie fut à nouveau concentrée vers un point bien précis : le suishin no jutsu. Mouais, lui n'estimait pas encore avoir les bases, et il n'avait même pas compris pourquoi ça ne marchait pas sur le pif de son cousin. Mais déjà, Seishiro enchaînait en lui expliquant la technique. Ouh... ça lui plaisait ça.

Méga super giga stylé, il ne s'était pas planté. Ça demandait de la pratique, et alors ? Dai aimait la pratique quand il aimait ce qu'il pratiquait. Et les explosions, ça ne pouvait être que super cool, non ?

Bon, son imagination emballée. De l'explosion utilisée par Seishiro qu'il n'avait même pas vu, il était arrivé à de grandes déflagrations visibles à cent mètres.

Il fit une pause, fixa son cousin et prit un air faussement désolé, faisant mine de se rappeler soudainement d'un détail.

Il claqua son poing dans sa paume, déterminé. C'était triste de savoir que son cousin le laissait s'enthousiasmer à propos d'une technique qu'il ne maîtriserait jamais sans se viander.

Encore plus triste quand on voyait que cette fois, il acceptait aussi facilement toutes les astuces qu'il pouvait utiliser. Son cousin devrait avoir honte.

Ma tante me m'était bien dans l'embarras avec ces cadeau ridicule. Il allait vraiment falloir que je réoriente son attention ailleurs que sur ma vie privé. Celle de son fils par exemple. Je savait déjà qu'il en serais ravis. notre petit marché en était la preuve.

Revenir sur le suishin n'était pas un choix innocent. L'attention de Dai déclinait pour de nouvelle pitrerie dont il avait le secret. Je n'avait d'ailleurs plus vraiment d'idée pour attirer de nouveau son attention sur la technique. il était donc plus simple d'aller sur celle qui l'attiré le plus.


Le voila qui s'enjaillait sur des explosion. il avait peut-être mal compris la technique? Fin il était vrai que la propulsion apporter pouvait être qualifier "d'explosif", mais ce n'était pas une réel explosion non plus. m'enfin, si cette image lui permettait de mieux abordé le jutsu. C'était tout bon non? Bon, il commençait à s'emballer de nouveau avec le katon. S'il n'avait pas de nouveau critiquer le doton, je l'aurais sans doute ramener à la réalité. mais finalement, la chute lui ferait du bien.


Il rirait moin quand il se retrouverais les quatre fer en l'air car il n'avait pas gérer la brutal impulsion provoquer par la libération du chakra. Il avait quand même le bon sens de demander un conseil cette fois.


Je m'écartais pour lui laisser de la place. je ne l'avait pas prévenue de faire attention à la chute. Il fallait une bonne maîtrise en taijutsu pour espérer réussir correctement sa réception. Surtout lorsque l'on débute.

Il écouta les explications, sautillant presque d'impatience. A peine celles-ci finies que déjà, il tendait le bras derrière lui. Il accumulait, accumulait. et ne se privait pas pour "mettre la gomme".

Il aurait dû. Il avait prévu une réception propre après une projection parfaitement maîtrisée, et ce n'est pas vraiment ce qui se passa.
Au bout de trente secondes, qui s'étaient en fait plutôt transformées en quarante, alors qu'il commençait en fait à suer sous l'effort, il avait tout relâché. Pas de dosage, pas de retenue, juste une explosion de chakra qu'il avait concentré peut-être un peu trop longtemps, trop fort,... et peut-être trop chaudement. Si son affinité et l'habitude qu'il avait de l'utiliser avait joué un rôle, il n'en savait rien. Toujours est-il que, si Seishiro avait paru aisément tout contrôler, du départ à la réception, lui c'était tout le contraire. Dès qu'il avait relâché, il avait senti qu'il avait avoir du mal à contrôler sa trajectoire. Et il avait eu bien raison. C'était allé bien trop vite pour lui. Déjà que sur ses deux pieds, il n'était pas non plus un expert du mouvement dans l'espace, alors en l'air...

La réception se fit encore plus tôt que ce qu'il avait prévu. Il avait essayé de freiner sa course avec un pied, avant que son épaule ne rencontre le tronc d'un arbre et que, dans un cri de douleur, son avancée soit enfin stoppée net par l'obstacle et qu'il tombe au sol. Ouille ouille ouille. Il avait le tournis là. Péniblement, il se releva, minimisant les mouvements avec son épaule, retenant une grimace de douleur. Elle lui faisait fichtrement mal. Sinon, il ne devait avoir que quelque égratignures toutes au plus, et un peu de poussière sur les vêtements.

Il reprenait son souffle. Peut-être pas beaucoup de mal, mais beaucoup de peur en tout cas. Il n'avait rien contrôlé, du début à la fin. L'arbre ne s'était jamais trouvé sur sa trajectoire, en fait il était même à trois bon mètres de celle ci... Finalement, il n'avait pas eu une très longue avancée. La vitesse l'avait surpris, la difficulté encore plus, mais son Suishin, en plus du manque de contrôle, n'était pas aussi puissant que s'il était maîtrisé. Si c'était sa tête qui avait heurté le tronc et non l'épaule... Il devait vraiment avoir une malédiction qui l'empêchait de s'entraîner avec son cousin sans incident. Une mauvaise étoile ou un truc du genre.

Trente petite seconde, c'est tout ce qu'il fallait pour réussir le suishin correctement. Enfin, il fallait également une bonne connaissance et maîtrise de la technique, de son chakra et de son corps. Pour les acquérir, il n'y avait pas mieux que la pratique. Mais j'avais peut-être sous-estimé la malédiction de nos entraînements en commun. C'était des événement assez rare, mais le dernier avait failli tourner au drame. Ce dernier ferait-il exception ? Où établirait-il une règle tacite pour l’avenir ?

J'allais assister avec effroi au suishin catastrophique de Dai. J'aurais sans doute dus assister sur le type de chakra à utiliser. Pensant avoir capté toute son attention, j'avais oublié qu'il avait une représentation légèrement faussé de la réalité du jutsu. Dans un autre monde, la position que pris Dai était sans doute comparable à un adolescent adepte des explosions, ce qui m'aurait sans doute mis la puce à l'oreille si cette histoire existé cher nous. Pour moi, il était logique d'utiliser le chakra sous sa forme la plus pur. Nous travaillons un jutsu Chikara, mais Dai n'avait sans doute pas réalisé. Dans son obsession sur la supériorité du katon, il avait converti une partit de son chakra en chakra katon. Des explosions ? Il était clair que le résultat était "explosif".


Lorsqu'il vit le départ "explosif" de son cousin, il était malheureusement trop tard pour faire quoi que ce soit. Je regrettais tout en maudissant l'absence d'Ibuki. Je me ferais sans doute sermonner d'enseigner un jutsu si difficile, mais elle aurait pu agir en cas de blessure grave. Qu'aller dire ma tante si je ramenais mon cousin en petit morceau ? Pour sûr que ce serait ma fête. La fête de l'asperge... En voilà une idée qui plairait à son cousin, mais là n'était pas la question.

Je me dépêcher de le rejoindre. Niveau vitesse, il n'y avait pas photo qu'il l'avait correctement réalisé. En revanche, la direction et la réception, c'était un zéro pointer. Mais ce qui m'inquiétait le plus, c'est qu'il avait rencontré l'arbre de notre jardin et je n'avais pas bien vu comment il l'avait percuté. Abruti de Seishi! J'aurai dû lui faire mettre un casque avant ! Dai était bien trop silencieux, mais il ne semblait pas y avoir de plaie ouverte. Pas de trace de sang. C'était déjà ça ?


Pas de réponse... Le silence de Dai était horrible. Il c'était peut-être cogné la tête ? S'il ne me répondait pas, il était bon pour une visite à l'hôpital… Enfin, il y aurait sans doute le droit dans tous les cas. Un Dai silencieux, c'est mauvais signe. Je passé ma main devant son visage en espérant une réaction. Pour une fois que j’attendais qu’il agisse, il prenait son temps…

Il avait entendu Seishiro qui était presque aussitôt arrivé auprès de son point d’atterrissage non voulu. Il avait vu sa main s'agiter devant ses yeux, c'était le même geste qu'il avait fait plus tôt, mais, encore trop choqué, il ne répondit pas tout de suite, et c'était rare pour lui. Sa respiration devenant lentement plus régulière, il réussit finalement à sortir du silence qui devait angoisser son cousin.

Une belle frayeur et un choc, mais ç'aurait pu être pire. Il était encore conscient, sa tête n'avait pas été touchée, et il n'avait rien de cassé.

Encore douloureuse, et ce sans doute pour un bon moment, mais ne nécessitant pas non plus d'aller à l'hôpital. Les médecins avaient autre chose à faire que soigner les conséquences, pas trop graves en plus, d'un entraînement ayant mal tourné.

Il en était même carrément sûr. De même qu'il ne verrait certainement plus le suishin comme une petite explosion simplement stylée et aussi inoffensive, même mal utilisée, qu'une licorne lançant des paillettes. Péniblement, il commença à essayer de se relever. Une petite grimace de douleur déforma ses traits lorsque son épaule fut sollicitée - ouais, il en aurait sûrement un souvenir pendant quelque jours - et il finit par s'appuyer sur son cousin avec l'autre bras pour se relever sans souffrir plus que nécessaire. C'était un verbe qui suivait un shinobi, mais il n'était pas non plus maso.

Seishiro n'avait sûrement pas eu un premier essai aussi pourri. Personne dans le village n'avait du en avoir un. Vraiment lamentable, pensa-t'il. Il n'avait plus à s'étonner que personne ne le prenne en élève. Même Seishiro allait finir par ne plus vouloir s'entraîner avec lui.

La réaction de Dai lui rappelait de mauvais souvenir. Il fallait croire que tout leur entraînement finirait de la même façon. Une malédiction, c'était abbatut sur nous ? J'avais certainement manqué de bon sens en ne lui donnant plus d'indication sur la marche à suivre. Mais j'étais moi-même un adepte de l'apprentissage sur le tas. Heureusement que je ne me destinais pas à la formation des futurs jeunes pousses du village.

Il finit par me répondre que "ça allait". Il ne sembler pas avoir de blessure trop grave et la tête n'avait rien. Pas de pertes de neurones pour lui aujourd’hui !


Je n'étais pas celui qui fournissait le plus d'effort. Mais l'ambiance n'était plus vraiment joyeuse. C'était surprenant la vitesse à laquelle mon cousin pouvait passer de la tête brûlée surexcité à ce jeune garçon qui sembler clairement manquer de confiance en lui. Il s'enflammer vite, mais se laisser abattre bien trop facilement. Ou alors, c'était une technique détournée pour chercher des compliments de ma part ? Non, il n'était pas assez sournois pour cela.

Retournant à l'intérieur, je le laissai s'installer dans le salon alors que j'allais remplir une petite poche de glace que je venais lui proposer.


Clairement,i l y en avait qui finissait à l'hôpital avec cette technique. L'accélération spontanée provoquée par le chakra accumulé n'était pas des plus simple à gérer. Dai manquait surtout d'expérience, est peut-être un peu de musculature ? Son corps n'était pas habitué à cette augmentation de vitesse.



Le chakra Chikara était connu pour être particulièrement pur. Certaines histoires et légendes, transmises au sein du clan, raconté que c'était notre peuple qui fît le don du chakra aux autres. Mythes ou légendes, il en restait que nous étions des adeptes de la manipulation de cette énergie sous sa forme la plus brute.


Un câlin spécial Daikon comme seul elle avait le secret. Sora les fuyait également comme la peste. Elle avait bien trop d'amour en elle. A moins que ce soit moi et Sora le problème ?