Spill the tea!

Pas de temps à perdre, tu es déjà en retard sur ton planning, un coup de peigne, tes chaussures et tu pars en direction de chez ton cousin qui n'allait probablement pas être ravi de te voir arriver après l'heure prévue. Tu n'appréciais pas l'idée non plus cela dit et c'est bien pourquoi tu effectuais ton meilleur sprint. Tu manques a plusieurs reprise de t'éclater le visage au sol et rentre dans plusieurs personnes en t'excusant. Ils allaient probablement te pardonner, tu n'es qu'un enfant qui manque de discipline pour eux. Tu arrives aux portes de la rue de Kotaro et tu donnes tout ce que tu as pour le dernier sprint. Tu avais gagné du temps en courant, et tu arrives finalement pile à l'heure. Tu reprends ton souffle le temps d'une seconde avant de frapper à la porte de sa maison.



Évidemment qu'il était là, il t'avait demandé de venir après tout. Il voulait juste sortir un peu et discuter avec toi de tout et rien, vous vous voyez peu souvent alors que vous n'habitez pas loin l'un de l'autre. Mais vous vous étiez croisé, il y a deux jours sur les terrains d'entraînements et vous vouliez simplement rattraper le temps perdu. Tu n'étais même pas sûr de le revoir avec ce qui s'est produit dernièrement et le revoir te faisais plaisir. Il est clair que les nouvelles ne seraient pas toutes des plus sympathiques, mais le fait de se comporter comme des jeunes de leur âge pour une fois ne ferait pas de mal non ?

La mère de Kotaro l'appelle pour qu'il te rejoigne et tu entends des bruits de pas signalant son arrivée.

Noir. C'était la couleur qui régnait dans la chambre de Kotaro, mais pas seulement. C'était aussi la couleur des pensées qui lui revenait sans cesse. La couleur de ses vêtements il n'y avait pas si longtemps, la couleur de ceux du Kitto Dôno venu chez lui peut de temps après, la couleur qui s'installer petit à petit dans son cœur. Sa mère tentait tant bien que mal de le sortir de son état pour qu'il ne cède pas à la colère ou la rancoeur, mais c'était une chose bien difficile a expliqué à un jeune de 12 ans qui venait de perdre son père… Pour la seconde fois. Mei faisait de son mieux pour être forte pour ses enfants, ne pas pleurer devant eux, ne pas s'effondrer et s'enfoncer dans la haine. Ne pas donner le mauvais exemple et continuer de prôner la tolérance et l'union. Mais c'était difficile. Kotaro ne sortait pas beaucoup si ce n'était pour s'entraîner et aller à l'académie, mais il avait depuis fini. Il était Genin. Il avait réussi. Il avait tenu jusqu'à l'obtention de son bandeau frontale pour pouvoir le porter à la prochaine fête des morts devant son père. Mais à présent, tout revenait petit à petit et les sentiments qu'il avait fuit le rattrapé.



Il avait croisé son cousin il y avait peu au terrain d'entraînement qu'il avait l'habitude de fréquenter comme la majorité des aspirant et des Genins.. et sur un coup de tête, il lui avait dit de venir à la maison. D'un sens, cela lui faisait plaisir de le voir, mais cela était aussi certainement dur pour lui. Il savait que ça parlerait de sujet compliqué et difficile, mais les jeunes avait aussi besoin de vider leurs sacs. Kotaro allé être en retard alors qu'il était littéralement chez lui et que c'était l'endroit du rendez-vous. Il se leva de son lit, ouvrit les rideaux ainsi que la fenêtre, poussant un long soupir alors que l'air commençait à débarrasser la pièce de son odeur de renfermer. Tout était parfaitement rangé, parfaitement propre, comme si le ménage venait tout juste d'être fait et a raison. Kotaro faisait le ménage plusieurs fois par semaine depuis un certain temps pour s'occuper. Mais alors qu'il enfilé un pantalon sa mère l'appellat. Il attrapa son t-shirt, l'enfilant en même temps qu'il descendait les escaliers pour voir a l'entré Hikaru.




Kotaro attrapa sa veste et fit alors signe a son cousin de le suivre en dehors de la maison. Il était légèrement en retard mais lui aussi alors il n'avait rien à dire a propos de cela. Kotaro, les mains dans les poches engagea alors la conversation, maladroitement cependant.

Uzumaki Gekido... Ce nom hantait l'esprit du Chikara depuis dorénavant plus d'une année. Pire, il ne pouvait plus passer une seule nuit sans aller découper des mannequins d'entraînement. Le Shinobi haïssait le clan des roux et une envie de massacre semblait bouillonner en lui. Bien évidemment, il était conscient que les innocents étaient nombreux, mais le démon avait-il hésité une seule seconde à s'en prendre à des inconnus ? Malgré tout, il ne pouvait faire un tel acte, sa propre femme était rousse et membre de ce clan. Celle-ci ne revenait toujours pas et le Konohajin avait pressentiment de plus en plus fort. Lors de l'attaque du Uzumaki fou, il avait fait fuir femme et enfant en imaginant que Konoha ne tarderait pas à imploser et il s'était trompé. Depuis ce jour, il n'avait plus la moindre nouvelle.

Un sac au dos et son bandeau frontal rangé, il s'était arrangé la veille avec Kitto Shinji pour que le Konohajin puisse s'isoler un moment... Premièrement, pour vider la haine en lui et surtout, pour retrouver sa femme et sa fille. Le Kage était bon, il avait accepté en faisant promettre au Chikara de ne pas affronter Uzumaki Gekido en combat singulier. Bien évidemment, Azukiyo n'avait pas la moindre trace, mais il n'hésiterait pas à tenter sa chance si celle-ci venait à se présenter... Parcourant la rue principale du clan Chikara, il passa à côté de deux jeunes membres de son clan. Un doigt de bois se détacha alors de sa main factice et tomba aux pieds des deux gosses. Il n'y prit pas gare et continua son chemin en s'exprimant d'une voix à peine audible :


Le Chikara était reconnu dans son clan comme étant un individu particulièrement ronchon et solitaire. Il vivait dans une haine perpétuelle et il était souvent désigné comme le vieux Chikara un peu fou. Malgré cela, il était aussi adulé, car Shinji le considérait comme un élément essentiel de son armée et il ne cessait jamais de le faire entendre aux Uzumaki.

Tu souris à Mei en lui fait une petite révérence de courtoisie.

Elle te sourit doucement et tu aperçois ton cousin et tu ne peux te retenir de sourire malgré l'ambiance lourde qui règne à Konoha ces derniers jours. Tu avais eu vent par ta mère que son père n'avait pas réussi à échapper au destin tragique du guerrier et tu ne savais pas s'il était bon d'en parler avec lui, tu te doutais que cela n'allait pas être chose facile. Mais il faut croire qu'il avait plus besoin de parler qu'il n'y paraissait, ou alors il n'avait simplement pas envie de laisser l'éléphant trainer dans la pièce trop longtemps et se confie à toi.

Tu lâches un soupir pour te relaxer, tu ne parles pas beaucoup à la maison non plus de peur de dire quelque chose de déplacé et être capable de vider ton sa comme ça te faisais le plus grand bien.

Tu marches sans prêter attention à ce qui se passe autour et manque de rentrer en collision avec un individu.

Tu t'arrêtes sèchement, il ne semblait pas avoir fait attention non plus et passe en s'excusant l'air absent. Tu reconnais l'homme en question, Chikara Azukyo, c'est bien la première fois que tu le vois d'aussi près et son aura semblait bien différente du moment de ses discours. Tu vas pour reprendre le chemin quand tu sens quelque chose sous ton pied, tu le soulèves pour voir si tu n'a pas planté une ronce ou autre chose sous ta semelle et aperçois un doigt en bois.

Tu restes bouche ouverte entre le dégoût et la fascination avant de mettre un coup de coude à ton cousin pour lui montrer ta trouvaille.

La réponse était évidemment oui, mais la réflexion logique ne semblait pas de mise à cet instant pour toi.

Kotaro semblait comment absent alors que son cousin lui racontait ce qui était arrivé a sa famille. Il écoutait évidemment, mais il se concentrait surtout à ne surtout pas s'énerver et laisser exploser sa colère. Ils avaient beau être dans le quartier Chikara, il n'était pas question de laisser sa haine prendre le dessus sur lui et le faire sombrer dans des monologues vulgaires et ayant pour but de simplement cracher sa haine. De la haine, il en avait évidemment, beaucoup même. Mais il ne devait pas devenir l'ombre de lui-même. Lui si heureux, si énergique, si joyeux et vivant parle passé, quelques choses s'était éteint en lui et c'était l'innocence. C'était normale de la perdre un jour où l'autre surtout dans le monde ninja, mais a 12 ans était peut-être un peu tôt pour un Konohajin. Il marchait en réfléchissant à comment ne pas être insultant avec le premier roux venu, mais son cousin heurta quelqu'un. Kotaro leva les yeux et aperçu une personne que tôt le monde connaissait. Chikara Azukiyo. Une sorte de légende des Chikara de son âge, un homme amer et dangereux, mais pourtant dans le fond Kotaro refusait de croire à cela. Il pouvait le voir de lui-même, mais l'homme semblait plus perdu que mauvais. Même absent, la non-réaction quand son cousin l'a heurté alors que celui-ci continuait sa route le laissa pensif, voilà qu'Hikaru se retournait et lui montrait un doigt en bois en lui demandant s'il devait le rendre ?



Kotaro soupira lourdement presque blasé de ce qui allait arriver, mais il n'avait pas le choix. Évidement, ils devaient rendre le doigt à Azukiyo San. Mais ce n'était pas si simple d'aborder un homme dont les yeux crier presque que le monde était déjà mort pour lui et que les âmes qui fouler encore ces terres étaient voué à se faire exorciser par sa lame s'ils venaient à l'enquiquiner. Kotaro était déjà agacé de la situation. Il savait. Ils avaient tous perdu des êtres chers. Ils avaient tous mal. Ils haïssaient tous Gekido. Ils haïssaient les Uzumaki. Mais bien que Kotaro lui tentait de faire taire cette haine, Azukiyo lui la laissait simplement suinter par tous les pores de sa peau lui conférant une aura des plus hostile. Il était un Chikara, une chance.



Kotaro prit le doigt de l'homme des mains de son cousin et se dirigea vers lui avant de l'interpeller poliment, mais sans la moindre émotion ni dans sa voix ni dans ses yeux d'ailleurs.

dérangement.....

Kotaro avait les yeux brillant en évoquant les complots Uzumaki... Les mêmes complots qui avaient réduis sa famille en pleure, il n'y avait pas si longtemps... Une boule dans sa gorge, la voix tremblante et proche des larmes bien qu'il tentait de ne rien laisser paraître.

Soudainement, la légende Chikara se retourna en entendant un gosse en train de beugler comme une petite souris gémissante face à son prédateur.


Le Chikara baissa sa tête et bougea les doigts de sa prothèse, il en manquait effectivement un.


Ce gosse semblait affecté, rien de plus normal, il était un Chikara. Un membre de cette famille ne pouvait vivre normalement depuis ce terrible jour. De nuit comme de jour, Azukiyo ne cessait d'y penser et le simple fait de voir un gosse face à lui semblait le motiver à retrouver cet enfoiré de Kage maudit et à lui faire ravaler ses paroles discriminatoires. L'homme se baissa pour ensuite prendre le doigt de bois dans la main du jeune garçon et le revisser sur sa prothèse.


Soudainement, le mécanisme s'activa, le doigt bougea légèrement. Il amena sa main sur le crane du mioche et l'ébouriffa une poignée de secondes :


Chikara Azukiyo le ressentait, ce petit n'était pas dans son assiette et son clan était bien trop concentré à faire la paix avec les Uzumaki pour s'occuper de ses propres gosses. Quelques mètres plus loin, un autre gosse semblait suivre le premier :

Tu regardes l'homme remettre son doigt et te dis qu'avec un peu de chance et détermination, tu pourrais peut-être venir à faire une prothèse de ce style pour ton père s'il venait véritablement à être paralysé. Mais tu te disais juste que cela serait bien trop compliqué et te contente simplement de mettre l'idée dans un coin de ta tête. A l'occasion tu lui demanderas, mais ce n'était ni le lieu, ni le moment. Tu comprenais la rancœur de l'homme devant toi et tu n'avais pas l'intention de le juger pour cela. Tu avais perdu de la famille et tu en voulais à tous ceux qui avaient décidé de se joindre aux amants maudits. Mais tout n'était pas rose chez vous non plus et des trahisons étaient impardonnables. Tu esquisses un sourire en l'écoutant parlé et tu réagis quand il t'appelle. Tu ne pensais pas qu'il connaissait ton nom, ce n'est pas comme si ton père était un grand nom ou même toi, tu venais à peine de passer ton examen pour être Genin. Tu courbes le dos et fait un salut pour ne pas lui manquer de respect.

Tu t'approches de ton cousin et du guerrier qui semblait encore vivre la guerre qui s'était écoulée. Tu le regardes et vois sur son visage qu'il semble aussi perdu dans ses pensées que Kotaro, tu ne sais pas quoi faire, mais veux faire quelque chose.

Tu ne réfléchisais plus, tous les mots qui sortaient de ta bouche étaient en mode automatique.

De l'humour ? Sinistre, mais de l'humour qui avait terriblement fait mouche auprès de l'adolescent qui commençait à peine sa rébellion contre le système clanique. En effet, les Uzumaki seraient sûrement bien trop limitées pour imaginer quoi que se soit d'incriminant avec ça. Ils avaient bien inventé déjà durant tout ce temps et cela avait conduit à un massacre, mais il n'avait réussi qu'à mentir et imaginer... Invitant avec eux les plus crédules et stupides des rouquins dans leurs manigances de bas étage. S'ils savaient tous ou est ce qu'il pouvait se le fourrer ce doigt finalement.... De façon imagée évidemment. Kotaro n'était pas en mesure de se dresser contre la tyrannie des Uzumaki. Il fallait toujours que tout tourne autour d'eux, qu'ils soient décisionnaires, qu'il impose leur vision des choses et dirigé toujours complètement ce village en diminuant les libertés individuelles.



Le fils de Chikara Mei ? Azukiyo San connaissait donc la mère de Kotaro. C'était une sensation étrange entre la fierté et la peur qui s'emparait du Genin fraîchement promus. Sa mère était une Junin, alors certes elle devait avoir sa réputation, mais de là à le reconnaître comme étant son fils ? Soudain, Kotaro se rappela d'un détail plutôt flagrant. Il était différent. Son métissage était plutôt connu parmi les Chikara, un enfant fait en dehors du village avec un inconnu du désert... Ce n'était pas passé inaperçu dans le clan. C'était comme ca qu'il était connu parmi les siens, le métis, l'enfant bronzé d'une femme désespérée qui était tombé éperdument amoureuse d'un étranger. Son regard était différent à présent, mais celui d'Azukiyo ne semblait pas montrer une quelconque animosité envers sa mère. L'enfant qui il y a une seconde sentait la colère monter en pensant à ce que les gens disaient de sa mère semblait se calmer alors que la main de l'homme face à lui vint lui ebourrifer les cheveux. Le cœur de Kotaro se sera alors en repensant à son père, mais un léger sourire sur son visage. La remarque précédente l'avait fait rire intérieurement.



Kotaro serra le poing légèrement, relevant la tête vers l'homme en face de lui.



Hikaru s'approcha alors répondu de son identité devant la légende Chikara avant de l'inviter à manger de façon aussi désinvolte. Parfois Kotaro était surpris de l'attitude de son cousin. Jeune déjà, mais même après tant de temps sans l'avoir vu il ne pouvait que constater qu'il n'avait pas trop changé de ce point de vu là. C'était presque effrayant la façon dont il pouvait aborder les gens avec autant de facilité. Il avait même osé l'inviter à manger... L'angoisse pour le jeune Kotaro.



Sur le coup, bien qu'il soit mineur, Kotaro aurait bien eu besoin d'une bonne bière. C'était ce que les adultes faisaient quand ils étaient accablés n'est pas ?

Manger un morceau ? Azukiyo n'était pas contre le fait de déguster un plat chez le remplaçant temporaire de Daichi Ramen. Il s'était si longtemps refusé un plat de nouilles par énervement vis à vis du fait que Konoha ne finançait pas la destruction de la totalité des dégâts de Gekido... Qui plus est, il le savait plus que quiconque, le ninja n'allait pas pouvoir manger aussi bien durant les prochaines semaines. Il sourit légèrement en écoutant la phrase détestable du jeune Chikara énervé.


Le Chikara s'empêcha de rire à sa propre vanne. Le ninja se releva en prenant appui sur son genou vieillissant.


Concrètement, le futur Kage ne disait pas tout, il avait déjà été en mission top secrète avec la mère de ce bambin. Mais était-il vraiment nécessaire de reparler des tueries du passé ? Et surtout, de ce funeste jour ? L'estropé était debout et apte à reprendre la marche.

Tu regardes du coin de l'œil ton cousin qui s'apprête à maudire le clan Uzumaki, mais se retient au dernier moment. Cela te rassure d'un côté, mais le fait d'avoir eu moins de perte que lui lors du massacre a tout de même pas mal changé la personne qu'il était avant. Tu lui trouvais un côté bien plus sombre qu'avant et tu avais peur que sa colère ne lui fasse faire des choses stupides un de ces jours. Tu en voulais toi aussi au monde entier depuis la fin de cette tragédie et ne savais pas ce que l'avenir aller être pour eux désormais. Les rêves d'enfants avaient disparu pour la jeunesse de Konoha dorénavant.
Quand Azukyo accepte la proposition, tu es ravi et manque de t’étouffer en te retenant de rire à la blague qu'il venait de lancer et reprends ta respiration assez rapidement pour te concentrer sur ce qu'il dit au sujet de ta tante.

Il échange un regard avec Kotaro qui allait probablement se contenter de le regarder et le juger et alterne avec pour voir si le message est bien passé. Non pas que le respect des ainés soit une chose que tu te méprises, mais dis que tu n'en avais pas conscience. Ton père était un gai luron qui lancé des vannes à tout bout de champs et tu avais pris cette mauvaise habitude de sa part. Tu avais la fâcheuse tendance à simplement dire les choses qui te venaient en tête sans la moindre réflexion ce qui te valait pas mal de retour de tes professeurs trouvant ce répondant désinvolte. Kotaro te l'avait déjà fait remarqué auparavant, mais tu pensais simplement qu'il était bien trop réservé et timide et que c'est pour cela que ça ne lui plaisait pas. Tu te contentes simplement de hausser les épaules à ta propre pensée et sembles percuter une des choses que venait de dire le guerrier.

Un... Jeu de mot ? Azukiyo qui était un homme réputé sérieux, dangereux même... Faisait de l'humour du même niveau que " Tire sur mon doigt ". Cela devait bien entre du goût d'Hikaru qui était plutôt du genre humoriste a son heure, mais Kotaro avait perdu l'envie de rire depuis une bonne année. Non pas qu'il n'en avait pas envie, mais cela lui semblait tellement... Dérisoire au final qu'il n'esquissait même pas un rictus, mais affichait plus un regard qui signifiait " j'aurais aimé rire, mais... Je n'ai pas la force " et c'était certainement ce qu'il ressentait au fond de lui. Mais Azukiyo avait accepté de manger avec eux. Un honneur. Des ramens entre hommes. C'était une chose qui peut être pourrait lui remonter le moral après tout. C'était une chose que les vrais ninjas faisaient après les missions, un bol de nouilles, des récits de mission, des blagues douteuse, de l'alcool, de la nourriture et de la camaraderie. C'était ce que son père et sa mère laissait transparaître de leurs retours de ces petites sorties entre collègues. En parlant de collègue d'ailleurs... Il avait fait des missions avec sa... Mère ? Kotaro était encore plus admiratif de celle-ci alors qu'il lui voue déjà une admiration sans limite. Mais son regard sur Azukiyo san changea légèrement. Il admirait l'homme, mais savoir qu'il avait supporté sa mère en mission était certainement un exploit quand lui devait déjà supporter son caractère à la maison. Elle était douce mais dure. Mais aussi quelqu'un de secret.





Kotaro sourit légèrement. Savoir que d'autre personne reconnaissait la valeur de sa mère lui faisait du bien. Même maintenant, elle était forte. Elle ne pleurait pas, elle avançait en assumant à présent ses deux enfants, seule. Elle subvenait à leur besoin seul. Elle leur donner le double de son amour et tout cela sans jamais se plaindre ni céder devant eux. Elle était une personne extraordinaire à ses yeux et c'est pour cela que Kotaro faisait tous les efforts du monde pour suivre son exemple. Et le fait qu'Hikaru confirma les propos d'Azukiyo, malgré la blague, le rendit encore plus fier. Mais la question qu'il lui avait posée était légitime. Azukiyo s'en allait en mission ? Malgré le post d'Hokage ?

Marchant dans les rues de Konoha, le Chikara à la main de bois reprit la parole :


L'ancien Hokage Uzumaki était effectivement insensible au Chakra Katon, ceci était un problème de taille pour un utilisateur aussi régulier que le Chikara. Il usait quotidiennement de l'énergie du feu et se retrouvait face à un tel monstre fut un problème. Il n'avait même pas considéré cette variable et il s'était rapidement retrouvé incapable de réaliser la moindre action. Par chance, à force d'entraînement, le ninja avait été capable d'outrepasser cela en devenant bien plus puissant et en transformer ce feu en quelque chose de bien plus puissant.


Au loin, la façade du Ramen se profilait petit à petit. Ce restaurant ne valait pas Daichi Ramen, mais il n'était pas trop mal. Malheureusement, le restaurateur n'était pas un Chikara et il avait tendance à ne pas être aussi bavard que le vieux Daichi. Ce bougre aimait rappeler que sa fille était en mission rallongée, il n'avait aucun scrupule à ne jamais user du terme "nukenin" pour la décrire. Après quelques secondes, le petit groupe débarqua dans cette drôle de petit commerce.


Un Uzumaki se leva et décida de partir en laissant un bol à moitié plein.