Tentative d’alliance.

Tu avais une mission particulière à essayer de remplir. Celle de rallier lnun des peuples Mitsuna au votre pour créer un début de réunification. Tu te rendais aux abords du grand océan où l’un des 5 clans y vivaient paisiblement. Ils étaient les plus enclins à accepter ce genre de demande. Si ils acceptaient, ça pourrait décider les autres aussi à nous rejoindre pour une réunification historique et qui permettrait de nous imposer dans ce monde en créant une capitale pour tous. Le chemin avait été assez long. Heureusement que les cours d’eau permet de gagner de nombreux jours et de maintenir une vitesse assez constante. Par les terres, tu aurais mis certainement 2 fois plus de temps. Tu arrivais sur leur territoire. Assez verdoyant et sableux. Un contexte assez différent des marécages de Taki. La zone de plaisait beaucoup d’ailleurs. Ils étaient beaucoup moins rustre que les autres clans mais tout aussi respecté.

Tu pénétrais leurs territoires et tu voyais deux gardes se dirigeaient vers toi. Ils avaient du avoir mon signalement depuis un long moment. Tu expliquais que le chef de leur clan t’attendait afin de négocier une éventuelle alliance et tu te présentais bien entendu. Ils t’amenaient aux portes de leur village où un dernier contrôle de routine était effectué. Le village était vraiment très jovial, très coloré de par le climat et une végétation totalement différente. On t’amenait rapidement vers la demeure du chef de ce village. Elle était à l’image du reste et tu avais même envie de dire très raffiné. Tu aurais pu tenter de venir ici une fois que tu avais été libéré des hommes, mais tu restais avec celui qui t’avait sauvé car tu avais une dette à vie envers lui.

On me demandait de patienter et que le chef allait me recevoir. Tu n’avais plus qu’à attendre et d’observer que tu es observé. Ta tenue ne devait pas y être pour rien. Tu étais toujours très bien habillé. Tu en avais fais une marque de fabrique même si tu devais changer souvent de vêtements lorsque tu massacrais des hommes gratuitement par pur gaine envers eux comme ils avaient pu te traiter pendant plus de 10 ans. Il faisait d’ailleurs assez chaud et on t’amenait de quoi te rafraîchir et te restaurer. Leur sens de l’hospitalité était très grand et tu appréciais ces intensifions à ton égard.

Telle une Vénus, l'écarlate émergea du domaine aqueux. Lentement et avec grâce, elle s'extirpa des vagues et de l'écume, pour venir fouler le sable immaculé. Son bain quotidien venait de prendre fin, elle pouvait enfin s'adonner à son rôle de conseillère. Et alors qu'elle parcourait les quelques mètres la séparant du village, plusieurs Mitsuna mâles vinrent à sa rencontre. Poussés par l'amour, tous luttaient pour subvenir à tous ses besoins. Tandis que les plus frêles apportaient des vivres et des cadeaux somptueux, les plus musculeux se bataillaient pour acquérir le droit de porter et protéger la trentenaire. Pourtant, les yeux ambrés de Chihiro ne leur accordèrent aucune attention. Pour elle, ces proies faciles n'étaient pas dignes de sa personne. Après tout, elle n'était pas n'importe qui. Cette diva avait acquis du fait de son charisme et de son savoir, un rôle important dans la communauté : elle était le bras droit du chef, la voix de la raison du village.

Une fois le hameau atteint, la belle perçut avec inquiétude l'animation ambiante. Quelque chose d'important était arrivé durant son absence. Pressant le pas, elle atteignit les alentours de la demeure du chef. C'est alors qu'elle tressaillit. La vision qui se présentait à elle, l'avait touché en plein cœur. Cet individu, au corps massif et à la tenue distinguée détonnait grandement dans ce décor pittoresque. Par réflexe, Chihiro succomba à la coquetterie. Avec hâte, elle se para de ses plus beaux atouts et se prépara à déployer ses charmes naturels. Après un long soupir, suivi d'une grande inspiration, la rougeoyante retrouva son assurance légendaire et amorça une approche nonchalante. Dissimulant son intérêt personnel, la charmante jeune femme usa de sa voix la plus douce pour interpeller le géant.



Tandis qu'elle conversait avec l'hôte plutôt ravissant, deux claquements de doigts sourds furent émis. Aussitôt, l'un des gardes se précipita à l'intérieur de la cabane du chef. Au vu de sa réaction, il était évident pour tout œil observateur que l'hybride aux écailles rouges jouissait d'une grande influence. Grace à ce simple geste, le subalterne avait compris sa double mission. Premièrement, il fallait rendre la pièce la plus raffinée et la plus accueillante possible ; deuxièmement, l'ancien devait être averti que Chihiro débutait les négociations.



Un large sourire illuminait le visage de la Mitsuna. Une aura rassurante et chaleureuse l'accompagnait d'ailleurs.

Tu continuais s’observait mais vie de ce village. C’était vraiment différent de ce que tu connaissais. Ce peuple de Mitsuna semblait paisible et surtout plus raffiné que le mien. Se baser sur la force n’était pas le plus grand atout mais l’homogénéité était une clé aussi pour bien se développer et devenir cohérent. Si une alliance se crée à travers nos peuples. Il faudra utiliser les bons côtés de chaque clan pour ainsi nous envoler vers une évolution et une organisation sans précédent. On t’avait envoyé toi spécifiquement car tu étais le plus qualifié pour mener une négociation amicale qui pourrait aboutir et tu avais pour mission d’aller voir chaque tribu pour cela.

Tu patientais et tu voyais se diriger vers toi quelque chose de peu commun, rare même de part sa silhouette et tu comprenais directement ce qu’elle était. Une femme Mitsuna sa démarche et son air était d’une finesse que les hommes n’avaient absolument pas. Elle s’approchait de moi. Elle se présentait comme le bras droit du chef de ce village. Elle était très douce et aimable. Elle me demandait si tout allait bien et si je destituas manger quelque chose.



Tu reprenais doucement.



Tu te sentais bien ici.



Elle t’observait et tu en faisais de même en restant paisible. Elle claquait des doigts et un garde allait à l’intérieur. Allait-il chercher le chef ? Elle le souhaitait la bienvenue et elle me proposait même avant mon départ de me faire visiter le village et de voir comment il vivait.



Elle dégageait une belle et douce aura. Tu n’étais pas indifférent à cette Mitsuna. Mais tu restais courtois et poli.



Chaque Mitsuna qui passait te regarder d’un drôle d’air comme tu discutais avec la belle. D’autres semblaient vouloir approcher d’elle pour avoir ses faveurs.



Elle était charmante et elle le savait donc elle en profitait et elle avait raison de le faire. Elle devait avoir plus d’influence que le chef.

Entre les deux hybrides, une conversation charmante et amicale naquit. Sans aucun effort, la ravissante jeune femme avait réussi à créer un climat propice à l'échange et à la négociation. C'était l'une de ses plus grandes forces : en mêlant charisme et diplomatie, la trentenaire arrivait toujours à amener ses interlocuteurs vers la voie du dialogue. Ce n'était pas tant que les joutes physiques n'étaient pas à son goût, mais qu'elle préférait réserver ses forces pour de vraies batailles. La guerre des egos n'en faisait pas partie.

Durant le discours bienveillant de l'orque, l'écarlate affichait une cordialité et une attention singulière. Quelques gestes élaborés ponctuèrent son écoute, tous avaient pour ambition de susciter l'intérêt du mastodonte, de le charmer. Et alors que les propos du voyageur arrivaient à leur terme, Chihiro déploya son plus beau sourire et osa tapoter l'épaule du grand guerrier.



Avec douceur, la main de la conseillère glissa le long du corps du massif soldat et attrapa sa main. Sûre d'elle, l'écaillée guida son hôte à travers la hutte et l'invita à s'installer face à elle. Bien que rudimentaire, cette pièce unique était raffinée et d'une rare élégance. Au centre, quatre coussins étaient disposés autour de quelques cendres chaudes. Sur les murs, quelques décorations venaient égayer cet amas de bois et de terre. Cependant, une chose manquait au tableau : le chef de la tribu.



Cet ordre sonnait comme une demande anodine, pourtant, tous les locaux connaissaient les ruses de la séduisante hybride. C'est pourquoi, en une fraction de seconde, les deux leaders se retrouvèrent seuls et isolés de tous. Disposant son corps avec grâce, la femme continuait son numéro de charme.



A ces mots, la Mitsuna servit un verre d'une boisson locale à l'invité, celle-ci avait été confectionnée à partir de fruits locaux.







Un rire timoré et charmant s'échappa des lèvres de Chihiro. Avec malice, elle entamait la récolte d'information. Les vraies négociations commençaient à présent.

Après m’avoir écouté sur les remarques et observations, elle m’invitait à entrer dans la cabane. Elle était très tactile, ce qui ne te déplaisait pas mais tu devais te montrer respectueux comme toujours. Elle le traînait par la main à l’intérieur de la cabane. Le chef n’était pas présent. L’intérieur était coquet, tu pouvais le qualifier ainsi vu que nos habitations étaient totalement rustre et sans finesse par rapport aux leurs. Son sens de l’hospitalité en était presque gênant. Tu savais qu’elle le faisait pour te détendre en vie des négociations et elle te disait même que rien ne te serait refusé. Si tu laissais tes instincts l’emporter, tu lui demanderais quelque chose qui risquerait de la choqué et tu n’étais pas là pour ça et venait la question fatidique afin de savoir pourquoi on voulait créer une alliance.



Elle te servait un verre qui amusait mon odorat.



Elle t’expliquait qu’ils étaient pacifique et qu’il vivait en autarcie sans se soucier du reste.



Tu reprenais après un court instant.





Une petite touche d’humour.

Tout en se délectant du nectar, l'écaillée admirait la stature de son interlocuteur. Plus que ses muscles saillants, c'était son port distingué et son phrasé qui envoûtait la trentenaire. Rares étaient les Mitsuna de sa trempe. D'ailleurs, pour être honnête, dans cet humble village, aucun mâle n'arrivait à sa cheville. A cette pensée, un sourire lubrique se dessina sur ses traits juvéniles. Consciente qu'une passion commençait à s'éveiller dans son bas-ventre, Chihiro tenta de renouer avec le caractère politique de cet entretien. Elle ne pouvait pas succomber à ses bas instincts, pas encore du moins...



Un rire délicat se fit entendre. Après cela, le visage de la rougeoyante se mit à rougir. Gênée par ces changements, elle tenta de retrouver un peu de sérieux.




A cet instant, le garde revint les bras chargés de mets. Après les avoir disposés devant l'invité, il murmura quelques mots à l'oreille de la conseillère. Puis, il quitta l'habitation. C'est alors que l'orque eut des mots très ambigus pour l'hybride. Instinctivement, cette dernière se mit à rougir et à pouffer.




Un geste inédit égaya le visage de la jeune femme, un clignement d'œil cocasse et coquin. Plus le temps passait, plus cette enfant des eaux se laissait séduire par ce mastodonte.





Pensive, le regard de la belle fixait les braises. Même si sa langue assurait l'échange, son esprit semblait être ailleurs, comme emporté par sa réflexion.

Tu te créais une vision de ce que pourrait être l’avenir de Mitsuna si une unification pouvait se faire. Il y aurait un véritable réseau mondial, permettant de commercer et d’avoir un grand territoire. La capitale, une ville sous l’eau. Paraît-il qu’il y en aurait déjà une, tu n’en savais pas plus et si ç’etait réellement le cas, pourquoi nous la cacher. Elle est peut être abandonné ou ce n’est qu’une pauvre légende pour donner un espoir à notre peuple. Cet espoir, tu voulais le rendre réel. Cinq chefs de clan réunies autour d’une table pour élire un seul et même dirigeant d’un commun accord pour diriger notre peuple avec l’aide des 5 grands chef. Il fallait un représentant quasi divin même si celui-ci n’était qu’un être qui n’avait que un sixième du pouvoir décisionnaire. Il n’aurait qu’un titre supérieur, mais égal face aux décisions. Tu te demandais si c’était réalisable ou si ce n’était qu’une simple utopie, un fantasme que tu tentais d’approcher ou de réaliser en vain. Seul l’avenir te le dira. Mais dans ton esprit, c’était le seul moyen de se faire craindre par les humains. Nous sommes divisés et donc plus faible. Unis, nous pourrions tenir tête à n’importe quelle nation. Il t fallait pour ça les convaincre, dans un premier temps, de les réunir mais en tenant avant de faire une alliance si cela en intéresserait certain directement. Tu avais grand espoir en cette tribu.

La discussion était des plus amicales et conviviales. Ça n’en restait pas moins des négociations. Tu écoutais donc attentivement Chihiro. Son peuple savait bien sur ce battre.



Un des gardes ramenait de quoi reprendre des forces. Ça avait l’air bien bon et pendant se rendre elle se mit encore à rire et me disant que tu étais flatteur alors qu’un petit jeu de séduction s’installait dans les négociations de manière très subtiles. Il fallait avoir aussi du charisme, ça aidait pour négocier. Tu répondais à sa première réponse.



Tu soupirais.



Elle pensait vraiment à notre peuple.



Elle avait leur d’une attaque et tu le comprenais.



Sa réflexion était juste et tu allais y répondre.



Sa dernière phrase était assez bizarre, tu ne voyais pas où elle voulait en venir où tu faisais exprès de ne pas comprendre.



Tu reprenais après quelques secondes.

Profitant du banquet, l'écarlate laissait son corps exprimer mille promesses. Tout en écoutant son hôte, ses lèvres et sa langue s'adonnaient à une danse voluptueuse avec quelques baies. Le spectacle était certes suggestif, pourtant, il demeurait étrangement raffiné. Chihiro parvenait, en effet, à charmer, sans jamais tomber dans le vulgaire. Forte de son expérience et sûre d'elle, la conseillère se montrait de plus en plus explicite dans ses désirs. Néanmoins, était-ce le fruit d'un désir intense ou d'une manipulation parfaitement orchestrée ?

Lorsque l'orque évoqua la cité légendaire, les yeux de la belle devinrent ronds. Un tel édifice permettrait aux Mitsuna de vivre, à l'abri des dangers de la surface. Car l'humanité n'était pas la seule ennemie des hybrides, la faune et la flore du Yuukan abritaient, elles aussi, de nombreux dangers…


C'est alors que le massif s'emporta et exposa sa haine au grand jour. Son élégance et son civisme laissèrent place à une rage et une sauvagerie étonnante. Cette transformation fit naître une flamme dans le ventre et le cœur de la jeune femme. Face à un tel personnage, une ardente passion se développait dans la diva. Si la situation l'avait permis, Chihiro se serait jeté sur le voyageur. D'ailleurs, son imaginaire créait déjà plusieurs scénarios flamboyant…




Une nouvelle fois, la peau écaillée de la trentenaire rougit suite aux propos du charmant jeune homme. Puis, ce fut un rire nerveux qui s'imposa. Finalement, Chihiro agissait presque comme une enfant face à son premier amour.

Oh, je faisais juste référence à nos rôles de pionner et d'ambassadeur. Hihihi ! Mais je sens qu'une autre idée vous a traversé la tête, ai-je tort ?

Tu profitais de ce repas savoureux fait de beaucoup d’aliment que tu ne connaissais pas mais que tu trouvais excellent en regardant de temps à autres la belle Chihiro utilisant xd tout son charme. Elle savait jouer de son corps pour influencer certainement les négociations. Tu le voyais comme ça au lieu d’une réelle séduction de sa part. Tu étais ici pour le bien des Mitsuna et tu te devais de faire passer ça avant un désir charnel qui pourrait engendrer des complications sur ton jugement et faire des concessions trop importante qui mettraient en péril ton travail de négociateur et ambassadeur de ton peuple. Tu savais très bien que cette alliance permettrait une survie et vie stable sur le long terme que si nous restons tous séparés dans nos coins à nous défier pour des broutilles. Elle s’interrogeait naturellement sur comment la construire si elle n’existait pas.



Tu t’étais emporté concernant les hommes et la belle l’avait constaté. Tu avais du mal à te contenir vu ton passif et elle se demandait pourquoi tu réagissais de la sorte. Tu déposais ton verre et tu attendais quelques instants avant de lui expliquer.



Tu avais dis ce que tu avais à dire sur le sujet. Tu écoutais la belle maintenant qui parlait du gouvernement que je voulais fonder.il était évident qu’il fallait y aller étape par étape sans précipiter les choses et elle me proposait de voyager ensemble pour convaincre les autres peuple de nous rejoindre.



Tu savais que tout aide était bonne à prendre. Tu regardais ensuite Chihiro qui rougissait et qui laissait échapper un rire nerveux. Tu avais omis une idée un peu farfelue et elle me disait que c’était pour jouer le rôle d’ambassadeur. Tu lui souriais car tu n’avais pas compris cela de cette manière.



Tu soupirais sur tes paroles.



Sa compagnie était plaisante, voyager avec elle te permettrait de comprendre mieux leur peuple aussi. Ça sera un véritable enseignement. Il y en aurait pour plusieurs semaines de voyage.



Tu te mettais à rire discrètement. L’ambiance était détendue et tu ne t’étais pas senti aussi bien depuis très longtemps. Il vivait une vie paisible avec peu ou pas de contact avec les hommes. Ça serait un endroit idéal pour toi, loin de tout et avec les tiens sans devoir être sur tes gardes sans repos et aussi, arrêter ton massacre vengeresque envers les hommes que tu capturais pour les torturer.

Sourire aux lèvres, la trentenaire se montrait particulièrement aimable et de bonnes compagnies. Soudain, une nouvelle vague de chaleur lui embruma les pensées. Ses baies aphrodisiaques étaient certes délicieuses, mais leur effet désinhibant pouvait se montrer dangereux. Tout en tentant de réfréner ses pulsions, la belle observait son Apollon, son corps, son visage, sa respiration. Tout au long de cette lente contemplation, le visage de l'écaillée dissimulait à merveille le désir grandissant. Malgré la situation tendue, Chihiro arrivait à préserver son image de conseillère.



Prévoyante et méticuleuse, la fine négociatrice n'oubliait pas d'avancer ces pions. Pour le bien de sa tribu, elle devait se montrer ferme et exigeante. Surtout qu'elle connaissait le Chef, après un échec au bras de fer, il laisserait le visiteur choisir les termes du contrat...



Après cet aveu de faiblesse, la petite Mitsuna écouta avec intérêt l'histoire de l'orque. Disposant d'une forte empathie, l'hybride se retint de prendre dans ses bras l'inconnu. Pour ne pas trop le perturber, elle se contenta de poser sa main sur son épaule et de lui apporter un regard tendre et compatissant.



Après ce tendre moment, Chihiro acquiesça au projet commun.



Néanmoins, une nouvelle fois, le voyageur fit rougir les pommettes de la rougeoyante. Une telle proposition était si audacieuse, si surprenante. Jamais la jeune femme n'aurait cru que les affaires allaient avancer aussi vite.

Tu tentais de te concentrer sur la conversation et tu écoutais du mieux que tu pouvais mais quelque chose se produisait en toi que tu avais de plus en plus de mal à contrôler. Tu avais de plus en plus chaud et plus tu regardais Chihiro plus tu la désirais. Tu ne comprenais pas ce qui t’arrivait. Tu savais très bien garder le contrôle d’habitude car tu n’étais pas un rustre. Une sensation de grand plaisir t’envahissait que tu en retirais ta cravate et et tu déboutonnais les 3 premiers bouton de ta chemise.



Le domaine de l’architecture n’était pas le domaine où ils excellaient, ce n’était pas un problème majeur.



Ça devenait difficilement tenable, tu regardais la belle dans les Londres détails de chacune de ses formes harmonieuses. Tu la désirais et si tu n’étais pas un gentleman, tu lui aurais sauté dessus pour combler de plaisir incandescent qui se produit en toi.
Tu lui avais raconté ton histoire pour lui donner une explication à ta haine envers les humains. Elle venait déposer sa main sur ton épaule et comme tu le pensais, les hommes étaient plus que rare ici mais tu avais surtout envie de prendre sa main et de la tirer vers toi contre ton corps. Il fallait que tu te contiennes et tu te concentrais de nouveau sur la conversation.



Elle rougissait et tu comprenais bien pourquoi.



Tu souriais à ces mots, un voyage diplomatique sous forme de l’une de miel en parcourant le monde. Très amusant et ce n’était pas mal en soi.



Ton esprit c’était égaré et tu avais fait abstraction sur les positions des tribus et du lac Taki.



Tu buvais de nouveau et tu mangeais, plus tu mangeais et plus tu avais la sensation de brûler de désir.



Autant dire la vérité de ce qui se passait en toi.



Tu allais passer pour un gros excité...

A la surprise générale, l'orque commença à dévoiler son torse musclé et à ôter sa cravate. Devant une telle initiative, Chihiro détourna les yeux et tenta de dissimuler ses joues rouges. Ce n'est pas tant qu'elle était prude ou chaste, mais plus qu'à cette vue, ses passions intérieures s'étaient déchaînées. Sous les effets de ces mets, il était difficile pour l'écarlate de demeurer impassible. Pourtant, pour le bien de cette conversation, il fallait éteindre ce brasier qui naissait dans son bas-ventre.



Le regard interdit et les lèvres scellées, l'écaillée n'osait plus répondre au mastodonte. Elle avait trop peur de faire éclater son désir ardent. Bien qu'un peu confus et maladroit, le visiteur était d'un charme fou. Buvant ses propos, la conseillère en perdait la tête. Peu à peu, elle oubliait la raison de cet entretien et se laissait tenter par la cordialité, si ce n'est plus...



Dans un murmure, Chihiro commençait à renoncer à son rôle de diplomate. Toutes ses formalités pouvaient attendre, il n'y avait pas d'urgence, si ce n'est son feu intérieur... Soudain, les confessions du géant brisèrent les défenses de la trentenaire. Une telle franchise et de tels mots rendirent la sirène cramoisie. Tout cela était si intense, si rapide. Était-ce à cause des baies ?



Un léger silence suivit ces aveux.



Bien que transpercée par la gêne, Chihiro regardait avec concupiscence les iris de son hôte. Souriant naïvement, elle céda à ses envies et vint déposer ses douces lèvres sur la joue du Mitsuna. Puis, elle recula vivement et tenta de paraître normale.