Eyes of the tiger

La dernière mission à peine pliée, tu te décides à bouger et de t’activer à l’entraînement. Azamuku n’avait pas eut tort en disant que tu ne faisais pas assez d’efforts, tu en faisais, mais tu pouvais en faire plus c’est un fait. Hanabi était occupée ses derniers jours et tu ne pouvais pas compter sur elle pour te coacher. Tu souhaites donc faire appel à quelqu’un qui serait capable de d’aider à devenir un shinobi à part entière. Tu n’auras probablement jamais ce titre, mais il ne coutait rien d’espérer l’être un jour. Cela te donnait un objectif à atteindre et poursuivre tant que tu ne l’obtiendrais pas. Tu t’habilles de manière confortable, car tu prévois tout de même de faire des efforts. Un haut à capuche, un pantalon large pour cacher tes jambes de poulet et tu es prêt pour faire ton jogging. Tu décides de le faire dans le village, d’une part pour profiter de la fraîcheur matinale, mais aussi parce que si tu restais dans la demeure, tu trouverais un moyen de te distraire pour ne pas en faire plus.
Tu commences à courir et passe dans les quartiers claniques, tu salues les quelques visages que tu reconnais et continue ton chemin. Le marché du quartier Miwaku commence à se monter et les commerçants ne sont pas encore tous réveillés. Une idée te vient en tête et tu changes de route pour te diriger vers la zone industrielle. Le levé du soleil est beau à voir du sommet des bâtiments. Tu avais gardé ce réflexe de regarder l’aube depuis que tu es enfant. Les habitudes ont la vie dure. Si la demeure Hattori où tu vivais désormais te permettait de voir le soleil, le manque d’horizon te peinais et dans les jours où tu te trouves dehors aussi tôt, tu passes souvent dans les zones qui te permettent de voir ce spectacle aussi beau qu’il est commun.

Tu arrives dans la zone industrielle et grimpes sur le toit d’un des bâtiments, tu essuies les traces de suie et de terre sur tes mains et décides qu’il est temps de prendre ta pause après trente minutes de courses. Tu t'assois sur le bord du toit et laisses tes pieds pendre dans le vide. Une bouffée d’air frais te rend le souffle que tu avais commencé à perdre durant ton échauffement. Il ne reste plus qu’une vingtaine de minutes avant que le jour ne pointe le bout de nez. Tu t’allonges et fais des exercices de respiration. Tu avais l’habitude de faire ces exercices avant de tenter un jutsu d’illusion. Pas véritablement d’intérêt pour l’instant cela dit. Tu fermes les yeux et te concentres, tu essaies de sentir ton chakra circuler dans ton corps. Le parcours exact qu’il effectuait. Cela t’aidait à te relaxer et mieux cerner ton environnement.

En parlant de ça, tu ressens une présence lors de ta session de relaxation. Tu ouvres subitement les yeux et vois une montagne de muscles. Cheveux blancs, regard menaçant, un corps musclé et ferme. Ton esprit divague sur les derniers détails, mais tu percutes. Un Kaguya, tu ne pouvais pas te tromper la dessus. Il est vrai, qu’ils étaient dans la zone maintenant. Tu te lèves rapidement à cause de la surprise et tu te mets face à lui. Il faisait bien deux fois ta taille, aussi bien en hauteur qu’en largeur. Ton visage ne cache pas très bien ta surprise et l’incompréhension est aussi palpable. Comment une masse comme cet homme avait pu être aussi discrète et t’approcher sans se faire repérer. Tu n’étais pas un expert en pistage, mais tu avais assez de confiance en tes capacités d’attention pour sentir les gens approcher dans ton dos. Bien que son visage ne semble pas des plus amicale, tu ne ressens pas d’animosité envers toi et décides de faire le premier principe de politesse.



Autant rester toi-même, si l’empereur avait décidé de les laissés sortir, c’est qu’ils ne devaient pas être aussi barbare que ce que les rumeurs disaient. Dans le pire des cas, tu n’auras simplement qu’à sauter du toit pour t’enfuir.

Le sommeil est compliqué à trouver et je ne tourne pas encore dans mon lit. Je ne sais pas l’heure qu’il est, mais je sais pour sûr que le soleil ne va pas tarder à se lever. Je n’arrive toujours pas à me faire à l’idée que le clan soit désormais dans le village de Kumo et un lit aussi rustique soit-il n’est pas vraiment dans mes habitudes et ça me perturbe. Tant pis, je vais simplement me faire de quoi manger et je dormirais quand mon corps me le fera sentir. Je reste cependant dans mon lit et fixe le plafond en espérant trouver le sommeil en vain. J’entends les bruits lointains de la ville qui se réveille. Au vu de la noirceur, dehors, il doit s’agir de commerçants, j’irais probablement y faire un tour quand le soleil sera levé. Mais je ne suis pas certain que ce soit ne bonne idée. Mes manières laissent pour le moins à désirer, je reste un barbare après tout. J’ai bien vu que mon visage ne rassurait pas les gens. Je vais peut-être essayer de trouver quelqu’un pour me donner des petites leçons de bienséances. Je ne suis pas vraiment accommodé à cette ambiance bonne enfant. Enfin, il parait que l’atmosphère est tendue, mais ce ne sera pas pire que sur l’île au final. Pas d’odeur de sang au réveil et nous n’avons pas à nous battre pour savoir qui aura le droit de manger.

Je m’assois sur mon lit pour réfléchir à quoi faire de ma journée, mais je suis perturbé par un bruit de pas que j’entends sur mon toit. Est-ce que je rêve ? Je doute qu’il s’agisse d’un voleur, la nouvelle des Kaguya dans la zone industrielle n’était pas passée sous silence, bien au contraire. Un petit malin qui cherche à se mesurer aux barbares de Kiri ? Il n’allait pas être déçu. Je sors en laissant mon Kimono tomber dans le bas de mon dos et me dirige vers la porte. Je prends le soin de monter sur les parois discrètement, il ne fallait pas faire fuir le curieux. Je passe simplement la tête pour voir de qui il peut bien s’agir. Je n’aperçois personne de suspect au premier abord, une chevelure blanche, c’est un Kaguya ? Mais en prenant le temps de regarder, je me rends compte que cela ne peut pas être possible. Il est bien trop frêle, il n’aurait pas survécu plus d’un an sur l'île et encore moins en prison. Ce n’était pas Kyota, il était bien plus musclé malgré les apparences, ça ne pouvait pas être lui. Mais de qui pouvait-il bien s’agir. Je ne ressens pas la moindre menace venant de lui et il s’allonge en plus.

Autant en avoir le cœur net, ce type ne sera pas compliqué à exterminer s’il se montre agressif. Je m’assure de ne pas faire de bruit, s’il y a bien une capacité qu’on ne soupçonne pas chez nous, c’est bien notre discrétion. Mais pour aller à la chasse, le prédateur se doit d’être silencieux non ?
Une fois à côté de lui, je vois enfin son visage. Définitivement pas l’un des nôtres, son visage ne m’est en rien familier. Et il était beaucoup trop précieux pour être de la tribu. Je n’ai pas le temps de me signaler qu’il ouvre les yeux et se lève subitement. J’ai dû lui faire peur, rien d'étonnant jusqu’à là. Il ne semble pas à l’aise sur un premier jet, mais semble se détendre après m’avoir regardé de haut en bas. Il a d'ailleurs un étrange une étrange expression sur le visage. En général, je ne vois cela qu'auprès de mes comparses entourés de gourgandines... Pourquoi me regardait-il comme ça? Il me sourit et me demande ce que je fais ici. Drôle de personnage, c’était probablement le premier à ne pas partir en courant en me voyant et surtout à m’adresser la parole. Les seuls me répondant étaient ceux à qui je posais une question. Et ils le faisaient pour mieux pouvoir partir par la suite. Je vais tenter de ne pas le faire fuir celui-ci.



Ca devait être assez agréable ? Je ne sais pas trop, j’ai cru comprendre que les gens parlaient de non-sense quand ils ne savaient pas quoi dire.

Il ne semblait pas trop agressif malgré son air renfrogné, tu étais tout de même en train de marcher sur son toit, il est normal qu’il soit venu voir ce qui se tramait. Tu t’estimais déjà heureux de ne pas avoir vu ta tête se faire décrocher par ses bras. Ils devaient facilement faire la taille de tes cuisses.



Tu ne cherches pas à faire de détours et lui répond ton but premier bien qu celui-ci est grandement dérivé. Tu pointes l’horizon derrière toi avec ton pouce et te détends. Tu ne sens pas de danger imminent et décides de lui faire confiance. Peut-être un peu trop rapidement n’allons pas mentir.



Le soleil n’est pas loin de faibles lueurs commencent à éclairé le village. Tu lui fais un sourire et avance vers lui en prenant soin de laisser tes mains apparente pour ne pas avoir une réaction de la part du Kaguya en face de toi. Tu ne connaissais pas vraiment leur uses et coutumes, mais tu savais pour sûr que le Kimono blanc qu’il avait sur les hanches était un signe qu’il était prêt à se battre. Et tu savais que tu ne ferais pas le poids face à lui. Quoiqu’il en soit, tu te positionnes à côté de lui et refais face à l’horizon ou les premières lueurs se renforcent.



Autant tenter le tout pour le tout. S’il refusait, tu finirais simplement de regarder l’aube et partirais finir ton entraînement avant de l’agacer.

Décidément, les Kumojins étaient étranges, a moins qu’il ne s’agisse que de lui. Non pas que le fait de le voir se détende aussi facilement en ma présence soit déplaisant, mais s’ils étaient tous aussi prompts à faire confiance, il n’est pas étonnant que Kiri les est battu à plat de couture la dernière fois. Mais il ne fallait pas se montrer menaçants maintenant. Je suis supposé devenir un citoyen de Kumo, tel est l’ordre du jeune chef Kyota.

De toute manière le chétif ne m’a pas l’air de mentir, il est en tenue d’entraînement. Enfin, je déduis qu’il s’agit de sa tenue d’entraînement. D’ordinaire, ils sont plus habillés de kimono que de ces espèces de vestes sans saveur. Je me contente de hocher la tête en signe de compréhension et ne bouge pas. Lui en revanche semble avoir à dire, un véritable moulin à paroles. Je ne suis pas très loquace, mais je sens que ce gamin n’a pas la langue dans sa poche. Il fait une pause pour regarder le lever du soleil, drôle d’idées, est-ce commun de faire ce genre de futilité ici? Il s’approche de moi et me montre l’horizon me demandant si je veux l’accompagner dans ce petit rituel qu’est le siens. Pourquoi pas? Si je dois vivre ici, autant prendre les réflexes de ces habitants.



Je me rapproche du bord sur lequel il était assis et fait de même, les jambes pendues dans le vide et le regard vers les premières lueurs du soleil. Il le rejoint et s’assoit sans un mot, un sourire idiot sur le visage, mais cela semble plus apaisant qu’il n’y paraît. Je contemplerai ce phénomène naturel qu’est l’aube, mais le vent matinal et ces couleurs flamboyantes ont une toute autre résonance à cet instant. Pourquoi je n’avais pas fait plus attention au soleil ? C’est une chose que je n’avais pas revue depuis des années et je m’y étais habitué, il faut croire. Mes volets étaient constamment fermés et ma peau devenait de plus en plus pâle chaque jour qui passait.



Cette copie chétive de Kaguya n’avait pas le corps d’un guerrier, mais plutôt l’âme d’un poète, je me demande bien pourquoi il cherche à s’entraîner. Je ne décroche pas mes yeux du soleil et regarde le village se réveiller. Mais des questions me brûlent les lèvres.

C’est à ta grande surprise qu’il accepte de te tenir compagnie pour ton petit rituel matinal. Tu le rejoins en souriant et regardes le soleil apparaître lentement. Il semble apprécier le spectacle et te dit qu’il ne te sera pas interdit de revenir à condition de faire moins de bruit la prochaine fois. Tu hoches la tête en rigolant et commences à te relâcher en t’appuyant sur tes bras tendus derrière toi.



Tu te redresses et prends appui sur tes cuisses.



Il vient de lui poser une question, mais ce qui intrigue le plus le jeune Miwaku est la manière dont le barbare venait de l’appeler. Il cligne des yeux à plusieurs reprise à cause de la surprise et se met à rire.



Tu laisses quelques secondes se passer et voyant qu’il ne se passe rien, tu insistes pour l’aider dans le but de ta présentation.



Tu attends patiemment la réponse et reprends la réponse à la question initiale.



Tu le regardes encore de haut en bas et tentes un mouvement bien plus risqué que tu ne le penses. Tu ne penses pas d’ailleurs, c’est bien ça ton problème à l’instant et tu lui attrapes le bras en tâtant ses muscles l’air impressionné.

Le gamin semble satisfait de ma proposition et est de bonne humeur. Il sourit beaucoup et reste silencieux un temps. Il ne le reste pas assez longtemps à mon goût cela dit. Il me trouve discret, je pense qu’il veut que l’on parle. Ce n’est pas mon domaine d’expertise, je suis plus entraîne à agir qu’a parlementer.


Je pense m’en sortir, mais seule sa réaction me le dira. Il semble avoir bloqué sur une des choses que je lui ai dit un peu plus tôt, j’espère n’avoir rien fait de mal. Il parle encore beaucoup, s’en est presque fatiguant. Je devrais peut-être essayer de lui parler quand j’ai une insomnie. Ca marchera peut-être. Le chétif n’était peut-être pas le meilleur moyen de l’appeler en effet, mais je ne savais pas vraiment comment l’appeler. Il s’appelle Nobuhisa, un nom bien long et pompeux. Un nom qui lui correspond bien. Miwaku? Je crois qu’il s’agit de ce villageois participants aux basses mœurs de ce village si ma mémoire est bonne. Rien de surprenant à son apparence fragile et précieuse donc. Mais il ne semblait pas correspondre au seuil de pauvreté de ce clan. S’ils sont réduits à faire le tapin, c’est qu’il y a une raison non ? En ce qui concerne le fait de me faire des amis, il n’a pas tort, mais ce n’est pas mon but premier. Je suis ici pour me créer une nouvelle vie et suivre les ordres de mon chef. Mais je divague, le Miwaku me réveil en me demandant de me présenter. Il est vrai que c’est une coutume de se présenter en retour.



Il me semble que c’est bien comme ça qu’on fait en tout cas, ça me change de ces rites de brutes en tout cas. Voilà qu’il recommence à parler, il ne s’arrête donc jamais ? Comment fait-il pour respirer avec un tel débit de parole ? Est-ce que tout le monde est comme ça dans ce village ? Je ne pense pas avoir envie de connaître plus de personne s’ils sont tous aussi bavards. Il n’est pas un guerrier, c’est un fait. Il a la décence de le reconnaître et de vouloir changer cette partie de lui-même. Il n’est pas si mauvais. Enfin, je vais devoir apprendre à reconnaître les gens pour autre chose que leurs capacités de combats, ce n’est pas comme cela qu’on agit ici.
En revanche, est-il normal qu’il me dévisage autant de haut en bas ? C’est bien la 3e fois depuis qu’on se rencontre et je ne suis pas sûr de comprendre le but de ces regards étranges. Je ne peux m’empêcher de contracter le bras et d’avoir un petit spasme quand le jeune Miwaku me touche le bras en me disant que je semble fort. C’est le cas, je le suis, en tout par rapport à lui, il n’y a pas de doute en tout cas. Je n’aime pas vraiment cette proximité et j’ai le réflexe de lui mettre la main sur le visage pour le faire reculer.



Tu te lèves et regardes de ta haute taille le jeune efféminé.

Hayate, voilà donc le nom de cet étrange personnage.



Tu lui tends la main en signe de salut et il semble ne pas réagir.



Il daigne te serrer la main et reprend le cours de votre conversation. LA viande en effet, tu t'en doutais, tu la préférais cuite cela dit. Tu ne caches pas ton dégoût et quand il t'attrape le visage d'une main pour faire en sorte que tu le lâches, tu te mets à rire. Un rien t'amuse, mais tu sais qu'un jour, tu tomberas sur quelqu'un de bien moins amical et qu'il faudra être plus réactif que ça.



Il se lève, et te regarde de haut par défaut. Il te dit de reprendre ton entraînement, mais tu es pris d'une soudaine flemme. Le soleil t'avait bien trop reposer et tu ne voulais pas vraiment y aller. Tu restes assis et fais comme si de rien n'était. Mais il ne bouge pas et semble attendre de te voir à l'œuvre. Il s'agit d'un guerrier après tout. Il tenait probablement à voir de quoi tu étais capable. Il risque d'être déçu de ta faiblesse mais tu te prend au jeu et te lèves et t'approche, probablement bien trop prés, de lui à son goût au vu de son expression faciale. C'était sans compter sur ta malice et tu décides de lui jouer un tour. Ni une, ni deux, tu composes des mudras et lui fais un clin d'œil.
Un nuage de fumée apparaît autour de toi et le Kaguya est sur ses gardes. Il ne s'attendait probablement pas à voir apparaître une femme devant lui, nue de surcroit. Tu prends une pose indécente et tente de lui sauter dessus en rigolant. Mais c'était sans compter sur les réflexes de ton nouvel ami. Mais tu semblais avoir oublié le fait que vous étiez sur un toit.

Il était vraiment étrange, mais je le trouvais néanmoins sympathique. Il n'est pas du genre à juger les gens sans raison et tenter de vouloir en savoir plus au sujet des gens. Ce n'était pas désagréable d'être vu comme un humain et non une machine de guerre pour une fois. Il me tend la main et me dit que c'est un signe pour saluer. Je me laisse guider en essayant de ne pas lui arracher le bras comme il dit. Il rigole de sujet relativement sensible. Non seulement à Kiri il serait mort pour sa figure fragile et précieuse, mais si ce n'était pas le cas, il n'aurait pas fait long feu avec ce sens de l'humour.
Il est beaucoup trop tactile aussi, je commence à me demander s'il ne s'agit pas d'un de ces types que l'on trouvent dans ces lieux de luxure en ville. J'ai eu la bonne idée de m'y perdre une fois. Les gens y étaient accueillants certes, mais pour mieux vous prendre votre argent ou faire de vous une espèce d'objet de désir pour qui est preneur. Très peu pour moi, mais en tout cas, il avait la même attitude que ces femmes dénuées de pudeur que j'avais vue dans ce quartier.
Il ne semble pas vouloir se remettre à l'entraînement et je le regarde avec intensité. Je me demande de quoi il peut bien être capable tout de même. Il doit être capable de quelque chose. Il ne serait pas aussi libre de ses mouvements sinon. Il décide enfin de se lever, mais le sourire qu'il affiche ne m'inspire rien de bon.
Une fois de plus, il est bien trop proche de moi, s'il fait un pas de plus je le jette du haut du toit. Il n'aura pas d'autre choix que de réagir comme le ninja qu'il souhaite devenir. Je le vois faire des mudras, ces signes ne me disent rien.
Un nuage de fumée apparaît et je me méfie de ce qui va se passer après. Je n'arrive pas à le voir, l'épaisseur de cette fumée est insupportable, mais il ne se passe rien avant qu'elle ne se disperse.
Je savais qu'il n'allait pas être sérieux, mais de là à se transformer en femme nue, de plus sa position ne laissait aucun mystère à l'anatomie de son double féminin. Je me contente de soupirer, mais je suis obligé de réagir quand cet idiot s'approche de moi.
Chose promise, chose due, je lui mets un coup de pied sec dans le ventre et le pousse du toit. Voyons voir s'il rigole toujours.
Il arrête sa transformation pendant sa chute et se réceptionne de manière agile. En ce qui me concerne, je saute du toit pour le rejoindre, mais je n'ai pas l'intention d'être trop clément. Il était agaçant tout de même. Je décide de voir comment il réagit dans un combat en essayant tout de même de contrôler ma force. Il ne serait pas bon de blesser gravement un habitant de Kumo à peine sorti de prison. Je sors des os de mon crâne et fonce vers lui à pleine vitesse. Une fois pas trop loin, je baisse ma tête comme un taureau qui charge.

Tu avais cherché, tu avais trouvé. Il te met un bon coup de pied dans l'estomac qui te projette dans le vide. Il ne rigolait pas beaucoup apparements. Tant pis, la partie commence. Tu fais un salto dans les airs et te réceptionnes tant bien que mal et te pose sur le sol plus gracieusement que tu ne l'aurais espéré. Lui ne prend pas de pincettes et saute du toit pour charger dans ta direction sans attendre. Tu as à peine le temps de te relever qu'il est à peine à quelques centimètres de toi. Tu esquives les cornes en te penchant en arrière. Tu tombes et roules sur le sol. Ton sourire ne s'efface pas de ton visage et tu prends un malin plaisir malgré ta possible défaite par KO.
Tu lui refais un clin d'œil et lui envoie un baiser pour le provoquer d'avantage.



Tu profites de sa fougue pour mettre la main dans ta poche arrière et attraper des aiguilles. Tu fais un petit mouvement rapide pour jeter des aiguilles dans sa direction et le planter dans quelques zones sensibles du corps.



Tu gardes une dizaine d'aiguilles et en avales quatre à cinq avant de retourner ton regard vers lui.



Tu vois à son regard qu'il s'énerve et que tu parles trop pour lui. Ou tu parles simplement trop, c'est une remarque que tu as souvent. Mais quand tu vis avec un être aussi taciturne que Yuhei, il faut savoir faire la conversation pour deux. Tu le vois charger de nouveau. Il semble beaucoup à plus résolut de t'assommer pour ta vantardise. Tu esquives, un premier coup-de-poing. Heureusement pour toi d'ailleurs, tu n'aurais pas ouvert les yeux pendant plusieurs heures sinon.
Tu lui craches une salve d'aiguilles dans le dos, mais il charge de nouveau en changeant de technique. Il semble cependant avoir plus de détermination.

Il savait parler, y compris dans les moments où il ne fallait pas. C’est agaçant, mais j’ai bien l’impression que c’est ça manière de faire. Il est vrai que dès qu’il ouvre la bouche, j’ai une irrépressible envie de lui enfoncer mes cornes dans la cage thoracique. Mais il fallait que je sois plus fort que ces provocations à la limite de la vulgarité.
Il me lance des aiguilles? Une arme assez peu mortelle si on ne l’utilise pas convenablement. Mais il avait l’air de savoir ce qu’il faisait car il en engloutit une petite poignée. Je ne sais pas dans quel but exactement mais, je vas faire en sorte de le faire taire pour les prochaines attaques.
J’augmente un peu la cadence, mais aussi la puissance. Il arrive à esquiver de justesse.



Je n’ai pas temps de me retourner qu’une douleur vive me prend dans le dos. Ses aiguilles de malheur n’étaient là que pour m’emmerder je pense. Il savais esquiver. Mais ne n’était pas capable de se battre proprement au corps à corps.
Je décide de lui faire une frayeur et d’user des os de mon dos pour la prochaine attaque. Il sera plus compliqué pour lui de simplement esquiver. Il allait devoir me maîtriser sous conditions de perdre un peu de sang et probablement connaissance.

Il ne rigole définitivement pas. Il a beau te lancer un pic, tu sens facilement que tu l'as agacé, mais tu es bien trop dans l'amusement pour vraiment t'en rendre compte. Tu prends le danger en considération, mais probablement pas suffisamment pour ton propre bien. Le voilà qui charge de nouveau, mais plus d'os en vue. Il a le dos recouvert cette fois et juste bouger d'un pas ne te sauveras pas. Au pire, tu te fais empaler. Il serait tout de même stupide de mourir d'un simple entraînement non ?
Tu te décides faire plus que de simplement t'amuser de la situation et met en place une esquive potable. Et d'attaquer dans ton domaine. La force brute ne te sauvera pas mais tu espères que ce soit bien le seul domaine dans lequel il s'en sorte. Si jamais il était plus qu'un simple barbare agissant à la force pure, tu ne donnais pas cher de ta peau. Mais il allait falloir être rapide si tu voulais t'en sortir.
Tu craches de nouveau des aiguilles pour le gêner dans sa course vers toi. Ca ne semble pas le déranger, tu restes fixe et décides d'attendre le dernier moment pour cracher une aiguille sur un point bien précis de son cou pour le dérouter.
Il fonce droit sur toi, son défaut, il va trop facilement directement dans le combat. Pour toi, il manque de stratégie simplement parce que tu n'as pas la carrure d'un guerrier. Il allait devoir apprendre à se méfier des capacités qui réclament plus d'intellect s'il tenait à garder la face dans le village.
Le voilà assez proche, tu craches deux aiguilles qui se calent dans son coup, pile sur un nerf. Ce qui à le mérite de le gêner pendant un quart de seconde. Cela te suffit pour bouger et sauter pour atterrir sur son dos.



Tu attrapes les cornes sur son crâne et tente de garder ton équilibre. Mais il bouge beaucoup le bougre.



Tu ne rigoles pas, il n'apprécie pas vraiment la méthode, c'est justifier cela dit. Tu n'aimerais pas qu'il soit sur ton dos de la sorte. Tu penses à une autre situation qui ne te déplairait pas cela dit pour l'avoir sur le dos et décides d'en jouer. Tu approches tant bien que mal ta tête de son oreille pour lui murmurer l'idée que tu venais d'avoir.
Il s'arrête de bouger et t'attrapes par le cou. Mauvaise idée de ta part. Tu finis sur le dos, puissamment éclater sur le sol. Ton souffle se coupe et tu ne comprends pas vraiment ce qu'il se passe à cause du choc. Le pied du barbare se rapproche bien trop rapidement à ton goût de ton torse et tu fais une roulade pour éviter d'avoir la cage thoracique brisée et mets tous les efforts possible pour te relever malgré ta vision encore dans le flou.



Il a probablement décidé de ne plus écouter ce qui sortait de ta bouche, car il va pour te mettre un direct dans le visage qui ne loupe pas. Tu te retrouves propulsé à facilement 3 mètres, complétement sonné, le nez en sang et aussi un peu de sang dans la bouche. Tu redresses la tête pour voir le colosse s'approcher de manière plus que déterminé. Il se positionne au-dessus de toi et tu lui craches le sang que tu as dans la bouche dessus avant de sourire d'un air satisfait.



Tu décides de tenter le tout pour le tout et le regardes d'un air lubrique.



Il t'attrape par le col de ta veste pour te mettre à son niveau. Tu regroupes tes dernières forces pour mettre tes bras autour de son cou.



Sans attendre d'avantage, tu lances une illusion contre le Kaguya qui finit par s'écrouler. Le problème était qu'il te tenait fermement et tu te retrouves sous un corps inerte qui fait le triple de ton poids à vu d'œil. Tu as mal, mais la fuite est impossible. Il faut attendre qu'il se réveille. Ce sera probablement le cas d'ici une petite heure ou deux. Mais en attendant, tu relâches complétement la pression et reste inerte aussi en fixant le ciel.

Il n’est certainement pas un combattant, il parlait trop pour cacher son manque de compétences. Il n’est pourtant pas dépourvu de ressources, puisqu’il ne trouve rien de mieux que de cracher ses foutues aiguilles avec une précision médicale. La douleur est supportable, mais elle n’est pas agréable. Il aura profité de ce moment d’égarement de ma part pour me sauter sur le dos et me prendre pour un taureau à dompter. S’il voulait jouer on aller jouer, je ne me gêne pas pour bouger dans tous les sens et le faire tomber. Il s’avère qu’il à plus de force qu’il y paraît pour tenir avec autant de facilité sur mon dos. Mais je n’apprécie pas vraiment le fait qu’il me tienne par les cornes de la tête. J’allais faire en sorte de ranger mes os pour lui enlever son point d’accroche. Mais cette espèce d'énergumène s’approche de mon oreille pour me dire des obscénités. Pas de doute, son talent ne vient pas de ses compétences physiques, du moins pas celles que j’espère.
Je m’arrête un instant de bouger et essaie d’effacer de ma mémoire ce qu’il vient de me dire et de l'attraper par le cou pour le jeter au sol à une force raisonnable, mais assez pour le neutraliser normalement.



Mais avant ça, je vais lui bloquer la respiration en lui mettant un coup de pied dans le torse. Il esquive. Il encaisse plutôt bien mine de rien. Voyons voir la suite.



Sans attendre, je lui mets un coup-de-poing en plein visage, ça devrait le calmer pendant un instant. Je le vois tousser, dos au sol. Il ne devrait pas être capable de se relever tout seul là. Je vais m’arranger pour qu’il cesse ses balivernes. Mais il n'en démord pas et me crache le sang qu’il a dans la bouche et me provoque. Je dois bien avouer que j’aime son répondant, mais il va définitivement être la raison de sa mort. Si je ne le testais pas, il serait déjà sans vie à l’heure qu’il est.



Et le voilà qu’il parle encore de manière obscène. C’en est trop cette fois-ci. Je l’attrape par le col et le relève, j’allais lui mettre un coup de boule pour l’assommer et le faire taire. Mais il m’enlace en souriant. Je ne comprends pas vraiment son intention et j’hésite. C’était mon erreur. Il me souhaite bonne nuit et je sens ma tête devenir lourde. Je lâche le Miwaku et je sens mon corps s’écrouler sur le sol et Nobuhisa par défaut avant de complètement perdre connaissance.

Je dormais profondément et ne pouvais pas discerner ce qui se passait autour de moi, mais c’était un sommeil qui n’était pas si mauvais. J’avais sommeil après tout, il à simplement accéléré le processus. Il ne doit pas être très à l’aise avec la masse que je fais sur lui, mais peut importe, je n’ai pas envie de bouger pour l’instant. Il à une odeur qui prête au sommeil cet idiot. On verra s’il survit à mon réveil.

C’est après deux heures de sieste que je finis par ouvrir les yeux, et je sens un mouvement dans ma chevelure. Est-ce qu’il est réellement en train de me caresser la tête comme un animal ? Je me relève un peu brutalement en réalisant. Je regarde autour de moi et je bénis le fais de vivre en arrière du clan, car peu de personne passe dans ma cours. Il aurait été gênant qu’un des membres de mon clan me voit dans cette position. Déjà K.O., mais principalement en train de dormir sur un gigolo. J’ai une image à tenir.



Il me tapote la joue en rigolant et rampe pour se dégourdir les jambes.