Eyes of the tiger

Le temps est long quand tu es écrasé par le corps d’un type qui doit ne faire pas loin de 100 kg et que tu peux à peine respirer parce qu’il t’étouffe. Mais bon, tu n’avais pas vraiment réfléchi à tout ce qui allait se passer aujourd’hui. Tu tentes de voir s’il n’y a pas quelqu’un qui passe aux alentours, mais tu ne vois personne. Il habite un peu à l’écart et ne semble pas vouloir qu’on le dérange. Tu tentes tout de même de te dégager, mais tu abandonnes rapidement, car tu n’arrives même pas à soulever plus que sa tête. Tu es pris d’une étrange sensation en touchant le haut crâne du Kaguya.



Tu ne t’empêches pas de rire et commence à lui tresser quelque petites nattes dans les cheveux, pour adoucir son visage probablement ou simplement pour ton simple plaisir. Il s’agit même que de ton simple plaisir, mais à quoi bon, tu n’a que ça à faire pour l’instant. Voilà presque deux heures qu’il dort d’un sommeil de plomb et tu commences à ne plus sentir tes jambes. Mais tu sens sa respiration changer, il va se réveiller. Tu ne t’arrêtes pas de jouer avec ses cheveux et attends qu’il émerge complètement de son sommeil.

Il lève la tête subitement et jette un œil tout autour de lui. Il avait un peu paniqué pour le coup. Mais il tourne son attention vers toi et te demande ce que tu étais en train de faire. Tu lui tapotes la joue en souriant et fais de ton mieux pour utiliser tes muscles restant pour sortir de sous le colosse.



Tu le vois lever les yeux au ciel et s’asseoir en soupirant. Tu fais de même et décides de lui mettre un petit coup de coude dans les cotes pour attirer son attention.



Il tourne la tête vers toi et ne semble même pas vouloir te répondre. Tu connaissais la réponse de toute façon et tu te jettes en arrière au sol et t’allonges.



Ton visage montrait une expression plus sérieuse pour une fois et tu ne cachais pas ta déception. Tu restes silencieux pendant un instant avant de te redresser d’un coup. Mauvaise idée, tu es pris de douleur et gémis de douleur en te tenant le ventre. Tu finis de geindre et te rapproches du Kaguya en train de défaire ses tresses. Tu poses ta main sur son épaule et te colles à lui.

Je m’assois en soupirant de sa bêtise mais et il me demande ce que je pense de ses capacités de combat. Je tourne simplement la tête et mon regard semble en dire assez car il se jette au sol en chouinant. Je ne m’en préoccupe pas et je commence à défaire les tresses qu’il m’avait fait pendant mon sommeil. Il est doué pour les fioritures mais pas le combat, c’est un fait. Il le sait lui-même et ne tente pas de se trouver une excuse. Ce qui m’inquiète c’est le fait qu’il se relève subitement et qu’il se colle à moi. Je n’aime vraiment pas son attitude racoleuse. Le voilà qui me demande de lui servir de professeur pour apprendre l’art du Taijutsu. Ce ne serait pas impossible, mais je ne le voit pas subir un entraînement fait pas mes soins. Il risque d’abandonner au bout de 5 minutes. Au pire je n’ai qu’à accepter et voir s’il est aussi déterminé qu’il le prétend. J’ai des doutes là-dessus, mais il ne faut pas sous-estimer un homme qui a le désir de grandir pour les siens. C’était le cas de Kyota. Lui qui n’était pas l’homme le plus à même de reprendre la tête du village, il l’avait fait. Pour le bien de tous et il endosse des responsabilités bien plus grandes que je n’aurais imaginé. Sur l’ile, il aurait continué d’être le renégat qu’il était avec sa femme.
Il m’a l’air de cacher son jeu lui en revanche. Je doute qu’il puisse se sentir aussi sur de lui s’il n’avait pas un minimum de plan de secours.

Tu ne loupes pas l’occasion de glisser une blague au dire du Kaguya.



Tu le lâches et reprends la conversation.



Tu étais étonnamment sincère, mais ton désir de progression n’était pas une comédie ce coup-ci, tu avais le sentiment de n’être qu’un boulet pour tes alliés par ton manque de compétences.



Tu te lèves et te mets devant lui les bras le long du corps et tu n’hésites pas à faire une révérence.



Tu lui temps la main pour l’aider à se relever. Et une fois debout devant toi, tu reprends ton attitude de malice et lui fait un clin d’œil en passant ta main sur son torse.


Il grogne et soupir, il semble avoir abandonné en ce qui concerne cette mauvaise habitude de ta part et tu t’en amuses.

Il est insistant et je pense que j'aurais plus de mal à me débarrasser de lui que je ne le pense pas. Il fait preuve de sérieux ce qui m'étonne, je l'avoue, mais il ne garde pas longtemps ce masque d'homme de parole. Enfin, de paroles intelligentes, le voilà qui provoque encore par ces obscénités. Je ne sais pas vraiment si je peux lui faire confiance, mais il ne sera pas compliqué de lui briser le cou s'il vient à se montrer trop curieux en ce qui concerne le clan.
Je me demande tout de même ce qui peut bien le pousser à vouloir tant que ça progresser dans le domaine du combat, vu son comportement, il serait beaucoup plus lucratif pour lui de se rendre dans ces bordels et d'y faire carrière. Mais il n'est pas faux que ce n'est pas véritablement un choix de carrière que l'on fait soi-même ne règle général. Je me lève et le regarde un instant de haut en bas pour savoir par quoi commencer.



Je savais qu'il allait faire le malin en me disant encore des choses déplacées, je ne sais pas jusqu'où ma patience ira avec son humour des plus particulier. Je ne sais pas vraiment si je peux lui faire confiance, mais il ne sera pas compliqué de lui briser le cou s'il vient à se montrer trop curieux en ce qui concerne le clan. Je ne suis juste pas certain que lui soit le meilleur.

Il ne le disait pas mais tu sentais comme une chance d'avoir un entraineur personnel pour t'apprendre à te battre. Il te demande de te déshabiller mais avant même que tu ne puisse ouvrir la bouche il te demande de te taire. Tu te contente de rire et commence à faire ce qu'il te demande. Une coutume de chez eux probablement, mais ce n'était pas si stupide au fond. Tu cherches un objet pour poser ta veste et ainsi enlever ton t-shirt mais ne voyant rien et finalement constatant l'état boueux de ta veste tu la jettes simplement par terre en haussant les épaules. Tu es en train d'enlever ton t-shirt quand il te pose une question à la limite de l'insulte tout de même.



Tu fini de te déshabiller et jette ton t-shirt et te rend compte qu'il fait froid et croise les bras pour te réchauffer.



Tu décides d'arrêter de croiser les bras en sachant qu'il allait simplement te le demander pour constater les dégâts et le travail qui l'attendait. Tu étais loin d'être maigre et sans muscles, mais il valait être honnête et avouer que tu n'étais pas l'homme le plus bâtit du coin. Il était probablement devant toi d'ailleurs.



Tu le regardes fièrement, et pose tes poings sur tes hanches.

Il n'avait pas l'air d'apprécier la remarque sur sa possible appartenance à un de ces lieux miteux. Il n'était pas si prompt à l'indécence et semblait juste vouloir mettre les gens mal à l'aise. Il y arrive à la perfection dans mon cas en tout cas. Il était esclave, rien d'étonnant jusqu'à la et savait lui même ce que son attitude pouvait laisser sous entendre. Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi calme quand il n'est pas en train d'agacer les gens. Il ne sera peut être pas si insupportable que ça.
Il ose me demander ce que je pense de son corps frêle...



Je ne voyais pas vraiment comment le dire plus amicalement, je ne suis pas vraiment dans le second degré et le tact. Il allait devoir s'y faire s'il voulait progresser avec moi. Je crois qu'il est vexer. Mais ce n'est pas vraiment de ma faute s'il est aussi peu former au combat. Le travail sera plus long qu'il ne le pense, il ne sera pas un parfait combattant du jour au lendemain.



Il garde un sourire sur le visage mais je sais qu'il n'aime pas le constat.



Il s'exécute et on finit par entrer dans la salle où peu de Kaguya est pour l'instant, juste un ou deux qui le regardent étrangement quand il leur fait un petit signe de la main. Moi, je continue ma route et me rend au fond de la salle pour prendre de quoi faire un altère pour le gringalet. Cette barre et ces deux pierres feront l'affaire, ça ne doit pas faire plus de 10 Kg. Il n'est pas si faible, je pense qu'il à eu un entrainement déjà. Il ne m'a pas l'air aussi pousser cependant. J'attache le tout solidement et la lui tend à bout de bras.

Il ne mâche pas ses mots en te donnant son avis et tu n’es pas spécialement ravi du verdict. Il est clair que pour un Kaguya tu ne valais pas grand chose mais en tant que Miwau ta corpulence indiquait tout de même un train de vie appréciable. Tu ne te vexes pas mais tu écoutes en silence ce qu’il te dit avant de t’inviter à le suivre dans la salle d’entraînement du clan. Elle était de bonne fortune et l’eau qui s’y trouvait n’était pas vraiment une eau saine. Ils commencent à peine à avoir le droit de s’installer, autant faire avec les moyens du bord. Des Kaguya te regardent d’un air surpris et tu ne trouves rien de mieux que de les saluer de la main. Au moins ils sauront que tu es poli c’est déjà ça. Hayate lui ne perd pas de temps et continue son chemin jusqu’à un endroit où vous pouviez être tranquille. Tu le vois prendre une barre de fer et des pierres qu’il commence à attacher solidement. Il te tend le tout à bout de bras en te disant de la soulever. Tu t’es dis que ca ne devait pas être lourd… Mauvaise supposition. Tu attrapes à peine l'haltère qu’elle t’attire vers le sol. Tu finis les genoux à terre juste devant le Kaguya.



Il semble s’être déjà habitué à ta manière de faire quand tu n’es pas à ton avantage. Il t’attrape par les épaules et te relève. Il reprend ensuite l’objet de tes malheurs pour te le mettre dans les bras sans broncher. Cette fois-ci tu ne t’ecroules pas car tu n’as pas l’effet de surprise, mais tu ne penses pas tenir bien longtemps à soulever ce poid. Tu commences à te fatiguer plus vite qu’il ne le faudrait. Mais tu continues ton mouvement. Une fois collé à ton torse, tu ramènes l'haltère vers le bas de ton ventre et ainsi de suite.

Est-ce qu’il espère un retour de ma part quand il fait ses blagues ? Je ne suis pas certain de comprendre le but de son harcèlement de bas étage. J’espère simplement que personne n'a assisté à sa tirade. J’ai une image propre et je tiens à la garder. Je le relève et lui remet l’haltère dans les bras pour qu’il s’y mette sérieusement. Chose qu’il fait d’ailleurs, cela m’étonne. Il est plus docile que ce que je pensais. Il ne tient même pas plus de 10 minutes à faire ses exercices et demande déjà quand il peut arrêter.



Il commence à déchanter mais ne s’arrête pas pour autant, je vois bien qu’il est en pleine souffrance mais il ne pose toujours pas le poid alors qu’il pourrait juste le lâcher et s’arrêter. Il ne sera pas un grand combattant mais il pourra au minimum esquiver correctement et rendre des coups s’il est aussi appliqué. Je ne sais vraiment plus quoi penser de lui. Un instant il me fatigue et l’autre il m’impressionne. Ce type à vraiment un souci de personnalité. Je vais essayer d’être plus détendu la prochaine fois.



Il ne se fait pas prier et repose l’haltère au sol avant de s’accroupir et de se masser les bras en chouinant. Il allait falloir faire plus pour le haut de son corps. Mais nous allions pouvoir passer au combat d’entraînement. Un qui soit moins violent que l’autre. Pour moi ce sera la même chose que de me battre avec un nouveau né.

Il était intransigeant et n’avait pas décidé de faire preuve de Clémence en ta faveur. Ce n’est pas plus mal d’un côté parce que tu aurais lâché l’affaire s’il t’y avait autorisé. Mais tant pis, tu continues tes efforts sans broncher, enfin, c’est toi qui le pensais ça, car tu ne t’entendais pas te plaindre sans cesse. Tes bras sont probablement à deux doigts de tomber quand il t’annonce la pose. Tu n’attends pas la deuxième annonce et pose l’haltère et t’accroupis en geignant. Il t’annonce la suite du plan et tu te dis que ça ne sera pas de tout repos. Tu avais cinq minutes de calme avant t’entamer des heures de souffrance. Tu continues ton repos en silence ce coup-ci pendant qu’il semble se préparer mentalement à te supporter.



Il hausse simplement les épaules et continue de faire ses préparatifs, tu ne sais pas vraiment quoi faire de ce temps et décides de t’étirer tout simplement. C’est mieux, mais tu sens que demain, tu ne pourras tout de même pas bouger de ton lit. Il t’appelle pour le début du combat. Tu le rejoins et il te donne les premiers gestes à faire. Mettre des coups-de-poing dans ses mains ne sera pas le plus compliquer et tu y vas. Gauche, droite, gauche, droite, coup de pied. Ce que tu n’attendais pas, c’était sa main dans ton visage en revanche. Tu ne sais pas s’il s’est retenu ou non, car tu as eu l’impression qu’elle allait se décrocher de ton cou. La surprise n’est pas cachée sur ton visage et il soupire.

Je ne veux pas m’étendre sur le sujet, donc autant couper court et reprendre. Il suit les consignes correctement, ce n'est pas bien compliqué de mettre des coups de poings et des coups de pieds. Voyons voir sa réaction si j’attaque. Et elle est mauvaise. Ha, ça ne lui plait vraiment pas que je lui gifle le visage apparemment mais il a compris la manœuvre.



Je m’approche de lui et je lui saisis les bras et lui montre diverses manières de se défendre. Je lui explique les positions qui vont lui permettre de garder un meilleur équilibre. Il est fin, il en aura besoin pour ne pas se trouver en position de désavantage. Une fois au sol il ne pourras pas faire grand chose à part ses tours de passe-passe. Mais si son adversaire est plus puissant que lui, il sera tout bonnement incapable de se défendre. Et les possibles moyens de se faire attaquer. Je lui met un bras dans le dos et le met en simulation de strangulation.

Tu aimerais creuser davantage les raisons de son talent de professeur, mais il ne te laisse pas le temps de dire quoi que ce soit. Enfin bref, revenons-en à la méchante claque qu’il venait de te mettre. Le sermon qui suivait ne t'était pas inconnu, mais tu ne semblais pas le retenir pour autant. Mais quoi qu’il en soit tu devais au moins le garder en tête pour le temps où il se trouve en face de toi au risque de ne plus pouvoir tourner la tête à jamais. Il s’approche et t'attrape les poignets. Tu as mal, mais il semblerait qu’il ne se rende pas compte de sa poigne. Il te montre comment être stable et ne pas perdre ton équilibre en te disant que les illusions ne pourront pas toujours te sauver et qu’il fallait que tu aies un avantage partout. Il est plus attentionné qu’il n’y paraît, tu te demandais pourquoi il tenait tant que ça à rester dans son coin alors qu’il était plutôt sympathique au fond de lui. Mais même toi son air renfrogné ne t’inspirais vraiment la confiance.
Il t’attrape par le bras et fait mine de t’étrangler. Tu es capable de respirer, mais la prise est tout de même serrée et te mouvoir n’est pas aussi facile. Tu retiens son bras par reflex son bras avec ta main libre pour qu’il ne serre pas d’avantage et ne t’étrangle pour de bon. Sa poigne est vraiment forte. Tu décides simplement de continuer tes techniques avant d’agir.



Il ne semble pas vouloir que tu finisses ta phrase et t’étrangle pour de bon. Tu te mets sur la pointe des pieds et tente de te pencher en arrière pour réduire la pression. Il ne reste pas immobile et reste statique, ne bougeant pas d’un centimètre. Il était compliqué de bouger une montagne de muscles pareils du haut de tes 50 Kg tout mouillé. Il te vient une idée, probablement pas la meilleure cela dit, mais elle te permettra de sortir de l’emprise du colosse. Tu lâches son bras et lui met un coup de coude dans le flanc, tu enchaînes en lui écrasant le pied. Il effectue un mouvement de recul et tu en profites pour lui mettre un coup de coude dans le nez.



Il se tient le nez quand tu te retournes et lui met un violent coup de pied dans les parties, ce qui a le mérite de le mettre à terre. Aussi solide soit-il, il ne pouvait pas être musclé à cet endroit. Tu remets ta garde et le regardes faire ses exercices de respiration pour éviter de te dépecer. Du moins, c’est ce que tu pensais. Tu n’oses pas bouger et te racles la gorge pour signaler que tu vas parler.

J’avais l’avantage de pouvoir le fair me taire cette fois. Et son insolence fut étouffée dans l’œuf. Il a de bonnes techniques pour tenter de ne pas perdre connaissance par le manque d’air, mais je reste plus lourd et stable que lui et il ne sera pas aussi simple de me faire lâcher prise. Du moins, je le pensais, le coup dans les côtes allait encore et de même pour le pied mais j’ai lâché prise par réflexe. Je ne m’attendais pas à ce qu’il me mette un coup de coude pour finir à sonner le gong si je puis dire. Il a s’excuser par avance, mais il n’était pas obligé d’en arriver là non plus. Mais c’est ma faute d’un côté. C’est bien un moyen de s’échapper des plus efficace. Pas des plus propre, mais efficace.
Je reste genoux au sol en tentant d’oublier la douleur qui prend son temps à partir. Mais rien n’y fais. Je ne bouge pas pendant plusieurs minutes et il semble un peu concerné tout de même.


Il m’aide à me relever et je m’assoie. Quelle idée d’avoir un corps aussi résistant mais une zone aussi faible non protégée.



Il semble heureux du compliment, mais il ne trouvera pas toujours une opportunité de frapper aussi librement. Mais laissons le avec sa joie de vivre enfantine. Ça me rappel l’ile et l’entraînement avec Midori quand elle était assez grande pour tenir vraiment tête.



Je pense que j’a fais une bourde en parlant d’elle d’ailleurs, je sens l’interrogatoire arrivert.