Eyes of the tiger

Tu l’aides à se relever et s’asseoir suite a la perte de ses parties intimes. Il soupir un instant et te dit que tu ressembles à sa fille. Tu n’as vue personne avec lui depuis tout à l’heure et tu doute que la structure que tu as escaladé soit faite pour une famille. Il en parles tout de même au passé, ce qui n’est pas rien au final. Etait-elle encore sur l’île ? Avait-elle perdu la vie dans les geôles de Kumo? Tu voulais le harceler de question mais te retenais. Mais ta curiosité n’était pas aussi bien caché par ton visage.



Tu lui fais un petit sourire pour détendre l’atmosphère qui s’est alourdit subitement. Tu en profites pour t’asseoir à côté de lui calmement.



Tu lui dit ça en le poussant légèrement avec ton bras.

Il n’est pas aussi intrusif que je le pensais, il doit bien se douter que ma famille n’est plus à mes côtés désormais. Mais ca ne lui empêche pas de blaguer à tout va. Mais ça n’est pas si déplaisant au final. Il saura faire en sorte que la conversation change au besoin. Je ne suis pas doué la dedans.



Je me tente a l’humour mais, il faut avouer que c’est plus un fait qu’une blague et sa tête me laisse croire qu’il craint pour sa vie a cet instant précis.



Je ne sas pas vraiment si c’est plus rassurant mais tant pis. Il se pose a côté de moi et me demande le prénom de ma fille pensant que j’avais mauvais goût.


Je le regardes l’air insistant pendant qu’il se contente de m’écouter comme s’il attendait à ce que je me confit à lui. Je n’en avais pas envie, mais ce n’est pas vraiment une coutume chez nous de se morfondre dans les bras l’un de l’autre. Peut-être une fois fait, je serais plus calme.

Tu ne sais pas vraiment s’il rigoles sérieusement ou s’il te caches un meurtre par castrations par l’humour mais tu be lâches pas ton sourire.
Il commence à te donner la réponse à ta question et insiste sur le fait qu’il soit bien le décideur du prénom. Tu rigoles avant de lui répondre.



Il reprend un air sérieux et ne te regardes pas alors que tu l’observe attentivement. Il est triste de repenser à tout ça il n’y a pas de doute. Qui ne le serait pas? Perdre sa femme et sa fille pendant une guerre est probablement le pire des châtiments pour un homme. La prison devait lui paraître si douce à côté.



Tu regardes devant toi l’air sérieux.



Tu te recroquevilles en enlace tes jambes.



Tu te redresse et poses ta main dans son dos en signe de réconfort.

Le fait d'être désolé ne changera pas grand chose, mais c'est toujours agréable à entendre. Il sait tout de même quand ne pas rigoler. Je doute qu'il soit indemne après une blague sur ce sujet. Mais au vu de sa manière de parler, je pense qu'il a eu son lot de problème. C'est le cas de tout le monde au final. Si ce n'est pas arrivé, ça finira par se faire. La vie n'est pas aussi calme qu'il y parait.


Rien à dire de plus je pense. Il tente de me remettre le moral comme il peut, mais je doute qu'il arrive à quelque chose. Mais il n'est tout de même pas désagréable de lui parler. Il n'est pas aussi vulgaire et irréfléchi qu'il le parait. Heureusement d'ailleurs. Mais je m'épate moi-même à ne pas l'avoir étranglé au premier calembour grivois qu'il m'a fait.


Il pose sa main dans mon dos en signe de réconfort. Je ne sais pas si ça marche, mais ce n'est pas déplaisant non plus.


Il rigole encore, est-ce qui lui arrive d'être triste ou de mauvaise humeur? Je ne suis pas certain de ça. Mais si je le croise un autre jour, je serai en mesure de le savoir. Il me suit et se met en garde, il aura au moins le mérite de retenir vite les informations. À voir s'il les utilisera à bon escient. Je vais simplement continuer de le former jusqu'à ce qu'il abandonne. Je continue de lui montrer des mouvements simples et j'aperçois mes deux collègues passer le bout de leur tête derrière une paroi pour voir ce qu'il se tramait. Pourquoi ne pas les faire battre. Je suis clairement au-dessus de son niveau... Eux aussi d'ailleurs, ce n'est peut-être pas la meilleure des idées au final. Je me contente de leur faire signe d'aller voir ailleurs et ils partent en haussant des épaules.

Ce ne sera pas une démonstration de sentiments des plus grande, mais trainer avec des gens incapable de montrer leur émotion ou même d'en éprouver semble devenir ton quotidien. Il devient presque simple désormais pour toi de lire entre les lignes quand ils daignent parler. Il décide de retourner à l'entraînement et tu le suis sans discuter. Tu as signé pour de toute façon. Il semble ne pas avoir apprécié ta petite technique même si le résultat était là au final. Tu te remets à rire et écoutes ses consignes quand tu vois les deux Kaguya qui étaient là à votre entrée passer la tête derrière une paroi pour voir ce qui se passait par ici. Ils ont loupé le plus drôle, dommage. Hayate semble ne pas vouloir que tu sois sorti de ta concentration déjà fragile à la base et leur fait signe de partir. Tu fais la grimace voyant que ton occasion de faire la conversation s'en va.
Il te guide dans tes mouvements, et te montre des moyens de te défaire de l'emprise d'un adversaire plus fort ou plus grand que toi. Tu trouves que ses explications son plutôt clair et qu'il maîtrise bien le sujet malgré le faite que tout cela soit quasiment naturel pour lui. Réfléchir à une tactique, c'est probablement une chose qu'il ne fait plus.
Tu es étonné quand il commence à lancer la conversation de lui-même. Le taciturne, commence-t-il à se sentir en confiance en ta présence et montre de la curiosité ? Soit, mais il marque un point sur la question en tout cas.



Tu fais une série de mouvements qu'Hanabi t'avait déjà enseignée. Des mouvements plus souples et moins frontaux. Fait pour des ninja spécialisé dans l'assassinat.

Je vois à sa tête qu'il espérait peut être une réponse moins direct, mais il hausse les épaules et semble se faire une raison.



Je me contente de dire des faits et je reprends les suites d'enchaînements en lui montrant des techniques plus variés pour et des situations plus que saugrenues dans lesquelles il pourrait très bien se trouver. J'ai aussi besoin de lui apprendre à se défaire de lien, mais je sens que son humour va encore frapper et me mettre de mauvaises humeurs. Mais tant pis. Je me suis aussi engagé la dedans. Je le laisse faire ses mouvements et pars à la recherche d'une corde assez solide pour le neutraliser. Tu reviens et il n'a pas profité de ton absence pour chômer, c'est plutôt bien et il est aussi déterminé qu'il le dit. Ce qui est plutôt rare. J'ai déjà eu à entraîner de nouvelles recrues et dès qu'ils pouvaient se la couler douce, ils ne se gênaient pas. Les pires qui soient. J'apprécie sa détermination.



Je le vois sourire, il se retient un peu... Mais il ne va pas le faire longtemps, je sens la bêtise arriver.

On peut dire qu'il ne va pas avec le dos de la cuillère en ce qui concerne son verdict. Il est sincère au moins et tu sais si oui ou non, tu as besoin de faire plus d'efforts ou simplement lâcher prise. Tu hausses les épaules et te contentes d'écouter le reste de son explication et il ne manque pas de vérité. Il est vrai que tu ne seras pas un grand combattant, mais le fait de d'en avoir les bases pourrait te permettre d'effectuer plus de choses en ce qui concerne ton affinité ou encore le Genjutsu. Tu étais clairement plus à l'aise dans ce domaine et tu refusais d'abandonner l'apprentissage. Tu aimerais avoir la capacité du clan Miwaku, mais il te reste encore pas mal de chose à maîtriser. Tu t'en approches lentement, mais tu finiras pas obtenir cette faculté qui te permettra de te sortir de bien des situations ou simplement être capable d'infiltrer des groupes qui te permettront d'obtenir plus d'information en ce qui concerne le milieu de la pègre Kumojin.



Il te demande d'effectuer un exercice le temps qu'il aille chercher quelque chose. Encore un poids ? Tu n'étais pas prêt pour ça encore, tu savais que ses méthodes t'avais rendu un peu plus fluide dans tes gestes, mais tu ne seras clairement pas aussi bâti que lui. Tu essaies de ne pas te décourager et continues assidûment les mouvements qu'il t'a dictés. Il revient et ne semble pas vouloir te donner son plan. Il sort une corde et te dit qu'il doit t'attacher. La raison de son hésitation est déjà beaucoup plus clair. Il n'avait pas envie de subir ton harcèlement une fois de plus. Mais tu ne peux pas vraiment t'en empêcher. Il le savait lui-même et la situation était bien trop propice à une blague de bas étage de ta part. Tu fais un grand sourire et attrapes la corde que tu attaches autour de ses poignets et le regardes en te mordant les lèvres.



Tu passes tes mains sur son torse pendant qu'il soupire et lui attrapes la nuque et te rapproche de son oreille.



Il te repousse sèchement et tu es hilare, il enlève les cordes et t'attaches fermement les poignets et t'attache sur une barre en hauteur. Une position plutôt désagréable, tu touches à peine le sol et le sang ne risque pas de circuler avec le nœud qu'il vient de faire. Il te dit alors de te débrouiller pour te défaire de ces liens.



La corde est dans un endroit pour le moins difficile d'accès pour toi et ce ne sera pas si simple. Tu fais de ton mieux pour desserrer les liens en bougeant les poignets. Tu serres les poings pour faire un peu de mou et fini par sentir que ça se défait légèrement. C'était un début. Tu décides de mettre à profit les aiguilles que tu avais avalé un peu plus tôt. Tu lèves la tête et craches une salve d'aiguilles sur la corde pour le fragiliser. Tu as eu quelques loupés, mais la douleur reste supportable. Tu continues de bouger et la corde finie par céder. Tu retires les aiguilles de ta main et regardes ton professeur avec satisfaction.

Je repousse le Miwaku qui commençait à prendre ses aises en se frottant à moi avec son sens de l'humour des plus bas et je me défais des liens qu'il venait de me faire aux poignets. Je n'ai jamais vu ces nœuds et très sincèrement je pense que je n'ai pas envie de les revoir un jour au vu des pratiques qu'il semble faire. Je l'attache sans retenu et le laisse se débrouiller sans dire un mot. Je retourne m'asseoir et le regarde se débattre. Je préfère m'éloigner pour ne pas avoir à subir ses obscénités s'il vient encore à parler. A une distance raisonnable, je serais capable de ne pas l'entendre distinctement. Il semble avoir les bases pour se défaire de liens et opte pour la bonne tactique. Serrer les poings quand il s'agit d'une corde est la meilleur solution. Je pourrais lui compliquer la tâche en le frappant mais il serait mort en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Mais il n'est pas si mauvais que ça, je ne tiens pas spécialement à savoir comment il fait pour se détacher aussi facilement. Il va me parler de chose obscène une fois de plus. Est-ce que je serais capable de m'y faire un jour?
Enfin, avec un peu de chance je ne le croiserais pas de si tôt. Je doute qu'on traine dans les mêmes quartiers de toute façon. Masi le voilà qui fanfaronne devant moi en se retirant des aiguilles de la main. Je ne vois pas vraiment quoi lui apprendre de plus mais s'il veut revenir pour un entrainement, même en lui disant non je doute qu'il écoute de toute façon.

Je m'approche de lui et je vais lui donner deux ou trois conseils supplémentaires histoire de ne pas le laisser sans rien. Il ne progressera pas plus en une journée et risque de ne plus pouvoir marcher à force d'effort. Il me fait encore des blagues à la limite de la politesse et je fais encore abstraction de tout ce qui sort de sa bouche. On reste discuter encore quelques minutes à parler de tout et rien avant qu'il ne se décide enfin à passer sa route. Je vais enfin avoir un peu de repos. Décidément ce village est rempli de personnes étranges...