Le guerrier esquive sans grande difficulté et te lance des boules de feu que tu ne peux esquiver qu’à moitié. Tu te préoccupe un peu trop de ta veste qui brûle et finit par reprendre un coup qui aurait pu être bien plus important et grave en combat réel. Tu commençais à voir tes lacunes et sur quoi tu devais progresser. Ton jutsu Doton était pratique, mais le manque de discrétion pouvait tout réduire à néant. Tu te relèves en essuyant la terre sur ton visage et remet ta garde. Tu tombes, il te pousse, mais tu ne cesses de te relever et de retourner au combat peu importe le nombre de fois. Même si la fatigue et la douleur te demandent de lâcher prise, tu refuses simplement de baisser les bras et tiens à mettre à profit ce temps qui t'est précieux.
Tu finis tout de même par ne plus pouvoir te lever correctement malgré la force que tu mets dans tes jambes et le futur Kage t'invite à faire une pause pour aller manger. Tu ne refuses pas et le suis sans réfléchir. Il te raconte un tas d'histoires, sur ces combats et tu es absorbé par tout ce qu’il te dit que tu en oublies parfois de manger et ne le fait que quand il te pointe ton assiette du doigt et te dit de reprendre des forces pour la suite.
Le soleil frappe encore fortement et l'entraînement reprend. Tu n’arrives même pas à effleurer l’homme devant toi qui te rend les coups avec une facilité déconcertante. Tu l’observes, ses gestes, ses yeux, tu essaies de comprendre d’où il peut tirer une telle force. Tu sais pour sûr que sa prothèse que n’importe qui pouvait voir comme un handicap était en réalité aussi d’une aide précieuse et lui permet de manipuler le sabre d’une manière unique. Et de se faire des mouvements qu’aucun ne pourrait. Un point faible pour certains est le point fort de l’autre. Tu mets dans un coin de ta tête et tente de le retenir.
La journée touche à sa fin et le soleil est sur le point de se coucher. Tu es dans un piteux état, tes vêtements sont déchirés, brûlés à certains endroits, tu as des bleus, des plaies mineures et les muscles qui hurlent de douleur. Mais tu es toujours debout à la fin de cet entraînement des plus intensif. Ta mère va probablement faire un scandale à ton retour. Le guerrier te laisse prendre congé et te dit de continuer ton entraînement. Tu inspires un grand coup et lui fait une révérence des plus sincères.
« Merci Azukiyo-sensei! Je ne lâcherai pas l'entraînement et mettrai à profit tout ce que vous venez de m’apprendre! »
Il te fais une réflexion concernant ton sensei de l’académie. Il est vrai que tu n’es pas le plus attentif et discipliné. Tu fais un sourire gêné avant de hocher la tête.
« Je vais essayer en tout cas! »
Tu repars, non sans difficultés vers le chemin de ta maison, il est clair que tu mettras plus de 20 minutes cette fois. Tu boitais un peu et n'avait plus réellement d'énergie à revendre. Tu rêvais simplement de rentrer pour te laver et dormir. Tu repenses à la journée sur le chemin et ne peut réellement retenir le sourire qui s’affiche sur ton visage. Et tu n’as qu’une hâte; reprendre l'entraînement avec le sabreur.