Un lanceur plein d'ambition

Tu n’avais pas de mission disponible et n’avais pas envie de rester à rien faire, la journée était belle et il serait bête de simplement rentrer chez toi et te planter sur le canapé. Non seulement ta mère allait te mettre un violent coup de pied au derrière. Une idée qui ne te donne pas du tout envie et tu préfères clairement parfaire ton entraînement au lancer de kunai comme te l’avait enseigné Azukiyo l’an dernier. Tu n’avais cessé de t'entraîner et progresser lentement, mais sûrement. Tu passais probablement plus de temps sur le terrain d'entraînement que chez toi, mais à force d’y trainer les cibles n’avaient pas le moindre effet de surprise et tu te lassais de cette progression qui à ton sens stagnait de plus en plus. Tu voulais devenir plus fort et passer Jonin rapidement pour pouvoir te battre au nom de ton village. Les tâches ingrates commençaient à te prendre la tête. Tu n’avais pas envie de devenir fleuriste ou de repeindre des barrières toute ta vie. Tu aspirais à plus que cela et ne voulais pas perdre ton temps en paperasse et petits services communs. Il y avait bien besoin d’une entraide, mais ce n’est pas comme ça que la nouvelle génération se formera convenablement.

Tu arrives sur la zone d'entraînement et prends un terrain vide tout au fond pour ne pas être dérangé par des curieux. Tu places les cibles et fais des étirements avant de commencer quoi que ce soit. Tu regardes tes kunai Azuma et réfléchis à comment les utiliser avec une meilleure tactique. Non, il te fallait un moyen pour te battre plus agilement ou à distance. Mais ce n’est pas véritablement ton fort et tu envisages de progresser dans ton apprentissage des armes de distance moyenne à longue dans les années qui viennent, il ne fallait pas rester bloqué dans ta zone de confort et mettre du tien pour progresser. Si tu ne booste pas toi-même, tu sais que tu resteras bloqué éternellement au même niveau et serais à la traîne comparé aux autres Ninja du village.

Tu décides enfin de faire quelque chose et dans un souffle, tu projettes un kunai vers la cible que tu touches dans l’épaule. Tu manques de concentration, et cela ne te plait pas.



Tu vas le récupérer et fais quelques mouvements simulant un combat avant de jeter une nouvelle fois deux de tes kunai comme tu l’avais appris avec ton sensei éphémère. Le premier vers les jambes, le second au niveau du torse pour gêner ton adversaire. Il va de soi que la cible est touchée. Mais tu n'es pas satisfait du résultat et tu t'agaces en allant récupérer tes Kunai et mets un coup de pied retourner à la cible pour te défouler. Une fois calme tu retournes te mettre en position et perfectionner ton lancé.

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Plutôt dans la journée à l'académie
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Terrain d’entraînement
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Je me suis encore défilé, enfin comme presque à chaque fois que le professeur impose un exercice d’entraînement en fait. J'ai aucun problème avec la théorie du maniement des armes, j'ai presque tout lue à leur sujet. Je connais l'histoire, les spécificités, les écoles de combat de chacune d'entre elles. Mon soucis c'est... que j'ai peur de les utiliser.

Et oui, une peur de plus à ajouter à la longue liste des peurs et blocages de Ki Uzumaki, l'apprentie ninja le plus incompétent de tous l'académie.

J'ai réussie à me hisser péniblement jusqu'en dernière année en me basant juste sur ma petite tête rousse. Quand on parle de théorie, de connaissances précise ça vas, je me bide même pour éviter d'attirer les foudres des autres élèves, mais quand on en arrive à la mise en pratique, soit je perd tous mes moyens, soit … et bien … il suffit de regarder le hagard de l'école, plutôt ce qu'il en reste en fait.

En tout cas, une chose enferme tout, si je n'arrive pas à trouver rapidement une solution, c'est pas la peine de passer l’examen final.

Du coup, voilà ! C'est partie direction le terrain d’entraînement pour une séance en solo. Au moins là, je n’aurai pas à subir les regard désespéré du sensei et les moqueries de mes camarades de classes. Il suffit de me trouver un coin isoler et… Et mer... enfin je voulais dire zut, il y à déjà quelqu'un sur les terrains isolé.

Je fais quoi moi maintenant ? Je rentre à la maison ? J’attends qu'il parte de lui même ?

Ki, tu as vraiment besoin de progresser ! En plus, c'est pas comme si tu aller pouvoir passer ton examen en auto évaluation, à un moment il faudra bien être capable de savoir magner une arme devant une autre personne.

Aller courage et fait style de rien, tu passe sans le regarder et tu vas te cacher un peu plus loin voilà tout. Et puis, comme il est plus vieux, tu pourras toujours jeter discrètement un coup d’œil à ses mouvements histoire de corriger un truc ou deux en cas de doute.

En tout cas, il a un bon niveau à première vue, la posture n'est pas mal, ses gestes sont bon. En plus il sait même utiliser ses Kunais en arme de jet. Il y a pas à dire, je vais faire tache.

Bon là c'est pas mal !

Les arbres me cachent un peu, du coup je diminue les risques de me faire interrompre.

Alors c'était quoi ses mouvements à lui ?

De mémoire, il à fait ça... heu non... ça puis il a bouger comme ça je crois, la vache c'est plus facile à regarder qu'à reproduire. J’enchaîne avec un transfert de poids et une bascule de lame, jusque la rien de compliquer en fait, on continue ! Voilà comme ça et puis la il a … Non ! Zut ! J'ai lâché mon kunai dans ça direction ! La tuile !

Tu sens comme une présence non loin de toi et crois avoir aperçu des cheveux roux du coin de l'œil, mais tu ne vois rien tournant la tête et te dis que tu as probablement eu une hallucination. Tu continues de bouger en lançant tes kunais. Mais une chose vient perturber ta concentration. Il ne s’agit ni plus ni moins d’un kunai qui t'arrive dessus à pleine vitesse. Mais tu n’as pas de mal à le projeter hors de sa direction en utilisant un kunai pour te défendre. Tu repères la zone de lancée et fonces dessus pour comprendre qui venait de t’agresser en plein jour. Tu te diriges vers les arbres qui jonchent les terrains d'entraînement et sort un Kunai Azuma au cas où. Tu ne réfléchis pas et sautes sur la personne et lui pose le Kunai sous la gorge.

Un élève ?

Tu fais un geste de recul en reconnaissant un des nouveaux aspirants genins du village et fait une tête des plus surprise. Un Uzumaki, pas de doute la dessus. Mais tu comprends plus facilement d’où venait la chevelure blonde que tu avais aperçu un peu plus tôt.

Qu’est-ce que tu fais ici ? T’es pas supposé être en cours?

Aussi peu commode qu’était ton caractère, tu faisais partie des bons élèves et la simple idée de sécher un cours n’était pas concevable. Tout ce que tu avais noté, c’est qu’il devait souvent sécher les cours. Son lancé était faible, il vacillait et n’était clairement pas compliqué à sentir venir ou même à esquiver. Tu ne te rappelles pas exactement de quand, mais tu sais pour sûr que ton niveau était meilleur à son âge

T’es qui ?

La morsure froide de l'acier contre ma peau, cette sensation à toujours eu sur moi un effet étrange, mélange étrange entre peur; d’égout et excitation. En cette instant précis, c'est la peur qui domine. J'éprouve toutes les peines du monde à maintenir mon équilibre pour ne pas flancher...



Les mots se mélangent dans ma tête, comment expliquer que je suis juste mauvais et que je n'en loupe pas une. Heureusement il ne semble pas touché, rien d'étonnant en même temps, quoi que... avec ma chance ça ne m’aurait pas surpris que pour la première fois que je touche quelque chose se soit une personne qui m'avait rien fait.

Souffle un peu et explique les choses calmement pour dissiper le malentendu.



En kenjutsu et en presque tous les arts ninja si on regarde bien. En ninjutsu je cause catastrophes sur catastrophes car je sûre réagis. J'ai aucun talent en Iroujutsu ou en genjutsu et pour le taijutsu... je maîtrise à peine les bases. Pour faire simple mes seules talents se limitent à la fuite et au fuinjutsu de me clan, et encore même dans ce domaine je suis loin de faire partie des meilleurs.



Si j'avais le courage, je lui demanderai bien si je peu regarder son entraînement, histoire d'en apprendre un peu plus... mais après tout, ça servirait à quoi au final ? Mon problème c'est pas la théorie ou le manque de pratique. Mon problème c'est simplement que je perd tous mes moyens une arme en mains, ou si on me regarde. Le mieux qu'il me reste à faire c'est de laisser ce garçon s’entraîner et de ne pas le déranger ou pire le blesser, je vais me terrer plus loin et tacher de ne tuer personnes avec ma maladresse.

Il bégaie, rien d’étonnant vu que tu lui colles une lame sous la gorge, mais tu t’éloignes pour le laisser reprendre un peu de ses esprits. Il semble chercher ses mots et tu restes à attendre ses explications sur pourquoi, il t’a jeté un kunai. Un accident ? Tu décides de croire à son histoire, même s'il est peu probable que son professeur soit absent. Les examens arrivent et tu es certain qu’en cas d’absentéisme, ils auraient trouvé un remplaçant pour montrer aux élèves ce qu’ils avaient à retenir. Il n’est, en effet, pas très doué. En dernière année qui plus est… Il n'allait pas pouvoir valider son passage avec un lancé pareil et aussi peu de réflexes… Tu avais pu le maîtriser en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Tu le regardes d’un air perplexe.



Mais tu réfléchis un instant et repenses à son nom. Ki… Ca te disait quelque chose, tu en avais entendue parlé il y a un petit moment. Et là, tu percutes. Tu le pointes avec ton Kunai.


Tu comprends un peu mieux le contexte désormais. Tu avais entendu l’histoire peu après le remus ménage causé par le genin. Tu pouvais désormais mettre un visage sur le coupable. Tu restes à le regarde en te demandant comment cela avait pu se produire et reprends tes esprits quand il s’excuse de t’avoir dérangé dans ton entraînement quand il annonce aller reprendre le sien en essayant de ne pas te viser cette fois-ci. Tu sentais qu’il voulait te demander un service, mais cela ne devait pas être simple quand la première approche que tu as est une agression due à ta maladresse.
Tu soupires et décides de relâcher la pression.


Tu ne savais pas si c’est ce qu’il désirait ou non, mais tu savais que l’examen genin n’étais pas si simple non plus et il ne semblait pas être venu pour profiter du soleil non plus et tu décides de lui accorder le bénéfice du doute.

Il fallait s'en douter, lui aussi a entendue parler de ta prestation en cour de ninjutsu. En même temps, cette histoire a certainement fait le tour de konoha plusieurs fois donc pas étonnant vue qu'il en ai entendue parler. En plus vue son age, il était peut-être à l'académie dans une classe supérieur quand l'incident c'est produit.

En tout cas, sa proposition est plutôt inattendue. Après il faut pas se leurrer, mon niveau plus que médiocre doit transparaître dans le moindre de mes mouvements avec une arme en main, d'autant plus quand celles-ci vous échappent des mains pour aller percuter une personne qui s’entraîne tranquillement un peux plus loin.

En temps normale je me ferrais un plaisir de décliner la proposition. Après tout, ça fait des années que mes professeurs essaient désespérément de m'inculquer les bases du maniement des armes et rien de fait. Impossible de faire passer entièrement la peur de blesser, ou juste de me détacher du regard des autres. Pourtant, je ne lésine pas sur les entraînements mais quoi que je face, je reste comme confronté à un mur infranchissable.

Enfin je dis infranchissable, mais j'ai déjà réussit une fois à effriter se mur, c'était pour les shurikens. Ça m'a pris des mois et des mois, j'ai copier le style de certains de mes condisciples dans un premier temps, mais ça ne me convenait pas. J'ai alors entrepris des recherches dans les manuelles des grand maîtres et la étrangement j'ai commencé à en comprendre des bribes. Et c'est en compilant les différentes approches et sources que j'ai enfin réussit à m'approprier cette art.

Alors, pourquoi c'était si difficile avec les kunais ?

Pour en revenir à son aide, l'examen se rapproche, alors je ne peux pas faire la fine bouche ou faire preuve de trop d'amour propre. Et puis, pour le peux que j'ai vue, il a effectivement un super bon niveau en kenjutsu, donc je serrai fou de ne pas en profiter, non ?

Difficile de ne pas avoir entendu parler de l’incident du hangar. L'explosion s'était entendu dans la quasi-totalité du village et vous aviez dû évacuer la zone d'entraînement ou vous étiez pour ne pas être trop proche du feu. Tu te demandes tout de même comment il peut provoquer une explosion si puissante et être aussi mauvais. Il ne doit pas l’être tant que ça s’il est capable de tout faire sauter de cette manière. Le ninjutsu pouvait être plutôt ravageur, mais il fallait tout de même pas mal d’énergie pour provoquer autant de dégâts.
Il accepte après un instant de réflexion et tu te rends compte qu’il a un début de parole bien plus important qu’il n’y paraît. Tu tiques un peu quand il présente ses kunai en disant “ces trucs”. TU l'écoute dire qu’il reproduit les mouvements de l’académie et de ses professeurs. Tu n’es pas vraiment un professeur et tu ne trouveras pas forcément les mots à dire, mais tu remarques simplement qu’il ne semble pas familier avec ce genre d'armes. Tu lui fais signe de te suivre sur le terrain d'entraînement et te place au milieu des cibles.


Tu prends le tien et le lances au-dessus de ta tête, tu fais un pas en arrière et le rattrapes sans quitter le genin en face de toi du regard. Puis d’un coup sec, tu le lances vers une des cibles sur le terrain.


S’il n’a pas su les contrôler, c’est aussi par manque de confiance en soi. Cela te ramène à une dizaine d'années en arrière quand tu utilises un Kunai pour la première fois. Tu avais peur de le lancer, de blesser quelqu’un ou de te blesser toi. Ce que tu as fait. Mais c’est en arrêtant de copier les gestes de tes professeurs que tu as enfin commencé à les maîtriser.

Alors ne pas penser... plus facile à dire qu'à faire dans mon cas. Penser c'est un peux mon seule talent en fait. Par contre je peu déjà le renseigner sur une chose, pourquoi je ne suis pas à l'aise.



Aller, souffle un grand coup et montre les mouvements que tu maîtrise.

On commence par la série la plus simple le Tanto-No-Bawai en phase agressive

Mouvement un : Tsukkake, la sortie de la lame

Étape un, vérifier son appuis au sol, ça c'est plutôt simple puis il faut avancer son centre de gravité dans la direction opposer à la prise d'arme afin de faciliter l'étape deux.

Étape deux, la mains doit venir saisir ma lame... par-contre se sais plus si c'est paume ouvert vers moi ou dans l'inclinaison de mes épaules bon dans le doute on vas la prendre comme ça voilà paumes en oblique

Étape trois, j'interpose le dos de ma lame entre mon adversaire et moi afin de me prémunir d'une attaque et je commence à basculer mon centre de gravité dans l'autre direction pour amorcer le mouvement suivant.

Mouvement deux : Choku-tsuki l'attaque directe

Nouvelle étape un, tourner la pointe de ma lame en direction de mon adversaire. Si je me plante pas il y à un truc sur un mouvements circulaire pour éviter ou conter un truc de l'adversaire mais ça je sais pas faire du coup je saute

Étape deux qui doit en réalité être la trois ou quatre du coup. Je Fini le transfert de poids sur mon pied droit afin de compléter mon élan et avec ma main d'arme je porte une estocade direct vers mon adversaire en tachant de viser l'épaule de mon adversaire, normalement c'est la gorge mais j'ai pas l’allonge nécessaire.

On fini par Naname-tsuki, le mouvement trois, l'attaque de haut en bas en diagonale

En une seule étape faire un mouvement rapide de la mains afin de présenter le tranchant face au torse de mon adversaire et abattre ma mains pour porter une attaque de son épaule à son bassin.

Il ne veut pas blesser les gens, chose honorable, mais il va falloir essayer de perdre cette image sanguinolente de sa tête s’il veut maîtriser les lames un jour. Mais tu ne dis rien et le regardes faire son kata. Il l’a retenu, il n’a pas une mauvaise mémoire et semble avoir une bonne vision et un grand sens de la prévision. Il n’est clairement pas fait pour l’offense. Il réfléchit beaucoup trop pour cela. Tu réfléchis à ce qu’il pourrait faire pour être plus à l’aise avec un kunai ou un tanto.



Tu te mets en position et refais son kata sans réfléchir et à une vitesse bien plus rapide que lui. Tu reviens vers lui.





Tu avais eu l’occasion de te battre contre des personnes capables de prévoir le moindre de tes mouvements et tout ce qui en résultait était une frustration des plus grande du fait de ne pas pouvoir faire quoi que ce soit. Tu n’étais pas un garçon qui aimait faire des plans et calculer les choses. Tu avais appris des kata et tu les plaçais par réflexe désormais. Mais le souci restait sa peur de maîtriser une lame et de se blesser ou blesser quelqu’un. Cette appréhension n’allait pas aller dans son sens, loin de là.



Tu avais eu cette peur aussi étant plus jeune, mais tu ne te souviens plus de comment cette crainte s’en est allée. Elle est partie sans même que tu t’en aperçoives et tu ne voyais pas comment lui faire comprendre qu’il ne risquait rien.

Plus me spécialiser en défense ? Mais c'est loin d'être bête ça !

Si je tape pas, il y a moins de risque de blesser mon adversaire. J'avais jamais vue la chose sous cette angle. Comme quoi le point de vue de quelqu'un plus expérimenté ça aider à avancer quand on est face à une mur.

Après il reste un petit problème, voir même deux en fait si on regarde bien. Primo, la défense c'est certes de l'analyse et de l'adaptation à l'adversaire, mais comme on analyse on perd forcément en vitesse, CQFD... Du coup pour se battre avec un style défensif efficace, il faut augmenter ça vitesse pour compenser le temps passé en analyse de parade. Sinon je peux aussi prendre les choses autrement et développer des réflexe psycho-moteur pour avoir une approche plus instinctive de ma défense. Dans les deux cas, il faudrait une grande connaissance des différent style de combat existant pour gagner le plus de temps possible sur la compréhension des mouvements de mon adversaire. Gagner aussi en vitesse musculaire ne serrait pas non plus une mauvaise idée. Et secundo, un combattant défensif doit miser sur l'endurance, il vise sur le long terme, l'erreur de l'adversaire ou sa fatigue... et comment dire... pour le moment c'est loin d'être un de mes atouts au combat. Mon style défensif devrait prendre en compte cette donné, du coup je devrais faire le moins de mouvement possible pour m'économiser. Du coup, ça demande plus de temps d'analyse pour trouver le mouvements optimal en rapport consommation d'énergie efficacité défensive et qui dit plus d'analyse dit là encore moins de temps pour faire la passe défensive donc ... c'est le serpent qui se mord la queue... En même temps je m'attendais à quoi ? Ça fait des années que je suis parmi les plus nul en combat, alors c'est pas une révélation qui vas me faire passer de zéro à héro... on est pas dans un film, pas de rencontre avec un vieux maître, pas de lancement de musique et de training montage... Progresser dans la vrais vie ça demande du temps et de l'investissement, un peux comme dans les jeux de rôle en fait. Il faut farmer à la dure pour grappiller points d'expériences après points d'expériences dans le but de faire progresser son perso et d'apprendre de nouvelles capacités. Et le temps... et bien comment dire... il me fait un peux défaut... le combat contre le boss se rapproche à grand pas.

Et je part encore défaitiste pour pas changer !

Pourtant je tiens un truc, il faudrait juste trouver un moyen d’emmagasiner rapidement de l'expérience réel. Je sais que la méthode des cours ne fonctionne pas avec moi, en plus le sensei enseigne un style beaucoup trop agressif et pour moi c'est une voie contre productive pour le moment...

Et mince, je me suis encore perdue dans mes réflexions. Je suis encore resté combien de temps à marmonner dans mon coin les yeux dans le vague ? Super! J'ai encore due passer pour un garçon bizarre. Comme je sèche de toute façon autant poser des questions, après tout il a peut être la réponse.



Qui à poser des questions autant résoudre la totalités de mes problèmes...non ?

Le voilà qui repart dans son esprit. Tu ne dis rien et le regardes marmonner tout un tas de chose. Tu ne prête pas attention à ce qu’il peut être en train de dire et replonges toi aussi dans tes propres pensées. Tu essaies de revoir comment tu as fais pour surpasser ta propre peur de te blesser avec des lames. Tu pleurais sans arrêt dès qu’il fallait tenir un kunai et aujourd’hui tu pourrais les lancer en fermant les yeux. Tu ne te souviens plus de ce qui t’as pousser à vaincre ta peur. Est-ce que c’était le fait de vouloir devenir aussi fort que ton père? Les récits de tes héros de jeunesse? Tu ne savait plus du tout l’élément déclancheur. Tu revoyais uen journée passer dans ta tête. Tu crois avoir des brides de souvenirs.



Ca te reviens lentement, tu te concentres et fais abstraction du Jeune Uzumaki devant toi. C’était un jour ou toi et ta soeur aviez encore fair une mauvaise blague et n’avaient pas eu de meilleurs idée que de sortir par une brèche dans le mur. Vous vous étiez retrouvez dans la forêt et vous jouiez en hurlant à gorge déployé. Mais la raison pour laquelle on vous demande de rester entre ces murs s’est révélé à vous ce jour la. Vous cous êtes fait attaquer par une bête sauvage et ta soeur ne pouvait plus courir. Son Kunai était arrivé à tes pieds et tu l’as saisit sans réfléchir. Te blesser était le cadet de tes soucis. Tu t’es contenté de courir vers l’animal qui chargeait ta soeur et lui as donner des coups aléatoires. Tu t’en es tiré avec de sacrées blessures mais tu avais plus peur de perdre ta soeur et ta vie que de te couper au final. Un ultimatum c’était imposé à toi mais est-ce que cela sera la meilleurs des solutions pour lui? Tu ne le sauras pas tant que tu ne le testera pas. Masi tu ne vas pas le jeter par dessus le mur et voir comment il fait pour survivre tout de même.

Vous êtes sorti de vos pensés en même temps et Ki te demandes si tu connais quelqu’un dans la même situation ou qui le fut. Oui, tu en connais une, et il s’agit de toi. Mais est-ce que tu va devoir lui parler de cette histoire? Une méthode n’est pas la même pour tous. L’attaquer sans prévenir sera-t-il une solution. Tes coups ne seront pas meurtriers. Mais est-ce que le fait de craindre pour sa vie ne le fera pas bouger. Il craint déjà sa propre maîtrise des armes après tout. Tu commences à empoigner ton armes prêt à lancer un assaut mais tu te résignes à la dernière seconde.



Tu lui raconte l’histoire de ta balade dans la forêt avec ta sœur et le regardes.



Tu prends un temps pour te poser. Les mots sont dures, mais l’académie oublie parfois de mettre les gens faces aux vrais problèmes.



C’était un discours à cœur ouvert, bien plus simple à dire qu’à mettre en œuvre. Mais lui raconter des histoires pour qu’il prenne confiance n’allait pas l’aider selon toi. Il n’était pas mauvais, il lui fallait simplement de bons conseils.

Il faut mieux vivre avec des remords qu'avec des regrets ? C'est ça le secret ?

Quand on est confronter entre deux choix, il faut savoir trancher... Ok.... j'ai l'image... je trouve même que cette phrase est parfaite pour être sur un T-shirt ou dans une chanson... mais dans l'absolue, j'en fait quoi ? Attendre un combat réel ? En provoquer un ? Imaginer mes proches en danger ? Approcher de la mort pour progresser ?

Paradoxalement, c'est comme si je connaissais déjà cette vérité, mais qu'il m'est impossible de appréhender.

Rien que de m'imaginer mes amis, ma famille blesser ou sur le point de mourir, j'ai déjà la nausée.

Visualiser le sang de mon ennemie couler sur ma lame me dégoûte au plus haut point.

C'est comme si une route s'ouvrait devant moi, une route avec deux embranchement...

Et dire qu'à la base moi je suis là juste pour avoir le niveau pour l'examen ! Pourquoi je me retrouve à avoir des réflexions métaphysiques ?

Une route... Deux embranchements... Un choix... un univers de possible au bout de chacun d'elles... et ma seule réponse quand à la question du choix... J'sais pas...

En fait c'est comme si j'avais déjà abandonné. J'ai peur de choisir par crainte de tout foirer.
Plus même que d'arpenter la route c'est le choix qui m'effraie.

Mince, pourquoi j'ai les larmes aux yeux !



"Médiocre ! Aucune passion !"



Des phrases trop souvent mise sur mon carnet de notes.

"Du potentiel, mais refuse de l'exploiter."

Pourquoi je m'obstine à vouloir tout gâcher ?



Je suis quoi ? Faible ? Emplie de failles ?

Ma vie... une infinité de route... une infinité de choix... et la peur d'en arpenter un par peur de tout gâcher.

Katsu... Sun... Maman... Papa... vous vous avancez... alors pourquoi ? Pourquoi moi je reste là ?



Je peux pas ! Pour le moment, je suis incapable de faire un choix ! Incapable de choisir entre les chemins qui s'offrent à moi.
En soit ne pas choisir c'est déjà un choix... un choix stupide... être absent.



Celui de subir ma vie sans même y participer.



Je ne veux plus être absent de ma propre vie !



Je sent... le poids de ce choix dans ma mains... le poids de l'acier... lui si froid, si lice... si insensible... mon parfait opposé en somme.



En fait c'est pas si lourd... pas si froid... je m'y fait je flippe presque pas.



Mais n’empêche je fais quand même faire attention.