Le chat de la mère Michelle

Daiki était un garçon très curieux se qui m'amusait beaucoup. Il était vrai que nous ne parlions que très peu depuis cette histoire de chat à trouver. Nous arrivions enfin dans les quartiers claniques et il me semblait logique de se renseigner tout d'abord sur les habitudes de l'animal avant de le prendre en chasse. Mais avant d'arriver à la petite épicerie du coin, je répondais à la question du Kitto.


Enfin, là voilà ! Un détail m'intriguait lorsque je voyais le nom de la pancarte du petit commerce: "Les délices de Caramel" Drôle de nom pour ce qui semblait être une petite buvette et la marchande servait et vendait bien évidemment toutes sortes de choses. La carte proposait de nombreuses boissons chaudes, ainsi que des petites pâtisseries et sucreries pour les accompagner. Le lieu était certes un peu petit, mais très accueillant et chaleureux. Alors que nous passions le pas de la porte et que la clochette retentissait, une vieille dame âgée nous accueillait.


Dans une petite révérence digne d'une jeune fille, je lui rétorquais:


La vieille serveuse, bouche bée, commençait à laisser couler ses larmes et à se jeter dans mes bras. Un peu gênée par la situation, mais laissant mon empathie s'exprimer je serrais l'étreinte à mon tour.




La dame se détachait de mes bras en réfléchissant.

Maintenant qu'elle expliquait à quoi servait la mélodie, il comprenait mieux tout, pourquoi elle la chantait, et globalement il comprenait mieux tout son passé. Mais avant qu'il ait le temps de s'exprimer, ils arrivèrent devant la petite épicerie intitulé "Les délices de Caramel" c'était une petite buvette à première vue. Néanmoins il constatait que sa coéquipière prenait déjà ses responsabilités et interrogeait la dame qui avait perdu son chat, elle était très réactive pour quelqu'un qui ne voulait pas du rôle de cheffe à la base.
Etant donné qu'il avait une plutôt bonne mémoire il se chargerait de lui posait les questions, ils formaient une sacré équipe tout de même, ils étaient coordonnées et ne devrait pas tarder à retrouver le chat.
Lorsque sa coéquipière commençait à parler du chat elle fondit en larmes et se jeta dans les bras de Mai qui la réconfortait au mieux, elle s'en sortait plutôt bien dans le social, mais il mettait un terme à sa pensée quand il devait enregistrer les informations de la propriétaire de l'échoppe.



Elle pleura de plus belle, cette fois ci c'était à son tour.



Cela sembla la rassurait légèrement, pendant qu'elle séchait ses larmes, il se répétait les informations qu'ils avaient, en l'occurrence, il aimait les sardines, qui ont d'ailleurs une forte odeur et il pouvait être à peu près partout dans la ville et dans la forêt car il était partit il y a une semaine de cela.



Il essayait de recueillir des indices et des informations et des indices comme il pouvait mais ce n'était pas aisé, en réalité cette mission s'avérait plutôt formatrice.

Cette petite dame tenait énormément à son gros pacha du nom de Caramel. Elle pleurait et cette fois-ci c'était au tour de Daiki de devoir la consolée une minimum. Après les paroles de mon camarade, elle avait l'air soulagé de sa petite annonce à remuer ciel et terre pour son bébé de compagnie. Pour résumer ce petit fripon adorait les sardines et d'autres sortes de poissons encore ! Utile de savoir ce genre de détail pour appâter la bête. Puis arrivait la question la plus importante, les lieux fréquentés par l'animal.




La petite troupe s'apprêtait à repartir, mais la vieille femme avait encore quelques mots à dire.


Je saisissais alors à ce qui ressemblait à une souris et d'où la senteur pouvait nous prendre aux narines.


Je sortais de la pièce en première en attendant mon compagnon de quête.

Il continuait sa petite récolte d'informations, il écoutait d'une oreille tandis que l'autre écoutait les passants aux alentours... Mais de plus en parallèle, il inscrivait dans sa tête les informations de la grand mère tout en faisant l'inventaire des objets qu'il avait à disposition. IL était carrément multitâches. Il répétait en boucle ces informations dans sa tête. Le premier point qu'ils allaient donc vérifier est le marché...
Ils avançaient tranquillement vers la place, ils discutaient du meilleur plan possible pour retrouver ce maudit chat. Enfin, rien de très constructif car de toute façon ils iraient sur la place en premier, c'était la solution de facilité...
Mais avant de se rendre sur la place, il devait tenté quelque chose.



Il ne savait même pas si elle avait eu le temps d'ouvrir la bouche qu'il était déjà parti, il avait une idée derrière la tête. Parfois il pouvait être parfait mais qu'il était têtu et culoté ! et dire que c'est lui qui avait proposé à sa coéquipière de jouer le rôle de la cheffe... Mais lui, il courait vers l'épicerie la plus proche.



Il était arrivé pratiquement essoufflé à la boutique, le vendeur n'avait pas l'air très gentil. Bref la chance ne lui souriait pas, mais il n'avaiir pas un ryo en poche, impossible de le payer.



Il n'arriverait pas à le faire changer d'avis, il fallait trouver un subterfuge...





Il lança les dés que le jeune Kitto avait sorti de sa poche, il fit 5...



Il ignora la remarque de l'ivrogne et lança à son tour, il réalisa 9.



Il avait perdu sur une partie de dés qui s'était joué sur son comptoir, il avait une haine dans les yeux qui amusa le blondinet. Il parti en direction de la place rejoindre sa collègue, sa consœur...

Avec Daiki nous marchions donc en direction du marché pour voir si Caramel le fin gourmet de sardine pointerait son bout de museau. A ma grande surprise mon camarade décidait que nous nous dispersion pour retrouver le chat. Il avait une idée en tête, mais une chose m'amusait le plus.


Daiki partait sans me laisser finir ma phrase. Ce n'était pas grave, car il débordait d'énergie, donc autant en profiter. De mon côté je m'adressais de ci, de là au passant avec la photo du gros pacha. Certaines personnes le percevaient souvent près du marchand de poissons, celui de la viande et même près des confiseries. Quant à d'autres, ils me disaient l'apercevoir de temps à autre dans les ruelles voisines de la grande place. Et ben dis donc, cette petite furie semblait s'approprier quasiment tout le quartier ! Ca n'allait pas être de la tarte ! Je commençais alors par me diriger vers les stands de nourritures en commençant par le marchand de poissons.








Quelle mentalité insupportable, hors de question de se laisser marcher sur les pieds par cet homme !








Bon, apparemment Caramel n'était pas passer par ici pour le moment, mais à comprendre les dire de l'homme il devait déjà être ici depuis un moment. Je m'inclinais poliment sans dire un mot de plus, mais avant de partir le poissonnier m'interpellait.


Oh mon dieu ! Merci la censure, c'était les mots choquant de trop pour une journée qui devait être paisible. Je me hâtais de partir de ce marchand fou furieux en direction de la place, peut-être que Daiki était déjà là à m'attendre ?

Une fois qu'il avait sa boîte de sardine et tout ce qu'il fallait pour récupérer le chat, il se dirigea vers la place centrale, il n'y passa pas directement, il fit un détour par une petite rue marchande, il y avait moins de monde et c'était quand même plus joli... Il était quand même curieux et il regardait ce qu'il y avait un vendre d'un commerce à l'autre. Il était attentif tout de même et ouvrait l'oreille, mais rien d'intéressant, sauf au loin quand il entendit un sale type apparemment proférait des insultes trop violente pour son ouïe.
En soit les insultes ne le dérangeait pas tant que ça, juste il poussa une grimace, quand il vit Mai sortir de ce commerce. Il s'approcha à distance suffisante pour qu'elle puisse l'entendre sans crier.



Il se tourna vers le commerce où il avait entendu les insultes, sa pupille devint violette (Car il injectait du chakra dedans mais sans activer son dojutsu).



Il était énervé, le Kitto n'arrivait pas à concevoir qu'un commerçant mal élevait parler comme ça à des ninjas de Konoha, c'était une sensation affreuse.



Le commerçant posa ses deux mains sur la table, tandis que le Kitto plongeait sa main dans son sac où se trouve ses aiguilles et kunaï puis lui lança sur la fine couche de peau entre l'index et le majeur de façon qu'il se plante dans la table à 45° environ, comme ceci sa main était collé à son comptoir.



Sur ce, il partit pour rejoindre sa coéquipière.



Après coup il se mit à réfléchir, il était en mission et ce n'était pas malin de mettre en garde un commerçant, il n'aurait pas du agir de la sorte. Mais il avait ressenti une intense colère...

Trop tard la pulsion de la colère prenait le dessus apparemment... Il ne devait pas agir de la sorte, certes ce vieux rabougris pouvait être grossier, mais il ne faisait que d'insulter. Il aurait pu passer plusieurs à l'action, mais il ne l'avait pas fait. La pupille de mon camarade devenait violette. Impressionnant, mais à la fois étrange, comment pouvait-il faire cela ? Enfin là n'était pas la véritable question pour l'instant, car il donnait un avertissement à l'homme en lui lançant une de ses aiguilles dans la peau... De couleur chaire j'en devenais pâle, espérant que son action n'aura pas de répercussion sur nos deux têtes plus tard. A peine en finissait-il avec le bougre qu'il revenait comme si de rien était, était-il souffrant de bipolarité ? Impressionnant pour un adolescent de mon âge, je n'oserais pas faire la même chose.


Je restais bouche bée avant de reprendre un minimum mes esprits.


Je venais vraiment de sortir une hypothèse digne d'un roman d'une quête un peu à la science-fiction ou un pays imaginaire ? Rien d'important, je me faisais surtout des films, car après ce n'était qu'un chat que nous devions attraper et pas un personnage d'un roman.

Il savait qu'il avait une fois de plus cédé à la haine, ça faisait un bout de temps que ce n'était pas arrivé aussi violemment, et ça n'était jamais arrivé avant Konoha, ce village le changeait-il ou était-ce lui qui changeait ? En tout cas ses actes aurait peut-être des répercussions, des travaux d'intérêt généraux peut-être, ou au pire le retrait de son grade de Genin, si cela arrivé, ce ne serait pas si grave que ça en soit, il avait déjà un plan pour l'avenir, qu'on lui retire le peu qu'il possédait ne posait pas de grand soucis. Mais en revanche il ne voulait pas que cela retombe sur sa camarade qui était la plus innocente du monde, elle n'avait rien fait du tout la pauvre... Mais soit, il fallait revenir sur l'enquête, ils trouveraient ce chat, le Kitto en était certain.



Juste après cela elle enchérit sur une belle analyse, peut-être un peu trop complexe pour un simple chat, mais cela plaisait au blond, il écoutait attentivement afin de pouvoir être sûr d'avoir compris et pour pouvoir formuler une réponse limpide dans un laps de temps le plus court possible.



Il sourit, effectivement, cela étaient des analyses plutôt complexes digne de grand livres d'actions alors qu'il cherchait un petit chat tout mignon...

Après l'accord et mon égarement de chat fantastique comme dans les livres, j'indiquais les lieux suivants à Daiki.




Nous entamions une nouvelle marche à la chasse aux nombreuses informations. Il était certains qu'à la fin de la journée nous retrouvions ce petit coquin, mais que nous ayons les jambes en compote à devoir piétiner sur place dans le centre de la ville. Durant notre petite balade en direction de l'autre stand, j'en profitais pour faire un peu plus connaissance avec mon camarade. Je ne savais pas grand chose de lui, mis à part son nom, prénom et son petit caractère déjà bien forgé.




La plupart des Genins voulaient devenir de bons guerriers, médecins ou même se disputer la place de chef. Pour ma part, je préférais quitter le monde du combat pour me concentrer sur ma passion, mais malheureusement je ne pouvais le faire à cause de vieilles traditions claniques... Et me devais d'honorer les miens coûte que coûte en l'attente de notre "élu".

Tandis que ma camarade réfléchissait à où pourrait être le chat, j'essayais de me remémorer les indices que nous avions et de les aligner afin d'obtenir quelque chose de cohérent, mais rien, personne n'avait vu quelque chose et leur idée venait d'être détruite...Ils n'avaient plus de pistes solides, il se remit donc à l'écouter, il allait la suivre, dans cette situation il ne servait pas à grand chose, il connaissait mieuxn la forêt que l'intérieur du village.



Il ne doutait pas une seconde de leur capacités à le retrouver, mais en combien de temps, là était la question. Même des enfants pourraient le retrouver en soit, mais l'état d'eux même et du chat dépendrait du temps qu'allait durer tout ça. Et d'ailleurs cela faisait plus ou moins deux heures qu'ils le cherchaient et toujours rien. Ils n'allaient pas baisser les bras pour si peu ! Ils marchèrent donc vers la boucherie quand Mai lui posa une question sur son avenir.



Il attendit quelques secondes, ils se souvenait encore du jour où il avait fait cette promesse, et il l'aimait beaucoup, ces intentions et ses convictions qu'il avait petit il les avaient gardés, soit il était très mature petit soit aujourd'hui il avait les même idéaux qu'un gamin, en soit aucunes des deux réponses étaient fausses...

Évidemment la question se posait dans le sens inverse. Hum... comment lui expliquer ma vision des choses après des traditions claniques plutôt rude ? Je souriais d'un air un peu hébété avant de rétorquer:


En fait si, mais tu n'osais pas l'évoquer à haute voix de peur de te rendre ridicule. Il n'avait pas besoin de le savoir et ce n'était pas d'une grand importance de toute manière. Nous finissions par arriver au stand du boucher, mais celui-ci ne semblait pas être ici pour le moment... Dans un long soupire je commençais à désespérer de ne pas avoir de réels indices.


Allez Maï on ne se décourage pas ! Je me claquais les joues pour me donner un coup de motivation. Après plusieurs minutes de réflexion et le boucher qui ne revenait toujours pas, je décidais dans un silence de me diriger vers les ruelles sombres. Il ne fallait pas penser et agir sur l'instinct. Être dans la peau de l'animal et se comporter comme tel.


Me chuchotais-je.

Il ne savait pas réellement si c'était un beau ou même un bon choix, mais il se devait de maîtriser cet art absolument, il ne savait pas si il dérailler mais une promesse était une promesse non ? Bref, il s'approchait de son but, il passait par une phase obligée de la suite logique des choses, l'apprentissage et le gain de puissance, c'était inévitable, donc il faisait ce qu'il avait à faire, il savait déjà ce qu'il voulait, il ne se lamentait pas souvent mais cet obstacle était de taille...



Mais là n'était pas la question, le temps qu'il pense, sa coéquipière s'était remis à lui parler, l'archerie, il ne connaissait personne qui maniait ça... Cela le faisait penser aux temps féodaux, pour le coup c'était sincèrement quelque chose de très noble...



Il s'était encore perdu, il se perd de plus en plus ces derniers jours, en même temps quand tu parles seul vu que tu ne côtoie personne tu ne sais plus où est la limite entre la pensée et la parole...



Il ne savait pas trop comment s'y prendre, mais il aimerait bien apprendre, ce ne devait pas être si compliqué qu'il n'y paraissait non ?