911! What's your emergency?

| Ombre Blanche |

Tu étais en mission pour trouver un groupe de trafiquants dans les quartiers Miwaku. Tu ne savais pas encore de quoi il s’agissait, mais il fallait que tu le découvres. Tu avais réussi à en attraper un que tu avais enfermé dans une cave. Après l’avoir questionné, tu découvres qu’une drogue circule dans le coin et qu’elle n’est pas des plus sympathiques. Elle était faite pour rendre inconscientes les pauvres qui la consommaient. Cela te rappelle le moment où tu as perdu connaissance en s'infiltrant dans un bordel. Tu n’allais pas pouvoir remonter à la source seul, mais il fallait trouver un maximum d'informations pour pouvoir lancer l’assaut en temps et heure. Tu l’observes pendant une bonne semaine avant de prendre son apparence. Il n’allait pas être trop difficile de l’imiter, il s’agissait du plus discret du groupe et tu pars confiant. Tu arrives au quartier général et rentres sans difficulté et tu rencontre un des membres.

Dialogue de personnage
« T’étais où ? »


Dialogue de personnage
« Un type ne me lâchait pas, j’ai dû faire le mort le temps de m’en occuper. »


Dialogue de personnage
« Il est où ? »


Dialogue de personnage
« En lieu sûr, t’en fais pas! »


Dialogue de personnage
« Hm…
»

Il n’avait pas l’air convaincu, mais t’invite à rentrer dans la salle de réunion, tu t’installes et écoutes avec attention ce qui se trame. Évidemment, ils ne lâchent pas d’informations sur la localisation du lieu de fabrication ou de vente. Tu ne veux pas faire de bourde et reste silencieux. C’était là ton erreur.

Dialogue de personnage
« Tu es bien silencieux aujourd’hui. »


Tu ne relèves pas la remarque et hausse simplement les épaules, mais il ne semble pas vouloir te lâcher. Ton voisin t'assomme de questions, il ne lâche pas l’affaire depuis que tu es arrivé tout à l’heure. La réunion se termine et tu n’as pas le temps de te sortir avant d’avoir la porte qui se ferme devant toi.

Dialogue de personnage
« Hm... Oui ? »


Tu n’as pas le temps de te retourner que tu es plaqué contre le mur et soulever du sol par l’homme qui te parle depuis tout à l’heure. Il ne semble pas du tout amical et les autres se demandent aussi ce qui se passe.

Dialogue de personnage
« Bien trop silencieux pour être Tamaki, il ne peut pas s’empêcher de l’ouvrir d’habitude… Tu es qui ? »


Des messes basses se font dans la salle et tu sais que tu vas passer un très mauvais moment. Il te jette sur la table et tu perds ta concentration ce qui fait disparaître ton jutsu. Tu es recouvert de bandage. Par chance, ils ne peuvent pas voir ton visage.

Dialogue de personnage
« Haha… Il ne l’ouvrait pas avec moi… Si j’avais su ! »


Ils ne perdent pas de temps et t’attaque. Tu te défends comme tu le peux, mais les bandages gênent ta vue ce qui te vaut tout de même pas mal de coup au visage et dans les côtes. Tu en attrapes un que tu électrocutes rapidement avant de te lever et lancer une illusion dans la pièce. Tu pars dans un sale état de la salle, tu prends le chemin à contre-sens pour te retrouver dans la rue et ne pers pas de temps et change d’apparence directement. Tu te mélanges à la foule et tente de paraitre en forme pour ne pas te faire avoir une seconde fois. Ton état ne te permettra pas de te battre une seconde fois. Tu les vois sortir en trombe de la bâtisse et te chercher. Tu tournes dans une ruelle au hasard et marche pendant cinq minutes avant de désactiver ton jutsu qui commence à te fatiguer. Tu te débarrasses des parchemins et reprends la route. Tu as du mal à respirer et tes côtes te font souffrir. Tu tombes vite à bout de force et finis par t'asseoir dans une ruelle et prends de petites respirations pour éviter de trop souffrir.

Dialogue de personnage
« Fais chier… »


Tu sens le sol bouger et te concentres pour ne pas perdre connaissance.

Publié le 20 Décembre 2020 vers 16h

Lys épineux

Guidée par les rayons de l'Aurore, la Miwaku s'aventurait tranquillement dans son quartier natal. La tête tournée vers les cieux dégagés, elle flânait au grès du vent et laissait ses pensées s'épanouir. En toute quiétude, la belle brune savourait l'instant. Se promener dans ces terres connues emplissait toujours son cœur de joie et d'espoir. Elle y voyait les braises du renouveau clanique : parmi les décombres et les ombres, sommeillait une lueur discrète, les Geisha n'étaient pas prêtes de disparaître. Profitant de son jour de repos, Kagero oublia momentanément ses devoirs de kunoichi. À la place de ce lourd manteau, elle préféra revêtir ses habits de mère attentionnée. C'est ainsi qu'elle passa la fraîche matinée à faire les courses familiales, à discuter avec les aînées isolées et à imaginer diverses chorégraphies pour son spectacle à venir. Le cœur enorgueilli par cette longue ballade, elle se mit au défi d'emprunter un chemin inconnu. Parfois, elle aimait se perdre dans Kumo. C'était toujours l'occasion de découvrir des trésors cachés.

Bousculée par des inconnues, la femme au kimono pourpre se retint de leur infliger une correction. Ce n'était pas le moment de jouer les doyennes rabat-joie, elle avait un foyer qui l'attendait. Reprenant sa marche rêveuse, l'Eisenin ne tarda pas à croiser un individu semblant en mauvaise posture. Par réflexe, elle déposa ses achats dans un coin de la ruelle et se rua vers l'inconnu. Après une brève inspection visuelle, la quarantenaire comprit que cet homme avait été la cible de plusieurs coups. Soupirant d'exaspération, elle se rapprocha de son visage et usa de sa voix la plus enjôleuse. Il ne fallait pas l'effrayer, ni déclencher un conflit inutilement.

Dialogue de personnage
« Enchanté, jeune homme. Je me nomme Miwaku Kagero, je suis médecin. Il semblerait que tu souffres de quelques blessures, je pourrais te soulager, si tu me le permets. »


Après ses mots d'une rare douceur, la jeune femme mit un genou à terre et se mit à sourire avec humanité. Baignée par un halo lumineux, elle arborait tous les traits d'un ange. C'était même troublant lorsqu'on connaissait le tempérament brutal de la pragmatique. Néanmoins, peut-être que la promenade enchantée avait adouci son cœur. Ou bien est-ce par ce que ce jeune éphèbe lui rappelait sa fille. Dans tous les cas, elle se montrait particulièrement chaleureuse et avenante. Ce n'était pas commun par les temps qui couraient...

Publié le 20 Décembre 2020 vers 21h

| Ombre Blanche |

Tu ne sais plus depuis combien de temps, tu es dans cette ruelle à faire de la sophrologie, mais une chose est certaine, tu n'as pas simplement cligné des yeux. Tu as bien perdu connaissance pendant une dizaine de minutes et le fait que personne ne t'es encore trouver relève du miracle. Ou alors ces individus étaient des paresseux et avaient déjà abandonné l'idée de te retrouver. Ils ne connaissaient pas ton visage, mais le simple fait de trouver un homme blessé alors qu'ils viennent de passe à tabac devrait mettre la puce à l'oreille. Tu soupires et tente de te relever, mais tu es définitivement trop mal en point pour ça. Tu te contentes de lever la tête au ciel en respirant calmement quand tu entends des bruits de pas s'approchant de toi. Tu te dis simplement que tu ne vas pas tarder à connaître ton sort, mais à ta grande surprise, c'est une femme qui se présente à toi. Elle se montre concernée de ton état et n'a pas l'air de te jouer un tour. Quand bien même elle le ferait, tu n'avais pas les moyens de lui répondre là. Elle se met à ta taille et te fait un sourire apaisant avant de se présenter. Un médecin ? La chance était avec toi, il faut croire. Ce n'est pas aujourd'hui que tu rendras l'âme. Tu te rassures un peu, mais reste douteux tout de même. On a vite fait de perdre un rein dans ce quartier de malheur. Tu te redresses tant bien que mal et pose ton dos au mur.

Dialogue de personnage
« Miwaku Nobu... Ouch... Nobuhisa... Enchanté ! Vous venez souvent dans le coin ? Aieyaya... »


Parler est pénible et le simple fait de respirer est un calvaire. Mais tu ne peux t'empêcher de faire le pitre, ton corps ne fait que des piqûres de rappel pour que tu tentes de te calmer. Tu fermes les yeux le temps que la douleur passe et reprend calmement.

Dialogue de personnage
« Je suis en pleine forme... Juste un point de côté ! Haha haaa la vâche ! »


Tu n'avais pas envie de quémander de l'aide, mais tu commences à réaliser que tu n'allais pas avoir d'autres choix. Tu te fais à l'idée en te disant que si elle avait véritablement voulu ton cadavre elle ne serait pas venue te tendre la main. Tu lâches un dernier soupir avant de prendre un air un peu plus sérieux.

Dialogue de personnage
« Je vous avoue que je ne serais pas contre un petit coup de main, ne serait-ce que pour me relever... »

Publié le 20 Décembre 2020 vers 22h

Lys épineux

En quelques mots, tous les espoirs et les illusions de Kagero volèrent en éclats. Le physique gracile de l’adonis, qui annonçait une rencontre charmante, se révélait être trompeur. La vérité était bien plus triste. En effet, l’éphèbe semblait être le fruit personnifié de la masculinité toxique. Ses airs faussement rieurs et ses manières teintés de virilisme, exaspéraient au plus haut point la quarantenaire. Alors c’était cela la relève du clan ? Des braillards à peine capables d’assumer leurs échecs et se cachant derrière une attitude risible à souhait. Le mépris qu’éprouvait la belle brune fut si intense, qu’elle faillit tourner les talons et abandonner ce gamin à son triste sort. Pourtant, elle n’en fit rien. Pourquoi un tel revirement alors ? La réponse était simple : elle espérait, encore et toujours, pouvoir aider ses semblables. Peu importait leur comportement, elle se devait de leur tendre la main et de les soutenir.

Après un ultime soupir, l’Eisenin plaqua ses mains avec rudesse sur la poitrine du beau-parleur. Là, sans même attendre l’aval de ce dernier, elle utilisa ses dons afin de scanner son corps. Peu à peu, l’enveloppe charnelle du jeune garçon se dévoila au regard inquisiteur du médecin. Là, après quelques secondes de silence, elle rompit le contact physique et recula d’un petit pas. Le constat était sévère et elle ne savait pas comment soulager efficacement l’inconnu.

Dialogue de personnage
« Bon. Je ne vais pas y aller par quatre-chemins. Je ne sais pas comment tu t’es blessé de la sorte, et cela ne me regarde pas. Cependant, il est évident qu’au vu de ton état, il faudra bien plus que des soins rudimentaires pour te remettre sur pied. Dans cette ruelle, je ne pense pas pouvoir faire des miracles. Nous devrions nous diriger vers ma maison, je n’habite pas loin d’ici. »


Soudain, Kagero reposa ses mains sur les côtes gauches de son interlocuteur. Là, elle usa une nouvelle fois de son chakra afin de le soulager temporairement.

Dialogue de personnage
« Si je fais ça, cela devrait être plus simple pour toi de parler et de rester debout, n’est-ce pas ? »


En endormant la douleur due à la côte fêlée, la Geisha espérait convaincre Nobuhisa de la suivre sans trop d’esclandre. À s'entendre penser, le kunoichi comprit qu'aujourd'hui, sa patience était très fragile.

Publié le 22 Décembre 2020 vers 20h

| Ombre Blanche |

Tu ne comprends pas vraiment pourquoi, mais la femme semble changer de caractère sans véritable raison. Peut-être avait-elle mal interprétée un propos. Tu ne t'en soucies pas vraiment et le fait qu'elle se vexe sera de loin le cadet de tes soucis, enfin, c'était jusqu'à ce qu'elle vienne faire son diagnostic en y mettant la quasi totalité de sa force. Elle n'y va pas avec le dos de la cuillère et pose ses mains sur ton torse et tu sens un flux de chakra. Tu ne caches pas ta douleur en faisant les pires grimaces qu'il soit. Tu sens une larme monter et se bloquer sur le coin de ton œil quand elle arrête de faire son diagnostic.

Dialogue de personnage
« Haaa... »

Elle te dit que tu n'es pas en forme. Une chose dont tu n'avais pas besoin de lui demander, mais tu te retiens de le lui dire et préfères te concentrer sur ta respiration, car la seconde vague de douleur ne t'a pas fait que du bien. Tu la regardes du coin de l'œil et elle n'est vraiment pas de bonne humeur. Tu restes silencieux et attends simplement de savoir si tu vas devoir te remettre à courir ou si tu seras soigné. Tu t'étonnes cependant de l'invitation de la femme. Elle te dit ne pas habiter loin et qu'elle pourra te donner les premiers soins chez elle. Tu n'en doute pas, elle à fait preuve de connaissances et de talents d'Eisenin. Mais tout comme elle semble ne pas te faire confiance, c'est aussi ton cas. Tu te tais le temps qu'elle t'injecte son chakra pour calmer la douleur en te demandant ce qui serait le mieux pour toi au final. Tu n'allais pas aller bien loin dans cet état et rien ne dit que la prochaine personne que tu croiseras sera aussi bienveillante. Tu rigoles intérieurement en pensant à la bienveillance en question cependant.

Tu sors de tes pensées en retrouvant le souffle. Décidément, elle été douée. Tu ne t'attendais pas à autant de délicatesse après la première tentative qu'elle avait fait. Tu en profites pour te lever. Tu es pris d'un reflex et lui fais une révérence pour la remercier. Tu manques de peu de briser ta côte d'avantage et bloques avant de te redresser et faire une courbette bien moins formelle en laissant de côté l'espion que tu es pour faire apparaître le Miwaku blessé.

Dialogue de personnage
« Merci beaucoup pour votre aide ! Désolé de ne pas pouvoir me pencher d'avantage... Mais vous devez comprendre la raison »


Tu fais un sourire légèrement forcé, car la douleur t'empêche de te concentrer convenablement. Tu prends un appui sur le mur et trouves une position qui ne te fait pas souffrir et regarde autour de toi pour voir si personne n'était dans le coin. Une fois assuré, tu retournes ton attention vers la femme au kimono pourpre et lui souris.

Dialogue de personnage
« Je pense ne pas vraiment être en état de refuser votre aide ! Il serait un peu trop présomptueux de ma part de dire le contraire ! »


Tu tends la main et fais un geste pour lui dire d'y aller.

Dialogue de personnage
« Après vous docteur »


Tu baisses ta garde pour ne pas paraître grossier de cette main tendue, mais tu ne sais pas vers quoi tu te diriges. Tu espères simplement avoir fait le bon choix.

Publié le 22 Décembre 2020 vers 21h

Lys épineux

Lasse de ce comportement puéril et stérile, la kunoichi se contenta de sourire avec ironie. Derrière ce geste anodin et quelque peu méprisant, elle se permettait de juger sévèrement ce jeune homme. Plus que l'origine de ses blessures douteuses, c'était son air joueur et ce petit quelque chose qui perlait au bord de son œil. L'expérience de la jeune femme lui dictait la méfiance : cet être semblait aussi faux que l'Ombre de Kumo. En silence, elle endura les tentatives d'humour de ce Miwaku et se répéta à l'envie que son devoir lui imposait de le soigner. Toutefois, au vu de ses multiples courbettes et de ses gestes charmeurs, la Geisha acquit, peu à peu, la certitude que derrière ce masque cordiale sommeillait un monstre invisible. Appelez cette impression, instinct ou prémonition, peu importe. Kagero se sentait naturellement mal à l'aise en présence de ce Nobuhisa. Il s'agissait du même pressentiment qui agitait son âme lorsque le dangereux Azamuku venait lui rendre visite.

Défiant ses sensations alarmistes, l'Eisenin se saisit de la main tendue pour venir plaquer le blessé auprès d'elle. Là, avec habilité et rapidité, elle tempéra une nouvelle fois ses douleurs d'un toucher presque charnelle. Néanmoins, malgré cette proximité et la douceur de ses actions, le visage de la quarantenaire demeurait froid et inquisiteur. Épuisée par sa journée et les pitreries de son homologue, elle n'avait plus la force de faire semblant. Avec fermeté et rigueur, elle se contenta de quelques mots qui se voulaient rassurants.

Dialogue de personnage
« Tant que mes mains seront en contact avec ton buste, ta douleur devrait s'atténuer. C'est provisoire, mais cela nous permettra de rejoindre ma maison sans trop de heurts. Par contre, il va sûrement falloir jouer les amoureux si tu tiens à être discret. Je suis certes une médecin, mais peu de monde vient directement dans ma demeure pour bénéficier de divers soins. »


Après cet avertissement sommaire, la brune aux nattes blanches amorça la marche d'un pas déterminé. Dans son esprit, de multiples questions indiscrètes s'entrechoquaient. Qui lui avait infligé de tels stigmates ? Que cachait-il derrière ce tempérament de bouffon ? Pourquoi ne pas avoir demandé de l'aide plus rapidement ? Inquiète de ce choix très solitaire, la combattante imaginait mille scénarios catastrophe. Très vite, elle pensait à des complots obscurs et à des missions sinistres. Finalement, ne sauvait-elle pas un tueur ? Un assassin ? Un infâme criminel ? Cette prise de conscience la fit frémir. Après tout, elle allait l'amener dans son foyer, là où ses filles résidaient. L'angoisse se fit alors de plus en plus grande en elle. Afin de ne pas céder à ces sombres passions, la belle tourna son visage sévère vers son patient.

Dialogue de personnage
« Au fait, n'ose pas espérer me duper. Ton passé ne m'importe que peu. Néanmoins, si à l'avenir, tu salis notre clan ou menace ma famille, saches que tes jours sont comptés. Mon nom est peut-être encore tapi dans l'obscurité, mais ma volonté irradie à travers tout Kumo. Un jour, mon rêve résonnera dans tout l'Empire. »

Publié le 30 Décembre 2020 vers 20h

| Ombre Blanche |

Il ne comprend pas vraiment ce qui est en train de se passer et se retrouve coller à la médecin. La douleur est vive, mais disparaît bien vite. Elle lui explique qu'elle doit être aussi proche pour pouvoir lui éviter la douleur. Il n'est pas médecin et se contente de hocher la tête pour lui dire qu'il comprend bien. Et il constate aussi qu'il n'a plus mal donc ne cherche pas à se débattre. Elle lui demande de jouer le couple. Il trouve ça étrange sur un premier jet, mais ouvre à peine la bouche pour exprimer son idée avant de se raviser.

Dialogue de personnage
« Soit... Jouons le couple si cela vous convient le mieux... Je ne vais pas faire le difficile de toute manière ! »


Il suit le pas et marche en silence quand d'un coup elle le regarde d'un air des plus sévère qui soit. Il ne comprend vraiment pas ce qu'il a pu faire pour mériter sa colère. Elle semble encore plus méfiante que lui et étrangement cela le rassure. Il retient qu'elle le ramène dans un lieu où une famille entière sera présente. Il ne pouvait rien arriver de grave dans ce genre de lieux non ? Il se contente cependant de reculer un peu la tête, car il trouvait que son visage était bien trop proche. Il soupire légèrement.

Dialogue de personnage
« Est-ce que j'ai l'air aussi suspect ? Je peux à peine tenir debout... Que voulez-vous que je puisse vous faire! Je veux juste partir de cette sale ruelle avant de me faire attraper par ces espèces de macaques vendeurs d'escla... »


Il s'arrête sèchement et prend une inspiration. Il ne fallait pas trop en dire. Aussi bien pour lui que pour elle, les bruits courent vite dans ce quartier et il ne fallait pas être entendue.

Dialogue de personnage
« Laissez tomber ! »


Il passe une main dans le dos de l'Eisenin et la pose sur son épaule pour prendre appui et reprendre son rôle de parfait mari. Il se concentre un instant pour vérifier que personne ne soit dans le coin à les espionner et reprend sa marche.

Dialogue de personnage
« Je vous suis bien reconnaissant du coup de main, mais vous ne devriez pas ramener quelqu'un de blessé chez vous en sachant qu'il y a votre famille... Kumo regorge d'êtres plus infâme les uns que les autres. »


Son regard se fait un peu plus sombre le temps d'une dizaine de secondes avants de redevenir plus doux. Il ferme les yeux et tente de savoir si du monde les suit pour partir si besoin est. Il confirme qu'ils sont bien qui deux, mais ne baisse pas sa garde pour autant. Il fait un effort pour ne pas agacer la femme qui semble déjà bien tendue de base. Elle ne voulait pas l'aider, mais le faisait tout de même, il ne comprenait pas cette manière de faire. Il est plutôt doué pour lire l'atmosphère, mais cette femme n'avait à ses yeux aucun sens.

Publié le 30 Décembre 2020 vers 21h

Lys épineux

Pas après pas, les deux Miwaku abandonnèrent lentement l’obscurité des sombres ruelles pour enfin atteindre leur destination, bien plus chatoyante. Devant eux, une demeure accueillante tendait ses bras. Bien que d’apparence simple, ce foyer pittoresque irradiait de quiétude. Peut-être était-ce dû à tous les travaux de décoration et de remise en état que la Geisha et ses voisins avaient mis en place. Il s’agissait d’un véritable îlot de raffinement dans ce quartier en péril. À cet instant, l’Eisenin s’attarda aux portes de ce lieu cher à son cœur, et lança un regard curieux vers son acolyte.

Tout au long du trajet, Kagero avait essayé, en silence, de sonder et de comprendre son nouveau patient. Néanmoins, que ce soit son attitude désinvolte ou son lapsus lourd de sens, rien ne rassura la lionne enragée. Son instinct lui dictait sans cesse la méfiance et lui ordonnait de rester sur ses gardes. Bien entendu, l’état calamiteux de l’individu limitait son champ des possibles et assurait à la kunoichi une victoire éclaire. Pourtant, l’expérience de la combattante lui avait appris à ne pas se fier aux apparences et à toujours limiter les risques. Là, debout à ses côtés, la belle brune tentait de lutter contre son intuition et de retrouver une attitude plus cordiale. Cependant, ce n’était pas chose aisée.

Dialogue de personnage
« Ici, tu es à l’abri de tes poursuivants. Je suis désolé si je me montre un peu hostile, mais Kumo n’est pas une terre bénie pour notre clan. Je dois donc assurer la sécurité de mes proches. »

Dialogue de personnage
« Et puis, ne t’en fais pas, je sais me battre et ma famille aussi. Et au pire, je jouerai les femmes en détresse. Je suis certaine que les habitants des environs se lanceront avec fougue dans une chasse à l’homme. »

Un rire franc et massif se fit entendre. La brune aux nattes blanches baissait enfin son masque guerrier, et elle retrouvait ainsi son visage le plus bienveillant. Soigner demandait une certaine confiance et agir comme elle le faisait, n’aidait en rien. Après un ultime sourire chaleureux, elle amena son hôte vers la porte de la bâtisse familiale.

Dialogue de personnage
« À cette heure-ci, nous devrions être seuls. Je ne sais pas si je pourrais entièrement te soigner, mais peut-être qu’avec du temps et du repos, tu pourrais trouver ta mobilité d’antan. Tes blessures ne sont pas très importantes, mais elles n’en demeurent pas conséquentes. »

Dialogue de personnage
« J’espère qu’au moins tu as pu mettre tes opposants dans le même détail. »

Tout en souriant, la maîtresse de maison entra dans la maison et dirigea le blessé vers le divan le plus proche. Là, tout en maintenant le contact, elle fit honneur à ses habitudes.

Dialogue de personnage
« Un petit thé, peut-être ? »

Publié le 31 Décembre 2020 vers 15h

| Ombre Blanche |

Elle n'avait pas l'air d'être calme et il ne savait plus quoi penser de la médecin. Une fois, elle l'agresse, la seconde d'après elle le soigne. Il se retient de soupirer au risque de l'agacer de nouveau. Il ne comprend décidément pas les femmes. Bien trop colérique et incompréhensible à souhait. Il se contente de suivre le pas et rester silencieux, cela devait être la meilleure méthode pour cette vieille femme aigrie. Il aperçoit le fameux appartement et remarque qu'il n'est pas si mal au vu du quartier. Des gens qui tentent de s'en sortir dans un quartier sombre. Il ne peut que l'imaginer. Il n'a que de vague souvenir de sa vie dans les taudis Miwaku. Un court séjour qui ne lui manque pas, mais il reste toujours aussi déterminer à nettoyer ce quartier. Mais il allait falloir d'abord apprendre à ne pas se battre à 10 contre 1 s'il tenait à la vie. Il serait apparemment à l'abri...

Dialogue de personnage
« Hm, je comprends oui... Je vous avouerais ne pas être à l'aise dans un lieu inconnu en étant incapable de respirer sans me perforer un poumon ! »


Il fait un sourire forcé, mais ne cache pas son expression de douleur.

Dialogue de personnage
« Ce quartier mérite simplement un bon coup de nettoyage... La vermine pullule bien trop ces derniers temps. »


Son sourire disparaît pendant que son visage s'assombrir en repensant à son échec. Il n'avait pas envie de rentrer pour l'annoncer à Yuhei. Il n'allait pas se faire réprimander pour avoir échoué, mais simplement pour ne pas avoir pris de précaution pour éviter le passage à tabac. Il sort de son esprit quand la femme dit savoir se défendre et jouer de ses charmes pour qu'on le pourchasse si besoin est. Il rigole légèrement et hausse un sourcil en prenant un sourire satisfait.

Dialogue de personnage
« Je n'ai pas besoin de bouger pour maîtriser mes adversaires... Un simple contact physique ou visuel me suffit... Vous seriez déjà dans de beaux draps si j'étais vraiment aussi malfaisant ! »


Il regarde tout autour de lui en entrant, non pas pour vérifier la décoration, mais plus pour savoir s'il n'y avait pas un objet suspect qui pouvait servir à l'Eisenin pour le dépecer ou autre. Il ne voit qu'un foyer des plus classique et se détend un peu. Il enlève ses chaussures par réflexe avant de la suivre.

Dialogue de personnage
« Merci pour l'aide... J'apprécie beaucoup ! »


Un rire amer se fait entendre de sa part.

Dialogue de personnage
« Ils étaient dix, j'étais tout seul... J'ai pu m'occuper de maîtriser 2 personnes au grand maximum. Je suis taillé comme un bâton ! Je ne mène pas large en combat !
»

Il hausse les épaules et fait un regard vide.

Dialogue de personnage
« En revanche, la fuite... Je suis un expert... Heureusement d'ailleurs, pourquoi se battre quand on n'en est pas capable ?
»

Il se laisse poser sur le divan et prend une position qui ne le fait pas trop souffrir.

Dialogue de personnage
« Hm, je veux bien un thé, merci ! »

Publié le 31 Décembre 2020 vers 17h

Lys épineux

Finalement, malgré les premières réticences de la jeune femme, la conversation devint de plus en plus cordiale. Peu à peu, au fil des mots et des échanges, l’ambiance s’apaisa dans le salon et c’est ainsi que la pesanteur des débuts s'estompa. Malgré la méfiance mutuelle qui animait encore ardemment leurs cœurs, les deux adultes se laissèrent tranquillement emporter par les mondanités. Pourtant, à la grande surprise de la Geisha, l’inconnu se montrait bien plus intéressant que la majorité des Miwaku masculin. Indices après indices, l’éphèbe gagnait en intérêt à ses yeux. Si bien que la quarantenaire ne pût retenir un léger sourire à l’écoute de ses paroles.

Dialogue de personnage
« Attention, je vais retirer ma main. Ma technique va prendre fin et la douleur va revenir sous peu. Ne t’inquiète pas, je vais faire vite. Mets-toi à l’aise, le temps que je t’apporte de quoi te redonner des forces. »


Après cet avertissement empli de compassion, la femme s’exécuta promptement. Elle le savait, endormir les souffrances ne pouvait être une solution sur le long terme. Seuls des soins et du temps pouvaient véritablement aider ce Nobuhisa. Une fois une certaine distance de nouveau respectée, la mère se mit à parcourir sa demeure avec grâce et rapidité. Afin d’honorer son invité et de respecter son rang d’hôte exceptionnelle, la belle brune s’affaira à préparer thé et gourmandises. Grâce à sa dextérité et à son expérience, elle réussit à dresser une table digne d’un roi en quelques minutes à peine. Tout sourire, elle répondit d’une traite à toutes les réflexions du jeune homme.

Dialogue de personnage
« Tu sais, parfois, il faut se battre même si la défaite est assurée. Au nom de nos idéaux, de nos valeurs, de nos liens… Vois-tu, je serai même prête à sacrifier ma vie si cela pouvait augmenter les chances de survie de ma fille d’un seul pourcent… »

Dialogue de personnage
« D’ailleurs, quand tu parles de nettoyage, c’est drôle… Cela me rappelle une certaine connaissance. Je comprends ce ressentiment et ce mépris pour le déclin qui s’abat sur nos terres… Toutefois, parfois, les actions violentes et la répression ne suffisent pas. Permets-moi de te poser une question avant de te soigner. »

Dialogue de personnage
« Que signifie, pour toi, être un Miwaku ? »

Dialogue de personnage
« Car, vois-tu, ma famille et moi partageons un avis tranché sur la question. Mais enfin, peut-être qu’encore une fois, je me montre trop bavarde et trop engagée. »


Un nouveau rire illumina la pièce. Poussée par son désir d’échange et de renouveau, Kagero s’était encore une fois perdue dans ses réflexions politiques. Néanmoins, ne connaissant pas cet être, elle avait su taire son désir de révolution. Tous n'étaient pas très ouverts à une refonte du statue des Miwaku à Kumo.

Publié le 01 Janvier 2021 vers 17h

| Ombre Blanche |

Elle semblait véritablement s’être detendue en rentrant chez elle, cela confirme l’idée de Nobuhisa sur la complexité du fonctionnement féminin. Elle l’aide pour s’installer convenablement et suit le mouvement pour ne pas trop avoir mal en retour. Chose qui échoue puisque dès que sa main se retire il ne manque pas de faire la grimace à chacune de ses inspirations. Il reste silencieux, parler était un véritable supplice. Plus d’une personne au manoir serait d’avis de lui briser les côtes plus souvent s’il venait à se taire a chaque fois. Cette pensée le fait rire, mais la douleur le fait vite se calmer. Il observe la femme courir dans tous les sens avec une grande application, voilà une femme éduquée dans la pure tradition Miwaku. Ça commence à se faire rare. Il en eut la confirmation avec la dextérité dont elle fit preuve en installant la table rapidement. Une véritable maîtresse de cérémonie du thé faisait face à l’opalin en cet instant.

Elle commence à lui répondre à ce qu'il lui avait dit un peu plus tôt. Il avait presque oublié avoir parlé de ces sujets. Elle exprime son désir de se sacrifier pour le bien de sa famille. Le garçon regarde dans le vide avec un air nostalgique.

Dialogue de personnage
« Je n’avais pas de chance face à ces types, j'ai manqué de précautions et c’est ma faute si je suis dans cet état ! Je comprends bien votre point de vue… Je serais prêt à endosser le pire des rôles pour que mon aîné se hisse au sommet ! »


Dialogue de personnage
« Hm? N’est-il pas normal de vouloir voir l’endroit où l’on vit retrouver sa beauté d’antan? Bien trop de vices sont permis aujourd’hui… Il faut bien que certains se salissent les mains! »


Il ne savait pas de qui la femme parlait mais se doutait de qui il pouvait bien s’agir. Il n’y a que peu de personnes sur ce projet de nettoyage du quartier des plaisirs. Il décide de ne pas le mentionner. Il est autant apprécié que détestable et ne voulait pas risquer une aiguille mal plantée dans une veine. Elle lui pose une question qui semble tout de même bien donner le ton et ses intentions. Il ne pouvait pas comprendre ce que vivait les Miwaku. Il n’avait de Miwaku que le nom car son éducation était celle d’un Hattori après tout. Il sait qu’il va devoir faire attention à ses mots.

Dialogue de personnage
« Un Miwaku? L’image que j’en vois pour l’instant… Ce n’est qu’un peuple qui se complait dans sa misère actuellement… Ils sont réduits au rang d’esclaves et ne font rien alors qu’ils ont la majorité du nombre… Hm, je précise que ce n’est qu’une généralité ! Certains essaient de faire comme vous et de sortir de cette spirale infernale! »


Il préfère voir son avis pour savoir s’il devait en informer la famille impériale. Une mutinerie est vite arrivée. Voir son clan au rang d’être humain ne lui déplaît pas plus que ça, mais il n’avait pas confiance aux personnes qui cherchent à reprendre la tête de Kumo.

Dialogue de personnage
« Votre fille et vous vous disputez pour des affaires politiques ? Quel âge a -t-elle? Quand vous me parliez d'elle, j'imaginais une enfant. Vous n’avez pas l’air d’avoir une fille quasiment adulte si c'est bien le cas? »

Publié le 02 Janvier 2021 vers 02h

Lys épineux

Une fois les tumultes de la rencontre essoufflés, une scène ubuesque prit vie dans la grande demeure familiale. Dans une atmosphère apaisée et tranquille, les deux Miwaku finirent de s’installer dans leur siège respectif. Face à face, avec pour seule séparation, une tablée exhaustive et appétissante, l’un comme l’autre observait avec minutie et méfiance. Rien ne pouvait échapper à leurs regards respectifs, aucun mensonge n’était permis. Pourtant, l’Eisenin savait que ce statut quo ne pouvait être que temporaire. La souffrance du jeune homme était évidente et elle rendait l’entretien plus que terrible pour Nohuhisa. Cependant, Kagero préférait attendre encore un peu avant de le remettre sur pied. Pourquoi ? Par prudence, répondrait-elle. Convainque que cet individu dissimulait une noirceur digne des plus terribles, elle souhaitait limiter le risque de soigner un ennemi de l’Empire. Après tout, elle ne connaissait rien de lui et son impulsivité l’avait déjà poussée à commettre de graves erreurs.

Dialogue de personnage
« Profite de cette boisson et de ces mets, ils favorisent la guérison et surtout, ils vont diminuer ta peine. Si tu as peur d’un quelconque empoisonnement, laisse-moi te prouver du contraire. »


Aussitôt, la belle brune s’empara de quelques biscuits et bu sa décoction personnelle. Une fois cette action finie, elle adressa à son hôte un sourire franc et reprit la conversation avec une certaine tendresse dans la voix.

Dialogue de personnage
« Ton aîné ? Tu as un frère ? Pourquoi ne pas te joindre à lui pour affronter de tels criminels ? Je sais que faire confiance aux autres pour un tel travail est compliqué, néanmoins la famille est au-delà de ses soupçons, non ? »


Lentement, elle se mit à avoir un regard mélancolique, plein de souvenirs tragiques. Malgré tous ses efforts, les drames se succédaient sans cesse. Et le cœur lourd, elle était bien souvent confrontée à son impuissance, sa faiblesse et surtout sa culpabilité. Toutefois, lorsque l’inconnu questionna sa fille, un instinct primaire se réveilla et chassa toutes ses pensées troubles. Elle devait cacher l’existence de Soshi, ou du moins leur lien filial.

Dialogue de personnage
« Kyoko ? Elle a six ans, même si elle un tempérament digne d’une préadolescente. »


Un rire plein d’affection jaillit de la poitrine de la quarantenaire.

Dialogue de personnage
« Eh oui, elle possède aussi un avis politique. À dire vrai, c’est le cas pour tous les membres encore en vie. Nous partageons toutes le même rêve. Cependant, c’est le moyen pour y arriver qui nous différencie. Ma fille est bien trop pressée et naïve, mais en grandissant, elle s’assagira, j’en suis convaincue. »

Dialogue de personnage
« Quant à ta vision, je ne suis pas surprise. Toutefois, à mes yeux, tu es bien trop dur avec notre clan. Bien entendu, la majorité se contente de vivre sans cultiver le moindre espoir ou désir de changement. La vie leur est si pénible, qu’ils préfèrent la passivité à l’action. Ils ont si peur de souffrir davantage, d’échouer… Leur immobilisme est frustrant, je te l’accord. Mais ils n’en sont pas coupables, Kumo a déjà brisé de nombreuses ailes… Ce n’est donc pas étonnant que beaucoup ne veulent pas les déployer… »

Dialogue de personnage
« À mes yeux, notre sang est noble et puissant. Je cultive une fierté héritée de nombreuses générations. C’est pourquoi, chaque jour et chaque nuit, je voue ma vie à notre communauté. Ne te méprends pas, je ne suis pas adepte de la violence ou de la barbarie. Nous ne sortirons pas du déclin annoncé en agissant comme des sauvages et en crachant sur l’Empire. Bien au contraire, ce n’est qu’au nom de l’Empereur et d’un avenir plus grand que nous devons agir. Comment, me diras-tu ? Eh bien, nous avons plein « d’armes » à notre disposition. »

Dialogue de personnage
« Tout d’abord, par l’exemple. Plus nos frères et nos sœurs s’érigeront de la fange pour atteindre les sommets, plus la reconnaissance et le respect se propagera sur les plus timorés. Ensuite, la culture et les arts, même si beaucoup les dénigrent, grâce à eux, nous pouvons faire beaucoup. Par exemple, régulièrement, j’organise des représentations fédératrices, afin de créer de la cohésion, de la solidarité et une conscience collective. Petit à petit, les Kumojin réaliseront notre grandeur et notre utilité, l’esclavage sera alors perçu comme un frein et une limite à dépasser. Et enfin, l’ultime atout qui nous est propre : notre loyauté à toutes épreuves. Au nom de notre fervent dévouement, nous pourrons convaincre et agir en toute diplomatie pour une véritable révolution. Ensemble, nous pourrons faire avancer Kumo vers la gloire éternelle. Ce n’est qu’ainsi qu’on pourra tuer dans l’œuf le désire de révolte qui ronge nos rues. »

Au fil de l’exposé, la Miwaku s’était levée et agissait avec théâtralité. Mots après mots, sa fougue et ses croyances s’affichèrent au jeune garçon. La pudeur tactique de Kagero s’effaça alors en faveur de son ardente volonté politique.

Publié le 02 Janvier 2021 vers 17h