La décision de la voie à emprunter.

Une fois n’est pas coutume, tu t’occupais des affaires de la famille. Entre un frère à moitié fou et une hystérique, tu étais assez mal entouré. Heureusement que nos serviteurs étaient là pour gérer au mieux notre milieu familial des plus excentriques. Tu n’avais pas hérité de la folie, tu étais le mieux vu même contrairement à ton frère qui est considéré comme un faible et sans notre pouvoir clanique. Ma famille est simplement stupide. Il n’a peut être pas nos pouvoirs mais il a un don peu commun, ça le rend fou, un détail dont tu ne tiens pas rigueur, il est ton frère et même si il est parfois incontrôlable, tu sais très bien qu’il ne te fera jamais de mal et vice versa.

Tu rentrais enfin à la demeure familial, tu avais pour habitude d’aller faire les courses toi même. Nous avions beaucoup de serviteur mais tu ne vois pas l’interêt qu’ils fassent tout à ta place et ainsi devenir un fainéant gras à qui on sert tout sur un plateau. Tu t’entraînais aussi très difficilement, tu ne voulais pas ressembler à un Hattori moyen, c’est le terme, peut être même un blasphème, mais la majorité des Hattori sont devenus des incompétents en terme de combat, une grande décadence. Enfin, ce ne sont pas tes problèmes, toi tu seras prêt en cas de pépin.

Tu déposais tes courses sur le plan de travail de la cuisine et tu partais en direction du jardin où ton frère devait sûrement se trouver, c’était la seule sortie autorisé, si on n’oublie ces multiples fugues. Tu le voyais percher dans son arbre comme un vieux vautour attendant une carcasse à dévorer. Il devait tout de même s’ennuyer à ne rester qu’ici et jouer de sa flûte maudit.



Tu mettais un gros coup de pied dans l’arbre pour le faire trembler.



Il était peut être intelligent et doué dans son art mais il avait le physique d’une crevette.

C’est un matin calme pour le jeune Hattori, il reste dans sa chambre pendant quelque heures avant d’être lâché dans le jardin. Il y fait un tour qui l'ennuie encore et toujours à force de voir le même décor. Il tourne pendant une vingtaine de minutes autour du bassin des carpes en laçant des miettes. Voir les poissons se battre est une occupation des plus passionnante pour lui. Il n’a pas eu vent de sa mère depuis plusieurs jours mais il sait qu’elle est toujours là à rôder et attendre qu’il soit loin pour faire ses caprices. Il croise encore des domestiques qui le saluent avant de partir loin de lui sans répondre à ses questions. Il hausse simplement les épaules et repart s’isoler et profiter d’être enfin seul pour jouer de la flûte. Il s’arrête rapidement pour se diriger vers son perchoir au fond du jardin pour y observer le monde. Peu de passage aujourd’hui, rien de bien intéressant qui est dit dans la rue et cela le chagrine. Il s'adosse au tronc pour ne pas perdre l’équilibre et reprend sa mélodie.

Il est interrompu par son cadet qui l’appelle à la suite de sa petite promenade. Il finit son morceau en ignorant les remarques avant de baisser son regard pour le regarder. Il le dénigre moins que sa mère mais il ne tarit pas d'éloges à son sujet non plus. Un homme qui se cache derrière une image raffinée, mais qui est bien loin de l’être. Il se contente de soupirer en voyant les sacs de courses dans ses mains.



Il était quelque peu envieux de sa liberté, il avait le droit de quitter les murs de ce manoir infernal pour les plus basiques des tâches alors que lui ne pouvait même pas quitter sa chambre sans autorisation. Il connaissait les raisons et s’y était fait depuis le temps. Il n’avait plus le poids de la suite familiale à subir et se contentait de ça en sachant qu’Hosoroshi serait l’héritier au final. Il ne manque pas l’occasion de frapper dans l’arbre pour agacer le joueur de flûte plus dérangé par le son des vibrations que par son équilibre. Il descend de son perchoir et range sa flûte dans sa manche en regardant son frère d’un regard neutre. Il force un sourire.



Ils se ressemblaient physiquement, du moins, le visage, son frère était clairement plus apte à l’effort que lui. Hotaru le regarde de haut en bas et hausse les épaules avant de lâcher dans un soupir.

Tu avais à peine remarqué qu’il jouait encore de cette maudite flûte. En tout cas, il se contente de peu de trouver un arbre confortable, tu détestes ça, un siège de velours est beaucoup plus adéquats.



Un moyen comme un autre de sortir sans être dehors pour lui. Tu finissais par soupirais.



L’oiseau descend enfin de son perchoir en rangeant vite cette maudite flûte et tu sentais bien un faux sourire de sa part. Sa sacrée folie qu’il pourrait contrôler si il le désirait.



Notre pauvre mère, vu son état psychologique, il serait si facile de la faire disparaître en laissant croire à un acte délibérée de sa part. Ça serait un fardeau de moins. Soit, il est vrai que tu n’avais plus prit de ces nouvelles pendant quelques jours et ce qu’il prenait pour des insultes, c’était juste pour le taquiner.



Tu souriais à l’idée de cette soirée.



Tu donnais un léger coup de poing à l’épaule de ton frère.

Il n’avait en effet pas besoin d’être aussi proche mais il aimait mettre un visage sur les voix qu’il entendait. S’il venait à écrire un livre sur les commérages du quartier, il pourrait retourner les ménages avec les informations qu’il détenait.



Il écoute son cadet se plaindre du fait de ne pas aimer être servi par autrui. Hotaru ne comprend pas vraiment puisqu’il passe son temps à dépendre des autres. Il est capable de faire les choses mais on le laisse rarement faire. Il a appris à ne plus rien faire du coup. Il connaît le sentiment de ne pas avoir ce qu’il souhaite en revanche, mais rien à voir avec les biens matériels.



Les deux frères n’avaient rien à envier dans leur colère, la différence et que le plus jeune savait se contenir un peu plus que l’aîné qui lui avait simplement tendance à relâcher tout sens commun dès qu’il était contrarié. Il écoute l'héritier parler de sa mère et ne peut s’empêcher d’acquiescer quand il mentionne son état psychologique. Il n’était pas innocent et avait bien contribué à la plonger dans cette folie. La différence étant qu’elle avait en face d’elle deux êtres peu manipulables malgré les apparences.



Voilà que le jeune frère dévoile son plan dans un sourire des plus inquiétants. Le flûtiste s’étonne de cette soudaine envie de son frère. Il ne le dénigre pas mais il n’est pas si commun pour lui de l’inviter à sortir en droguant sa propre mère.



Il se frotte le bras à la suite du coup de poing amical. Il avait plus de force qu’il ne croyait et semblait l’oublier. Ou alors c’était une astuce pour le forcer à se mettre à la musculation.


Il affiche un sourire, l’alliance des frères Hattori risquait de faire parler d’elle. Mais c’était loin d’être un facteur de découragement. Il avait hâte.

Il ne faisait rien de mal à jouer un peu de flûte et déstabiliser légèrement ceux qui entendent sa mélodie. Rien de bien grave et ton frère était facilement maîtrisable. Il y a des personnes en liberté totale bien plus dangereuse que lui.



Tu laches cela vite fait, c’était une éventualité à ne pas écarter. Cela nous donnerait une liberté totale et surtout pour lui.



Tu rigolais à le voir se frotter le bras alors que tu avais à peine taper, même un enfant n’aurait pas eu mal. Il accepte, ce n’était pas difficile après tout. Toutes les occasions étaient bonnes pour lui afin de quitter cette prison dorée. Tu faisais quelques pas en faisant semblant de réfléchir.



Tu regardais ensuite le dojo qui était en reconstruction.



Tu avais envie de bouger et de sortir de cette vie tranquille qui ne te menait à rien au final.

Il y avait en dehors de ces murs bien plus dangereux que lui, c’est un fait. Il ne faisait simplement pas partie des plus sages cependant. Il restait facilement gérable de par sa nature frêle et son frère le savait bien. Il se contente de faire un léger sourire quand Hosoroshi parle de s’occuper de sa mère. Il devrait probablement s’occuper d’organiser une rencontre entre le toutou de l’empereur et lui. Ils vont probablement bien s’entendre avec leur vision du monde bien plus similaire qu’il ne le pense. Ils étaient clairement en mesure de se débarrasser d’elle, mais sa folie pouvait toujours servir de ticket de sortie. La garder dans la poche ne serait pas de trop jusqu’à ce qu’elle ne soit vraiment plus d’aucune utilité.



Il propose de sortir par la grande porte, une question dont la réponse n’est pas à deviner quand on prend en compte le nombre de fois où il a essayé de partir de lui-même. Paraître normal ne l’aidait plus dans sa manœuvre, il fallait être plus fourbe et se rabaisser à faire le mur. Une situation des plus humiliante, mais il n’avait plus rien à prouver de toute manière.




Il esquisse un sourire à l’idée de pouvoir se défouler un peu, il n’avait que peu l’occasion de lâcher sa puissance dans l’enceinte de cette prison aux cages d’or. Il sent comme un regain d'énergie et ne cache pas son air satisfait à l’idée de commettre quelques petits méfaits. Il voulait voir ce dont il était capable à grande échelle et non pas sur de simples petits curieux qui s'approchaient trop près du manoir des fous. Il regarde furtivement le dojo, ce n’est pas un bâtiment qui le concerne vraiment, il n’est pas un fan de l’effort physique après tout. Son frère devait être un peu plus contrarié de cette idée en revanche, lui qui y passe sa vie dès qu’il en a l’occasion. Il se voit plutôt rassuré de savoir que le pâlichon n’était pas dans les parages.



Il sort son éventail et l’ouvre d’un geste sec et précis pour cacher son sourire.



Il commence à faire son chemin vers l’intérieur de la demeure et se dirige vers la cuisine. Une fois n’est pas coutume, on lui interdit de toucher aux ustensiles. Il soupire avant de dire qu’il veut manger pour que quelqu’un le fasse à sa place.

En effet, elle finira bien par mourir d’une manière ou d’une autre, ce n’était plus qu’une question de temps maintenant. Il n’y avait pas de raison que tu ne vois pas ton frère comme un Hattori, il en avait le sang, peu importe qu’il soit née ou non avec une poche de poison, ce n’est qu’un détail parmi tant d’autres et à force de nous reproduire entre nous, tu as bien peur que ce pouvoir finit par disparaître tout simplement du à notre génétique chaotique .



Il y avait eu un grand nettoyage dans ce quartier qui n’était plus que l’ombre de lui-même. Ce n’était pas plus mal mais il était devenu ennuyant du coup. Dès centaines de morts, ça en calme plus d’une et c’est ce qu’il s’est produit.



Avec sa flûte, il pouvait se faire discret parmi le bruit de ces quartiers. Il suffisait d’aller dans un bar avec des danseuses Miwaku et on y verra aucune différence. Il parlait de ce type, il était en effet problématique et il avait trop de liberté pour un Miwaku, était-ce autorisé ou non, tu ne le savais pas. Tout ce que tu savais, c’est qu’il était dangereux et qu’il fallait augmenter notre niveau pour qu’il soit moins ennuyant.



Un Miwaku qui rue un Hattori était passible de la peine de mort. Lui, il semblait en être oublié. Il rendait bien service à l’empire à agir de la sorte, ils devaient fermer les yeux.
Voilà qu’il te sort son éventail, particulier et il compte aller se restaurer avant.



Tu prenais les devants.



Tu sortais simplement de l’enceinte et tu patientais simplement un peu plus loin pendant 2 petites heures. Cela ne te dérangeait pas, tu n’avais rien d’autre à faire et cela sera moins suspect vu que tu es parti depuis un bon moment. Tu n’avais maintenant plus qu’à l’attendre et direction le quartier des plaisirs pour une très longue nuit. La vieille ne risque pas de se réveiller avant au moins 24 heures avec la grosse dose que tu as mit dans son thé. Tu le voyais d’ailleurs arriver.

Les cachots de Kumo, il n'avait pas envie d’y aller non plus, sa pseudo liberté serait encore plus limitée et il ne tiendrait pas plus de 2 jours entre le froid et le manque d’hygiène. Il était bien trop précieux pour un mode de vie si mauvais. Il ne demande pas à vivre dans un palace, mais le fait d’y avoir toujours vécu le rend bien plus faible qu’il ne le souhaite. Les traitements médicaux n'arrangent rien de son état de base. Il reste sceptique quand il mentionne l’espion.



Il semblait avoir fait plus de recherche qu’il ne le pensait sur lui. D’un côté, il a détruit le Dojo en un rien de temps et sans le moindre effort. Il n’est pas étonnant que ce type soit au service de l’empereur. Il comprend mieux d’où vient son air bien trop sûr de lui dans ses actes. Un Miwaku lambda, même puissant ne se permettrait pas de faire autant de grabuge sans craindre un retour de l’empereur. Masashi serait la risée de Kumo s’il se laissait marcher dessus par un simple laquais. Il s’assoit dans la cuisine et s’affale sur la table en regardant la domestique faire la cuisine. Elle n’avait pas l’air rassurée mais il se fiche éperdument de son ressenti. Il se contente de chantonner pendant qu’elle se concentre sur les flammes et le fait que la nourriture ne brûle pas. Il espère juste qu’elle ne mettra pas trop de temps, auquel cas, son frère partira sans lui et il risque de louper sa petite sortie.

Il finit son repas et fait mine d’aller dans le jardin pour profiter du ciel de nuit avant de se diriger vers la porte d’entrée et rejoindre son cadet qui attendait depuis bientôt 2 heures maintenant. Il semblait trouver en ce mur autant de satisfaction que cette branche d’arbre au vu du temps d’attente. Hotaru n’attend pas qu’il se décolle du mur et commence déjà la route vers les quartiers en chantonnant. Il était de bien bonne humeur et avait l’intention de profiter de sa soirée sans encombre.

Musclé? C’est vite dit. Tu étais assez affuté afin de garder le plus de vitesse possible. Être un gros tas de muscle totalement lourd, il avait peut être l’avantage de la frappe, mais pas de la vitesse.



Tu ne disais pas ça pour te moquer de lui, tu le pensais vraiment. Ne-fut ce que pour son bien être physique et être mieux dans sa peau afin de savoir faire plus de chose plus longtemps. Ne plus avoir peur de tomber comme une mouche. Même si son physique était un handicap, il pouvait changer cela si il en a la volonté. C’est ton devoir de lui forcer un peu la main.

Bien renseigné sur ce Miwaku? Il n’est pas difficile depuis ce geste de savoir ce qu’il fait et quand tu tentais d’interroger des personnes de là pègre à son sujet, il esquivait et passait leur chemin, ce n’est peu commun surtout pour des Hattori.



Il était temps de partir et Hota était des plus motivé. Tu te mettais à le suivre, autant aller à son rythme pour éviter des plaintes continues de sa part.



On se dirigeait vers le quartier des plaisirs. Tu avais une idée. Tu nous dirigeais vers un bar avec diverses danseuses très peu habillé. Un endroit où tout devait être trouvable maintenant même si tu avais quelques doutes avec tout les morts qu’il y a eu dernièrement. Au bout d’une bonne dizaine de minutes, on arrivait enfin vers ce bar. On y entrait sans aucun souci grâce a nos origines et on s’installait à une table à quelques mètres de la scène. Tu prenais directement une commande. Du saké pour toi et de l’eau pour ton frère. Autant éviter qu’il ne tombe endormi après le premier verre.



Tu te mettais à rire avant de te servir un verre.

Il n’écoute que d’une oreille les conseils de musculation de son frère. Il était certes une brindille prête à être brisée, mais il n’avait pas l’intention de laisser les autres le toucher. Il maîtrise son art avec assez de talent pour ne pas avoir à être vue durant ses méfaits et avait l’intention de le rester. Hosoroshi n’avait pas tort, mais il n'avait pas envie de changer son plan de route. Il savait qu’il ne serait pas capable de tenir la route, quoiqu’il en dise. Il se demande s’il avait bien regardé la bonne personne escalader le mur. C’était une peine à voir, comme à subir. Il était discret mais ne manquait jamais d’aller glaner les informations dont il avait besoin auprès de la pègre de Kumo. Des gens peu fréquentables, mais qui savent se montrer courtois quand on leur agite un peu d’argent devant le visage. Un bien triste monde pense le jeune Hattori.



Son cadet lui demande de ralentir la cadence pour ne pas finir complètement à plat au bout d’une heure. Une réflexion qui pousse le flûtiste à ralentir la cadence et faire la tête pendant une partie de la route vexé de la réflexion. Ils arrivent devant un établissement qui semble propre et entrent sans la moindre difficulté de part leur rang de Hattori. Leur apparence gracieuse et raffinée faisait qu’ils attiraient les regards. Mais surtout les bons traitements du patron qui vous installe au plus près de la scène pour profiter du spectacle au mieux. Il voit son frère commander de l’alcool et lui se voit servir un verre d’eau. Il ne manque pas de faire comprendre son mécontentement, il savait les raisons, mais le fait de se faire materner commençait à lui taper sur le système. Il soupire simplement. Il regarde autour de lui et contemple les corps dénudés du personnel. Les danses ne semblaient pas vraiment lui faire grand effet. Il se contente simplement de grimacer quand Hosoroshi mentionne sa mère.



Il s’arrête un instant de râler et prend son verre d’eau pour prendre une gorgée et essayer de faire abstraction du bruit alentour. C’était peine perdu mais il tentait simplement de ne pas retourner l’établissement d'entrée de jeu. Son cadet montre un intérêt pour les Miwaku se pavanant à moitié nue devant lui et regarde plus attentivement les jeunes femmes.

Tu profitais du spectacle en donnant de l’argent à l’une des danseuses pour avoir un petit moment privé à notre table. Elle était agréable à regarder, des formes généreuses là où il le fallait. Tu reprenais ton attention sur ton frère qui te disait que ce type était revenu pour écouter ces mélodies. Il était vraiment des plus bizarre mais tu voyais bien son jeu. Il était loin d’être fou.

Tu voyais bien le mécontentement de ton frère au sujet du verre d’eau. Tu pensais simplement à sa santé plus que fragile. Un verre de saké, 2 puis 3 et ça pourrait devenir critique surtout avec sa médication. Le lieu ne lui plaisait pas, trop bruyant comme la majorité des lieux de Kumo et il entendait des choses que tu aimerais entendre. Bref, il se plaignait de tout à son habitude.



Tu riais légèrement.



Tu vois qu’il n’a pas l’habitude du monde de la nuit. Il fallait tout lui apprendre et dire que c’était ton grand frère.



Tu disais à la danseuse de disposer, tu en avais assez vu.

Il le regarde se faire enjoler par une des danseuses. Il n’y avait rien à dire sur la grâce de la demoiselle qui méritait bien plus que de servir de viande en pâture. Mais il est vrai que qu’il est compliqué pour elles de faire ce que bon leur semble dans ces lieux de vice. Il serait temps de calmer les Hattori et leur désir de contrôle. Une chose assez contradictoire dans son esprit car il souhaite bien du pouvoir, mais il ne voit pas l’intérêt d’asservir un clan entier pour en faire des outils de luxure. Ils pourraient servir à bien plus et certains cachent clairement leur jeu. Il n’est pas si peu commun d’avoir des membres de la société voulant partager leur corps par plaisir, mais là, on leur crée ce besoin en jouant sur leur misère et il ne comprend pas ce but.



Il voulait l’emmener dans un endroit plus luxueux pour correspondre aux goûts de son frère mais il agite la main pour signaler la négation. Il n’avait pas envie de bouger plus. Il était bien ici et cela n’allait pas changer l’envers du décors. Et il sera plus simple de prendre contrôle de cet endroit qu’un plus luxueux. Les gens ici étaient à peine triés à l’entrée et la sécurité était moindre. Il veut profiter de cette faille pour s’amuser. Il essaie simplement de se décider s’il va se défouler avec les Hattori ou les Miwaku. Il serait bien plus drôle de salir l’image de grandeur de ces comparses que de ces femmes et se décide. Il fait un sourire à la jeune femme qui s’en va. Il la regarde partir du coin de l'œil mais regarde la scène.



Il scanne la pièce pour trouver un endroit plus isolé. Il y a des box privés qui permettent d’observer sans être vu. Probablement une pièce qui ne sert qu’à profiter des servantes avec plus de proximité. Il fait appel à un des membres du personnel qui ne tarde pas à rappliquer.



Il s’incline poliment et part faire des vérifications avant de revenir vers le duo et de les inviter à le suivre. Hotaru se lève et fait un signe de tête à son cadet. Il s’assoit et fait signe à l’homme de partir. Il s’exécute et reprend sa contemplation de la salle. Il admire le calme avant la tempête.