« Si tu trouves, fais moi signe, que je trouve un moyen de contrer ce problème! »
Il souriait, mais l’idée d’avoir quelqu’un capable de contrer ses attaques ne lui faisait pas plaisir à imaginer. Il aimait son petit avantage sur la maîtrise du son. Les autres utilisateurs ne se contentent que de la surface, un gâchis selon lui. Il y avait tant de possibilités qu’ils se refusaient d’explorer par simple principe. Il se demande vraiment qui d’eux ou de lui sont vraiment les fous.
« Leur pouvoir ne sera pas éternel! A se croire supérieur et ne pas vérifier les bas-fonds de Kumo, ils ne verront pas la révolte arriver… Nous devons simplement faire bonne image pendant qu’ils baissent eux même l’estime d’eux auprès des gens. Je te laisse te faire ta place, tu es le plus capable de nous deux pour ça! Déjà parce que tu n’es pas enfermé dans ce maudit manoir!
»
Il ne réagit pas à la blague de son cadet quant à l’idée de succomber à l’une de ces femmes. Belles mais la chaire n’avait que peu d'attrait pour le flûtiste maudit. Il prenait bien plus de plaisir en regardant le monde s’écrouler autour de lui. Il laisse ce plaisir à son frère qui semble être bien trop frivole à son goût.
« Tu devrais passer plus de temps à la maison toi… Tu es bien trop puérile à des moments! »
Il reste assis à regarder son frère se faire frotter par les danseuses. Quand une s’approche de lui, il se contente de sortir son éventail pour la repousser vers le borgne qui n’arrêtait pas de ricaner. Il se contente de soupirer et le laisse à son petit plaisir.
Il sort sa flûte et esquisse un sourire en coin en regardant la salle. Il profite du bruit ambiant pour que le son de sa flûte ne soit pas perceptible.
« ♫♪♫♪♫♪♫♪ ♫♪♫♪♫♪♫♪ ♫♪♫♪♫♪♫♪ »
Il commence à réchauffer l’ambiance de la salle pour mettre à mal l’entièreté de l’établissement. Parait-il que l'asphyxie est appréciée par certains. Une fois certain que l’ambiance est chaude, Hotaru change de morceau pour prendre possession de trois Hattori. Il avait pris pour cible le Hattori ayant fait des propositions déplacées un peu plus tôt avec ses compagnons de table.
Il entame les premières notes et le trio semble changer d’atmosphère. Les trois hommes se lèvent et ne comprennent pas vraiment ce qui se passe. Ils s’avancent vers la scène et sortent leur sabre de leur fourreau. Le regard du flûtiste s’assombrit au fil des notes alors que la salle commence à s’inquiéter de la situation.
« Seigneurs Hattori! Merci de bien vouloir ranger vos armes, s’il vous plaît! »
[/quote]Un des gardes s’approche pour demander le calme mais une note vive incite un des Hattori à donner un coup en sa direction. Le garde se retrouve au sol en sang, un coup bien placé dans le torse, rien de mortel, mais il ne se relèvera pas de si tôt.
Il change de rythme et le trio commence à se mettre à frapper aveuglément dans la salle. Les gens ne perdent pas de temps et cherchent la sortie, mais la cohue fait qu’ils se poussent les uns et les autres. Le flûtiste dirige un de ses pantins vers l’ama de client et le pousse à une folie meurtrière qui allume une petite lueur de plaisir dans son regard emplit d’excitation. Il ne prête pas attention à son frère, il n’entend que le son de la flûte qui le transporte.
Les hommes responsables du bar sortent des armes à leur tour et vont pour affronter le trio assassin que contrôle Hotaru. Il pousse les Hattori à se battre avec les propriétaires qui essaient de ne pas aggraver la situation. C’était peine perdue, le flûtiste maudit lâche un des Hattori pour se focaliser sur un des barmans armés et le pousse dans un combat en deux contre un. Le pantin relâché semble ne pas comprendre la situation et avant même de le laisser dire quoi que ce soit. Il dirige le pantin Miwaku vers lui pour qu’il lui tranche la gorge. Le chaos en place, le jeune Hattori se délectait de la panique générale. Il s’amusait en faisant se battre ses pantins.