La décision de la voie à emprunter.

La grandeur, on veut tous atteindre une certaine grandeur dans un domaine où un autre pour ne pas se faire oublier de tous après notre disparition. Ne pas rêver de gloire et de grandeur est totalement hypocrite d’en dire le contraire. Même le bête paysan de nos campagnes a des envies de grandeur. C’est pour tout le monde mais il faut qu’elle soit réelle.

Pour en revenir à son sujet, il n’était pas des plus discipliné et tu ne pouvais pas l’empêcher de boire. Après tout, braver l’interdit est monnaie courante chez lui, une belle particularité de persévérance. Tu lui faisais juste un petit sourire en guise de réponse. Tu avais vraiment envie de t’amuser et tu commençais avec lui. Il n’était pas très content de ta petite démonstration et tu ne comptais sûrement pas l’aider à s’en défaire. Il a les compétences pour trouver de lui-même et tu en ries quelque peu. Il continue de râler en lui demandant encore de lui retirer.



Tu le regardes faire et il avait enfin comprit qu’il devait user de son chakra pour ça. Et en reviens son irritabilité, tu ne comptais pas rester dans son champs, c’est un fait.



En résumé, un bon coup sur la tête. Il est temps de ne pas partir, tout ce passe au sous-sol. Tu entraînes ton frère avec toi et tu arrives vers un petit couloir qui débouche sur une double porte, tenue par deux colosses. Tu les payes gracieusement pour obtenir l’accès. Nous arrivons dans une zone où il n’y a aucune loi, tout est totalement permis.



Tu restais un moment à observer la décadence totale de beaucoup de kumojin.

Il se contente de suivre l'analyse et ne peut pas vraiment réfuter les dires. Il perd complètement la notion de la réalité en jouant ses morceaux et subit une partie des effets quand il ne contrôle absolument rien. Une chose qui arrive bien plus souvent qu'il n'en avait envie, mais ce n'est pas faute d'avoir essayer de contrôler son propre mental dans ces situations. Le ramener le plus calmement possible? Au vu de son sourire narquois, il savait ce que cela voulait dire. Être assommer et ramener comme un vulgaire sac de pomme de terre jusqu'au manoir. C'était toujours comme ça, il remercierait presque ses pertes de mémoires pour effacer ces souvenirs humiliants de son crâne.



Il ne ferait pas grand chose, d'une part car il serait incapable de l'approcher, son cadet reste tout de même bien plus habile dans les arts du combat que lui et il n'en reste pas moins rapide. Il ne tiendrait pas cinq minutes à lui courir après. Mais d'une autre part, il appréciait son frère et ne voulait pas le faire disparaitre car il était probablement le seul capable de le voir comme autre chose qu'une simple erreur de la nature et que ça ne lui faisait pas de mal d'être considéré comme un humain lambda.

Une fois la chamaillerie fraternelle terminée, il est guidé vers un sol sous. L'odeur du sang y été reine et pas que l'odeur au passage. Il y en avait sur l'entièreté de ce qui était le sol auparavant. Ici, tout est permis. La loi ne les atteigne pas et il est libre de faire ce que bon lui semble. Il n'arrive pas à comprendre vraiment le sens et la logique de cette affirmation. Mais il regarde autour de lui et ne voit que la décadence à l'état pure. Le cadet voulait faire ses affaires en privé dans un premier temps et ne pas être directement jeté dans la fausse au lion. Un choix judicieux. Hotaru ne fait qu'hausser les épaules et se concentre sur un bruit de fond pour ne pas avoir à entendre tout le reste.



Il affiche un sourire qui trahis son début de folie, mais il restait encore conscient de ses faits et gestes. Il fait un signe à son frère, lui signalant d'y aller. Lui se dirigeait vers le bar ou il commande une boisson, il se fiche éperdument de savoir si elle contient de l'alcool ou non. Il en profite pour demander des renseignements sur le pari en court. Le barman lui donne le nom du champion et les rapides statistique de la soirée. Il serait drôle de mettre un peu de piquant. Il le remercie et commence à boire en se divertissant des badauds se battant dans une arène improvisée.

Tu savais bien que de le laisser seul un petit moment n’allait pas le déranger et il décidait de jouer au pari sur les combats. Tu te doutais de comment ça allait finir et tu en étais déjà amusé.



Tu t’éclipsais de ton côté vers une pièce un peu plus vers la droite où se vendait aux enchères les enfants, des batards surtout qui étaient les fruits d’unions interdites et qu’ils balançaient à la rue avant de les capturer pour en faire des esclaves qui sont voués à une mort horrible. Tu allais t’installer sur une des chaises alors qu’un serveur venait te proposer à boire. Tu prenais un verre et tu regardais le début des enchères. Il y avait huit enfants à l’achat. Aucun d’eux ne devaient avoir plus de dix ans. Tu restais là impassible alors que tu entendais déjà les personnes autour de toi qui discutaient du prix qu’ils mettraient. Tu en regardais l’un d’eux en un air taquin.



Tu lui faisais un clin d’œil et la vente allée débuter. Tu savais que les enfants seront livrer uniquement quand le dernier sera vendu. Tu avais donc du temps devant toi avant d’agir. Ça débutait et les prix montent vite. Ce n’était que du bétail pour eux, tu ne comprenais pas comment une telle décadence pouvait encore exister. Tu restais dans l’ombre à attendre patiemment le moment où tu agirais en conséquences.

Ce n'était pas faux mais la vérité était loin d'être dite pour autant, le flûtiste se délecte de la violence gratuite alors que son frère se contente de regarder des hommes acheter leur prochain petit homme à tout faire.



Le frêle Hattori regarde avec la plus grande des satisfaction le sang se répandre sur le sol ainsi que les gémissements de douleurs qui régnaient sur les bancs voisins. Des rescapés des combats. Ils ne vont pas durer bien longtemps avec ce genre de blessures. Les coups donnés sont faits pour tuer, rares sont ceux qui sortent avec de simples contusions. Il ne sait pas vraiment où donner de la tête et sa concentration diminue de plus en plus. Le bruit ambiant commence très sincèrement à lui faire perdre la notion de la réalité. Rien ne sera plus angoissant que d'entendre son sang affluer dans son corps tant le bruit que cela provoque est étrange, mais il faudra aussi avouer qu'avoir une trentaine d'hommes et de femmes surexcités à l'idée de regarder deux pauvres malheureux se battre pour obtenir de la nourriture avait un effet. Il détourne le regard quelque seconde pour prendre une gorgée de son breuvage, il ne savait pas ce qu'il y avait dedans, mais cela ne devait pas être légal non plus. Il ne se pose plus la question de savoir ce qui est autorisé ici ou non. Il remet son regard sur le combat qui vient de se terminer et observe les futurs combattants. Le nouvel arrivant semble plus être ici par obligation que par envie. Il n'est pas bien épais, il est clair qu'il sait se battre, mais en face de lui se trouve un montagne de muscle avec autant de sang sur son haut que dans son corps. Il se dit que le jeune n'allait pas tenir plus de deux minutes mais il voulait mettre un peu d'action dans la pièce. Un homme lui demande s'il tient à faire un pari, il accepte en lui donnant une somme plutôt intéressante.



L'homme rigole et sort un calepin.



Il part en rigolant et accostant les possibles parieurs. Le frêle Hattori se lève et se rend dans un petit box à l'étage pour une meilleure vue du combat. Il y est seul et le silence est agréable à vivre ici. Il prend le temps de reprendre ses esprits et s'avance vers le rebord d'une petite fenêtre qu'il ouvre. Le bruit se fait de nouveau entendre à son grand regret mais il tente d'en faire abstraction et s'appuie sur le rebord de la fenêtre pour contempler le spectacle. Le combat avait commencé depuis moins d’une minute et le nouveau se faisait maltraiter de bien des manières. Le jeune Hattori siffle brièvement quand le colosse vient pour frapper son poulain et celui-ci perd son équilibre. Le jeune profite de cet instant pour rendre les coups et prendre un petit avantage. L’ambiance se chauffe d’avantage. Il recommence à plusieurs reprises son petit sifflement et s’amuse de voir le champion perdre la face devant un rookie.

La fatigue se fait sentir pour Hotaru qui consomme son chakra aléatoirement et qui commence à sentir l’alcool lui monter au cerveau plus qu’il ne devrait. Le bruit n’aide en rien la situation et il commence à perdre patience et s’ennuyer de son petit jeu. Il sort sa flûte et se pose sur le rebord de la fenêtre avant d’entonner les premières notes. Il reprend son air exotique pour ramener un peu de chaleur et affaiblir les gens et change brutalement pour profiter du manque d’énergie et les rendre plus paranoïaques. Il esquisse un sourire avant de prendre possession du champion et de lâcher sur le petit jeune prenant confiance. L'exaltation du moment lui fait de nouveaux oublier le lieu, il use simplement de son pantin qu’il envoie massacrer le petit nouveau. Les félicitations pleuvent et la mélodie continue. Il le fait attaquer de manière aléatoire dans le public. Une chose qui amuse dans un premier temps, mais les gens réagissent plus rapidement que prévu pour le calmer. Il était alors temps de prendre deux nouveaux jouets pour son concert funeste.

Une bouteille est lancée, du verre brisé et des sabres sont sortis. Il n’était même plus certain de contrôler qui que ce soit, c’était simplement le chaos et une bagarre générale éclatait. Il n’arrête pas de jouer son morceau et ressent comme un bourdonnement dans sa boîte crânienne. Il semble étrangement ne pas être dérangé par cela, mais une fois sorti de son monde il ne sera plus capable de se souvenir de ce spectacle. Il change de pantin et fait en sorte que chacun s’attaque, l’odeur d’alcool, de sang et de fumée envahit ses narines. Il prend une grande inspiration avant de continuer de jouer. Il ne reste plus grand monde, les peureux ont pris la fuite. Il ne reste que des corps sans vie et des membres du personnel amochés. Il arrête et range sa flûte dans sa manche avant de fermer la fenêtre et de rire aux éclats.



Il se tient la tête car celle-ci la fait souffrir et il se dirige vers l’étage inférieur en usant des murs comme soutien. Il arrive au milieu du champ de bataille et marche dans le sang qui coule.



Il s’approche du bar et s’y accroche comme un alcoolique en manque.



Le barman n’allant pas assez rapidement à son goût, il passe la main derrière le bar et tente de se servir lui-même. Il n’est pas retenu car après tout il avait en face de lui un simple mannequin de décoration. Il n’était pas prêt de bouger. Le bougre hallucinait de plus en plus n’arrivant plus à discerner son imagination de la réalité.

Tu te disais que ton frère devait fortement s’amuser. Quand de ton côté, tu devais gérer quelque chose de beaucoup plus grave. Tu n’étais pas ici pour y amuser et voir ces enfants se faire vendre comme du bétail. Tu observais chaque personne ici. Tu pouvais y voir des fonctionnaires et quelques Hattori ayant des postes à responsabilités moyennes au sein de l’empire de Kumo mais qui avait suffissent d’argent pour se retrouver dans un tel lieu. Tu avais l’habitude de traîner dans des endroits où tu ne devais pas être mais c’était dans le seul et unique but de trouver ce genre de trafic dont mettre fin. Tu avais des plaisirs, des vices mais pas de ce niveau, tu ne pouvais le supporter et tu n’avais qu’une seule envie, les massacrer. Hélas, tu ne le pouvais pas. Ta famille était de la noblesse et elle avait accumulé os mal de fond depuis plusieurs générations. Tu avais compté 8 enfants. Tu allais tous les acheter et prendre notes des personnes présentes ici pour les dénoncer. Le tout de manière pacifique sans créer un chaos total.

Pour le chaos total, ton frère gérait cela très bien, mais tu n’avais pas trop envie de jouer à vrai dire. Les enfants défilés et à chaque fois tu mettais une somme conséquente pour ne pas les gagner mais pour les sauver. Les autres autour de toi commençaient à grommeler leur mécontentement, tu n’en avais que faire et qu’ils s’estiment heureux. Si tu ne procédais pas de la sorte, tu les aurais tous tué sans aucune hésitation et personnes n’auraient posé aucune question. Mais si tu voulais gravir les échelons de là hiérarchie Hattori, tu te devais d’agir intelligemment et non avec tes pulsions comme pouvait le faire ton frère. Les enchères se finissaient et tu avais remporté les 8 enfants. Tu allais régler la note et tu demandais qu’ils soient tous livré demain à ton manoir et en précisant dans les meilleurs conditions, tu exigeais qu’ils soient bien traité. Tu retournais dans la salle principale et tu y voyais ton frère en train de boire. Ça n’annonçait rien de bon du tout mais pourtant et tu vais raison, il n’y avait que des morts partout, une véritable boucherie et tu soupirais.. Tu allais vers lui et tu te prenzis un verre aussi.



Tu finissais ton verre.



Tu te prends de nouveau à boire.

Il ne sait plus depuis combien de temps, il est au bar à tenter de se dessécher la gorge, il entend simplement la voix de son cadet qui arrive. La fatigue et son manque de force lui floute la vue et il est incapable de le discerner correctement. Mais son kimono écarlate et le cache œil ne le trompe pas sur la personne en face de lui.



Il parlait trop fort pour supporter le propre son de sa voix et se posait une main sur le crâne. Il avait l’impression que quelque chose essayait d’en briser la paroi de l’intérieur et ça ne lui faisait pas plaisir. Lui, qui est d’une nature irritable de base, n’avait plus du tout de patience désormais. Il écoute à moitié ce que lui dit son frère et le regarde d’un air vide. Il fait le processus de réflexion pour savoir s’il avait mal entendu.



Il soupire longuement et met sa tête entre ses deux mains en poussant un léger râle de complainte.



Il relève la tête et se retourne pour voir de nouveau le carnage qu’il a causé. Il agite la main de gauche à droite en vidant son verre d’eau qu’il lâche sans pression. Il commence à se diriger vers la sortie du bar.

Il marquait un point la. Il n’était plus en état de boire. Il suffisait de voir son regard et surtout sa décadence physique, il tenait à peine debout. Tu continuais de boire ton verre naturellement. Il n’y avait plus de risque d’être dérangé maintenant. Cette frénésie meurtrière était impressionnant et ton frère est une arme de choix qui te servira pour ton devenir au sein du clan. C’était peut être mal. Mais tu allais te servir de lui et il en fera tout autant de toute façon. Puis, ce qu’il faisait la, ça rendait un grand service à l’empire de détruire ce genre de lieu. Enfin, pas le détruire, disons de faire en sorte que ce lieu ferme et il avait réussi son coup. Tu lui souriais car tu savais bien que ce que tu avais fait, devrait lui déplaire.



Tu t’amuses vraiment de voir sa tête à ce que tu lui avait annoncé. Des enfants, c’est bruyant et il détestait tout ça. Une tare de plus, tu allais toi même devoir assurer la descendance de notre famille.



Ton frère se diriges vers la sortie. Il avait eu sa dose d’adrénaline et il s’est bien défoulé. Ça va le calmer quelque temps.



Tu éclatais de rire en lâchant ton verre et tu vas vers la sortie pour suivre ton frère.