Quand le Chikara parlait il l'écouter, il y avait une faille dans son raisonnement, lui n'arriverait pas à le mettre en place... C'est le mot parent qui lui a fait comprendre, est-ce que lui arriverait à le faire ? Il en était sur, non... Il voudrait même tuer ces personnes si il en était capable, il avait des pulsions incontrôlable de rage ces derniers temps, il avait été chassé de son village puis son père fut tué sous ses yeux, quel motif de plus lui faudrait-il pour tuer des gens ? Mais effectivement il ne pouvait qu'être d'accord avec le blond, mais si il les pardonnait cela reviendrait à sacrifier son enfance et sa vie pour un monde meilleur... Il était tiraillé entre ces deux options.
« Oui, plus je repense à ça, plus je me dis que ce monde est probablement sans espoir, quand tu regarde bien les choses, le problèmes vient du tout début de la chaîne, le moment ou quelqu'un fait un acte, un acte mauvais. Il est plus facile de ne pas commettre cet acte que de pardonner, j'ai beau tenir de bien beau discours, je ne sais pas si je serais capable de pardonner. »
Cet entrainement l'avait bien fatigué mine de rien... Il se leva histoire de se dégourdir les jambes, il comptait bien rentrer chez lui en courant, ce serait bête de se faire une élongation maintenant non ?
« Sans vouloir le faire vous venez de me donner raison, sans le vouloir, mais une personne seule est impuissante, la force de la société est le groupe, sauf que l'homme est aussi attiré par le pouvoir et le mérite. Donc être le précurseur, en plus de ne pas avoir fait les choses seul même si tu es le point de départ, cela ne t'attirera que des ennuis et de la concurrence par exemple, c'est quelque chose dénué d'intérêt surtout qu'un groupe ne change vraiment jamais, il restera toujours des gens menant une guerre au progressisme menant une bataille sans fin face au progressisme. »
Plus il y pensait plus il y avait de faille, mais le temps qu'il pense à d'autre faille, Oni voulait qu'il lui raconte son passé, ses dents se serrèrent, il n'aimait pas faire part de l'histoire, mais il devait bien reconnaitre que lui lui avait confié un secret d'une grande envergure et d'une grande importance, et puis il devait bien faire confiance à son sensei non ?
« Oui c'est à peu près ça, vu que vous m'avez fait confiance, je vais vous raconter l'histoire dans les détails, je pense que vous êtes la première personne avec qui je le fais, je suis toujours resté vague sur ce sujet jusqu'à maintenant du coup... »
Il ne voulait pas lâcher une larme ou quoi, il ne pourrait pas s'empêcher de serrer les dents ou encore les poings mais il se retiendrait du mieux qu'il pourrait...
« Tout d'abord mon père est un Kitto, et je n'ai aucune idée pour ma mère mais ce n'est pas grave, il faut savoir que mon père était un ancien ninja mutilé, qui a perdu un bras ainsi qu'un tibia, il avait donc perdu son poste de ninja au sein du village, je précise aussi que aucun jutsu médical n'a fait effet sur lui... »
II rentrait dans la plus grosse partie de l'histoire, le moment ou ces 15 années de vie qu'il a eu jusqu'à maintenant ont été réduite à néant, ou en tout cas sacrément moins joyeuse, ce moment précis qui a joué sur 15 ans de misérable vie.
« Ma mère m'a accouché, je n'ai strictement aucun souvenir d'elle, simplement je crois qu'elle est dans mes rêves, ou alors elle me hante je ne sais pas exactement mais là n'est pas le sujet... Elle est morte sur le coup de l'accouchement, étant donné qu'elle avait accouché dans notre ancien chez nous, certains villageois connaissant la réputation barbare passé de mon père car il avait simplement exécuté les missions de Konoha ont pensé que mon père avait assassiné ma mère... »
Il commençait déjà à serrer les poings apparemment, satané vie, il n'aura jamais connu sa mère en plus d'avoir été chasser par son village...
« A l'heure où nous parlons je ne sais toujours pas si il a oui ou non tué ma mère, mais nous avons été chassé du village, un ninja mutilé et un nourrisson qui ne sait que manger le lait d'une mère, enfin défunte mère... En plus de demander à un ninja mutilé de porter son fils vous lui demander de laisser crever son fils de faim également... Mais une semaine plus tard nous avons rejoint de la famille éloignée dans un village de famille en quelque sorte, j'avais déjà perdu un kilo deux, je pesais donc un peu moins de 2 kilos 5 alors qu'à la naissance j'étais un sacré paquet... »
Il trouvait quand même l'énergie de sourire, il se rappelait son père, sa tante, et tout ses cousins et cousines, un vrai champ de bataille... Il se remis déjà à reprendre sa tête de tout triste.
« J'ai grandi ainsi jusqu'à mes 5 ans, et le jour de mes 5 ans, la Faucheuse en personne a décidé de m'envoyer un cadeau, ma tante et mon père ont été assassiné sous mes yeux tandis que quand je suis sorti en dehors de la maison, tout le reste de ma famille jonché au sol, j'ai couru aussi loin que possible et aussi vite que je le pouvait, tu ne peux pas imaginer comment chaque personne de ma famille me hante, j'ai l'impression de continuer en les laissant sur le bord du terrain... Les seuls personnes que j'ai pu connaitre vraiment, je les aient connus 1 an tout au plus. »
Il n'était pas loin de s'effondrer, il essayait toujours de se trouver des avantages, mais la vérité était qu'il avait tout perdu depuis sa naissance.