Début d'un échange

Les pensées du jeune Kitto était très bonne. La source du mal était toujours très éloigné de ce qu'il se passait au présent. Tout commençait au début de cette chaîne dont il parlait. C'est pour cela que j'étais persuadé que seul le pardon permettait de briser cette chaîne. Je répondais alors directement après la première phrase de ce Genin :



Je venais de lui donner une autre information, j'avais pardonné cet ennemi. Mais qui était-il ? Qui avais-je pardonné ? Il ne connaissait qu'un petit bout de l'histoire actuellement. Même si je savais qu'il pouvait encaisser la suite de mon passé, je ne disais rien. Je me taisais par la suite, écoutant cette fois-ci la sienne. J'allais être la première personne à qui il allait se confier depuis son arrivée à Konoha ? Cela me touchait alors j'allais écouter attentivement. J'avais de grandes notions de médecine. Même si je ne maitrisais pas l'Iroujutsu comme je le voulais, je savais que parler des douleurs passées permettait de faire jaillir des émotions et se remémorer ces douleurs. Sans qu'il fasse attention réellement, j'étais en train de l'aider et de l'examiner en même temps.

Le temps passait à une vitesse et ces paroles me captivait au plus haut point. Un Kitto sans tibia et bras ? Ne serait-ce pas ? Yorokobi m'en avait parlé jadis. Un homme montré du doigt et incompris perdant son poste et hassé du village par la suite sous peine de se faire emprisonner. Je me rappel qu'a l'époque, Yorokobi m'avait parlé de cette histoire qui avait remué pas mal le clan Kitto. Je ne connaissais pas le père de Daiki directement mais qu'a travers les dires de Yorokobi. Mon ami était tellement bon pour voir le bon de chaque personne que le père du Genin avait promis à Yorokobi que c'était un accident et qu'il n'avait jamais fait de mal à sa femme. Il aimait fortement. Je me rappel désormais de cette histoire à l'époque. Mon meilleur ami m'en parlait et me donnait certains détails. Ne pouvant prouver, il a été exilé du village pour qu'il puisse vivre sous le bénéfice du doute. Daiki était donc ce nourrisson ? C'était une histoire dingue...

Je voyais pour la première fois une émotion sur le visage du Genin. La tristesse et la colère devait le ronger de l'intérieur. Il avait donc côtoyé la mort de très près lui aussi. Son regard vers le bas, des légers tremblements dans sa voix, une intonation plus douce et des mots forts. Il était toujours perturbé par cette image qu'il devait certainement voir et revoir dans sa tête. Il s'était donc promis de ne plus jamais ressentir une telle pression émotionnelle. Je laissais un temps de silence pour réfléchir et laisser Daiki se reprendre tranquillement. Et je pris la parole :



Venais-je de donner une information crucial à cet enfant pour avancer ? Etait-il tombé sur la bonne personne aujourd'hui même. Je n'aurais jamais pensé parlé aujourd'hui de cela avec ce nourrisson.



Je laissais encore un moment de silence avant de reprendre :



Ce gamin était gentil sans même ressentir quoi que ce soit ou le démontrer. J'espérais qu'il puisse se débloquer un jour ou l'autre. Devais-je l'aider ? Je terminais alors sur cela :

Il avait donc réussi à pardonner cette histoire, lui savait qu'il ne le pourrait pas car c'était comme si il ne donnait pas le repos éternel aux personnes qu'il chérissait tant. Mais si lui avait réussi tant mieux pour lui, c'était ses actes, mais, envers qui... Qui avait tué son meilleur ami ? C'était une zone d'ombre qu'il tenterait d'éclaircir plus tard, ce n'était pas le problème principal pour l'instant. Il n'était pas pressé de connaître un assassin, il le trouverait plus tard, il avait d'autre priorité, et son projet qu'il voulait toujours autant réaliser... Il avait beau peu avoir raconter son passé, il ne dévoilerait jamais son futur, son projet restera secret jusque dans sa tombe, sauf si quelqu'un le prend sur le fait, mais normalement jamais il ne serait dévoiler et il atteindra son rêve sans encombre.

A la fin de son histoire, il lui dévoila la relation de son père et du meilleur ami d'Oni. Il lui affirmait que son père n'avait pas tué sa mère, mais malheureusement il n'en était pas sur du tout, il n'avait que peu de souvenir de son père, mais il pensait avoir hériter de plusieurs choses de lui, notamment ses pulsions de haine, enfin c'était possible... Ca n'avait beau être que des théories, il savait bien que c'était possible qu'il l'ait fait. En revanche ce qu'il ne digérait pas en ce moment particulièrement c'était les critiques sur le clan Kitto, même lui en voulait grandement à son clan, mais il ne supportait pas qu'on parle de son clan comme un clan n'exécutant pas son devoir, faisant des aller-retour comme si Konoha était un moulin, surtout quand il avait été chassé alors qu'il n'avait même pas 2 jours.

Il en voulait à tout le monde en gros, il canalisait tant bien que mal sa colère mais c'était pour arriver à ses fins, personne ne l'avait considéré, tout le monde le mettait dans des cases. Il devait atteindre son but, donc il faisait profil bas, mais il s'en approchait, lentement mais surement, il avait planifié déjà pas mal de choses, maintenant il devait juste faire profil bas encore plus que d'habitude et atteindre son objectif dans le plus grand des secrets, il savourait déjà ce moment, une sorte de révélation de sa vie, il avait les compétences nécessaire, il ne manquait plus que l'accomplissement physique...



Il connaissait ses défauts et ses qualités, il savait ce qu'il devait améliorer, mais les émotions qu'il avait ressenti ce funeste jour, elle l'avait déchiré, il s'était morfondu pendant longtemps, il avait perdu la notion du temps et il n'avait rien à fait à part lâcher toute les larmes de son corps, il se souvenait encore qu'après un jour entier il n'avait plus la force de pleurer, il n'avait plus d'eau ni de sel dans son corps. Ces émotions l'avait détruit, comment pouvait-on lui reprochait de ne plus vouloir ressentir ?



Il se souvient que la décharge émotionnel l'avait presque tuer, c'était plus corrosif qu'une attaque physique ou que du poison, ce n'est pas si il avait failli en mourir.

Je regardais le jeune Daiki dans les yeux et il semblait oublier une chose crucial. Je dis alors d'une petite voix :



Je commençais à me lever pour ne pas avoir de fourmi au jambe car le temps passait vite sans qu'on ne s'en rende compte. Je continuais à dire :



Alors que j'étais debout face à lui, je lui sautais dessus lui prenant la tête entre mes bras tout en lui grattant de mon poing sa chevelure blonde, s'en suivit un énorme ricanement de ma part voyant Daiki ne pas comprendre la situation :



Relâchant la tête de Daiki, je lui faisais face tendant mon poing devant lui afin qu'il le check et je dis :



Cela démontrait la fin de leur conversation, mais le début d'une longue relation... Je me retournais alors pour partir tout en faisant un signe de la main pour le saluer. Puis dans un énorme sourire alors que j'étais assez loin je lui fis signe de regarder en bas. Son pantalon était complétement descendu. Je lui avais collé des fils de chakra au moment ou je lui avais pris la tête afin de lui faire un double piège. Faisant signe que je ne savais pas ce qui s'était passé, je laissais là en ces lieux en pleine réflexion. Je voulais lui mettre le sourire avant de partir. En tant qu'ami et sensei, je pouvais lui faire quelques crasses pour l'énerver.

Il ne voulait plus trop en parler, tout ce qui était sentiment et confiance n'était pas pour lui, il ne comptait sur personne et personne n'avait à compter sur lui, c'était plus simple ainsi, tout d'abord il avait un projet qu'il réaliserai et il ne voulait entrainer personne la dedans. C'était bien trop risqué, il verrait donc plus tard, à voir ce qu'il se passerait par la suite et comment les choses tourneraient, en attendant il valait mieux éviter pas mal de ces choses...
Il essayait de cerner le caractère de son sensei, il lui en voulait encore, gentiment bien sûr, mais si il n'avait pas pu utiliser ce qu'il avait prévu, quand il était encore assis et pendant qu'il lui parlait , il utilisa sa technique de médecine permettant d'annihiler la douleur une fois sur chaque mollet. Après ces vingt secondes de soin, Daiki prit enfin la parole, il n'avait fait qu'écouter le ninja au bob pour l'instant.



Il s'était levé entre temps, puis sauta sur Daiki puis lui frotta la tête avec son poing, un peu comme un grand frère et un petit frère il pensa à ça et il était plutôt d'accord avec l'image... Puis il repensa aux paroles de son ami maintenant, il n'avait peut-être pas autant tort que Daiki l'avait dit en soit, mais ce n'était pas fini, il avait eu son tour maintenant c'était à lui... Juste avant de prendre la parole, il lui planta deux kunai aux endroits où il avait annihiler la douleur, ces deux armes reliés par des fils ninja, c'était la première fois qu'il utilisait cette arme, à voir ce que cela donnerait...



Il le salua, toujours son fil ninja dans la main, si il tirait dessus, Oni tomberait, il attendait ce moment mais voulait déjà s'occuper du frois qu'il ressentait sur les cuisses, c'était encore lui il en était sur, il lui avait fait deux sales coups ! Il attendait encore un peu... un peu... maintenant ! Il vit Oni qui tombait comme une merde, son bob s'envolant.



Et il partit en reprenant ses kunai (quand il avait tiré dessus ils avaient déjà quitté son corps) puis en escaladant le grillage.