Et c'est la chute !

« Ce sera un problème terminé d’ici peu! Croyez-moi! » Et elle voulait vraiment y croire ses yeux s'écarquillant, elle ne croisait jusque là aucun homme de son clan se souciait ou à peu près de la condition des filles élevées dans le vice perfide de l'être humain-devenu inhumain- De part sa gentillesse, Kazuko se laissait tenter en continuant ses confessions. Elle sentait en lui un gentleman de confiance, mais pour en être certaine elle devait répondre sincèrement à sa question et de voir par la suite ci celui-ci garderait son secret pour lui.


La goutte de sueur au front, la jeune Miwaku se demandait ce que celui-ci allait penser de cette annonce peu commune.


Relâchant alors le bras de Nobuhisa, la sainte vierge se mettait face à lui, s'inclinant avec politesse et lui saisissait les deux mains le regard dans le blanc des yeux avant d'ajouter.

La surprise était totale à l'annonce de la jeune femme. Elle voulait s'entraîner dans la zone industrielle. C’est bien la dernière option à laquelle tu aurais pu penser. Tu rigoles légèrement et hausse les épaules de manière nonchalante. Tu voyais bien qu’elle avait longuement hésité avant de t’en parler. Il faut dire qu’avec ses conditions de vie, tu y réfléchirais à deux fois avant même de donner ton prénom. Tu attirait déjà l’attention de part ton physique atypique et tu as échappé plus d’une fois à ces espèces de vautours qui profitaient de la crédulité d’un enfant. Tu comprenais bien l’idée de vouloir progresser pour se rendre utile, ton manque de force physique te complexe suffisamment et tu avais trouver une solution par la maîtrise des arts illusoires. Ce n’était pas ce que l’on attendait de toi, mais tu avais prouvé ton utilisé par ce biais et les jugements furent de moins en moins nombreux à ton égard. Tu avais gagné ta place parmi eux et ils avaient cessé de t’envoyer faire le travail ingrat et accéder à un poste plus gratifiant au côté de ton frère. Il aura fallu du temps mais tu étais heureux de cette progression. Tu te dis qu’il doit en être de même pour la jeune Kazuko.


Elle t’attrape les mains et te dit simplement qu’elle souhaite porter sa pierre à l’édifice. Un sentiment que tu ne comprenais que trop bien. Kumo n’était pas l’endroit le plus chaleureux qui soit, mais tu restais fière de ce mieu qui t’a vu grandir et voulais faire en sorte qu’il grandisse d’avantage. Tu serres ses mains et hoches la tête avec un grand sourire.

Nobuhisa resserait ses mains autour de celle de Kazuko, hochant la tête, le sourire amical aux lèvres. Il était un maître dans l'art illusoire et proposait son aide à la Miwaku pour lui en apprendre des avantages. Celle-ci ne pouvait s'empêcher de lancer un regard d'admiration, le sourire se dessinant petit à petit. Elle n'en revenait pas !


D'un ton un peu moins enjoué, le visage neutre:


D'une voix un peu plus hésitante et en demi position du penseur de Rodin, elle ajoutait:


La sainte vierge possédait un tempérament à vouloir se débrouiller seule pour ne pas déranger les activités des autres. Il fallait qu'elle en soit certaine pour ne pas se sentir coupable de prendre du temps à autrui. Elle savait ô combien ce même temps pouvait être précieux pour les Kumojins et plus en particulier au Kunoichi.

La jeune femme semblait ravi de l’idée et te propose de la suivre dans son lieu d’entrainement secret. Tu es enthousiasmé à l’idée de pouvoir lui passer un petit coup de main aussi minime soit-il. Mais l’idée de te déranger semble déranger la geisha qui insiste beaucoup sur le fait de ne pas vouloir te déranger dans tes plans de soirée. Il n’allait pas vraiment être mis sur la touche de tes idées puisqu’il n’avait rien de prévu après tout.



Tu rigoles légèrement en la voyant adopter sa posture de réflexion et agites la main en signe de négation pour lui signaler que tu n’étais vraiment pas déranger par la situation. Tu lui poses délicatement la main sur l’épaule et lui fais un clin d'œil et un signe pour commencer la route. Tu la suis sans attendre et commence simplement à engager la conversation le temps de faire le chemin.



Tu savais qu’il n’était pas si aisé de faire ses preuves dans le milieu ninja. Tu n’étais pas le plus apte à te battre, il avait fallu que tu trouves une alternative pour montrer que tu n’étais pas complètement inutile pour l’empire. Tu étais simplement plus sur l’observation et la réflexion que sur l'action au final. Il t’auras fallu du temps pour le comprendre. Tes entraînements physiques n’auront pas été vains, tu sais te battre. Mais tu ne ferais pas long feu contre une personne taillée pour le taijutsu pur. Tu prévoyais déjà à l’avance ce que tu pouvais faire pour t’en sortir. Il suffisait simplement d’être capable de voir plus loin qu’eux.

Une main sur l'épaule de la jeune demoiselle, le clin d'œil et le signe pour lui montrer le chemin, Kazuko n'avait que le réflexe de sourire poliment et d'ouvrir la marche. Cinq minutes à peine que les deux Miwaku entamaient la marche que le jeune blond faisait la conversation.




Elle le savait, mais ne voulait pas parler la cause du pourquoi et du comment. Faignant l'ignorance, elle demandait à son tour tournant sa tête dans la direction de Nobuhisa.


La marche continuait à un rythme calme, la tranquillité du début de soirée laissant bientôt place à la nuit. C'était si agréable de passer un moment dans la détente pour la jeune femme. Mais alors qu'ils pensaient être tout les deux sereins à marcher côte à côte, l'attention de Kazuko se portait sur une tout autre scène. De là, gisait une autre femme au sol trainait par les pieds par les deux... Les salops ! Les même types qui prenaient la sainte vierge pour cible plus tôt s'en prenait à une autre. Le regard noir, les poings serrés, la femme à la chevelure s'avançait d'un pas bien décidé !


Des rires. Des moqueries. Des insultes. Probablement les dernières de trop ! Le sang ne faisant qu'un tour dans les veines de la Miwaku, elle prenait en main ses deux éventails prête à bondir sur les deux mécréants !

La réponse est subtilement esquivée mais tu ne t’en fais pas trop là-dessus, donner son niveau n’est pas toujours le meilleur moyen de se défendre. Dans son cas, il semblait que cela soit plus que nécessaire. Tu continues alors de marcher en la laissant te guider vers le lieu d'entraînement. Elle se demandait ce que tu voulais dire par le fait d’avoir commencé tardivement ton apprentissage. Ce n’était pas complètement faux, mais la vérité était loin aussi.



Tu remontes ta manche et flex ton bras pour faire ressortir tes muscles. Le problème est que tu n’en as pas. Une petite bosse qui pourrait s’apparenter à une réaction allergique mineure se forme sur ton bras que tu claques avec une fausse expression de fierté sur le visage.



Ton niveau avait grandement augmenté et en bien peu de temps une fois la concentration totalement mise dans le genjutsu. Tu recouvres ton bras pour camoufler ta blancheur et ton manque de muscle flagrant risquant d’attirer une troupe de malfrat en quête de chair fraîche. Et il n’étais pas au bout de ses surprsise quand il voit la jeune femme se jeter à la rescousse d’une de ses consoeur tu te dis. Elle les interpelle et soupire. Une bagarre? ainsi-soit-il… Tu avais besoin de faire un peu d’exercice de toute façon. Tu la voit se mettre en garde et fouille dans tes poches pour savoir ce que tu avais eu l’intelligence de prendre avec toi. Tes aiguilles, une fiole de poison… C’était peut-être un peu trop là non? Tu te résignes et poses simplement ta main sur l’épaule de la Geisha et en profites pour la faire légèrement halluciner histoire de voir ce qu’elle cachait un peu.

Tu fais en sorte qu’elle soit en mesure de voir la jeune femme se prendre un coup de pied dans le visage par l’un des deux hommes. Une illusion suffisamment légère pour qu’elle sente la colère monter en elle mais suffisamment réaliste pour ne pas te faire repérer. Il te suffit maintenant d’attendre et de voir ce que la jeune femme as dans le ventre.

La femme à la chevelure rose sentait une main se posait sur son épaule en guise de soutiens, potentiellement. Mais la scène suivante l'horrifiait en voyant les deux gus frapper la pauvre femme à terre. Une chose plutôt commun, mais qui se passait en général à l'abri des regards.


Ces deux éventails en mains la jeune Miwaku fonçait tête baisser avant de se ruer sur l'un des deux homme. Le combat commençait entre un mélange de danse et d'art martiaux. L'art de la danse, voilà comment la jeune femme se battait, malgré ses coups peu puissants. Plusieurs entailles se dessinaient sur les vêtements des deux assaillants avant que celle-ci ne les envoie balader à l'aide d'une forte bourrasque de vent les emprisonnant et découpant. Une fois les deux hommes à terre, elle n'en restait pas là et se plaçait au dessus d'eux l'un après l'autre pour donner des coups de poings sur leur visage en continue et ceux chacun leur tour.


Le dernier coup, le coup le plus violent cassant le nez du second type, de la seconde ordure... Heureusement que la jeune fille n'avait pas de force supplémentaire, les deux hommes n'étaient qu'inconscient et légèrement blesser. Après une telle bagarre, Kazuko reprenait peu à peu son souffle et s'éveillait doucement du Genjutsu que lui posait le fourbe Nobuhisa. Par chance, elle ne remarquait rien depuis le début et finissait par se relever les cheveux en bataille. Direction cette pauvre femme qui était blessée.


Tournant sa tête en direction du Miwaku.

Tu t’amusais légèrement de la situation bien que celle-ci soit loin d’être un spectacle comique. La geisha ne supporte pas la vision que tu lui envoie discrètement et attaque sans attendre un instant de savoir ce qu’il se passe. Elle bouge avec une grande aisance et grâce, mais cette danse avait une aura de violence plus que visible. Il n’en faut pas longtemps pour que les deux hommes soient au sol, les vêtements lacérés par les lames et la bourrasque. Une danseuse martiale, du fuuton et elle pense s’atteler aux genjutsu. Voilà une personne qui pourrait se montrer problématique dans l’équipe adverse. Tu te mets ça en tête et garde ces informations dans un coin de ta tête en te disant qu’il est préférable d'avoir ses grâces que sa colère.

Tu ne l’attends pas pour t’avancer vers la jeune femme au sol. Tu entendais le son des poings de la gisha cogner avec une grande force sur le visage des deux malfrats. Tu fais barrière de ton corps pour épargner le spectacle à votre demoiselle en détresse. Kazuko elle, subissait les derniers effets de ton jutsu. Tu voulais aider la femme à se relever mais elle fait un geste de recule à la place. Tu te contentes de faire un sourire doux et de reculer en montrant tes mains et lui signaler que tu n’allais rien lui faire qui puisse lui porter préjudice. Tu laisses Kazuko s’en occuper et par reflexe tu enlèves ta veste pour la poser sur les épaules de la jeune femme.



Tu regardes un peu autour de vous et tentes de voir si la voie était libre. Personne ne semblait être dans les parages, il n’y avait pas de soucis à se faire. Tu fais signe d’avancer.



Tu soupires en avançant dans les rues et suivant les indication de la jeune femme qui prennait lentement confiance dans votre petit groupe.

Le Miwaku faisait signe d'avancer et avant d'ajouter une petite pique accompagnée une pointe d'humour. La jeune femme se sentait gêner, ce n'était pas dans ses habitudes de foncer tête baisser sans réellement réfléchir sans les conséquences par la suite.


Elle s'inclinait un peu honteuse d'avoir fait du mal sans pouvoir en contrôler réellement ces drôles de pulsions meurtrières. Kazuko écoutait ce que le blond avait à dire avant d'ajouter:


C'était dans une pose un peu héroïque que la jeune femme s'exprimait, elle prononçait ses mots pour énoncer son souhait et le changement qu'elle aimerait apporter aux côtés des siens. Mais comment faire dans un contexte actuelle ? Cela relevait de l'impossible, voir de l'inimaginable pour elle ! D'un ton un peu plus doux elle posait alors ses yeux dans ce du jeune homme et lui demandait la chose suivante:

Tu lui souris en prétextant n’y être absolument pour rien. Il est vrai que tu avait peut-être fait un peu trop pour la jeune femme et qu’elle s’était bien lâchée, mais tu sais aussi qu’en cas de grosse colère, elle ne sera pas la personne à affronter en tout cas. Tu lui fais des signes pour lui faire comprendre qu’il n’était pas la peine de s’excuser, tu te sentais légèrement coupable de cette situation mais préférais ne pas t’avancer de trop sur le sujet.



L’union était nécessaire pour que les Miwaku puissent enfin se libérer de ce statut d’esclave qui était instauré depuis déjà trop de temps au goût du jeune homme.



Tu voulais changer les choses mais ne savais pas par quoi commencer, ni avec qui. Tu travaillais activement à mettre ton nez partout depuis le départ de Yuhei. Tu avais enfin le droit d’être maître de tes décisions. Tu voulais que les autres puissent profiter de cette liberté.

Comment rester discret surtout s'il fallait user de l'auto défense pour ne pas se faire attraper. Hum... Encore une problématique. Les Miwaku après encore un petit moment de marche arrivait au domicile de la jeune demoiselle en détresse. Le regard attendrit, les mains jointes à l'avant et un léger sourire, Kazuko donnait encore quelques conseils à la demoiselle.


Se tournant vers Nobuhisa.


Mais à peine finissaiit-elle sa phrase qu'elle était prise de fort maux de tête. Plusieurs images défilaient après que ses yeux devenaient blanc comme une possédée. Perdant l'équilibre, elle tombait à genoux, les mains agrippant ses cheveux et des petits gémissements de douleurs. Il suffisait de quelques secondes pour que cette crise visionnaire lui passait avant de reprendre connaissance les yeux en larmes, le front transpirant suivit des tremblements corporels...

Tu n’en savais pas trop sur lui pour l’instant mais tu avais bien l’intention de l’observer sous toutes les coutures, il était l’heure d’user de ce que tu maîtrises le mieux. Ton petit air idiot était probablement ta meilleurs arme, personne n’arrivait à se dire que tu pouvais être d’une utilité autre que faire le mignon. Une insulte que tu as appris à prendre comme un compliment. L’orgueil est une chose dont tu n’avais pas besoin. La jeune femme te rend ta veste et tu lui souris simplement et lui fait un signe de la main pour lui dire au revoir, elle n’avait toujours pas complètement confiance en toi. Kazuko lui donne un tas de conseils pour qu’elle puisse être plus en sécurité et lui demande de faire passer le mot. En la regardant partir tu fais la moue.



Tu vois la jeune geisha se tourner vers toi et te demande si tu étais toujours partant pour l'entraînement. Tu n’a pas le temps de répondre que la jeune femme semble prise d’un terrible mal de crâne. Tu t’avances prudemment vers elle et pose ta main sur son épaule. Tu la sens trembler. tu ne savais pas vraiment quoi faire et tu paniquais un peu tout de même. Tu mets ta veste sur elle et la tiens par les épaules.



Tu n’avais aucune femme Miwaku possédant le don de voyance autour de toi et n’avais pas la moindre de ce qui était en train de se passer.