Et c'est la chute !

Une femme vêtue de blanc... La chevelure foncé et des gouttes de sang qui perlaient... Une ville prenant feu et la population terrifiée courant dans tous les sens... Des ombres à l'allure menaçante... Puis le vide. Kazuko entendait alors peu à peu Nobuhisa tentant de la ramener au présent un peu en panique. Ses yeux de blancs redevenaient rose, son corps ne tremblait plus et sa tête la faisait moins souffrir. Restante au sol pour retrouver un peu ses esprits légèrement secouée par les images qu'elle percevait, elle agrippait le jeune homme à son vêtement complètement affaiblie pour le moment.


Se tenant encore la tête de son autre main.




Des frissons d'effrois lui parcouraient le dos. La jeune Miwaku relâchait toute prise et tentait tant bien que mal de se lever avec grande peine. Alors pour ne pas inquiéter encore plus son locuteur, elle lui souriait et se dressait avec difficulté pour paraître mieux avant de lui dire:

Elle était véritablement dans un sale état, tu ne croyais pas un mot de ce qu’elle te disais quand elle prétendait aller bien. Elle avait le souffle court et s'agrippait à toi comme si la fin allait arriver. Tu fais un rapide rapprochement quand elle te dit avoir vu quelque chose. Il s’agissait bien d’une vision, le fameux don des femmes Miwaku. Tu te demandais toujours ce que cela pouvait procurer comme effet et tu n’étais pas mécontent d’être un homme pour le coup.



Avoir des flashs de choses qui ne vous concerne qu’à moitié et sans explications. Tu pensais que cela était un véritable enfer, surtout si cela se produit aussi souvent au final. Tu la sens frissonner et tu semble bien moins rassuré sur cette phrase. Tes visions d’horreur concernaient le passé et non pas l’avenir. Il était plus simple de se rassurer par ce simple constat. Tu secoues la tête de désapprobation et mets correctement ta veste sur les épaules de la geisha.



Tu soupire en espérant qu’elle accepte, dans tous les cas tu allais simplement suivre la cadence et faire ce qu’elle allait faire. Tu étais probablement le plus stressé des deux. Ce n’était pas Hanabi et tu avais déjà eu un aperçu de ses capacités et n’avais aucune envie de te frotter sérieusement à elle. Les femmes étaient ton point faible. Tu n’oses jamais les contredites ou discuter les ordres tant ces dernières peuvent se montrer caractérielles.

Le sourire et l'air inquiet du jeune Miwaku ne laissait pas la sainte vierge indifférente, elle était touchée par cette inquiétude émise par le jeune garçon. Il était de bons conseils et Kazuko savait qu'il n'avait pas tord.


Cet homme semblait être un espoir de la gente masculine aux yeux de la demoiselle à la chevelure longue et rose. Elle ne voulait abuser de sa bonté et préférait rentrer seule, honteuse de la misère d'où elle provenait.


Dans un mouvement de grâce et d'élégance, la jeune danseuse tirait sa révérence avant de vouloir s'éloigner du blond qu'elle apprécierait connaître un peu plus. Peut-être que leur route se croiseront à nouveau, qui sait ?