Frôler la mort ensemble

On avait rapidement pris le chemin et descendu la montagne en direction de la plage, si je n'avais pas autant était concentré sur notre survie, j'aurais sans doute pu remarquer la beauté de cette plage de galet dans laquelle quelques crabes avaient trouvé refuge, et où l'océan venait doucement s'engouffrer, au dessus de nous des goéland, au loin une baleine à bosse sauté, mais nous n'étions pas là pour observer la nature et aucun de nous ne se rendit compte de ce merveilleux spectacle. Au lieu de ça, nous assistons au loin à un autre spectacle.



Alors que je disais cette phrase je voyais les mercenaires devant notre bateau, une chose était sur, nous allions peiner a le récupérer, et nous allions risquer nos vie en le faisant, alors que si nous rebroussions chemin nous allions tomber sur un port de pêche.



Je ne lui demandais même pas son avis et rebrousser chemin, il était hors de question que je meurt dans cet endroit

Ne rien dire était la solution, en effet, l'idée de se la jouer roi du silence ne plaît pas beaucoup au tas de muscles, mais il n'avait pas envie de déclencher une guerre pour si peu. Il était loin de se douter que ce serait le cas quoiqu'il dise de toute manière. Le paysage n'était pas vraiment ce qui le préoccupait et il ne prêtait pas la moindre attention à ce spectacle bucolique que la nature leur présentait. Il voulait simplement rentrer et ne pas marcher des heures dans une montagne avec en risque de se faire égorger comme un vulgaire trophée de chasse. Et cette idée lui effleure de nouveau le crâne en voyant les mercenaires. Inoiya propose simplement de rebrousser chemin et de se rendre au port se trouvant de l'autre côté. Une idée qui ne plaît pas beaucoup car le plus rapide était cette embarcation, mais il courait tout bonnement au suicide s'il avançait d'avantage.



Il n'avait pas eu le temps de finir sa phrase qu'elle était déjà en train de marcher. Il se contente de soupirer et emboîte le pas en silence. La fatigue et les nerfs combinés le rendait tendu, il devait en être pareil pour elle, c'est du moins l'idée du Kaguya qui ne voulait pas attiser plus qu'il n'en faut l'agacement à peine camouflé de la jeune femme.

Hayate n'avait pas voulu me contrarier et il avait bien fait, nous avions marché encore une bonne heure jusqu'à atteindre le village de pecheur, ici tout respirait la misère, et il ne serait sans doute pas compliquer de payer un marin pour qu'il nous ramène jusqu'à l'archipel de Mizu. Cet endroit était fait de cabanons de bois plus ou moins délabré, tout comme le ponton du port sur lequel il manquait une quantité folle de planche, a tel point que marchait dessus revenait a faire un véritable parcours du combattant afin de ne rien se casser. Une odeur de poisson avariée remontait jusqu'à mes narines, c'était vraiment un endroit où je n'aimerais pas vivre. En passant devant un marin, celui qui était aussi gros que moche, cracha un énorme molard au sol et me siffla copieusement. Nous avions suffisamment de problème pour que je ne relève pas ça.



Un bar un peu plus loin, aux allures de saloon et aussi mal famé serait sans doute l'endroit où il trouverait quelqu'un, en passant les porte battante, l'ambiance changea radicalement, plus un bruit alors que de l'extérieur on entendait les champs des marins, puis tous les regards tourné sur nous pendant quelques longues secondes, jusqu'à ce que le barman prenne la parole.



C'était un homme charpentait avec une carrure comme celle de Hayate, mais en beaucoup moins beau, il lui manquait un œil, et il avait les mains calleuse d'un marin... Cela allait être plus dur que prévu de trouver u bateau.



Je me tournais vers Hayate, sachant que sa prochaine réponse risquait de provoquer une rixe sans précédent dans le bar.

Le village de pêcheur était des plus odorant et déplaisant qu’il soit mais c’était le cadet des soucis de la montagne de nerf que représentait Hayate à l’heure actuelle. Il marche en suivant la Kaguya sans vraiment prêter attention au paysage. La seule chose qui le fait sortir de ses pensées est le son de sifflement effectuer par l’hideux marin quand il voit passer la jeune femme. Il voit bien qu’elle ne réagit pas, mais la situation lui tape tout de même sur les nerfs déjà à fleur de peau. Il se contente d’un regard de glace en passant devant l’homme qui détourne le regard et s’en va sans demander son dû.



Une bâtisse ayant l’air d’un bar se présente à eux et à peine le pied posé, l’ambiance ce fait des plus accueillante qui soit pour le duo de Kiri. Les regards en disaient bien long et seul un homme daigne l’ouvrir pour leur demander de partir. Une réflexion qui aura eu la patience du barbare qui avance pour sortir du pas de la porte et la fermer calmement derrière lui et prend le soin d’attraper une table pour la bloquer.



Il se tourne vers Inoiya.



Il avait parlé suffisamment fort pour que le bar l’entende mais il n’en avait plus rien à faire. S’ils refusaient de rendre service, il fallait les convaincre de le faire. Le barman roulait des mécaniques et faisait le fier, mais il y en aura bien un dans le lot qui tiendra à sa vie et préférera faire le passeur plutôt que d’affronter deux Kaguya. En attendant Hayate ne cherche pas vraiment à entamer la discussion et charge en direction du patron en sortant un tibia pour faire office de batte et frappe un grand coup dans les côtes. Les autres ne tardent pas à intervenir et lui brise une chaise sur le dos. Il ne prend même pas la peine de se retourner, ayant à peine senti le coup. En revanche, il attrape la première tête et la projette contre le comptoir et se retourne.

Ce qui devait arriver arriva, Hayate perdit son calme et une bagarre de bar sans précédent dans le petit village de peheur venait d'éclater, cet homme était un Kaguya, un vrai de vrai, il venait de foncer dans le tas une fois encore et il allait rouvrir sa blessures sans aucun doute, alors qu'une bande d'homme s'approchait de moi le sourire au lèvres et le regard lubrique, je dir jaillir une quantité d'os autour de moi et dans mon dos. Le but était de devenir inquiétante pour eux, et cela fonctionnais ça risque eurent un moment d'hésitation avant d'attaquer ce qui me permis de taper la première.

Je n'étais pas spécialiste du corps à corps, mais il fallait dire que eux non plus, je ramassais des coups, mais rapidement j'avais mis K.O une parti de mes assaillant, et l'autre parti était parti se cacher.



Je bluffais, mais j'espérais qu'il le comprenne. Je voulais leur faire peur.



Quelques secondes de flottement le temps que tout le monde comprenne bien ce que je venais de dire et un vieil homme qui n'avait pas prit part à la bagarre se leva et dit.



Enfin cette mission semblait toucher à sa fin...

Il n’entendait plus grand chose de ce qui se passait autour de lui et il continua de frapper brutalement dans le tas. Une bagarre de bar des plus classique en soit. Il ne voulait pas rester un instant de plus dans ce trou à rat et la vue du sang avait pour lui un petit effet de stimulation. Il voit du coin de l'œil que la Kaguya se débrouille et se contente d’assommer ceux qui tentent de se mettre au défi en venant l’affronter. Le barman l’ouvrait beaucoup moins maintenant au sol et c’est avec un certain plaisir que le guerrier attrapa un des pêcheurs pour le jeter sur le tenancier qui peinait à se relever. L’ordre de la jeune femme semblait bien étrange, il se doutait que cela était plus fait pour mettre la pression sur le groupe d’ivrognes, mais il ne se priverait pas si l’occasion se présentait à lui.



Il n’avait forcément aucune collection de la sorte, mais quitte à passer pour un barbare sanguinaire, autant y aller franchement. Il laissait les négociations à la barbare qui semblait bien plus prompt à discuter que lui. Il profite simplement de la situation pour relâcher ses nerfs un bon coup. Il sort ses os juste avant que le silence ne prenne place dans le bar et un homme se dévoue pour les accompagner.



Il range ses os et se fait craquer la nuque avant de se ramener près de la porte et d’éjecter la table qu’il avait posée quelques minutes plus tôt. Il ouvre la porte et fait signe à son acolyte de passer avec le pêcheur.



Les deux passent la porte et commencent à marcher, Hayate lâche un dernier regard dans le bar avant de partir en rigolant. Avant d’emboîter le pas et rejoindre son passeur et sa co-équipière. Il préfère rester sur ses gardes et surveille le vieil homme qui les guide vers le port. Il s’approche d’un bateau des plus basique, il n’était pas en mauvais état, mais on sentait qu’il n’était pas à son baptême de mer.

Ouf, j'avais réussi mon coup de poker, et Hayate l'avait compris, il avait un cerveau malgré ce que son apparence pouvait laisser présager au premier regard, mais bon je m'étais rendu compte de cela depuis un petit moment déjà, et je ne pouvais pas dire qu'il me laissait de marbre, mais cela il ne le saurait sans doute jamais, car ce n'était pas moi qui lui ferait des avances, et il ne viendrait pas non plus. Si cela avait du avoir lieux la nuit dernière aurait sans doute était l'instant T. Une fois dehors je m'étais adouci auprès du vieille homme.



Je lui fit un sourire alors qu'il levait l'ancre, nous n'avions absolument pas accomplie la mission, mais nous avions réussi à survivre jusqu'à poser nos fesses sur un bateau, je venais alors m'asseoir à côté de Hayate.



Étrangement et sans trop pouvoir l'expliquer, nous étions maintenant devenu nettement plus proche, et les prochaines années nous deviendrons très amis, puis la guerre nous séparerait, cette mission fut périlleuse, et je pouvais m'empêcher de le regarder alors que le bateau s'éloignait du rivage. Il y a soixante douze heures je ne le connais pas, et maintenant nous avions frôlé la mort ensemble...