Une voix s'élevait et les douleurs provoquées par les crocs s'atténuaient. Yuko comprenait alors que son homme venait vers elle et il la prenait dans ses bras en s'excusant. Intérieurement, elle était trop instable et beaucoup trop triste pour répondre dans l'instant présent. Elle s'agrippait au niveau du torse de son homme, les larmes et le sang perlant. Brisée au fond d'elle même, elle ne voulait montrer ce visage là à son amour et préférait le lui cacher, car elle ne voulait pas de la pitié et ni de compassion, mais oublier... D'où son penchant pour le l'alcool depuis cet incident. Universa emmenait l'Abura de la serre à sa chambre et le temps de faire le trajet l'huile servait à boucher les blessures, mais pas à les désinfectées. Les yeux toujours clos depuis que les loups l'attrapaient plus tôt, elle serrait son étreinte et gémissait beaucoup moins de douleurs. L'homme dans son élan de tendresse la déposait en long sur le lit avant de se plaçait à côté et tenant la main de la pleurnicheuse. Sentant le geste tendre de la main de son amant se glissait jusqu'à la sienne et le baiser sur son front, elle finissait enfin par ouvrir ses yeux se plongeant dans le regard aimant de son chéri les larmes toujours présentes. Un peu honteuse de se grand secret douloureux caché, la jeune femme mettait sa tête au niveau du bas ventre sur les cuisses de son homme et le serrait dans ses bras.
« Je suis désolée... Je n'ai pas eu la force de te parler de ça plus tôt, et encore maintenant je ne m'en sens pas capable. »
La gorge nouée, elle n'arrivait pas à parler correctement et tentait de se calmer, mais pour l'instant cela lui était bien trop difficile.
« Je... Je t'aime et j'ai peur d'aimer. J'ai peur de perdre encore un être qui mets cher... J'ai peur de te perdre comme je l'ai perdu elle et bien d'autres personnes de mon entourage. »
« C'est l'une des raisons pour lesquels je m'oppose à ce que tu cours de trop grand risque. »
Elle déposait un baiser sur le ventre de l'Uzumaki avant d'ajouter.
« Je ne reviens pas sur ma parole, et comme j'ai perdu contre toi. Je ne te ferais plus barrage même si mon cœur me dicte le contraire. »
Elle restait en position fœtale et se calmait peu à peu. Ce n'était pas son genre à déballer son sac, mais ce n'était pas à un inconnu qu'elle parlait, c'était à son homme.