Sur le bout des doigts

La journée d’hier l’avait épuisée et il n’avait aucune envie de se mettre à la paperasse aujourd’hui. Il avait la fâcheuse tendance à se balader dans le village même après sa prise de pouvoir en tant que dono. Il ne perdait pas sa vieille habitude de procrastination estimant qu’il en avait assez fait les jours précédents. Il avait mal au crâne à force de lire tous les documents s’étant entassés par le manque d’application de son prédécesseur. Il voulait une pause dans cette tonne de documents se réduisant trop lentement à son goût. Tout en sachant que de nouvelles demandes arrivent et qu’il devra aussi les traiter par la suite. Il avait simplement envie d'un instant de calme dans sa journée et de ne pas rester enfermé entre 4 murs. Il voulait se rendre au temple et faire un tour au niveau de la stèle, il arrivait enfin à y mettre les pieds après 6 ans de dénies. Les choses changent lentement dans le village, il semblerait que ce soit aussi le cas pour lui. Il s’amusait du parallèle qui se passait entre lui et le village. Il perd cependant sa concentration en entendant des bruits au niveau du terrain d'entraînement et décide sur un coup de tête d’y faire un tour. En règle générale il pouvait aisément y croiser le jeune Hikaru et se demandait s’il s’agissait de lui pour lui parler rapidement du problème lié à la jeune Gaikotsu et le dénommé Ichigo.



Il se murmure ses mots discrètement en apercevant Kotaro à l'entraînement.

Décidément, c’est de famille cet acharnement.

Il s’approche tranquillement pour ne pas le surprendre. Il était d’un naturel discret et on lui reprochait bien trop souvent de ne pas se signaler en entrant dans une pièce. Chose que la secrétaire du dono avait appris à ses dépends. Plus d’une fois elle s’est retournée et renverse son café en se rendant compte que l’homme était au final présent depuis plusieurs minutes et attendait son tour près pour la cafetière. Il se sentait mal de lui faire peur, mais c’était aussi un passe-temps comme un autre pour lui. Il voulait simplement éviter de le faire avec un genin en plein entraînement et près à lui jeter un kunai entre les deux yeux. Il se racle la gorge pour signaler sa présence et fait un signe de main.

Ce matin, le Chikara avait décidé de se lever tôt. Il avait larvé quand deux secondes déjà et ce n’était pas possible de continuer ainsi. Son entraînement avec Hikaru lui avait fait reprendre conscience qu’avant tout, il devait s’entraîner pour devenir plus fort, plus puissant et surtout, se maîtriser mieux pour ne pas risquer de blesser les autres. Et pour cela, il fallait bien continuer de s’entraîner. Non pas a la flamme bleue, vu comment elle était dangereuse, mais belle et bien dans la maîtrise de son propre chakra pour ne pas risquer un déferlement élémentaire sans prévenir et de façon tout à fait destructrice. Il avait donc prit tôt le matin le chemin du terrain d’entraînement pour tenter d’enfin maîtriser un jutsu qu’il avait laissé tomber quelque temps par manque d’intérêt.




Il fermé doucement la porte pour ne pas réveiller Haneko et se mt alors en direction de son terrain d’entraînement favoris. Arriver face au poteau d’entraînement, il se rappeler alors la première fois qu’il avait vu Kano, un autre Chikara, qu’il n’avait d’ailleurs pas revu depuis son départ en mission. Était-il rentré ? Avait-il assisté à la tentative de son père de devenir le chikara dono ? Avait-il assisté à sa propre destitution filiale ? C’était une des rumeurs les plus difficile que Kotaro avait entendues dernièrement, et il était bien heureux qu’un homme comme celui qu’on lui décrivait n’était pas devenu chikara dono en tout cas.



Kotaro lançait alors son eito no jutsu, tentant de fouetter le poteau de bois pour voir s’il pouvait ne serai-ce que le soulever pour l’envoyer balader. Mais il devait faire attention, il n’était pas le seul à s’entraîner dans le coin et surtout, il ne maitriser pas encore suffisament ce jutsu pour l’utiliser a son pleins potentiel. Il avait réussi par instinct à le combiné avec son affinité katon, mais c’était encore trop dangereux pour lui de le faire consciemment en tout cas, mais alors qu’il s’entraînait, il sentait un chakra s’approcher de lui, avant de finalement entendre le son de la voix de cette personne.



Il arrêta son jutsu immédiatement, s’inclinant devant l’homme qui était récemment devenu le dono de son clan. Un homme discret en effet.

Il voit instantanément le jeune Chikara lui faire la courbette classique de présentation et il agite les mains devant lui pour lui faire signe que ce n’était pas la peine d’être aussi à cheval sur le protocole. Il était clairement en forme et motivé à s'entraîner, ce qui faisait plaisir à voir. Voir que les jeunes continuer de pratiquer pour s’améliorer était toujours un signe rassurant. Il grimace légèrement en entendant le fils de Mei et parle d’un ton pour le moins gêné.


Il hausse les épaules avec un sourire lui laissant le choix de continuer à être aussi formel ou se relâcher un peu autour de lui. Il avait eu une rapide mise au point concernant son retour de mission sans être plus plongé dans les détails et savait qu’il avait eu une mission des plus agitée et compliquée qu’il n’aurait dû en avoir. Il n’est pas si étonnant qu’il souhaite changer d’air. On se détend comme on peut. Le dono se balade au lieu de faire de la paperasse, lui s'entraîne pour se vider la tête. Takumi met les mains dans les poches et se penche légèrement en avant pour lui parler.



Il sort une main qu’il pose sur son menton faisant mine de réfléchir.



Son air jovial reste présent et il se redresse en regardant derrière le jeune homme, Il n’avait pas envie de débattre ou de faire de sermon, il avait eu la base de l’affaire et cela ne servait à rien de passer plus de temps dessus. Il avait remarqué qu’il était en train de manipuler l’Eito sur un mannequin d'entraînement.

Le chikara dono semblait, en effet, assez détendu pour un chef de clan. Il reprit immédiatement le garçon lui expliquant qu’il n’avait pas besoin d’être aussi formel en toutes circonstances avec lui. C’est vrai que Kotaro avait toujours gardé cette distance respectueuse avec les inconnus, mais plus il grandissait plus il comprenait que finalement les adultes n’était pas plus que des adolescent avec des responsabilités. En plus de ça, il se rapprochait d’un âge de majorité ainsi que d’un rang de chunin qui aurait certainement raison de la distance avec pas mal de ses semblables.



Kotaro avait bien tenté une fois ou deux d’être moins rigide sur la politesse et cela avait irrémédiablement conduis à une altercation que ce soit avec des gens de son âge ou avec un de ses supérieurs. La remise en place de Kitto Seijuro c’était produite justement dans cette optique et le garçon ne maîtriser pas encore véritablement l’art et la manière de ne pas manquer de respect aux gens dès lors qu’il abaissait simplement le niveau de langue. Mais le Chikara dono enchaîna sur l’altercation avec l’uzumaki. Décidément, tous les hauts gradés du village avaient eu vent d’une simple bagarre entre adolescents, et cela, prenait véritablement des proportions ridicules. Il semblait alors légèrement blasé.



Il mit les mains dans ses poches, prêt a s’en aller, mais c’est alors qu’il recommença en mentionnant la Gaikotsu. C’est vrai qu’elle aussi était là et que la situation avait du la choquer.



Il soupira un instant ce disant que si c’était vrai et qu’il était réellement ami, que cette fille ne devait pas être très très futé. Comment des gens qui vivait la discrimination tous les jours pouvait cautionner que d’autres le fasse subir ? C’était quelque chose qui dépassé le genin. Sortit de ses pensées, Takumi lui demanda s’il s’entraînait à l’eito. En effet, mai il n’avait jamais réussi à faire les dix fils et était pour l’instant bloqué à six, ce qui en soit était déjà pas si mal que ça.



Kotaro fit alors de nouveau les mudras de l’eito, un peu piqué dans son ego et fit apparaître six fils de chakras partant du bout de chacun de ses doigts, trois dans chaque main.


Kotaro n’en dit pas plus, mais son esprit était résolument persuader qu’il n’était bon a rien si ce n’était haïr. La première fois qu'il avait utilisé ce jutsu, c'était avec Kano, et c'était la colère qui avait motivé sa première réussite.

S'il s'excuse dans un premier temps, il ne tarde pas à se mettre sur ses gardes et se montrer plus virulent en ce qui concerne le cas du jeune Ichigo. Il ne mâchait pas ses mots et le dono rigole en entendant ses arguments. Il n'avait rien contre au contraire, mais il ne voulait pas que cela devienne une habitude non plus de passer à tabac publiquement les détracteurs de Konoha. Que les ados pouvaient être terrifiants de nos jours. Il garde son sourire et attend qu'il finisse de lâcher sa pression avant de rajouter calmement.



Il fait une courte pause et hausse les épaules.



Il se concentre sur le sujet d'apprentissage du jeune Kotaro et le garçon lui explique qu'il ne maîtrise pas véritablement son chakra sur de longues distances. Il est vrai que l'eito consommait le chakra et qu'il fallait être plus qu'à l'aise avec au risque de se retrouver à plat sans s'en rendre compte. Il allait parler quand la fameuse question arrive sur le tapis. Il était procédurier mais, il pouvait constater que la langue de bois n'était pas une option dans la famille et qu'ils posaient les questions sans tourner autour du pot.



Le jeune Chikara fait apparaître ses fils au nombre de six et le Dono ne réagit pas plus que cela. Il le regardait et fixait le bout de ses doigts. Il ne peut s'empêcher de rajouter le fait qu'il fonctionne à la colère. Un sentiment plus que commun dans ce clan depuis un certain temps. Il se contente de sourire et ne bouge pas d'un centimètre en le fixant pendant une dizaine de secondes. Il prend une inspiration et prend une expression plus neutre.



Il le regarda de nouveau et sentait que la méditation n'allait pas être la solution pour le garçon. Il réfléchit un instant avant de soupirer.



Il sort les mains de ses poches et les met devant lui en signe d'arrêt.

Kotaro préféra ignorer les dires du Chikara dono en ce qui concernait la façon de remettre les raciste en place. Après tout, si konoha ne se chargeait pas de remettre les délinquants dans le droit chemin en punissant les gens qui proféré de telles paroles, il fallait bien que quelqu’un le fasse. Pour Kotaro, le village se porterait bien mieux si tous éduquaient leurs enfants et amis à ne pas être un connard raciste et parfois cela passe par les châtiments corporels. Mais la suite le captiva un petit peu plus. En effet, il avait bien compris que la colère était l’essence qui faisait avancer Kotaro. Et cela avait toujours était le cas inconsciemment. Il avait toujours fonctionné ainsi. Déjà enfant, il voulait devenir fort pour arrêter de se faire insulter et frapper par des “ camarades” puis il a voulu devenir plus fort pour tuer Gekido et à présent, il s’agissait de devenir plus fort pour controller son pouvoir destructeur pour tuer son père biologique, Gekido ainsi que neutraliser toutes personnes qui se trouvaient être un danger pour Konoha et ses valeurs.



Kotaro regardait alors ses mains ne sachant pas trop quoi en faire à vrai dire. Il n’avait pas in tempérament à être calme lorsqu’il était en colère, au contraire, il avait une colère ardente, brûlante, au point qu’il avait fini par en créer une explosion si intense dans son cœur qu’il avait développé un jutsu interdit. Il ferma les poings se demandant bien comment canaliser tout cela.



Il leva alors les yeux regardant directement son dono, espérant avoir une réponse concrète qui l’aiderait à être moins flamboyant ou du moins a canaliser tout cela un petit peu mieux. En effet il n'était pas un des genin intélectuel, la théorie était toujours bien a prendre et il n'étai pas complétement débile non plus évidement, mais il préféré la pratique.

Comme il s’y attendait, le jeune l’ignore et préfère se concentrer sur les explications du Dono. Il n’avait pas véritablement la fibre de l'enseignement et tentait d’expliquer les choses aussi clairement que possible. Il maîtrisait déjà depuis longtemps cette technique et ne voyait pas comment lui faire comprendre que canaliser ses émotions serait d’une aide plus que favorable. La colère est la plus simple à avoir et dès l’instant qu’elle possède le corps, il est compliqué de s’en défaire.



Son désir de protéger le village était plus grand que tout et il refusait de laisser ce sentiment prendre le dessus. Une remarque qui fait sourire le Dono. Il regarde les terrains alentour et cela lui rappelle un détail sur le jeune homme. Il retourne son attention vers lui et reprend d’un air désabusé.



Il se racle la gorge pour rapidement changer de sujet.



Il compose ses mudra pour faire apparaître les fils sur ses dix doigts. Il fait face au mannequin.



D’un geste vif, il bouge les mains et attrape le mannequin en le ficelant. Deux fils autour du cou, quatre autour du torse et quatre autres au niveau des jambes et ferme les poings pour resserrer les liens. Il soulève la main d’un coup sec et le sort du sol avant de baisser les bras sèchement pour qu’il s’écrase sur le sol. Il relâche ses poings et les fils disparaissent.

La haine était en sentiment puissant, en effet, c’était celui qui avait rendu fort tous les grands ninjas de ce village après tout. C’était aussi celui qui avait causé la peine de grand nombre de gens du village. Les guerres, les génocides, les meurtres, tout cela partait toujours de la haine, mais en face qu’y avait il ? Juste de la haine aussi. Kotaro n’était pas un philosophe, loin de là d’ailleurs, mais cela le laissait perplexe. L’amour ? L’amitié ? Comme source d’énergie ? Il regardait dans ses propres expériences s’il avait déjà vu cela se produire autour de lui. Son père était mort par amour, sa mère avait été blessé par amour, et plus récemment même s’il n’était pas sur de pouvoirs mettre cela dans cette catégorie, il s’était lui-même blesser en voulant sauver son amie.



Il voulait quand même tenter. Il n’était pas non plus complétement indiscipliné comme garçon et n’était généralement pas fermé à l’apprentissage. Juste qu’il n'était parfois pas très appliqué quand les choses lui semblaient abstraites. Il ferma les yeux et tenta d’imaginer son système circulatoire de chakra. Ce n’était pas forcément la chose la plus aisée, mais toujours est-il que c’était sa façon à lui de se concentrer. Les battements de son cœur se ralentissaient doucement, plus il se concentrait, plus le vide autour de lui semblait l’envahir à tel point qu’il ne percevait plus rien d’autre que sa propre personne. Mais cette fois-ci contrairement a avec Kano, il tentait de penser à des choses positivement chargé tout en visualisant son chakra.



Il composa les mudra de l’eito no jutsu, ne sortant encore que six fils. Sur l’instant le genin semblait dessus, mais une chose presque imperceptible semblait se dérouler. Ses fils étaient bien plus stables, bien plus convainquant aussi. Il n'était simplement pas encore suffisament expérimenté pour s’en rendre compte.

Il n’avait pas saisi l’intégralité de l’explication et cela n’avait rien d’étonnant. C’était une manière de voir les choses un peu trop abstraite et se focaliser sur un élément qui n’existe pas pouvait se montrer plutôt compliqué. Il le regarde faire ses fils de nouveau. Il était déjà bien plus calme et on pouvait sentir une légère amélioration par rapport à la dernière fois. Cela ne semblait pourtant pas satisfaire le jeune genin impatient. Le Dono rigole légèrement et croise les bras.



Il avait les capacités de le faire, le temps de se défaire de cette mauvaise habitude de canalisation par la colère n’allait pas se faire en un claquement de doigt. Il se mettait une pression tout seul et cela n’aidait en rien la situation. Il repense simplement à son arrivée et est pris d’un déclic.



S’il avait des capacités de senseur cela allait pouvoir l’aider dans le contrôle de son chakra et arriver à ses fins encore plus rapidement.

Il avait remarqué que Kotaro avait quelques facilités avec la sensorialité. Il n’étais pas maitre en la matière certes, mais il avait un niveau debutant qui lui permettait au moins inconsciement pour l’instant de se sentir observer. C’était comme instinctif chez le genin aux allures féline. Il n’avait certainement même pas conscience de cette faculté, certainement pour cela qu’il ne s’en était jamais préoccupé. Il considérait simplement avoir de l’instinct, ou du moins c’est ainsi qu’il nommé cette sensation étrange qui lui faisait se dresser les poils sur la base de sa nuque quand quelqu’un le regardait de loin et qu’il ne pouvait pas le voir.



Il écoutait son dono lui dire qu’il avait la faculté de ressentir le chakra des autres autour de lui ? Peut-être à vrai dire. Mais pour cela, il devrait s’entraîner bien plus dur que cela, pour y parvenir de façon a ce que cela soit véritablement utile. Mais c’était aussi peut être grâce à cette faculté que Kotaro ressentait aussi bien son propre chakra. Donc s’il s’améliorer dans cette branche, la maîtrise de son propre chakra deviendrait meilleurs ?



Kotaro fit quelques mudras, attrapant juste avant un kunai qui au final ne semblait pas avoir changé d’un iota, mais si l’arme semblait identique, la charge de chakra a l’intérieur semblait, elle avoir rallongé la lame de façon presque parfaite. Pas de changement de diamètre et un chakra aussi lisse et pur que possible.

Le jeune garçon semblait avoir un don pour la sensorialité, mais ne s'en était pas véritablement aperçu apparemment. Un point intéressant, s’il venait à mieux maîtriser cette capacité, il pourrait vraiment faire ce qu’il désire de son chakra. C’est une capacité bien plus utile qu’on ne pourrait le croire, elle n’est pas délaissée, mais rarement utilisée à son plein potentiel. Elle était souvent utilisée pour cacher sa présence ou sentir celle des autres. Mais les gens oublient bien trop souvent que cela pouvait leur permettre de comprendre la circulation de leur propre flux.


Il pointe son visage et plus précisément son bandeau.



Il lui fait la démonstration avec son kunai. Une lame imperceptible à l'œil nu. Il fallait se montrer attentif pour sentir la lame. Il contrôlait parfaitement son chakra à courte distance et se demande s’il fallait qu’il ouvre plus les vannes avant de s’énerver. Il se retient de rire pour ne pas agacer le jeune homme.



Il fait de nouveau des mudra pour faire apparaître ses fils un à un de ses doigts, ils ne dépassent pas les 5 cm et étaient des plus stables.

Il utilisé donc vraiment, la sensorialité pour voir a travers son bandeau. Ce mec n’était vraiment pas un amateur ni un guignol. C’était véritablement un dono particulier, peut être pas le plus fiable sur certains aspects, mais quand sa mère lui dit de ne surtout pas sous-estimer la force du nouveau dono, Kotaro n’avait pas véritablement fait cas. Il pouvait donc littéralement voir avec la senso, comme ce que kotaro nommait l’instant, mais en permanence et avec précision. Mais les conseils qu’il venait de donner résonnaient doucement en Kotaro. Faire des fils plus court ? pour quoi faire, c’était un jutsu à distance, alors pourquoi le faire au corps-à-corps ? C’était un peu stupide ce dit le genin alors qu’il écoutait la suite de l’explication. En effet, s’il maîtriser au corps-à-corps, mais pas à distance, c’était qu’il ne maîtrisait pas l’afflux de chakra et non pas le flux de chakra. S’il n’injecter pas suffisamment de chakra, la fin serait plus diffuse.



Kotaro n’était pas du genre à avoir peur d’échouer ni à avoir peur d’être ridicule, il avait soif d’apprendre plus qu’autre chose. Il se concentra quelques seconde, fermant de nouveau les yeux pour bien visualiser son chakra parcourir son corps et effectua de nouveau les mudras de l’eito no jutsu sortant les dix fils sur une longueur d’une vingtaine de centimètre seuelement. Il préférait commencer petit et augmenter que commencer trop grand directement et devoir rattraper en injectant plus de chakra après coup. Il devait sentir et ressentir ce qu’il faisait, considérer les fils comme faisant partie intégrante de son corps, comme une prolongation de son bras, de ses mains, de ses doigts.



doucement, les fils se mirent à grandir, virevoltant autour de lui jusqu’à ce qu’un des fils se mette à vaciller. C’était un point déterminant dans cette nouvelle approche du jutsu et il ne devait absolument pas lâcher. Contrairement à d’habitude où il aurait égaliser le chakra de tous ses fils pour qu’il est tous une puissance égale, Kotaro se mit a concentrer ses chakra et a en liberer plus. Les fils grandissaient de plusieurs centimètre alors, rapidement, arrivant jusqu’à faire quelques metres chacun mais la quantité de chakra était alors brutale pour le jeune garçon qui était maintenant dans une position bien incomfortable, concentrant son chakra au maximum tandis que celui-ci commencer a doucement se mannifester autour du corps du garçon. Il avait une très bonne maîtrise de son chakra, mais n’avait que rarement le besoin d’en maîtriser une si grande quantité a la fois. Les chikara était des réservoir à chakra naturel et depuis toujours on lui avait appris a en utiliser le moins possible dans un but d’economie des forces, ce qu’il faisait là était donc complétement contraire a ses instinct et cela pouvait se ressentir.



Il avait forcé sur son corps un peu trop longtemps. Une aura bleue se dessiner autour des pieds du garçon, laissant s’échapper des bourrasque de chakra, faisant virevolter ses cheveux ainsi que ses vêtements avant de finalement s’estomper dans une dernière bourrasque, désactivant le jutsu du garçon qui tombait alors lourdement au sol.



L’effet indéniable de l’ivresse du chakra… Il avait réellement l’impression d’être saoule et avait certainement la tête qui tournée… Quel idiot.