Kotaro était ravi de savoir que son dono n’était pas lui aussi un goujat avec les femmes. Il serait certainement surpris de savoir comment se comporte les jeunes de nos jours, il aurait même certainement du travail pour les remettre tous sur le droit chemin dans bien des domaines, dont celui du respect des autres et les comportements de prédation. Mais il avait raison, s’ils voulaient passer pour des connards eux même, ce n’était pas de son ressort. Un jour ou l’autre, les choses se retourneraient contre ceux qui agissaient mal, mais le plus tôt était le mieux pour le Genin qui pensait que les punitions étaient parfois le meilleur moyen de régler les problèmes. Quand lui-même avait fauté en frappant l’Uzumaki… Sa mère ne l’avait pas loupé une seconde et il avait dû suivre un entraînement particulier. Pour dire, sa mère, c’était littéralement servit de fils comme d’un sac de frappe pour son entraînement. Il avait dû encaisser les coups d’une personne bien plus forte qu’il ne l’était pour lui faire comprendre les risques qu’il avait pris.
« Vous avez raison, puis à force de se faire recaler, il finira peut-être par comprendre. »
Kotaro avait véritablement un Dono particulier. Il avait certes ces moments où il semblait aimer sa position supérieure, mais il devait bien se l’avouer, il s’était trompé sur son compte. Il était plutôt sympathique et humain. Il ne pourrait pas encore dire évidemment qu’il pourrait lui faire complétement confiance pour ce qui est du clan ou des décisions qu’il prend, mais il avait enfin l’impression d’avoir un humain en face de lui. Pas juste son supérieur, non, juste un autre homme avec son propre vécu et ses propres expériences plus ou moins amusantes à entendre d’ailleurs. L’anecdote sur sa coéquipière le fit sourire d’ailleurs, sa mère avait eu la même réaction, enfin plus ou moins. Elle l’avait surtout pris pour un fou d’avoir mis du khôl non-waterproof alors qu’il pleuvait. Elle lui avait finalement acheté son propre maquillage, las que son fils lui vole le sien.
« Surement, car comme moi, vous vous êtes trompé de liner à utiliser ! Au début, je mettais du liner encre, mais je trouve que le khôl est bien plus agréable et irrite moins ma peau quand je le retire… »
Le garçon prend alors de l’eau dans ses mains et se rince le visage, ramenant ses cheveux en arrière pour ne pas être gêné par ceux-ci. Il faisait en sorte que ceux-ci ne touchent pas l’eau, même si forcément vu la longueur, c’était plus compliqué. Il attachait toujours ses cheveux de sorte à ce qu’il reste cour, mais il aimait les avoirs long. La dessus sa petite sœur tendait à le copier, elle refusait catégoriquement qu’on les lui coupe bien qu’un petit incident a fait qu’elle fut obligée de raccourcir de quelques centimètres. Et en pensant à sa sœur, Kotaro écoutait ce que Takumi avait à dire à son propos, qui lui laissait un petit sourire. Il est vrai que ce qu’il lui manquait, c’était la confiance en soi. Comme lui à son âge d’ailleurs, mais ils avaient pris des voies différentes et rapidement Kotaro prit confiance en lui en mettant aux sols ceux qui était cruel avec lui. Elle, elle ne ferait pas ça et dans le pire des cas… Si elle mettait qui que ce soit au sol, ce serait certainement plus grave qu’une petite bagarre… l’irou jutsu était aussi la discipline lier au poison après tout et cette idée le fit frémir de peur.
Il enchaîna après un petit temps de réflexion sur ses raisons pour l’iroujutsu. C’était la fatale raison de l’obligation ninja, mais aussi et surtout l’appelle d’une voie dans laquelle il était doué plutôt que de s’enfoncer dans un art qui n’était pas le siens même s’il était préférable pour sa famille. Kotaro n’avait pas eu ce problème, mais c’était quelque chose de commun dans les clan ninja. Tout le monde connaissait quelqu’un forcer d’être ninja, forcer d’être un expert dans un domaine ou un autre. Kotaro lui avait cette chance de faire ce que bon lui sembler. Sa mère était comme lui, orientée Taijutsu et Ninjutsu bien qu’elle se penchait plus sur la partie clanique que lui. Dans tous les cas, le jeune homme retenait que même son Dono avait choisi une voie par pur et simple esprit de contradiction et de défiance face à l’autorité. Mais ses raisons pour être devenue dono elle, était bien plus sombre qu’il ne le pensait. Il avait forcément perdu un proche lors de la nuit maudite et son envie de disparaître était des plus compréhensibles.
« Vous savez ça fait longtemps que j’ai abandonné le fait de défendre le sang qui coule dans mes veines. Si les chikara de l’époque ne voulaient pas de moi, qu’importe maintenant. Je suis un Shinobi de Konoha, je suis le fils de Chikara Mei et c’est tout ce qui m’importe au final. Je défends mes couleurs, je défends mon clan, mais je protège surtout les valeurs qui me sont chères. Mais… Ça fait plaisir à entendre vous savez. »
D’un geste, il se releva, attrapant sa serviette pour le peu de pudeur qu’il lui restait après une heure passer nue dans un bain a coté d’un adolescent. Si dans 20 ans Kotaro devenait Chikara Dono c’était qu’il avait véritablement changé, et que le clan aussi, car même s’il aimait les siens… Il ne s’y sentait pas forcément plus proche. Peut-être avec le temps. Peut-être à force de prouver sa valeur. Son chef lui notifia son départ, un jour de congé à optimiser donc. Kotaro sourit, c’est vrai que les médecins devaient avoir peu de temps à eux. Le garçon se retourna, restant dans l’eau, posant sa tête sur ses bras avec un petit sourire.
« Je comprends, moi, je vais rester là un petit peu encore, ça fait longtemps que je n’ai pas eu le luxe d’une baignoire ou je peux étendre mes jambes. »
« Merci, pour l’invitation, c’était plus sympa que je le pensais au départ. C’était sympa de discuter avec vous en tout cas ! Profitez bien de votre journée Takumi-san. »