Escapade dans la nature sauvage

Tu te baladais en exploration de la grande ville de Kumo. Ton jeune maître étant occupé, tu t'amusais à te faufiler un peu partout en son absence. Pour l'heure, tu faisais une petite visite non guidée au sein de comment ça s'appelait cette étrange endroit ? Aucun idée ! En tout cas, c'était "miséreux" un nouveau mot que tu apprenais il n'y a pas longtemps. Ton vocabulaire s'améliorait de jour en jour et tu comprenais maintenant un peu mieux même s'il y avait encore quelques quiproquo de temps à autre. Ne voulant pas être trop aperçu sous ta forme Tanukienne, tu possédais un paquet de délicieux Kage que tu mangeais au fur et à mesure pour rester sous ton apparence d'enfant. Tout autour de toi tu observais ce que tu voyais. C'était marrant cette petite balade et puis tu te posais tellement de questions ! Pour passer un peu plus vite le temps, tu chantonnais joyeusement en sautillant dans la grande ruelle principale.


Personne dans les alentours pour le moment. Dommage, tu te demandais si des gens vivaient ici ? Tu continuais alors ta petite escapade.

Le temps passait lentement quand on ne pouvait pas sortir de ces murs, enfin disons plutôt qu’il s’entêtait à s’enfermer chez lui au lieu de chercher une véritable occupation, mais après une semaine, il commençait véritablement le temps long et son corps entier le démangeait par cette inaction et cette sensation d’inutilité donc il faisait preuve. Il décide de sortir de son taudis et se dirige vers le “gymnase” de fortune que le clan possédait. Il n’y avait pas grand chose et mais il ne lui fallait pas plus qu’un sac bien solide et de la terre. Frapper dedans lui ferait le plus grand bien et en plus, ça lui permettra de tenir la forme. Il attrape de quoi faire un sac de frappe qu’il sécurise pour ne pas le voir se déchirer et commence à le remplir de terre avant de le fermer et le porter d’un bras pour aller l’accrocher à une barre suspendue. Il ne perd pas de temps, il commence à enlever le haut de son kimono en le laissant pendre au niveau de ses hanches et enchaîne les coups avec puissance. La bâtisse n’était pas vraiment de qualité et chacun des coup menaçaient de faire tomber l’armature qui tenait le sac en question.

Il passe bien deux bonnes heures à frapper sans relâche le sac qui se déchirait et se vidait lentement. L’homme s’arrête en sentant ses poings lui faire mal. Il regarde rapidement pour y voir un peu de sang, il ne trouve rien à dire où faire, il savait que c’était le signe pour lui d’arrêter de frapper comme un buffle. Il ne remet pas son haut et décide simplement d’aller se laver les mains, mais il n’y avait rien à proximité. Il fallait qu’il se rende chez lui. Enfin, il trouverait peut-être de quoi faire l’affaire dans l’axe principale de la zone industrielle. Il commence sa marche et entend un chant enfantin venant de la place. Il ne se souvient pas avoir vu d’enfant capturé, le seul étant Shun, mais il ne devait pas se balader aussi librement dans le coin. Il est donc intrigué et avance dans la direction du petit chant et voit une jeune fillette sautillante. Une vision qu’il le surprend, elle n’était clairement pas du clan Kaguya. Elle avançait dans sa direction et Hayate, n’étant pas un homme de discrétion, ne bouge pas vraiment de sa place et attend qu’elle le remarque avant de la regarder d’un air… Bien à lui. Son visage n’inspirait pas la confiance, encore moins les mains couvertes de sang et le corps en sueur. Mais il tente de se faire moins menaçant, il n’était pas complètement idiot et retenait les remarques qu’on lui faisait.

Alors que tu continuais de sautiller de ton air joyeux et innocent, tu m'approchais de plus en plus d'un grand individu. Tu t'arrêtais net devant lui, en le voyant sévère et le sang sur ses mains. Tout d'abord, tu paniquais mettant ton bras en avant de peur de recevoir un coup et fermant les yeux. Ce n'était pas la première rencontre de tes petites promenades que tu faisais. La dernière fois un homme te frappait d'où le fait que tu te préparais à prendre un coup. Mais à ta grande surprise, il te parlait des plus calmement possible. Tu ouvrais les yeux et... cette voix et ce visage ne t'étaient pas inconnu ! C'était l'un des types de la caverne qui venait sauver Tirin ! Tu finissais par sourire avant de répondre d'un ton enjoué:


L'état de ses mains te faisait un peu de peine, tu voulais l'aider, mais tu ne savais pas comment faire... Tu pointais alors du doigt.


Qu'est-ce que tu pouvais bien trouver. Hum... Tu fixais ton sachet de Kage avant de le lui tendre.


Ouais, tu ne savais pas encore parler correctement, mais tu faisais de gros progrès !

La petite lui fait un grand sourire, il ne pensait avoir réussi son approche amicale. Il n’avait pas vraiment le droit à l’erreur à partir de maintenant, le contrat était plutôt clair pour le clan, un faux pas du moindre membre et c’était la fin de leur survie à Kumo. Et s’en prendre à une enfant n’était pas vraiment une chose qu’il avait envie de faire de toute manière. Elle se présente à lui dans un langage un peu primaire, elle avait l’air d’être plus âgée pourtant. Enfin, il se baisse pour se mettre à sa taille comme il l’avait fait avec le fils du chef. Il savait que les enfants étaient plus souvent en confiance quand on ne les dépassait u peu trop. Ou alors c’est uniquement parce qu’il faisait presque 2 m aussi, il ne savait pas trop où était la vérité. C’est hésitant qu’il reprend.



Il se pointe du doigt pour bien préciser qu’il s’agissait de lui étant donné qu’elle n’avait pas l’air de très bien s’exprimer. Il regarde l’état de ses mains que la jeune fille avait remarquée et il secoue la tête. Il n’a pas le temps de répondre qu’elle lui tend un sachet de biscuits. Il ne voulait pas paraître trop malpoli et tente de se servir, mais ses mains faisait la taille de sa tête et il n’était pas vraiment facile pour lui de piocher dans ce minuscule sac. Il arrive à en saisir un du bout des doigts et le ressort non sans peine. Il ne le porte pas directement à sa bouche pour le manger pour autant, il ne savait pas vraiment ce que cela contenait et il la regarde toujours l’air curieux.

Tu le répétais pour pouvoir mieux retenir son prénom, que c'était rigolo ! Tu étais contente de te faire un nouvel ami. Depuis ton arrivée ici tu t'ennuyais quand Chizue ou Rin étaient occupés à d'autres choses. Le grand monsieur, du nom d'Hayate, acceptait ton Kage guérisseur, mais ne le mettait pas en bouche de suite. Il te remerciait et tu lui souriais toute contente. Il te demandait ensuite si tu étais perdue où ce que tu venais faire ici. Alors, tu expliquais ton point de vue du mieux que tu pouvais.


Tu tournais sur toi-même comme une danseuse classique en sautillant avant de lever les bras au ciel les pieds joints.


Mais ses mains saignaient beaucoup, beaucoup et tu n'aimais pas ça. De ta petite main frêle, tu lui posais sur le devant de son bras le fixant de tes deux yeux innocents l'air inquiet.

Elle répète son nom d’une manière étrange et cela décroche un sourire sur le visage du tas de muscles qu’il était. Il semblerait qu’elle soit elle aussi nouvelle et cherche à visiter le village. Il comprend bien le but, mais il doute que la zone soit l’endroit le plus sûr pour elle. Enfin, les Kaguya ayant pour mission de rester calme, elle était probablement en sécurité ici plus que dans un autre quartier de la ville au final. Il avait entendu des rumeurs sur un endroit bien précis et n’avait pas vraiment envie d’y mettre les pieds au risque de retourner dans les geôles de Kumo sans possibilité de retour.



Il garde son sourire et reprend.



Il est surpris de la voir s’approcher de lui aussi subitement, mais ne sentant pas vraiment de danger, l’instinct ne prend pas le dessus et il laisse simplement la petite l’approcher sans trop de soucis. Elle avait l’air d’être vraiment concernée par l’état de ses mains. Il fallait dire que les jointures de ses poings n’étaient pas beau à voir à l’heure actuelle. Il se contente d’enfourner le gâteau dans sa bouche pour ne pas l’inquiéter plus. Il se rend compte que c’est bien la première fois qu’il mange quelque chose de la sorte, le goût était particulier, mais pas mauvais. Mais il remet son attention sur la jeune fille et ouvre et ferme ses poings comme pour montrer qu’il n’y avait pas de problème.

Ah ! Quel homme ! Il prend des forces et tu étais très contente de le voir manger le Kage. Il ouvrait et fermait son poing pour te rassurer, mais il fallait tout de même faire quelque chose selon toi. Il te disait que ça allait et qu'il ne ressentait pas la douleur, que ce n'était pas bien grave avant de te demander où tu vivais. Oh ! Si ça se trouve, il ne se souvenait pas de toi à cause de ta forme enfantine. Hum... Comment te faire comprendre dans ce cas ?


Tu te creusais la tête et tu savais que ça ne suffirait pas pour te faire comprendre. Et puis rentrer à la maison, tu n'en avais pas l'envie de suite et préférait profiter de l'extérieur des murs du palais... palais. Mais oui !


Et tu gesticulais à ramener tes mains, le sac de Kage en main, sur ton torse.


Peut-être quand racontant cette petite anecdote où ta queue se trouvait coincer dans ses os et que tu te faisais emporter dans son élan, il se souviendrait ?


Tu avais vraiment encore pas mal de difficulté à t'exprimer. Tant que le message passait, alors c'était bon.

C’était compliqué pour le barbare de suivre la conversation. La petite voix aiguë et l’excitation de la jeune fille n’aidaient pas à comprendre ses explications. Il ne pouvait percevoir que des brides et avait des doutes sur ce qu’elle était en train de lui faire comprendre. Est-ce qu’elle était en train de lui parler du palais impérial ? Une boule de poil ?



Elle habiterait au palais de l’empereur ? Il n’avait fait qu’entendre des histoire sur la famille impériale et il savait qu’ils avaient deux enfants. Le premier, il savait à quoi il ressemblait puisqu’il était parti le sauver en compagnie du jeune chef et de l’empereur lui-même.


Il ne fallait pas trop lui en demander non plus, il n’a pas été élevé pour un stratège. Mais il commence à mettre les pièces du puzzle en place et il est vrai que le fils de l’empereur s’appelait Rin de mémoire. Elle était présente lors du sauvetage de Rin… Mais il n’y avait qu’une boule de poil un peu bizarre et un type avec un serpent quand il a porter son attaque. Il ne se souvenait vraiment pas de quelqu’un d’autre…



Il semblait surpris et la regarde plus en détail, ce n’était plus la même boule de poil que la dernière fois. Mais il est vrai que les Tanuki étaient connus pour leur métamorphose après tout. Le vocabulaire devait être dû à son âge ou le simple fait qu’elle soit un animal normalement. Mais le Kaguya semblait mieux comprendre l’attitude de l’enfant. Elle n’était pas humaine au final.

Tu secouais la tête lorsqu'il te demandait s'il ne t'avait pas fait trop mal dans ce petit incident.


Tu jetais un petit coup d'œil aux alentours et te rendais bien compte qu'en réalité, tout semblait dans un sale état. Pointant du doigt les vieux entrepôts et bâtiments endommagés, tu posais la question suivante, du moins tu essayais:


Avant de repicorer un petit Kage au passage et en tendant un autre à l'homme.


Tu le regardais de tes deux petits yeux, curieuse d'en savoir un peu plus sur le sauveur de la grotte.

Il affiche un visage qui se voulait rassuré en entendant la nouvelle de la jeune Tanuki. Elle n’était pas bien grande sous sa forme initiale, il était donc plus que facile pour lui de la confondre avec un élément du décor. Il fallait aussi dire que réfléchir avant d’agir n’était pas non plus son domaine, il avait tendance à prendre la réflexion en compte quand il se prenait un coup de lame et qu’il perdait du sang. Un Kaguya à l’ancienne donc. Il regarde l’endroit qu’elle pointe du doigt et secoue la tête en signe de négation.



Il est vrai qu’il avait l’habitude des températures basse, l’éternuement de la petite lui rappel qu’ils sont en train de discuter dans le froid. Il ne sait pas vraiment s’il avait envie de montrer l’espèce de taudis dans lequel il vivait, mais il se doutait que s’il refusait, elle allait tout de même le suivre. Il se lève en pointant un coin un peu plus loin.



Il commençait à marcher et regarde derrière lui si elle le suivait. Assurer de la voir marcher derrière lui, il reste silencieux et ce n’est qu’après une petite minute de marche qu’ils arrivent à destination. La maison était véritablement miteuse vue de l’extérieur. Un mélange de taule et de bois couplés à des cordes pour tenir, l’intérieur n’était pas spécialement mieux, mais Hayate laissait principalement les moins coriaces du clan bâtir leur appartement avant de se préoccuper du siens. Le simple fait d’avoir un toit était suffisant après 4 ans à dormir à même le sol humide des geôles de Kumo. Il ouvre la porte et on ne pouvait y voir qu’une pièce principale, avec une alcôve qui était sa salle de bain. Mais le lit, trop petit pour l’homme, était à peine séparé d’un mètre de la table. Une seule chaise à disposition et une cuisine de fortune.

Tu le suivais alors après qu'il t'indiquait sa maison un peu plus loin. Un mélange de quelques matériaux dont tu ne connaissais pas le nom. Il ouvrait ce qui ressemblait à une porte avant de te faire signe d'entrer. Au vu de ta taille, tu ne pensais pas que l'endroit était petit, mais pour une grand gaillarde comme Hayate, c'était une autre histoire. Tu entrais précipitamment et te jetais sur le petit-grand lit pour t'y assoir lorsque celui-ci te disais de faire comme chez toi. Tu tapotais sur son propre lit.


Tu attendais patiemment qu'il venait à côté de toi. Ca te rappelait de bons vieux souvenirs qui te semblaient à la fois heureux, mais flous et très lointain. Tu voulais en apprendre plus sur ce grand monsieur et balançant tes petites jambes Kage en main tu lui demandais:


Tu patientais comme la plus sage des enfants même si ton enthousiasme était grand ! Comme Tanupaphayate !

Il était sûr qu’elle se sentait à l’aise en tout cas vu la vitesse à laquelle elle s’installe. Il lui avait demandé de faire comme chez elle après tout, il ne s’étonnait pas plus que ça. La situation était étrange, cela dit, il n’avait plus vraiment l’habitude de s’occuper d’un enfant depuis le temps. Ce n’est pas vraiment quelque chose qui s’oublie, mais il n’était pas certain de vouloir jour les baby-sitters. Elle l’invite à s’asseoir à côté d’elle et il s’approche d’elle, mais s’assoit en face en prenant la chaise. L’innocence d’un enfant n’était pas une chose commune, mais il allait peut-être devoir s’y faire si le clan vient à renaître dans l’enceinte de Kumo. Elle semblait bien curieuse sur son histoire et ne savait pas vraiment s’il était bon pour lui de la raconter. Elle était plutôt sombre, mais il se disait qu’en esquivant les détails fâcheux, cela pourrait passer.


Globalement, c’était ça. Il combattait et rester attendre les futurs combats, il arrivait de partir en mission, mais bien souvent, il s’agissait de se battre sans réfléchir.