Escapade dans la nature sauvage

Paphayate n'avait pas l'air certain de savoir en quoi tu pouvais le remercier. Peut-être qu'un jour tu pourras lui rendre l'appareil, qui sait ? Après que le Kaguya finissait par te sécher il t'indiquait de faire moins la fofolle au niveau du plafond et de rester plutôt à même le sol.


Alors que tu t'apprêtais à faire la petite fofolle mais papattes à terre, le grand monsieur te demandait si tu savais te battre. Faire la baston ? Mais pourquoi faire ? Tu ne comprenais pas vraiment pourquoi il te demandait ça. De plus, qui pouvait bien être ce fameux Yuukan ? Des dires du grand homme, c'était un être dangereux et redoutable ! Mais pour le moment tu ne l'avais pas encore rencontrer, donc tant mieux pour toi.


Tu faisais une petite pause pour chercher les mots afin de mieux t'exprimer et de répondre à la seconde question d'Hayate.


Ouais, ca ne semblerait pas très clair, mais tu tentais tout de même de raconter ta rencontre avec le petit prince.


En te mémorisant cet instant particulier, tu te rendais compte qu'au final l'homme que tu nommais Biscuit n'était pas aussi méchant qu'il voulait le faire paraître et lorsque que tu rencontrais les deux drôles de dames, il vous mettait même en garde toi et le jeune maître.

Il avait compris l’essentiel sur le fait qu’elle n’aimait pas se battre, mais elle, il avait oublié qu’elle ne comprenait pas l’entièreté des mots. Et le fait de la voir lui demander qui est le Yuukan est une chose à laquelle il ne s’attendait pas, mais qui ne le surprend pas plus que cela non plus.



Elle était encore jeune et c’est bien normale de ne pas enregistrer tout, mais il est clair qu’elle allait avoir encore un peu de travail pour retenir le gros des informations. Et en parlant d’informations à retenir, la voilà qui déballe sa vie dans un langage approximatif que le Kaguya ne comprend pas du tout. Tirin, le prince… Mais c’est qui ce biscuit ? Un biscuit qui pue ? Il ne comprenait pas un traître mot de la jeune Tanuki et se contente simplement de faire oui de la tête au fur et à mesure de ses explications pour qu’elle n’est pas à le redire et lui à écouter une fois de plus cette description de vie abracadabrante. Tout semblait bien se finir, c’est le plus important.



Il ne savait absolument pas de quoi il en retournait, mais c’est déjà ça. Il ne voyait pas vraiment quoi dire de plus et se relève en lui disant de faire ce que bon lui semblait en évitant d’aller trop haut et les lucarnes.

Tout d'abord Paphayate t'indiquait que le Yuukan n'était pas un homme ou une femme, mais le continent sur lequel tu marchais ! Incroyable découverte ! Tu le notais dans le coin de ta petite tête !


Après tes explications il ne trouvait pas mieux à dire un simple "ok" ou un "très bien"... Tu étais très surprise !


Ah... Il ne te comprenait pas vraiment alors... Il fallait dire que ton langage n'était pas des mieux non plus. C'est ce qui te motivait d'avantage à apprendre la langue des hommes ! Et un jour, peut-être que tu parleras tellement bien l'humain que le jeune maître sera séduit par ton grand effort et t'épousera ! Oui ! C'était certain même ! Tu revenais à tes moutons avant de continuer à galoper sous le regard du Kaguya. En faisant quelques pirouettes tu lâchais des "Toi voir ?!" pour signifier "t'as vu ?!" comme le bébé tanukienne que tu étais. Tu t'amusais quasiment durant une bonne heure à faire des galipettes de-ci, de-là paraissant être infatigable même si ton énergie débordante se vidait petit à petit. Complètement essoufflée tu finissais par t'arrêter devant le grand monsieur muscle !


C'était debout sur tes papattes arrières que tu demandais l'heure à l'homme. Tu n'étais pas régler de la même manière niveau horaire que les hommes et tu savais que le retard chez toi était ta grande spécialité !

ok, il avait probablement loupé une ligne importante de l’explication vu le choc de la petite boule de poil. Il écoute une dernière fois en essayant de mettre les pièces du puzzle en place. Il semblerait que quelqu’un cherchait à la tuer… Non, en effet, ce n’est pas l'idéal, mais cette personne semblait ne plus être son ennemi aujourd’hui de ce que le colosse avait compris de l’explication et tente de se corriger.



Il ne pensait pas que ça serait si pénible de parler avec un enfant. Enfin, il l’avait déjà fait, mais n’avait pas souvenir que cela soit aussi compliqué. Peut-être le fait qu’elle ne soit pas humaine joue dans la balance aussi, il omettait un peu ce détail. La voilà qui cherche l’heure, il n’avait rien sur lui qui puisse l’aider pour la renseigner mais il savait que l’après-midi n’allait pas tarder à toucher à sa fin pour laisser la soirée débuter. Il regarde autour de lui et tente de voir où est le soleil pour confirmer son doute.

La panique ! La panique ! Oh mon dieu ! C'était déjà l'heure du bain ! Tu t'agitais dans tous les sens complètement déboussolée !


Tu finissais par te calmer un peu avant de répondre à la question de Paphayate:


Puis, de ta petite taille agile tu grimpais sur le grand monsieur avant de lui faire un gros câlin au niveau de son bras. Tu lâchais prise avant de commencer à courir, mais tu t'arrêtais pour te retourner et lui dire:


Et tu filais en passant par les toits pour être un peu plus en sécurité que sur la terre ferme.