Un accident de bon augure

Le travail terminé, il se dirige vers la grande place pour prendre de quoi se réchauffer un peu, travailler toute la journée dehors en plein hiver n’était pas la chose la plus attrayante. De plus, il s’entêtait à porter son kimono, ça ne l’aidait pas vraiment à garder la chaleur d’avoir un vêtement avec des manches large et rien de fermer pour le bas. Il avait bien un pantalon, mais il était en toile et ça ne gardait pas très bien la chaleur. Il pensait qu’il ne serait pas trop bête d’enfiler des vêtements plus conventionnel pour ce genre de tâche, histoire de ne pas finir malade tous les deux jours. Mais il ne se sentait jamais vraiment à l’aise dedans et finissait toujours par se balader torse-nu. Au grand désespoir des autorités du village. Il rentre dans le petit commerce de la place pour prendre un Oden et le manger rapidement avant de prendre le chemin de la maison. Un petit encas pour lui ouvrir l’appétit n’allait pas lui faire de mal.

Il se met donc en file pour attendre son tour et se retrouve derrière une jeune fille qui était probablement en train de faire les courses pour la famille vue le contenue de son panier. Il le regarde train de ranger soigneusement chaque article dans les sacs en répartissant bien les poids et faisant en sorte que rien de soit écrasé. Cette petite était sacrément appliquée et ça décroche un sourire à l’Uzumaki se revoyant au même âge faire les commissions pour sa grand-mère. Il est sorti de son souvenir quand la petite semble paniquée et tâte ses poches dans l’incompréhension. Le vendeur ne semble pas vraiment dans l’urgence, il n’y a pas grand monde dans le magasin à cette heure-ci. Il tourne la tête vers Kamui en faisant un signe pour demander pardon, auquel le jeune fait comprendre qu’il n’est pas pressé. L’homme derrière le comptoir se penche et demande d’une voix douce le problème de la jeune fille qui avait les larmes lui montant aux yeux.



La petite était vraiment gênée et le vendeur se trouvait légèrement embêté de la situation, car il allait devoir tout ranger avant de reprendre le fil. L’Uzumaki se manifeste simplement en agitant la main pour attirer l’attention des deux personnes devant lui.



L’homme ne sait pas vraiment quoi faire, la petite est tête basse par le dérangement qu’elle cause et le gérant lui semblait ne pas trop savoir quoi. Il déclare la somme de 3,500 Ryos. Intérieurement, Kamui n’était plus très sûr, mais il regarde encore le visage de la petite et se décide à sortir l’équivalent de sa journée de travail pour aider la petite. Il n’avait plus de quoi prendre son petit repas, mais il n’allait pas mourir de faim de toute manière. Il s’approche de la jeune fille qui se tourne vers lui en faisant une courbette de remerciement sans dire un mot. Il se baisse pour se mettre à son niveau en souriant gentiment.


Elle renifle pour se retenir de pleurer et lève la tête pour faire face au jeune homme. Elle finit par hocher la tête et commence à attraper ses sacs. Elle attrape le second et se retourne vers le rouquin et reprend timidement.


Il est surpris de la demande, mais hoche la tête, il se relève et lui prend un sac des mains. Il le change de main pour porter le sac de courses et lui tend la main pour qu’elle la saisisse et le guide jusqu’à son lieu d’habitation.




Elle lui attrape timidement la main et fait une dernière révérence vers le gérant pour le saluer et s’excuser la fois. Il salue les deux qui quittent son établissement et reprend sa vie. Kamui marche au rythme de la petite qui semble toujours peinée de ne pas avoir réussi sa petite mission. Il commence à lui parler de tout et rien. Il lui parle de sa journée et de ce qu’elle fait à l’académie. Elle reste timide, mais répond tout de même et sa mine semble bien moins triste. Ils arrivent dans les quartiers Chikara et au bout d’un petit moment, elle pointe du doigt une maison, la sienne bien évidemment. Il espérait juste ne pas tomber sur une famille lui jetant directement la pierre, mais vu sa non-réaction à sa couleur capillaire, il doutait du fait que les membres soient si réticents à l’idée de voir un Uzumaki à leur porte en compagnie de leur fille. Elle ouvre la porte et commence à entrer.



Lui reste sur le pas de la porte ne voulant pas s’imposer et attend le verdict la boule au ventre.

Kotaro venait tout juste de rentrer de son entraînement plus ou moins matinal. Un entraînement plutôt rythmé et épuisant au taijutsu où il s’entraînait à maîtriser un art martial bien particulier. Il n’avait pas de sensei pour cela, donc tout se faisait à la découverte et au talent principalement. Un art martial qui consistait principalement à des déplacements souple mais puissant utilisant la dextérité naturelle, la force maîtriser et conscience de son environnement ainsi que de son propre positionnement dans celui-ci. Du sang, des larmes et de la sueur en prévisions durant ces entraînements, mais pour l’instant, c’était surtout de la sueur. Le jeune homme dans la fleur de l’âge n’était pas exempt des règles de la nature et en poussant la porte de la maison familiale, il put constater son odeur. La remarque de sa mère ne fit pas non plus attendre d’ailleurs. Lui disant d’aller se laver, elle se préparait à partir travailler après avoir laissé de l’argent pour que le garçon aille chercher les courses pour manger ce soir. Elle lui notifia de sa mission et il acquiesça évidemment avant de lui faire un signe de bonne chance pour sa mission et qu’elle ne disparaisse.

Haneko, elle, était assise à la table du salon visiblement en train de faire ses devoirs de l’académie, calmement, sans un bruit, visiblement très concentrer sur ce qu’elle avait à faire. Kotaro s’approcha d’elle pour voir ce qu’elle faisait et il s’agissait de devoirs pour apprendre a calculer les angles de lancer de shuriken, des choses de son âge à l’académie de toute évidences. Mais il n’avait pas de temps à perdre et il courut vers l’escalier pour monter a l’étage et prendre une douche bien méritée. Pourquoi pas un bain d’ailleurs ? Il avait travaillé dur ce matin, il méritait bien une petite heure de détente avant d’aller chercher les courses. Mei ne serait pas rentrée avant le milieu de soirée et le konbini ne fermait pas avant très tard le soir. Il se déshabillait alors, préparant son bain en avance pour avoir le temps de se doucher avant et se détendre un peu.

Le temps passait plutôt rapidement, il s’était même plus ou moins assoupit dans l’eau chaude, mais quelques chose le réveilla. Le bruit de la porte d’entrée qui venait de s’ouvrir. Le petit clic distinctif que chaque enfant connaît. Il ouvrit les yeux se redressant, écoutant s’il entendait sa mère, s’inquiétant de l’heure qu’il était. S’il s’était endormi et n’avait pas fait les commissions, il était un homme mort… Enfin un homme punis. Mais ce qu’il entendait n’était pas la voix de sa mère, mais bien celle de sa petite sœur qui l’appelait depuis le bas de l‘escalier. De l’aide ? Pourquoi faire ? Je suis rentrée ? Il attrapa rapidement une serviette de bain qu’il noua autour de sa taille et sortit de la salle de bain rapidement, dévalant les escaliers pour venir en aide a sa petite sœur qu’il trouva complétement habillé en habille d’hiver, avec un sac de course a la main.



Il attrapa sa petite sœur, l’aidant à retirer son manteau pour qu’elle n’attrape pas de rhume avec le changement de température, jusqu’à ce que le vent de la porte d’entrée encore ouverte ne vint lui rappeler qu’il était nu et couvert d’eau. Il se releva prit d’un frisson, remarquant un roux dans l’entré avec un sac de course a la main lui aussi. Il resta le regarder un instant, se rappellant vaguement de son visage, c’était le garçon qui lui avait offert la bouteille d’eau au marathon, le camarade d’Hikaru ! Ni une ni deux, Kotaro lui souriait et lui faisait alors signe de rentrer dans la maison.







Kotaro se dirigea vers la table où se trouvait l’argent attrapant les billets et les donnant au jeune garçon qui était alors présent toujours dans l’entré de la maison, porte fermé cette fois ci et remis l’argent a sa petite sœur pour qu’elle puisse rembourser celui qui l’avait aider. Il y avait environ 4,000 ryos, mais cela devait être suffisant normalement pour payer les courses.



Kotaro monta les escaliers de nouveau, deux par deux et se dirigea vers sa chambre laissant les deux en bas durant deux petites minutes avant de redescende et d’attraper les sacs de course pour les poser dans la cuisine et commencer a ramasser celle-ci tout en discutant avec son invité.

Il ne tarde pas à entendre les bruits de pas à l'étage et dévaler les escaliers, mais ce n'est qu'une fois devant la porte que Kamui semble comprendre chez qui il se trouve actuellement. Enfin, actuellement, sa tête se vide de toute conscience en voyant un Kotaro quasiment nu devant lui. Il reste statique et le regarde s'occuper de sa petite sœur en l'aidant à enlever sa veste. Le tout en s'efforçant de ne pas trop laisser son regard s'étendre de trop sur la vue que le destin lui proposait. Le basané finit par le remarquer à cause d'un coup de vent le forçant à jeter un œil à la porte. Leur regard se croise et le temps semble se dérouler étrangement pour le rouquin. Il revient sur terre quand le Chikara lui dit de rentrer pour ne pas attraper froid et s'exécute avant de refermer la porte derrière lui. Il n'a pas vraiment le temps de répondre que la petite explique la situation à son aîné qui lui répond de ne pas donner d'objets de la maison. Un petit rire attendri s'échappe et il tente de le cacher en mettant la main légèrement serrée devant sa bouche. Quand il saisit l'argent et le lui tend, il hésite un instant et l'attrape par réflexe, mais son visage se montre un peu réticent à cette idée. Il fait un petit sourire gêné avant de lui parler.



Son visage souriant se transforme en une multitude d'expressions plus incompréhensible les unes que les autres quand le jeune homme part s'habiller. L'esprit du jeune Uzumaki s'échauffait et il avait simplement envie de hurler. Il ferme les yeux et met la main devant la bouche pour être certain de ne rien laisser s'échapper avant de prendre une grande inspiration et de penser à quelque chose pouvant apaiser ses ardeurs juvéniles. Il commence alors à murmurer un sutra.





Il ouvre les yeux et se rappelle d'un détail important. Il avait oublié la présence de la petite. Il expire lentement et s'accroupit de nouveau pour se mettre à sa taille et la regarde en souriant. Il voulait simplement exprimer toute sa joie à la petite Haneko et la remercier pour cette coïncidence qu'il n'espérait pas vraiment, mais se contient.


Elle le regarde d'un air particulièrement dubitatif, mais ne dit rien de plus. Lui se relève et semble pour le moins impatient du retour du Chikara. Il n'en fallait pas plus pour le voir redescendre et le visage de l'Uzumaki s'illumine. Il enlève ses sandales et suit le petit duo qui commence à ranger les courses. Il reste dans un endroit où il estime ne pas gêner les déplacements et attend calmement en ne quittant pas le jeune homme des yeux. Il semble réalisé ne pas s'être présenté et le fait. Non pas qu'il est besoin de le faire en réalité. Il se souvenait de lui et cela déclencha un sourire encore plus voyant accompagné d'un geste de la main pour se frotter la nuque montrant sa gêne et rougissant légèrement.



Il reprend un peu son calme et continue.



Il détourne un peu le regard.



Et puis au moins il avait pu lui parler un instant avec cette excuse. Il se ressaisit de nouveau et croise le regard de la jeune fille qui ne semblait pas le lâcher des yeux.



Il rigole gentiment, mais son for intérieur lui cri d'arrêter de parler.

Il était véritablement prévenu, c’était plutôt rare de croiser des adolescents qui se souciaient des petites filles dans le village. Kotaro était plus habitué à voir les grands emmerder les plus petits et clairement, c’était un comportement qui ne lui plaisait pas du tout. Mais ce garçon, Kamui, il semblait plutôt bien élevé, et même raisonné et sensé se disait le basaner qui ranger les affaires avec sa petite sœur. Dans cette maison, les tâches étaient divisées équitablement, pas de différence sauf pour tout ce qu’Haneko ne pouvait pas faire à cause de son âge, comme faire a manger par exemple. C’était une connaissance d’Hikaru, et donc certainement pas un mauvais garçon sinon il en aurait entendu parler. Hikaru et Kotaro discutaient pas mal ensemble, et si un de ses camarades de promotion avait été un véritable con, Kotaro en aurait entendu parler… De la même façon que Kotaro avait prévenue pour Seiji. Mais Hikaru parlait souvent de lui avec ses équipiers ? En bien, il espérait… En tout cas, il ne semblait pas non plus avoir de mauvais a priori contre Kotaro. Le garçon avait fini de tout ranger quand il se releva, passant sa main dans ses cheveux encore humide pour éviter qu’il ne lui bloque la vue.



Il ouvrit alors un placard alors pour y chercher les différentes boites à thé. Il était n’était pas un grand buveur de thé, mais il savait recevoir au moins, tout n’était pas perdu dans son éducation de ce point de vue là. Il entendit le compliment fait a sa petite sœur, souriant en ce disant qu’en effet sa petite sœur était véritablement mignonne. Un petit ange, parfois un peu trop innocent et naïve, mais qui au moins était toujours honnête. Elle n’avait pas en elle pas la moindre trace de méchanceté. Et vu la mère, le portrait craché d’Haneko au même age, en effet, le rapprochement se faisait vite avec sa famille. Il faut dire que mise a part la couleur des yeux, elles étaient identique au même age. Ce que Kotaro ne voyait pas, c’était le regard de sa sœur posé profondément dans celui du Uzumaki. Elle le regardait avec une certaine interrogation dans les yeux, la tête légèrement penchée.



Elle attrapait alors les tasses pour aller les poser sur la table basse du salon, attendant sagement là-bas une fois tout en place. Kotaro lui était resté dans la cuisine avec l’invité pour discuter un petit peu le temps de choisir ce qu’il allait boire et manger. Haneko prendrait son chocolat, Kotaro son café, restait simplement à savoir ce que Kamui désirerait, lui.



Kotaro lui faisait un grand sourire des plus amicales.

Il ne lâche pas le basané du regard et détourne son regard dès qu’il regarde dans sa direction, jetant un œil à la décoration par la même occasion. Il avait retenu de ses discussions avec son cousin qu’il vivait avec une mère seule et sa sœur, enfin, plus que des discussions, il s’agissait d’interrogatoires camouflés. Il joint les mains l’une à l’autre devant son abdomen et ces dernières se retrouvent complètement camouflées par la largeur de ses manches de Yukata. Il garde son sourire et celui-ci ne fait que s’agrandir en voyant qu’il n’avait pas vraiment pris conscience du compliment qu’il venait de lui faire.



Il s’écarte pour laisser la petite se diriger vers le salon et mettre la table, il retourne son attention pour reprendre en faisant écho à la première parti de sa phrase avec un petit espoir de le voir moins naïf.



Le regard doux et sourire aux lèvres, il reprend le cours de la conversation et se voit proposer à manger, il aurait bien refusé l’offre pour ne pas trop paraître profiteur, mais rien que l’annonce de nourriture provoque un petit réveil de son estomac qui se manifeste moins discrètement qu’il ne l’aurait désiré. Il serre ses mains d’avantage et fait pression sur son ventre comme s’il essayait de le faire taire tout en affichant une mine gênée. Une fois le cri de famine stoppé, il passe une main derrière la nuque en évitant son regard.



Il pointe du doigt la corbeille de fruits et l’attrape en prenant soin de garder l’équilibre du contenu. Il allait partir et se retourne.


Il attend que le Chikara lui tende l’ustensile et approche sa main pour saisir le couteau effleurant légèrement la main de son hôte. Il lui fait un dernier petit sourire en partant, laissant le jeune homme faire tranquillement ce qu’il a à faire et se dirige vers le salon et prend place à sur le fauteuil à côté de la fillette qui attendait sagement en balançant ses pieds dans le vide.


Elle le regarde du coin de l’œil et hoche timidement la tête. Il rigole de la voir si calme et remonte ses manches jusqu’aux épaules, révélant plus de tatouage. Il enroule le tissu pour être certain qu’elles ne tombent pas et commence à tailler les pommes en silence. Il pose alors la première tranche devant la petite qui semble bien plus intéressée en voyant la petite forme de lapin devant elle.

Ce serait donc un thé pour le jeune garçon. Kotaro sortit alors la théière et alluma la plaque pour la faire chauffer. Un peu dos, et un assortiment de thé en sachet ainsi que de thé en vrac comme ça, il aurait l’embarras du chois. Haneko s’en alla et le garçon reprit la parole, complimentant une nouvelle fois sa mère. Il était décidément très bien élevé, complimentant la maîtresse de famille sur sa beauté. En effet, Kotaro était plutôt fier de sa mère, elle était jeune, jolie et forte. Un véritable modèle de vie pour lui en tout cas.



Il avait faim vu le son que son corps venait de produire. Kotaro avait été prévenant en proposant une petite collation à Kamui, malgré que l’heure du repas approché. Ce n’était pas grave à leur âge de manger une pomme ou deux quelques heures avant de manger, ils avaient de l’appétit à cet âge-là et en tout logique, ce n’était pas un fruit qui les calerait, juste qui les aiderais à tenir jusqu’a l’heure du repas. Il avait donc choisis les pommes parmi les fruits proposés et lui demanda un couteau, que Kotaro lui tandis sans attendre. Leurs mains se frôla, mais Kotaro n’y faisait pas vraiment attention, lui souriant juste, contente que le garçon ose lui demander. Il avait aidé Haneko après tout, il lui était redevable vis-à-vis de tout cela, et aussi de la punition que cela lui éviter. Kamui quitta alors la cuisine, pour aller avec Haneko tandis que Kotaro lui continua de préparer les diverses boissons. Un chocolat pour Haneko, son café ainsi qu’un thé pour son invité. Kotaro arriva donc dans le salon alors que Kamui présentait une pomme coupé en forme de lapin à sa sœur pour l’amuser. C’était mignon.



Kotaro s’assit à côté de lui, déposa sa tasse, l’eau ainsi que l’assortiment de thé devant lui, ainsi que le reste des boissons et de la nourriture. Kotaro attrapa alors une banane et l’éplucha avant de la manger tranquillement. Haneko toujours en extase devant la sculpture sur pomme, elle attrapa sa tasse de chocolat pour en boire une gorgée, hésitant à détruire l’œuvre pour la manger.

Il était amusé de voir la petite intriguée par ses sculptures de fruit. Il était simplement content de ne pas voir la fillette avoir peur de lui, il avait tendance à ne pas trop inspirer la confiance auprès des enfants avec ses tatouages sur le visage. Le grand frère ne tarde pas à arriver et pose tout sur la table avant en lui posant une question sur son aisance avec les enfants.



Il le regarde s’asseoir à côté de lui ajouter un mot de plus et se servir à manger. Il fait un geste de la tête pour le remercier tout en prenant un sachet de thé et préparant sa mixture. Il en profite pour prendre une des chutes de pomme pour la manger et ne rien laisser traîner à jeter. Il entoure la tasse de ses mains en croisant ses doigts vernis avant d’être interpellé par le garçon lui proposant de rester dîner. Il tourne la tête vers lui d’un air un peu surpris et fait une courte pause pour réfléchir avant de lui répondre en souriant.



Il prend une gorgée de son thé calmement avant de relever la tête d’un air un peu inquiet malgré tout. Il tente de cacher son appréhension et regarde la petite en plein dilemme pour savoir si elle doit manger la sculpture ou non. Il pose sa tasse délicatement avant de saisir un petit cure dent et de le piquer avec et d’imiter des petits bonds dans les airs jusqu’à arriver devant la bouche de Haneko qui se décide d’ouvrir la bouche pour gober l’animale éphémère. Il met une main sous le menton de la fillette au cas ou des bouts tombent avant de se mettre à rire.


Il pose le petit pic en bois avant de reprendre sa tasse en main.

Il vivait avec sa grand-mère qui était une civil qui plus ai. Kotaro intégré l’information pour le pas faire de gaffe pas la suite. S’il vivait ainsi cela voulait certainement dire que ses parents étaient décédés d’une façon ou d’une autre et il serait mal venu de parler de ça directement avec quelqu’un que l’on venait de rencontrer. Bien que la mort faisait partie de la vie des shinobi, il y avait simplement des choses qui n’était socialement pas bien vu. Mais cela avait eu l’avantage d’en faire un garçon bien élevé au moins, et altruiste. Kotaro regardait avec tendresse sa petite sœur s’amuser avec le jeune homme, se disant que l’innocence de ces jours avait du bon et qu’elle devrait en profiter autant qu’elle le pouvait avant qu’il ne soit trop tard. Haneko semblait même contente que Kamui accepte de manger à la maison ce soir, ce qui ne manqua pas de faire sourire Kotaro de nouveau, malgré les inquiétudes de son invité.



Il attrapa à son tour un morceau de pomme avant de le manger directement et de boire une gorgée de café. Un goûter bien mérité qui lui faisait le plus grand bien physiquement et psychologiquement aussi. L’aspect social de son métier était parfois compliqué et bien que lui fut élevé dans une idée complétement pro clanique, il y avait rarement des Uzumaki à la maison. Il espérait d’ailleurs que Kamui ne se sentait pas mal à l’aise vis-à-vis de son clan, ce n’était vraiment pas quelques choses qui avait de l’importance ici.







Kotaro caressa les cheveux de sa petite sœur avec un petit sourire triste. C’est vrai, il y avait encore des progrès à faire quant au fait du vivre-ensemble, mais en grandissant la majorité des enfants comprenaient qu’il n’y avait rien à craindre et s’ouvrait un peu plus. C’était de toute façon vital pour la réussite des missions par la suite. Il espérait tout de même que ce communautarisme finirait un jour…



Il affichait son plus beau et doux sourire au Uzumaki à ce moment précis, véritablement sincère dans son compliment.

Il se montre un peu plus rassuré quand le basaner lui dit que ça ne posera pas de problème à sa mère de le voir à table avec eux ce soir. Sa grand-mère était du genre à accueillir à peu près n’importe qui à table, mais il était rare d’avoir une scène de repas de famille chez lui. La petite semblait contente de le savoir présent pour une partie de la soirée et cette réaction fait sourire le jeune Uzumaki. Il pose gentiment sa main sur le crâne de Haneko avant de lui caresser les cheveux en riant. Il se retourne son attention vers Kotaro et le regarde un cours instant avant, il allait prendre la parole, mais est interrompu par la voix fluette de la fillette qui s’interrogeait sur ses tatouages. Au vu du nombre et de leur place, il avait l’habitude d’entendre la question, mais elle provoquait toujours un petit pincement en pensant à la raison de leur présence. Il écoute la discussion amusé de voir que les deux sont bien curieux au final.



Il baisse les yeux vers Haneko d’un air plus doux.



Il lève une manche pour montrer son bras qui lui aussi avait divers sceaux en restant neutre, mais sa voix traduisait un léger malaise.



Il n’avait pas de mal à manipuler le feu, bien au contraire. Mais il semblerait que son utilisation soit peu appréciée et il fût rapidement canalisé.



Il prend une inspiration et regarde le Chikara avec un grand sourire et se décide à rougir maintenant au compliment de Kotaro et prend un air embarrassé.

Kotaro avait bien vu vis-à-vis des sceaux du garçon. Il savait que les uzumaki arborer divers sceaux au cours de leurs vies et bien que certains étaient complétement décoratifs ou inoffensif, d’autre était plein de danger et de douleur pour leurs utilisateurs. Il avait connaissance de certains sceaux qui forçait les personnes au silence, d’autre qui rendais le porteur esclave du poseur, ou encore le classique sceau pour rester belle ou beau en toute circonstance. Tous les sceaux n’étaient pas forcément posés avec le consentement de la personne et cela en faisait un sujet légèrement épineux à aborder avec les gens que l’on connaissait à peine. Le garçon ne connaissait pas beaucoup d’Uzumaki en plus, donc ses connaissances restaient plus ésotériques qu’autre chose et il avait bien souvent trop peur de froisser les membres du clan frère avec ses questions. Kanashisa n’avait pas de sceau apparent, Shimazu non plus… il n’avait pas fait attention au Uzumaki qu’il avait frappé non plus d’ailleurs. Peut-être que certains les cachaient ou juste les faisait dans des endroits moins voyant.

Mais il expliqua rapidement. Il releva sa manche, montrant que son visage n’était pas le seul endroit où les sceaux étaient apparents, rajoutant une explication sommaire mais suffisante pour laisser son mal-être a leurs propos apparaître. Des sceaux pour qu’il ne s’enflamme pas. Sur l’instant Kotaro fut pensif, un feu dangereux qui ne devait pas être utilisé ? Était-il lui aussi… C’était clairement possible s’il possédait le katon et qu’il ne devait pas l’utiliser tout comme lui. Mais alors une solution exister chez les Uzumaki ? Enfin une solution… Azukiyo lui avait dit d’apprendre à utiliser ses flammes pour ne plus jamais avoir a s’en servir. Il avait presque été comparé au génocidaire pour ça… Le clan Uzumaki avait une autre façon de gérer la chose apparemment donc.






Il faisait de son mieux évidemment pour ne pas trop gêner son invité. Les enfants étaient parfois difficiles à contenir et Kotaro avait presque peur des bêtises que sa petite sœur pourrait dire sans penser à mal… Comme pour les sceaux. Mais il avait fait référence à du maquillage et le basané était intrigué.. Mais sûrement moins que sa petite sœur qui d’habitude était si timide qu’elle osée à peine parler, c’était étrange d’ailleurs…

Il ne comprenait pas pourquoi il était si surveillé par les anciens membres et mis sous scellement. Sa grand-mère n’en savait pas plus que lui à ce sujet et le deux se contentaient de suivre les ordres sans trop discuter. Au début, il n’avait pas très bien pris la nouvelle et se montrait bien plus sanguin qu’aujourd’hui, mais le contrecoup des sceaux lui faisait bien comprendre qu’il n’allait pas avoir le dessus. Une douleur si violente qu’il lui en était presque impossible de respirer. Il en veut encore aux poseurs de ces sceaux, de ne pas lui en dire plus sur les raisons qui les poussent à le garder ainsi. Il était aujourd’hui bien plus calme, du moins en apparence, il méditait souvent et avait appris à canaliser ses émotions trop intenses qui étaient bien souvent la cause de sa soit disant perte de contrôle. Lui n’avait pas l’impression de ne pas être maître de ces flammes pourtant. Mais ça ne plaisait pas et il était maintenant voué à porter ces marques longtemps détestées par le jeune homme. Il ne jouait pas avec les limites et c’est bien une chance, car depuis le temps, ces sceaux se sont estompés et ne font plus vraiment effet. Une combinaison faite par l’association de plusieurs Uzumaki, certains sont aujourd’hui décédés, ce qui a désactivé une partie du processus de scellement. Mais le garçon devient aussi plus fort et arrive à contourner sans le savoir la punition.

Il sort de ses pensées quand Haneko lui parle et lui fait un sourire. L’échange entre les deux était intriguant et Kotaro semblait murmurer quelque chose. Il n’avait pas entendu, mais la mine qu’il faisait n’était pas des plus réjouis. Il sera juste heureux de voir ne pas être le malvenu dans cette maison.



Il réagit cependant à la remarque de la petite.



Il rigole en voyant la petite hocher de la tête frénétiquement avant de changer de sujet de but en blanc.



Le Chikara n’avait pas spécialement apprécié la note et Kamui le regarde simplement en souriant. Il ne se cachait pas vraiment de son observation du jeune homme et reprend d’un air serein.



Il ne flanche pas d’un cil et garde son regard sur le Chikara avant de se tourner vers sa tasse pour prendre une gorgée comme si de rien était.

Les uzumaki étaient véritablement particulier. Ils avaient des punitions spéciales pour les membres de leurs propres clans. Les Chikara aussi certainement, mais Kotaro n’en avaient jamais vraiment eu vent, et si c’était le cas, il devait s’agit de méditation ou autres forme de privation de chakra temporaire et indolore… Enfin si l’on exclu la fatigue que cela provoque. Mais des sceaux ? Le garçon trouvait que cela pouvait aller loin, surtout pour punir un “ crime “ qui n’avait pas été commis et pour une condition de naissance. Si l’on sceller les gens pour une affinité élémentaire, pourquoi d’autre allions nous les sceller par la suite ? Enfin, dans tous les cas, Kotaro était un Chikara et il n’avait pas vraiment à s’inquiéter de tout cela.. À moins que son secret ne vienne à s’ébruiter de trop et là par contre, cela deviendrait une possibilité malheureusement. Apparemment, cela était douloureux en plus, et puis quoi encore. Le basané n’avais vraiment aucunement l’envie de se faire sceller sans raison et encore moins sans son propre consentement qui plus est, mais il ne commenterait pas trop sur l’affaire, sachant que c’était toujours un sujet sensible chez leurs homologues roux.

Mais la suite laissa le garçon rougissant légèrement, un petit peu gêné ou embarrassé peut-être. Il ne savait pas trop à vrai dire lui-même, il avait simplement envie de sourire et avait un petit peu honte, mais il n’en restait pas moins content de ce qu’il venait d’entendre. Pour une fois, qu’on ne lui faisait un compliment sur le fait qu’il se maquillait… Ça lui donnait un peu confiance en lui peut-être. Il laissa s’échapper un petit rire gêné tout en se touchant l’arrière du crâne.



Il regagnait légèrement son calme en changeant de sujet. Le katon, c’était son élément certes, mais il en avait un contrôle pour le moins moyen, surtout depuis l’incident de Suna qui le poussait à en avoir peur. Quand il y pensait… Il pouvait presque sentir de nouveau la chaleur des flammes sur son avant-bras. Mais la porte s’ouvrit en grand, laissant un air glacé souffler.





Et voilà que la maîtresse de maison rentrait...