Un accident de bon augure

Il est clair que le jeune homme ne voulait pas s’étendre de trop sur le sujet et passait un bon nombre de détails au sujet des marques qu’il avait sur le corps. Il ne disait plus grand chose aujourd’hui et se contentait de vivre sans poser de questions. Il arrivait qu’un membre du clan ou un descendant vérifient leur fonctionnalité, mais ils avaient l’air tout aussi perdu que lui au final. Il faut croire que sceller quelqu’un d’un sceau unique sans en passer les secrets n’était pas la meilleure idée qu’ils aient eu. Le fait d’être calme aujourd’hui laisse croire à leur fonctionnement. Mais c’est aussi le fait qu’il est en tête le contre coup plus que douloureux en tête qui le retient de pousser les limites de son sort. Il reste souriant et impassible à boire son thé, le garçon semblait plutôt satisfait de la réaction du jeune Chikara qui pour la première fois depuis qu’ils ont commencé à parler, venait de comprendre le compliment que lui faisait le Uzumaki. Il le voit rougir légèrement et bégayer un peu quand il reprend la suite de sa phrase. Kamui le regarde amusé et lui fait simplement un grand sourire avant de reprendre.



Il ne finit pas sa phrase que la porte s’ouvre et laisse apparaître la maîtresse de maison surprise de voir la tête rousse. Il se lève et fait la courbette de salutation avant de répondre en jetant un regard vers le basané.



Il passe la main devant la bouche avant de reprendre, rendant quelque peu le début de sa phrase inaudible.



La petite Haneko n’avait pas perdue de temps pour signaler la présence du garçon pour le repas de ce soir et s’en suit la question de restrictions alimentaires.



Elle n’avait pas vraiment encore pris le temps de répondre qu’il avait sorti son tasuki pour attacher ses manches correctement...

À défaut de plus ? Je vois que mon petit garçon ramenait des jeunes hommes bien entreprenant à la maison. Mais le connaissant, je me demande s’il comprend ne serait-ce qu’une once de ce qu’il avance. Kotaro étant véritablement du genre à ne pas comprendre les signaux, j’avais presque envie de plaindre ce jeune Uzumaki d’avoir apparemment des vu sur mon petit. Il a bon goût cela dit, Kotaro était un très beau jeune homme à mon sens, avec un caractère pas simple a gérer parfois, mais beaucoup de bonté en lui. Enfin, je ne suis pas forcément objective, après tout, je suis sa mère… Mais lui, il semble plutôt calme et bien élevé, peut-être qu’il arrivera à avoir une bonne influence sur cette tête brûlée ! Mais pour ça, il faut déjà que l’autre idiot s’en rende compte… À son âge quand même.



De toute évidence, Kotaro ne comprendra pas de toute façon alors j’allais devoir me charger de faire les entremetteuses ? S’il est là, c’est que ce n’est pas un “ bad boy “ alors autant encourager mon fils même dans une amourette d’adolescent, c’est un sentiment merveilleux, douloureux parfois, mais qui pousse à devenir meilleurs. Je détournais mon regard pour voir ce qu’Haneko faisait, et il semblait qu’elle fût aussi observatrice que sa mère dit donc. Elle avait un petit sourire qui signifiait bien tout ce qu’il y avait à penser de la situation en tout cas.




Je regardais les deux garçons monter à l’étage donc. Ma fille s’approchait de moi avec un grand sourire quelque peu espiègle si je ne la connaissais pas par cœur. Je savais qu’elle savait, ou alors juste elle était vraiment aussi aveugle que mon fils, mais était juste heureuse de passer un peu de temps avec moi ?





Ahahah ce n’est pas bien d’espionner ton cousin et ton frère dis donc, mais c’est bien, tu es compréhensive. Je t’expliquerais tout ça un peu plus tard d’accord ? On va faire le repas.

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Kotaro montait dans sa chambre suivi de son invité, qui en réalité était plutôt celui de sa soeur, mais soit. C’était bien rare qu’il ait des invités d’ailleurs, et encore moins de son âge. Il était sociable de manière générale ce n’était pas le problème, mais, presque jamais il n’avait invité de garçon à la maison. Le défilé de fille était plus courant même, c’est pour dire. Il ouvrit alors la porte de sa chambre, laissant Kamui rentrer en premier dans la pièce. C’était une chambre d’une taille convenable pour un adolescent, une décoration simple et sobre, tout dans les tons bois et brun, avec quelques touche de jaune de temps en temps. Un lit simple, une armoire dans le mur, un bureau avec quelques photos de famille, une épée accrochée sur le mur ainsi qu’un miroir de pleins pieds. La chambre était loin du chaos d’une chambre d’adolescent cependant, tout étant rangé au millimètre près comme si l’inspection venait d’être faite, la fenêtre fermée et une légère odeur de sable dans la pièce qui venait d’une bougie allumé sur la petite table basse ou était posé des cahiers.



Kotaro ouvrit alors la porte de son armoire, sortant un coussin pour s’asseoir par terre devant la table basse. Il poussait les cahiers, refermant ce qui était ouvert avant de s’étirer vers le haut, les bras levé.

À peine les manches attachées qu’il se voit déjà refuser l’aide. Il était un peu gêné de la laisser s’occuper de ça seule avec sa fille alors qu’il était littéralement en train de s’inviter chez elle sans vraiment prévenir. Il allait avoir besoin de s’attacher les manches d’une manière ou d’une autre pour manger plus tard donc il ne défait pas le nœud et hoche la tête. Il notera dans un coin de sa tête les informations qu’elle lui transmet sans véritablement savoir si c’était volontaire ou non. Mais il fait un petit sourire en apprenant être une petite exception dans la demeure. Techniquement, il n’était pas invité par Kotaro, mais plutôt la petite Haneko. Il fera un petit sourire avant de s’incliner poliment.



Il se met à suivre le jeune basané pour aller à l’étage et reste silencieux en le suivant. Il n’avait pas vraiment l’habitude d’être invité et de traîner avec des personnes de son âge depuis qu’il est sortie de l’académie. Il avait l’habitude de traîner avec les enfants que sa grand-mère gardait cela-dit, il se disait que ça ne devait pas être bien compliqué de gérer ce genre de situation de toute manière et qu’il aviserait sur le moment. Il entre en faisant un petit signe de tête au garçon en passant.



Il ne peut pas s’empêcher de jeter un œil à la pièce et voit qu’elle est en ordre avec une odeur sympathique. Elle changeait grandement de la sienne qui était pour le moins sobre. Un futon, une table basse et une chaise Zaisu. Il possédait bien de la décoration, mais ce n’étaient principalement que des mantra calligraphiés. Deux univers bien distincts, mais ça en disaient tout de même pas mal sur la façon de vivre du Chikara. Il reste debout et attend tranquillement en continuant de manière inconsciente de regarder un peu partout avant de se rendre compte que cela pouvait paraître étrange. Il se gratte la joue d’un doigt l’air gêné.



Il se racle la gorge, mais reste debout malgré l’invitation à se détendre, ne pouvant pas vraiment se relaxer plus que ça malgré son attitude à l’aise qui n’était qu’une façade pour le coup.



Il accompagne sa phrase d’un sourire et le voit s’asseoir. Il trouvait idiot de rester debout en le rejoint à côté de la table, il esquive de manière assez habile de passer devant le miroir ou fait simplement en sorte de regarder ailleurs quand il passait devant. Il était assis en seiza dans une posture digne d’un prêtre, les mains posées ses genoux. Il souriait en direction du jeune homme et tourne rapidement la tête en observant le bureau. Son regard se pose sur les photos qu’il pensait avoir regardées furtivement, mais il restait bien en cinq ou six secondes dessus le visage neutre avant de reprendre.

Kamui était un garçon bien étrange, il ne semblait pas vouloir se mettre à l’aise par pudeur ou gêne peut être, même après que Kotaro l’ai invité à s'asseoir. Il finit tout de même par s’asseoir en seiza, la position la plus inconfortable qu’il soit au monde selon le basané qui le regardait avec un peu de surprise. Il devait être légèrement stressé lui aussi. Kotaro n’avait pas l’habitude d’avoir du monde à la maison, encore moins un garçon de son âge et encore moins dans sa propre chambre. Peut-être n’était-il pas non plus habitué à être chez des gens ? Il avait dit passer le principal de son temps au travail ou avec des enfants chez sa grand-mère alors ça ne serait pas étonnant qu’il ne soit pas très fort en social. C’était donc bien une connaissance d’Hikaru. Lui non plus n’était pas une tête dans le domaine. Mais d’une façon, avoir quelqu’un qui tentait de se contenir en permanence aurait surement une bonne influence sur lui, il faudrait peut-être qu’ils deviennent amis aussi, plus que connaissance en tout cas. Kotaro lui était plus mal à l’aise quant au fait qu’il ne savait pas trop comment recevoir du monde, faire la discussion etc n’était pas forcément le souci avec les femmes, mais les hommes, c’était une autre histoire. Les deux avaient cependant pas mal de points communs et cela aidé pas mal à trouver un sujet de discussion.



Kotaro lui souriait gentiment, un peu timide du fait d’avoir un homme dans sa chambre. D’ailleurs, c’était bien la première fois que sa mère faisait ça, insister pour qu’il monte dans sa chambre. Enfin.. En tout cas, la décoration avait l’air de plaire à Kamui. Kotaro fut même surpris quand il mentionna l’odeur de la pièce. C’était à cause de la bougie qu’il avait allumée, une bougie de détente qu’il utilisait de temps en temps pour vraiment se sentir chez lui. Étonnement cette odeur l’avait toujours calmée. Certainement un vieux souvenir de quand il était enfant ?



Kotaro avait remarqué son regard qui s’était déposé sur les photos. Des photos des plus classiques pour une famille, une de lui bébé avec sa mère. Une de famille avec sa petite sœur encore bébé, lui et ses parents. Une de lui et de sa sœur ainsi qu’une nouvelle photo de famille avec Haneko, sa mère et kotaro qui posait fièrement avec son bandeau. Cela pourrait être triste pour Kotaro, mais depuis quelques jours, il ressentait bien d’autre chose en voyant ces photos. Plus de la fierté qu’autre chose.



Kotaro se leva et sortit de la chambre durant deux ou trois minutes seulement. Mais c’était étrange, il n’entendait pas de son en bas. D’habitude, les filles avaient tendance à discuter plutôt fort quand elles cuisinaient ensemble, mais cette fois-ci, pas un bruit. Il fut tenter de descendre voir si tout aller bien, mais il avait quelqu’un dans sa chambre alors hors de question de le faire attendre plus longtemps qu’il ne le fît déjà. Ce n’était pas très poli d’ailleurs de s’absenter de la sorte. Il retourna alors voir Kamui qui en effet… Ne semblait pas avoir bougé d’un pouce depuis son départ.

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Impossible pour moi de tenir en place, je voulais savoir si mon fils était vraiment aussi stupide que je le pensais vis-à-vis de la vie amoureuse d’un adolescent ou juste s’il cachait bien son jeu le petit salopiaud. Il avait ses petits secrets aussi et évidemment sa vie…. Sexuel… Ne regardait que lui, mais… j’étais curieuse de savoir si ce beau Uzumaki lui plaisait. C’était quand même la première fois qu’il ramenait un homme à la maison et en plus, il a accepté de le ramener dans sa chambre… Mon dieu. Je tournais la tête alors que nous avions fini d’éplucher les légumes, haneko et moi et je vois qu’elle à disparu. Ou est-elle passé ? Pourtant, elle adore cuisiner et puis là, c’était la chance parfaite pour que son grand frère commence à vivre son adolescence a pleine bou.. Pleins poumons.




Déjà ?! Comment ça ?! Non alors ça va peut-être un peu trop vite là non ? Je veux dire, la fougue de la jeunesse, je suis d’accord, mais mon fils reste encore un enfant en fait ! Je suis honoré de la confiance qu’il me porte pour faire ça sous mon toit, mais pas dans la salle de bain tut de même ! Kotaro ! Tu as une chambre pour ces choses-là, ta petite sœur pourrait vous tomber dessus ! Évidemment, je m’étais mise en route pour m’assurer que les deux garnements ne faisaient rien qui puisse choquer les yeux de la petite dans un lieu qui n’était pas prévu pour ça, mais la porte de la salle de bain s’ouvrit d’un coup alors que j’attrapais Haneko et nous cachais au plafond. Seigneur merci, il ne nous avait pas vues alors qu’il était resté dans le couloir à regarder vers le bas des escaliers… Il n’était donc pas en train de faire quoi que ce soit… j’étais un peu rassuré. Je nous reposais au sol uniquement pour voir ma fille se diriger vers la chambre de Kotaro.



Je ne savais pas comme j’y arrivais… Mais je criais en chuchotant….

Il fait un sourire pour cacher son petit inconfort en écoutant le garçon parlé et remarque lui-même qu’il n’était pas vraiment le plus facile à parler. Il était très avenant, mais il ne pensait pas que parler avec des gens de son âge était si compliqué au final. Au travail, il ne faisait pas vraiment attention à ça et parlait naturellement, mais la situation était toute autre. Il avait bien tenté de lancer le sujet lambda sur la décoration et le parfum ambiant. Il espérait ne pas être trop un petit fardeau pour le basaner, il semble prendre la lancée et lui explique l’idée générale derrière cette atmosphère.





Il rigole en lui faisant un clin d’œil avant lui faire un signe de main pour qu’il ne se sente pas trop dans l’embarras et il attend de le voir quitter la pièce pour souffler d’un air dépité. Il se sentait juste idiot d’être aussi tendu pour rien. Il avait aussi envie de se mettre une gifle d’être aussi direct et avait l’impression d’être un intrus. Il profite de son absence de quelques minutes pour méditer et se vider l’esprit, la méditation étant probablement le domaine où il s’y connaissait le mieux désormais. Il n’ouvrira les yeux que lorsque le jeune Chikara revient et l’accueil avec un sourire avant de voir que son attitude n’était pas passée inaperçue. Mais sa réflexion le fait rire.



Il lève un sourcil et paraît un peu gêné.



Il s’accoude d’un air plus détendu et réfléchit un un cours instant quand il lui précise ne pas le voir sur les terrains. Mais il est d’autant plus souriant quand il voit la proposition d’entraînement être acceptée.



C’est sans vraiment réfléchir qu’il détache la ceinture de son Yukata. Ce dernier s’entrouvre et laisse apercevoir une partie des marques qu’il avait sur le torse et de son cou. Il avait l’habitude de passer la majorité de son temps avec sa tenue sur les hanches ou torse-nu chez lui. Il n’avait pas l’air de vraiment voir le souci. Mais il tend la fameuse ceinture au jeune Chikara pour qu’il puisse voir les coups de pinceaux sur cette dernière qui de loin devaient paraître comme une simple décoration.



Il s’arrête subitement de parler quand la porte s’ouvre d’un coup et que la petite Haneko y apparaît suivit de très près par la maîtresse de maison qui semblait dans l’urgence. Il était surpris et les regarde en silence ne comprenant pas leur présence subite.





Mei s’empresse de faire taire sa fille et regarde l’Uzumaki qui vient réalise soudainement qu’il s’était peut-être un peu trop mis à l’aise.

Le jeune basané avait pensé à beaucoup de choses avant que son invité ne commence à se déshabiller devant lui. À ce moment-là, à peut prêt tout ce qu'il avait en tête s'était envolé loin de lui et ne reviendrait certainement pas de si tôt. Que ce soit les bougies ou le fait de l'appeler Senpai, au moment où le Yukata de Kamui glissa pour révéler son corps, Kōtaro eu comme un blanc. Il avait l'habitude de voir des hommes torses nue, ce n'était pas véritablement le souci, et puis des hommes bien bâtit aussi. Non, là, il était en total arrêt à cause du fait qu'un garçon s'était déshabillé dans sa chambre. Dans une conversation anodine, on pourrait appeller ce moment " Gay Panic ". C'était le résultat étrange entre l'attirance pour une personne et la peur de cette dite personne sauf que là on jugé cela sur une orientation sexuelle. Kōtaro n'était pas des plus pudiques de manière générale non plus, mais il ne criait pas forcément sur tous les touts qu'il aimait les hommes et donc il était souvent en conflit interne à ce sujet. Profiter d'être un homme pour voir des hommes et avoir peur de passer pour un homosexuel alors que c'était ce qu'il était et donc profiter de son statut d'homme pour en profiter. Il réussit cependant à balbutier quelques mots vis-à-vis de la ceinture.




Il finit sa phrase à voix basse dans trop osé regarder le corps de Kamui. Non pas à cause des sceaux évidemment, mais surtout pour le fait de se rendre compte qu'il était à moitié nu. C'est à ce moment-là que Haneko arriva dans la chambre pour créer certainement le quiproquo le plus dangereux qu'il était possible de faire à ce moment-là ! Elle ne prit même pas la peine de ménager son grand frère et faillit presque parler d'un sujet peu de son âge au final. Mei attrapa sa fille en entendant d'empêcher la catastrophe, mais tout le monde avait compris ce qu'elle avait dit évidemment et les yeux de Kōtaro s'étaient alors baissés au niveau cité par sa petite sœur pour se rendre compte qu'en effet… Il avait des sceaux à cet endroit oui. Ses joues devinrent rouges avant qu'il ne puisse détourner le regard. Il fallait enchaîner.



Il n'avait pas trouvé mieux. Évidement qu'il n'était pas prêt… Il devait trouver quelque chose de mieux. Quelque chose pour détourner l'attention aussi de son teint qui avait viré au rouge comme s'il était lui-même coupable de pensée étrange pour Kamui.

Le Chikara semblait un peu pris au dépourvu de l’action de l’Uzumaki et à raison. Lui ne semblait simplement pas faire attention au regard que lui posait le jeune homme et parlait simplement des avantages d’avoir des vêtements résistant à la chaleur des flammes qu’il pouvait créer par moments. Il ne comprend pas vraiment pourquoi il marmonnait le fait que cela ne sera pas très efficace et se contentera de continuer la démonstration avant l’interruption de sa mère et sa sœur. Elle restait une enfant et ne réfléchissait pas vraiment avant de parler, mais cela aura au moins eu le réflexe de faire prendre conscience à Kamui que sa tenue n’était pas des plus appropriées à l’heure actuelle. Il ne semblait pas plus gêné que ça et s’explique brièvement. Il baissera tout de même le regard sur son torse et regardera comme s’il le découvrait lui-même. Il n’y prêtait plus attention depuis le temps et ce détail le fera plus rire qu’autre chose au final. Il croisera très rapidement les yeux de Kotaro en relevant la tête, mais ce dernier changera de sujet.


Il se tourne vers le garçon qui demandait où il se procurait ses vêtements. Il hoche la tête délicatement et sourit d’un air tendre sur la dernière réplique.



Mei tenait toujours la petite de manière à ce qu’elle ne parle pas, mais qui bougeait tout de même pour se débattre. La mère regarde le jeune Uzumaki de haut en bas, bien moins discrètement que son fils et Kamui ne pouvait pas vraiment louper cette observation et rigolera nerveusement en fermant légèrement son Yukata. Elle fait un grand sourire en écoutant les deux jeunes parler et décide de briser la glace à la place de son fils.



Il s’était mis debout pour refermer sa tenue et remettre sa ceinture correctement. La remarque le prendra un peu au dépourvu et il regardera la femme en alternant vers ses deux enfants par la même occasion d’un air hésitant. Il fait en sorte de ne pas trop les regarder et se concentre sur le nœud qu’il devait refaire.


Il reprendra calmement sa place en se mettant en Seiza de nouveau et son sourire reviendra sur son visage.


La mère de famille prit un air faussement étonné et lui rend son sourire.


Elle referme la porte et repart s’occuper de la cuisine. Kamui espérait simplement ne pas avoir dit une chose trop gênante, il n’avait pas de problème à assumer, mais l’ambiance n’était pas toujours au beau fixe à cette annonce. Il se gratte l’arrière du crâne avant de briser le silence.

La situation était étrange. Mais il y avait un trop-plein d’information pour Kotaro pour qu’il arrive à réfléchir à tout d’un coup. Il n’était pas en mission, il n’était pas concentré sur une tâche à accomplir. Complétement au repos et au calme… Alors pour lui, tout devenait compliqué quand en plus il avait l’impression qu’il y avait des sous-entendu qui allait dans un sens pouvant être intéressant pour lui sur un plan émotionnel. Son esprit a simplement préféré s’absenter à ce moment-là, laissant le jeune garçon vide l’espace d’un instant avant qu’il ne reprenne “ conscience “ en quelques sortes. Haneko et sa mère venaient de quitter la pièce après une suite de phrases implicitement étrange et aveugle, ou plutôt sourd, comme il l’était… Il n’avait pas forcément compris les sous-entendus. Mei elle par contre… Elle avait bien compris. Elle avait ses petits doutes depuis le début, mais tout se confirmait actuellement. Non seulement Kamui était au minimum Bisexuel, mais en plus son fils était un attardé. Elle était véritablement désolée pour le pauvre Kamui, mais elle ne pouvait pas l’aider plus qu’elle ne l’avait déjà fait. L’attention de Kotaro revint alors au premier plan quand son nouvel ami lui adressa la parole directement.



Kotaro était légèrement gêné tout de même. Il faisait plus ou moins un coming out a une personne qu’il ne connaissait pas vraiment, mais pour lui, il était difficile de nier les choses étant donné qu’ils étaient tout deux dans sa chambre qui était bien trop féminine pour appartenir a un homme viril coureur de jupon et autre cliché un peu daté que les hommes devait subir pour etre des “ hommes “. Puis comme il l’avait dit, les gens assumaient rapidement pour lui-même les choses alors il avait appris à faire avec et tenter simplement d’arrondir les angles en ne se présentant pas comme une menace dans la rivalité à courir les femmes. Il était le coéquipier pour cela, plus que le chasseur…. Même en réalité, il était plus l’allié des femmes qu’autres chose.



Il disait ça sans arrière-pensées. Kamui était plutôt bien battit et plutôt mignon. C’était un fait pour lui. Mais il fallait recentrer la discussion sur un sujet moins gênant sinon le basané n’arriverait de nouveau plus à réfléchir correctement. La tête froide…. Garder la tête froide à tout prix. Parlons donc Katon entre initié.

C’est à son grand damne que le jeune Uzumaki voit que le basané n’avait pas compris la moitié des informations transmises en l’entendant faire une révélation à demi-mot sur ses préférences. Il n’avait pas réussi à lui faire comprendre, mais se voyait plutôt rassuré de confirmer ses doutes au sujet de Kotaro plutôt que de passer pour une espèce de prédateur comme il est si souvent agréable de l’appeler pour les rares personnes étant au courant. Il voit bien aussi qu’il ne fallait pas vraiment passer par quatre chemins pour lui faire comprendre une chose et rigole en y pensant. Il s’accoude et pose sa joue sur son poing en le regardant d’un air attendri par la naïveté du garçon.



Il se redresse immédiatement et fait un grand sourire pour revenir sur le compliment qu’il venait de lui faire au sujet de son physique.



Il se retient bien moins qu’avant dans son approche mais garde tout de même l’envie de voir si le Chikara sera capable de voir entre les lignes. Il se sentait un peu coupable de profiter de la situation, mais il trouvait tout de même cette situation bien trop adorable pour ne pas en profiter. Kotaro change subitement de sujet et Kamui hoche la tête pour lui confirmer la proposition.




Il se gratte l’arrière du crâne l’air gêné réalisant lui-même qu’il passait le plus clair de son temps avec le yukata sur les hanches et non le dos.

Les compliments du jeune Uzumaki se faisaient de moins en moins discrets, de moins en moins subtils. C’était certainement ce qu’il fallait à Kotaro pour comprendre, car quand Kamui lui dit qu’il était adorable, ses joues virèrent au rouge malgré son teint basané. Il recula légèrement, regardant n’importe où sauf en direction de son homologue pour ne pas laisser paraître sa gêne qui de toute évidence… Transpirer dans son comportement actuel. Il tentait de comprendre tout ce qu’il se passait, mais il n’en retirait qu’un seul résultat : Kamui lui faisait un compliment. C’était évident pourquoi, mais pour lui, c’était le premier de la journée, et en plus par un garçon, seul, dans sa chambre, après lui avoir dit qu’il était plus attiré par les hommes. Une situation inédite pour le ninja dont la sexualité était jusqu’à présent “ Shinobi “.

Il en rajoutait une couche en plus, lui disant qu’il n’arrivait pas a décrocher ses yeux de lui. À ce moment-là, quelque chose s’alluma dans la tête de kotaro. Une chose qu’il n’avait jusqu’à là pas compris mais qui maintenant lui semblait si sur. Kamui était en train de le draguer, pas vrai ? C’était du flirt ? Les garçons faisaient ça entre eux aussi ? Il n’était pas vraiment doué en la matière et tout ce qui concernait ce pend là de la vie d’un adolescent avait était occulté par l’entraînement. Si en plus on ajoutait à cela le fait que Kotaro était dense et complétement aveugle, nous en arrivions à ce genre de situation ou l’esquive était son dernier rempart. Il ne savait simplement pas comment réagir. Heureusement, il engagea la conversation dans le sens que Kotaro avait choisi pour s’en sortir.



La discussion était simple mais suffisante pour Kotaro qui n’avait pas l’habitude de socialiser autant avec quelqu’un de son âge. Il se sentait plus à l’aise maintenant en tout cas, connaissant un petit peu mieux le garçon en face de lui. Le temps passait à son rythme, ni trop vite ni trop lentement, laissant les deux garçons discuter pendant encore 30 bonnes minutes de tout et de rien avant que quelqu’un ne vienne toquer à la porte. Le visage de Mei apparut alors timidement pour annoncer au garçon que le repas était prêt et qu’ils pouvaient descendre manger. Sur l’instant, elle avait presque eu peur de déranger les deux garçons et de tomber sur une scène qu’une mère ne préfère pas voir. Mais heureusement non, tout aller “ bien “.

Il semblerait que Kotaro soit déjà un peu mieux saisi les compliments cette fois et ce n’est pas pour déplaire à L’Uzumaki qui continue de sourire comme si de rien était pendant que le jeune Chikara engage le sujet de ses entraînements. IL est vrai que le Katon avait un avantage en combat dans le sens ou c’était une affinité offensive, mais pour ce qui était du retour de bâton, ce n’était pas trop mauvais non plus. Kamui n’avait pas vraiment de problème de contrôle, mais il avait des problèmes de vêtement. Nettement moins gênant ou dangereux, mais plus embarrassant qu’autre chose. Il continue de le fixer le basané sans en dire plus et l’écoutant simplement parler en restant accoudé à la petite table basse. La discussion continue su divers sujets permettant aux deux garçons de faire plus ample connaissance jusqu’à ce que la mère du jeune homme ne vienne indiquer que le repas était prêt. Ne tardant pas à descendre, Kamui se met à table et semble tout de même un peu agité à regarder dans tous les sens. Il prend place en redevenant le poteau qu’il était auparavant en s’asseyant complètement droit sur la chaise et attendant l’autorisation. Il dirige timidement la main vers le curry épicé avant de se servir une portion. IL finit par joindre les mains et fermer les yeux un cours instant avant d’attraper sa cuillère et de commencer à manger en même temps que tout le monde. Il reste silencieux un moment en mangeant et quand la petite Haneko commence à raconter un peu sa journée et sa vie d’école, il se contente de relâcher un peu la pression. Il n’avait pas vraiment l’habitude de parler à table et apprécie le fait d’avoir un peu de vie à l’heure du repas.



Mei semblait heureuse du compliment dans tous les cas, qu’il s’agisse de politesse ou de la vérité, il était toujours bon de recevoir un compliment sur sa cuisine. Il ne semblait pas mentir pour le coup et mangeait avec le sourire. Les sujets de conversations étaient divers et variés, mais aussi à l’aise qu’il puisse paraître, sa voix ne se faisait pas beaucoup entendre. Une chose qui intrigua la mère de famille.



Il laisse échapper un petit rire et se frotte l’arrière de la nuque d’un air gêné.

Kotaro mangeait son curry bien sagement pour une fois. Et pour dire, cela était plutôt rare qu’il ne dise pas un mot pendant le repas, c’était l’effet qu’avait son plat favoris certainement. Il mangeait de bonnes quantités d’ordinaire, cherchant les nutriments pour sa croissance, mais a chaque fois que ce plat était posé sur la table, c’était un défi de l’arrêter avant qu’il ne puisse plus avaler une bouchée sans devoir choisir entre manger et respirer. Sa mère elle, semblait ravis par les compliments qu’elle recevais sur sa nourriture. C’était une chose que Kotaro faisait habituellement, bien que là, il avait certainement la bouche trop pleine pour oser parler.

Mei brisa le silence de la table en plaisantant sur la nouvelle timidité de leur invité, ce qu’il démentit rapidement, avec une explication plutôt triste selon Kotaro. Il est vrai qu’il vivait avec sa grand-mère et généralement, les anciennes personnes avaient tendance à ne pas permettre de discuter pendant les repas. kotaro vivait la même chose en allant chez ses grands-parents quand il était plus jeune. Ici, les choses étaient plutôt détendues. Une famille plutôt moderne, on va dire.





Un bruit de déglutition difficile et forcer se fit entendre avant que celui-ci ne repprononce le nom de sa petite sœur, indigné qu’elle tente de le faire passer pour un goret en présence de leur invité. Les joues légèrement rosées, il se retourna vers kamui pour se défendre de ces accusations, l’informant simplement qu’à son âge, il fallait manger certaines quantités pour avoir la force de grandir, se développer, mais aussi partir en mission. Des raisons bien nobles pour justifier sa simple gloutonnerie.





C’était un moment de vie en famille tout ce qu’il y avait de plus normal chez eux. Une entente, de l’animation, du partage, de la taquinerie, mais aussi et surtout, beaucoup d’amour. Ce n’était pas toujours simple à Konoha de pouvoir grandir de cette façon, malgré certaine épreuve propre a sa condition de métisse, Kotaro n’avait jamais manqué d’amour chez lui. Sa mère avait toujours réussi à lui fournir pour deux parents. Une chance que tous les ninjas n’ont pas, et encore moins sa génération qui a connu la mort de nombreux parents durant la nuit de Gekido. Les parents de Kamui étaient ils mêlée à tout ça ? Étaient ils morts ? Où avaient-ils défendu le clan chikara ? Beaucoup de questions que Kotaro ne poserait pas. Les réponses de ce genre ne l’intéressaient généralement pas.



Une question innocente.. s'il en est.