Kazuki, ce matin, s'était réveillée très tôt, beaucoup trop tôt, à vrai dire, ce jour était très spécial et pour rien au monde elle ne l'oublierait. Elle avait beau avoir souvent... Bon, tout le temps, la tête en l'air, elle avait même déjà oublié son anniversaire, mais ce jour ci, elle ne l'oublierait pour rien au monde. Mais apparemment ses parents en avaient décidé autrement. Elle les entendait déjà crié, pourtant elle s'était levé à 6 heures, pour les éviter, mais rien n'y faisait, ils étaient déterminés à ruiner sa vie apparemment. Ils la dégoutait, au plus haut point, elle les détestait du plus profond de son cœur. Elle ne pouvait rien faire, elle ne voulait pas faire appel aux services sociaux, elle était coincé, elle n'avait pas assez d'argent pour se payer son propre logement, elle était vraiment coincée. Mais bon, elle n'allait pas gâcher cette merveilleuse journée à cause de deux tocards comme ses parents. Elle fila à la douche discrètement pour ne pas se faire remarquer, elle mit les plus beaux habits qu'elle avait, cette journée allait être une réussite avec ou sans l'accord de ceux qui lui servaient de parents. Elle passa plus de 2 heures à se maquiller, à s'habiller etc... On croirait qu'elle avait un rendez-vous galant, mais non, elle se soignait juste. Elle prit le cadeaux qu'elle avait à offrir à ce qui était un peu comme sa meilleure amie. Elle avait préparé quelque chose avec les moyens du bord, mais au moins c'était quelque chose, elle était fière de ce qu'elle avait fait avec les moyens qu'elle avait. Mais c'était déjà mieux que rien après tout.
Une matinée comme les autres finalement, elle entendait ses parents se crier dessus. Ca ne lui changeait pas vraiment en soit... Mais d'un coup, d'un seul, elle en vit un partir. Elle poussa un cri aigu. Prit ses cadeaux et sortit, enfin, elle partit en direction de la porte, elle ouvrit, à moitié en larme. Là, se trouvait Kyoko, elle n'hésita pas une seconde et lui fit un câlin, plus gros qu'elle n'en avait jamais fait, premièrement car elle en avait besoin, ensuite, pour camoufler ses larmes. Elle savait que Kyoko n'était pas la plus forte dans tout le milieu social, ce serait lui tirer une balle dans le pied que de lui montrer. de tout façon elle n'avait pas envie de ruiner une journée qui s'annonçait magique.
« Ma chérie, je suis tellement heureuse de te voir ! Viens, bougeons un peu... »
Elle n'avait rien prévu de particulier, elle voulait juste sortir et faire quelque chose, s'éloigner au maximum. Elle avait déjà vu ce genre de chose, voir sa mère se faire battre par son géniteur, elle aussi avait subi ses claques quand elle n'était pas sage, mais depuis son accident, il n'osait plus la frapper, elle avait aussi grandi, et une fois qu'elle l'avait vu frapper sa mère, elle s'était mise à lui rendre coup pour coup... Mais aujourd'hui c'était différent, elle ne voulait pas ruiner cette fameuse journée qui était un rituel chaque année presque. Elle se souvenait, des années auparavant de cette rencontre. lors de son premier combat contre Hikaru, qui s'était soldé par une défaite, elle avait du la réconforté, mais ce rôle lui allait. Elle ne s'était pas rendue compte de l'heure mais il était déjà plus de midi, elle n'avait rien mangé encore... Elle ne comprenait néanmoins pas comment elle pouvait avoir passer au moins 6 heures à se préparer... Voyons, petit déjeuner, douche, habillage, soins, maquillage... 6 heures ?! Bon, pourquoi pas après tout...
« Où veux tu aller dis moi ? Enfin, cette zone n'est pas super pour discuter, en plus je déteste tout mes voisins... »
Elles venaient à peine de descendre l'escalier en bois à l'extérieure de chez elle. Elles se trouvaient maintenant au centre d'une zone résidentielle, la plus bas de gamme de tout le quartier, ce n'était pas très beau en tout cas. Elle voulait bouger, Kyoko surement aussi de toute façon, mais où aller... Elle devait déjà avoir manger non ? De toute façon elle avait pris un solide petit déjeuner, elle pourrait largement tenir jusqu'à 15 heures, voir plus, elle avait déjà fait ça, une semaine sans manger. Mais elle tacherait de ne pas recommencer, ses amis proches avaient été inquiet pour elle et elle ne voulait plus lire cette sensation dans leurs yeux.