L'Artiste et la Guerrière

Décidément, tu avais bien l'intention de faire mijoter ta surprise. Tu savais qu'elle était de taille et qu'elle ne s'y attendrait sûrement pas, il était même plus que probable qu'elle refuse. Enfin, pour te refuser quelque chose il fallait savoir être convaincant, ce n'était pas donné à tout le monde d'avoir le dernier mot avec toi, et la Uzumaki n'y faisait pas exception.



Même si ton caractère n'était pas facile, il fallait reconnaître que tu gardais une certaine courtoisie, notamment avec les personnes que tu ne connaissais pas. Dans le cas de Seiji, il s'était joué de toi, il avait en plus été assez critique envers toi cette fois là, chose que tu n'avais pas appréciée du tout. Alors tu te contentais de l'ignorer jusqu'à ce jour où il avait tenu à faire cet entraînement, tu n'en avais pas retiré grand chose, mais tu avais au moins eu l'occasion de te moquer des deux genins. Le pauvre Kazuto qui était présent avait un peu subi à cause du Chikara ce jour là.



Tu ne savais pas ce qu'avait prévue Kazuki pour la soirée, ce qui était certain en revanche, c'est que vous pouviez squatter la maison sans problème. Vous ne tardèrent donc pas à vous mettre en route pour aller chez toi. Tu restais impatiente à l'idée de découvrir ce que ta tendre amie avait prévue, tu savais que tu n'allais pas être déçu quoi que ça puisse être, l'idée de recevoir quelque chose était déjà plus qu'appréciable.

Ca faisait du bien de voir que quelqu'un s'occupait et s'intéressait à elle à plein temps, même si elle lui offrait une coquille d'escargot elle en serait ravie. Pas que le cadeau lui fasse plaisir, simplement de voir que quelqu'un a pensé à elle l'emplissait de joie. Pendant près d'un mois elle avait été plus ou moins cloitré sur son temps libre avec ses parents qui s'entretuaient sans penser à elle n'était pas des plus reposants.



Ce soir en plus était un grand soir, cela faisait un mois qu'elle préparait soigneusement son cadeau, elle avait du parcourir Konoha de long en large pour trouver des contacts et ainsi entrer dans un prestigieux endroit, rien que pour cette soirée, elle avait veillé si longtemps à ce que tout soit parfait que ce serait une sacrée décepti... Elle ne devait pas y penser !



Elle avait commencé à s'intéresser aux garçons à 15 ans aussi, mais elle avait été beaucoup plus raffinée et surtout elle n'avait voulu avoir aucun contact avec eux jusqu'à il y'a un an... Un peu plus peut-être. Elle avait toujours était une grande timide dans l'âme, tout le monde le savait plus ou moins, mais quand elle commençait à s'accrocher ou à parler avec des gens, tout allait mieux. Elle avait fait ça avec quasiment toute sa promotion de l'académie.



Une marche plus tard !



Elle venait de rentrer dans la maison de sa meilleure amie, maison qu'elle avait toujours adorée, elle y avait trouvé refuge des années auparavant à de nombreuses reprises et Kyoko avait remplacé au fil du temps sa défunte sœur et elle voyait en cette petite, Eiko, elle, mais en plus jeune, et pas chez les Kitto... Oui bon, ce n'était pas du tout la même personne, mais elle se sentait obligée de prendre soin d'elle, par nature humaine.

Quoi qu'il en soit après avoir discuté avec Eiko elle parti se changer, elle ne mis pas beaucoup de maquillage, car ce n'était pas le sien et en plus ce n'était pas son style. Elle venait de sortir sa robe de soirée de son sac qu'elle promenait depuis le début avec le cadeau de son amie à l'intérieur, bien précieusement. Elle mit 5-10 minutes à tout finir puis sortit de la salle qu'elle avait empruntée pour voir la réaction de Kyoko.



Elle avait une magnifique robe de soirée pourpre accompagner d'un collier en cuir noir avec pendant au bout un bijou. Elle avait aussi changé tout ses cheveux en en ayant lacé une grande partie en guise de queue de cheval et en ayant frisé les deux mèches de devant.

Après quelques discussions les deux filles partirent et marchèrent quelques minutes avant d'arriver un une centaine de mètres de l'endroit où elle voulait emmener la Kitto, elle lui banda alors les yeux et continuèrent de marcher, elle du se retenir pour ne pas lui donner de fausses indications et de la faire se cogner contre un mur. Durant tout le trajets les deux adolescentes avaient rigolé, être ensemble était vraiment drôle. Puis une fois arrivé dans le lieu, elle lui ôta son bandeau.



Toujours un petit sac à la main elle lui présentait le lieu de ce restaurant luxueux, tout était fait de matériaux nobles et au fur et à mesure que l'Uzumaki emmenait sa comparse vers l'arrière du restaurant plus l'ambiance devenait naturelle comme si elles aller mangeaient dans une forêt absolument paradisiaque. Elle la fit s'installer dans un petit jardin avec une cascade qui coulait juste à côté d'elle sans pour autant faire un boucan, il y'avait une dame au centre du restaurant maniant un Biwa créant une ambiance très relaxante. Elle avait demandé aux serveurs de leur laissé 5 minutes avant de leur apporter le menu, aujourd'hui la Kitto avait le diner le plus prestigieux du village, et surement le plus copieux.

Alors que vous arriviez à la maison, vous furent accueillies par ta bien aimée soeur. Dire qu'elle appréciait Kazuki était faux. Elle l'ADORAIT, presque qu'au niveau de l'idôlatrer. Sans rire, combien de fois t'avait-elle dis que tu devrais plus lui ressembler. En terme de caractère, les deux avaient bien plus de points communs entres elles qu'avec toi. Mais ce n'est pas comme si cela te dérangeait de toute façon, Eiko était ta soeur, Kazuki aussi. Il n'y avait pas besoin de liens de sangs, elle était déjà acceptée par toute la famille de toute façon.



Comme d'habitude, tu passas trois quarts d'heure à choisir ta tenue de soirée. Oui, tu détestais ces tenues, c'était bien trop serré, et selon toi, un peu trop vulgaire. Mais bon, ce n'est pas toi qui avait décidée d'acheter cela, c'était aux bons soins de ta mère. Si ça ne tenait qu'à toi, cette armoire ne contiendrait que les mêmes vêtements, un pour chaque jour de la semaine. Un kimono était ample, parfait pour pouvoir te mouvoir en toute liberté. Sans compter que tu avais l'impression d'avoir le souffle coupé la moitié du temps, non vraiment, ce n'était pas ton style. Mais tu fis une exception en voyant comment Kazuki se présentait, tu n'avais pas le droit de ressembler à rien à côté.



Tandis que tu regardais ta meilleure amie qui s'était vêtue de sa plus belle tenue, ta soeur monta en trombe dans l'escalier, tu ne pus t'empêcher de rire avant de répondre à Kazuki :



Alors que tu riais de tes propres mots, ta soeur rescendit aussi vite qu'elle était montée, tenant en main un magnifique collier. S'approchant alors de Kazuki elle lui dit alors :



Tu n'avais pas vraiment à coeur d'empêcher ta petite soeur de lui faire ce "cadeau", néanmoins c'était un objet d'une grande valeur. Tu ne savais même plus pourquoi ta mère lui avait offert une chose pareille, il passait la majorité du temps sur un présentoir dans sa chambre, si on venait à le perdre, celui qui le trouverait se verrait couler quelques mois heureux...
Vous étiez fin prête pour cette surprise, elle avait décidée de jouer le jeu jusqu'au bout, en allant jusqu'à te bander les yeux. Les gens devaient vous prendre pour deux folles en vous voyant rire à plein poumons au beau milieu des rues de Konoha. Finalement arrivés, tu peux découvrir devant tes yeux l'une des plus merveilleuses enseignes de tout le village. Fidèles aux habitudes familiales, tu n'y avais encore jamais mis les pieds, il s'agissait pour toi d'une découverte. En arrivant, tu tournas alors la tête vers ton amie, et un grand sourire se dessine tout de suite sur ton visage.



Le dîner fut l'un des plus somptueux qu'il t'avait été donné de goûter durant toute ta vie. Un repas pareil était digne de la Hokage elle même ! Ce genre de restaurant ne t'était pas inconnu, mais il fallait bien avouer qu'il pourrait aisément se placer tout en haut de la liste, ne serait-ce que pour l'ambiance qu'il dégageait. Toi qui étais d'un naturel si brusque, tu étais bien plus calme que d'habitude, tu appréciais le lieu, à n'en pas douter.



Tu savais pertinemment que cela avait du lui demander un certain temps de préparation. C'était probablement la ce que tu trouvais de plus beau dans son cadeau. Une telle attention, c'était quelque chose que tu n'oublierais jamais, même si tu devenais amnésique, ce souvenir subsisterait !

Eiko était vraiment une petite adorable, aussi gentille et intelligente que sa sœur. Elle avait un grand avenir, elle ne serait pas étonnée de les voir toute les deux Hokage et KittoDono, mais seul l'avenir le dira après tout.



Les deux filles étaient encore en train de rigoler entre elles, mais il y'avait un fond de conversation sérieuse là dedans. Elle n'était pas au courant de la vie amoureuse de Kyoko, enfin, elle semblait bien vide surtout, mais même si Kazuki était plus active, elle savait que les gens s'attacherait plus facilement à Kyoko, comment ne pas s'y attacher aussi ?



Ce restaurant était vraiment magnifique, tout les sens étaient mis à l'épreuve, mais pas compétitivement parlant, mis à l'épreuve dans le sens de la douceur. Les matières choisies pour les tables, les chaises était si doux, de même pour le gout des aliments qui se rapprochait de l'umami. L'odeur de ce restaurant était la seule comparable à celle ci, donnant une atmosphère vraiment unique.



Elle tendit une petite boîte blanche dans laquelle se trouvait un collier d'or. Elle ne savait pas comment elle avait réussi à trouver un boulot d'employée ici, mais elle avait réussi, et elle ne pouvait pas dire que ça n'avait pas été rentable. Même si la cadence de travail et le nombre d'heure pas semaine n'était vraiment pas négligeable, elle avait pu y gagner beaucoup que ce soit en expérience dans la restauration, même si elle n'allait jamais revenir dans ce domaine certainement, mais financièrement. Ce cadeau aurait été hors de prix, le repas dans ce restaurant valait largement les bijoux qui étaient pourtant assez haut de gamme.

C'est sûr que cela n'était pas à toi que l'on pouvait confier une tâche pareille. Tu renverserais probablement la moitié des plats tant tu es d'une maladresse inimaginable. Bon, au moins c'était un travail qui demandait beaucoup d'énergie, et ça tu n'en manquais pas. Tu avais dû mal à imaginer que Kazuki se soit séparée de ses bouquins pendant un mois pour pouvoir travailler ici, enfin c'était toujours plus plaisant que les missions dans son cas... Elle était genin et l'on pouvait vraiment se demander pourquoi, elle agissait plus comme une civil. Tu ne lui reprochais pas, non à vrai dire c'était sans doute la raison pour laquelle tu l'appréciais, mais tu trouvais ce genre de travail ennuyant au possible.
Tu fais alors un grand sourire enjoué lorsqu'elle te remet ton cadeau, tu n'étais pas la plus friande des bijoux et tout ce genre de frivolités, mais tu savais appréciait la signification d'un tel cadeau.



Lui dis-tu en te levant. Une fois fait, tu ne pus t'empêcher de la remercier en enlaçant ta meilleure amie, tu n'étais pas du genre très tactile en général, tu te disais que changer cela pour une fois lui ferais peut-être plaisir, tu ne savais pas trop comment te comporter dans ce genres de situations, tu fis donc la première chose qui te passas par la tête...

Partir en mission ? De mémoire la dernière mission qu'elle avait faite avait été un véritable fiasco, elle était censé repeindre la barrière d'une vieille dame. Tout c'était plus ou moins bien passé, jusqu'à ce que quelqu'un de sa promotion qui poursuivait un chat cassa la barrière après avoir essayer de prendre appui dessus. Déjà la mission avait été ratée, mais en plus elle avait été interdit de mission 2 mois, condamné à des travaux d'intérêts généraux de réparation de la clôture et n'avait pas touché l'argent de la mission alors que ce n'était même pas de sa faute,



Elle aida son amie à mettre le magnifique collier qu'elle lui avait offert, une fois la tâche, fini, elle enlaça la rouquine. Elle ne la savait pas tactile du tout. Elle non plus ne l'était pas particulièrement déjà. Mais bon, tant mieux, elle répondit à son étreinte avant de la lâcher au même moment qu'elle. Même si elle ne la savait pas tactile et ne l'était pas beaucoup plus qu'elle ça lui avait fait du bien, les seules personnes qui faisait ça ne le faisait pas par amour ou amitié véritable, ça donnait vraiment chaud au cœur.



Les deux filles quittèrent le restaurant et repris la route qu'une heure plus tôt elles avaient emprunté, la différence était que maintenant il faisait nuit.

La fin du dîner se déroula et tu n'avais qu'une hâte c'était de rentrer jusqu'à chez toi. Accompagnée de ta Uzumaki préférée vous faites donc le chemin retour jusqu'à la maison. Tu angoissais quelque peu à l'idée de sa réaction, c'était bien l'une des rares fois que cela t'arrivait. En entrant tu l'invites à te suivre dans le couloir qui est juste derrière la cuisine. Celui-ci coupait le jardin de la demeure en deux, et au fond se trouvaient deux portes. L'une était simplement une salle de bain en plus, tandis que par le passé l'autre porte menait au bureau de ton père. Sur le court chemin qui menait là-bas, tu glissas un petit indice dans ta phrase :



Arrivée devant la porte, elle fait coulisser celle-ci, sans pénètrer à l'intérieur elle fait signe à Kazuki d'entrer.



Après deux pas, elle allait découvrir une pièce complètement réaménagée, ce qui était autrefois un bureau s'était transformé en une grande chambre spacieuse, au plafond, accompagné de quelques ballons se trouvait une banderole avec un imprimé disant " Bienvenue chez toi ". Le message était clair, tu prévoyais cela depuis un long moment maintenant, tu ne comptes plus les heures passées à pousser ta mère à accepter une chose pareille. "Je n'ai pas le droit de faire une chose pareille, ce n'est pas mon enfant. " disait-elle. Mais d'ici quelques mois la Uzumaki serait majeure, elle serait libre de faire ce qu'elle souhaitait, et venir vivre ici, dans une immense demeure, était une possibilité pour elle.

Sur le chemin du retour elle ne pouvait pas cacher ses frémissements d'excitations et de joie, quand Kyoko lui faisait un cadeau, il était tout le temps génial, jamais elle n'avait été déçue, que ce soit sur le plan des cadeaux ou dans les discussions qu'elle avait avec elle, jamais elle ne la décevait. C'était véritablement une perle rare, c'était la seule personne d'ailleurs avec qui elle trouvait toujours un terrain d'entente. Kyoko était une bonne personne, elle ne savait pas pour elle, elle n'aimait pas se juger de manière générale, mais elle était une bonne Kitto, de la face dont elle connaissait elle avait le profil parfait pour le clan.

Les deux filles passèrent le pas de la porte vers 23 heures sa sœur devait être couchée à l'heure qui l'était et la Kitto la guida vers un couloir, c'est celui qui séparait le jardin. Au fond du couloir, il y avait deux portes, si elle se souvenait bien de ce que c'était, une des portes était une salle d'eau et l'autre était le bureau de son père. Sa Kitto préférée ouvrit une porte et l'invita à regarder. La rousse fit deux pas dans la pièce avant de tout regarder, le bureau du père de Kyoko avait été réaménager en chambre, spacieuse qui plus est, elle regarda le plafond, il y avait marqué "Bienvenue chez toi" le message était assez clair, Kyoko lui offrait une chambre au sein de sa maison. Elle avait la gorge serrée tant l'émotion était en train de la submerger, elle pensait en boucle "Une kunoichi ne montre pas ses émotions" ou encore "Tu ne te feras pas dépasser par ton cœur" ou bien d'autres dictons du même style. D'un coup, elle transforma l'émotion en joie, elle avait des étoiles dans les yeux pendant qu'elle tournoyait pour bien voir la chambre dans son ensemble. Elle se jeta dans les bras de la Kitto.



Elle relâcha vite l'étreinte pour ne pas gêner son amie. Autant elles étaient très à l'aise dans les discussions autant sur la tactilité de chacune ce n'était pas ça. Mais quoi qu'il en soit la chambre qu'elle pouvait avoir ici était deux fois mieux que celle dans la maison de ses parents, voir même que la maison entière, et elle ne comptait même pas l'ambiance, la chambre avait le mérite d'être lumineuse, spacieuse, aérée, avec des volets qui avait l'air efficace, contrairement à ceux de sa chambre qui la réveillait depuis plusieurs années avec le soleil en pleine face, très désagréable. Si elle venait vivre ici ça veut dire qu'elle ne se coltinerait plus la bouillie infame de ses parents qui ne voulaient pas qu'elle cuisine pour elle ne sait quelle raison. Il n'y avait aucune raison de refuser du coup.



Elle écoutait attentivement, mais elle réfléchissait parallèlement, elle aimerait bien passer la nuit ici, enfin, déjà ce n'était pas possible, elle n'avait pas ses affaires etc... Mais en plus elle aimerait voir ses parents une dernière fois, même si ils lui avaient donné une vie impossible, elle avait survécu, et puis, ils lui avaient donné de grandes et bonnes années quand sa soeur était en vie. Ce n'était pas le top, mais c'était des années heureuses, qui méritaient récompense mine de rien.

Tu n'en doutais pas vraiment, mais ce "cadeau" eut vraiment l'air de lui faire plaisir. Pour être tout à fait honnête, cela te rassurait plus toi qu'autre chose. La situation avec ses parents était pour le moins... dérangeante. Au delà de ça, tu ne souhaitais pas non plus la voir vivre seule, la connaissant elle passerait ses journées enfermées dans son appartement. Bien qu'elle ne ferait probablement pas grand chose de différent ici finalement, mais au moins, si elle le souhaitait, la maison était toujours porteuse d'une bonne ambiance. Puis elle faisait déjà un peu parti de la famille d'un côté, du côté de ta sœur elle était déjà adoptée et ta mère voyait en elle un modèle que les jeunes Kitto devraient prendre en exemple. Elle était plus calme, plus réfléchie et moins envieuse d'aller au combat que les autres. Elle collait même plus que toi au profil par ailleurs.



Il restait quelques temps avant qu'elle ne puisse venir s'installer ici l'esprit tranquille. Tu souhaitais simplement profiter de cette soirée spéciale pour lui annoncer la bonne nouvelle. Et "bonne" était un euphémisme quand on voit l'étreinte qu'elle te fit en voyant tout cela. Puis il était vrai, la chambre à elle même avait probablement la valeur des appartements qu'elle pouvait se permettre de louer, profiter de tout cela sans le moindre frais était probablement bien plus enthousiasmant. Quoiqu'il en soit, tu la raccompagnas donc juste qu'à la porte, tu t'apprêtais à la raccompagner mais en vérité elle ne t'en laissa pas vraiment le temps. Restant alors un peu bête en la regardant s'en aller rapidement tu la salues alors avec un léger sourire :



Tu n'appréciais pas bien l'idée de la laisser rentrer seule, bien que Konoha était relativement sûr, on ne pouvait être à l'abri du danger nul part. Alors tu poussas un nouveau soupir avant de remettre tes chaussures et de la rejoindre en courant.



Mieux vaut prévenir que guérir comme on dit. Tu serais bien plus rassurée en étant certaine qu'elle était bien rentrée chez elle. C'était plus sûre que tu sois seule dans les rues de Konoha à sa place. Etais-tu paranoïaque lorsqu'il s'agissait de sa sécurité ? Oui, totalement.