Comme une impression de déjà vu.

Voilà une bonne matinée qui se terminait et avec ma douce nous avions l'attention de déjeuner dans l'un des petits restaurants du coin des quartiers Uzumaki. Les abrutis qui nous entouraient nous jeter encore un regard méprisant, car depuis cette terrible nuit les tensions entre Chikara et Uzumaki se faisaient d'autant plus ressentir. Je pouvais sentir la main de ma femme me caresser le visage comme pour se rassurer. Je lui prenais avec douceur sa main pour lui signifier qu'elle ne craignait rien à mes côtés.

Quelques instants plus tard, alors que nous arrivions quasiment à destination, nous apercevions un petit bonhomme pas plus haut que trois pommes se tenir à l'écart d'autres enfants dans le parc. Le poids léger de ma belle se mettait sur mon côté droit et me tournant la tête en direction du petit garçon elle ajoutait:


Je ne pouvais refuser aucune demande de ma bien aimé et me dirais alors vers le petit homme. Je scrutais un à un tout les autres mômes le regard peu confiant qui chuchotaient certainement dans le but de critiquer. Peu importe, nous nous avancions vers ce gamin solitaire.


Hina restait pour le moment dans le panier en osier fait par moi même et attendait elle aussi la réponse du jeunot.

La journée était à peine commencée et le jeune Uzumaki ne semble pas vraiment l’apprécier comme les autres. Il était recroquevillé dans son coin au niveau du parc ou s’amusaient les autres enfants de son âge. Il n’avait pas vraiment le choix que de sortir, sa grand-mère ayant été appelée pour aider des voisins. Elle ne voulait pas qu’il reste seul à la maison et lui avait fortement convié à sortir. Chose faite, mais une fois sur le lieu d’amusement, l’accueil n’était pas très chaleureux comme il pouvait s’y attendre. Il aura le droit aux messes basses habituelles avant d’être ignoré comme il se doit. Il ne cherchera pas plus loin et se contentera d’aller s’asseoir en regardant les autres qui murmuraient les médisances de leurs parents. Il pouvait entendre le mot “impur”, “bâtard” entre des rires d’enfants qui lui semblaient bien cruels. L’académie n’avait rien arrangée, il était bon, mais sa maîtrise, si parfaite du ninjutsu, ne le rendait pas très populaire en sachant qu’il n’avait personne capable de lui enseigner à la maison.

Les bras serrant ses jambes et le menton posé sur ses genoux, il ne faisait pas attention à l’arrivée de l’homme et de sa femme sur son dos et quand il se fait interpellé, il avait un réflexe de recul accompagné d’un visage peu rassuré pour le moins indicatif du possible traitement qu’il avait l’habitude de recevoir. Il reste silencieux et observe le drôle de duo d’un air suspect. Il fait rapidement le rapprochement entre le sac sur le dos et la situation de la femme. Son regard n’était pas discret, il ne dit simplement rien et regarde l’homme qui faisait parti de son clan au vu de sa chevelure rousse. C’est un peu hésitant qu’il commence à parler.


Il joue avec ses doigts cachant mal sa curiosité, jetant un œil furtif vers l’étrange couple et ouvre la bouche sans parler une première. Il prend une inspiration avant de finalement se lancer.

Hina affichait une mine des plus tristes, car cette histoire là elle la connaissait bien aussi, ainsi que moi même... et le pire dans tout ça, c'était que j'étais pareil que ces mômes à l'époque. Cette scène m'était que trop familière et je pouvais m'en vouloir de la voir se reproduire. Cétait donc ça l'éducation qu'on nous donnait et les erreurs que je commettais à répéter cette "tradition" auprès des jeunes de mon clan ? A la question du petit bonhomme je ne pouvais m'empêcher de sourire, il était vrai que ça pouvait paraître bizarre d'accoster un enfant solitaire dans un parc... Ma moitié descendait du panier lorsque je m'accroupissais pour me mettre à la taille de l'enfant. Elle s'approchait de lui et déposait une main sur l'épaule du petit ne voulant pas que son geste affectif soit mal interpréter. Son instinc maternelle prenait le dessus comme toujours et comme à son habitude elle souriait tendrement à l'enfant.




Nous nous regardons dans les yeux avant de rire des mots que prononcer mon adorable femme.




Mettant ma main de droite le poing fermé dan celle de gauche à plat, une idée me traversait l'esprit.

Une chose plus simple à dire qu’à faire ne ce qui concernait le fait de ne pas se voir comme un échec ambulant. Il avait bien compris que le but de cette réflexion n’était pas vraiment de le vexer, mais il l’était tout de même un peu sans véritable raison. Il reprend sa position en posant son menton sur ses genoux et regarde au loin les autres s’amuser en lançant des regards curieux dans leur direction. Il ne faisait plus vraiment attention à la condition de la femme, il n’était pas compliqué de faire le rapport entre les guerres et autres conflits en tout genre qui règnent dans le village. Ce qui le surprend en revanche est le contact de sa main sur son épaule. Il tourne la tête lentement et la voit à sa hauteur. Il n’avait pas vraiment l’habitude qu’une personne autre que sa grand-mère fasse preuve d’un quelconque geste affectif et ne savait pas vraiment quelle attitude adopter. Il choisit donc de rester silencieux et les écoute se présenter.

Il ne cache pas son sourcil surpris en comprenant le fait que le couple soit inter clanique. Il avait du mal à croire que cela soit possible un jour. Il semble retenir un “Tu m’étonnes” quand elle précise vivre dans les quartiers Chikara avec son mari sous prétexte qu’ils sont plus ouvert d’esprit. Il ne remettait pas trop en cause l’idée, mais il restait sceptique. Il n’a pas eu le temps de se présenter qu’il est invité à déjeuner avec eux. Il reste silencieux pendant quelques secondes et en ayant l’air de les observer attentivement avant de hocher la tête et de se lever et faire la courbette de remerciement et présentation à la fois.



Il reste droit comme un piquet avant de se gratter le bout du nez un peu hésitant. Il attendait le signe de départ pour se rendre jusqu’au restaurant. Ils avaient parlé d’un entraînement et il se demandait bien comment ils pouvaient tenir dans un combat au vu de la situation particulière de la jeune femme.

Hina avait ce don pour toujours paraître bienveillante et enccore plus lorsqu'il s'agissait d'une personne seule en détresse ou non. Très rapidement ma tendre me tendait les mains pour que je puisses l'aider à revenir dans le panier. Toujours accroupi, elle usait de la force de ses bras me prenant comme appui pour se faufiler dans sa "cabane". Ainsi, je pouvais à nouveau me mettre debout et répondre à la question du petit Uzumaki.




Disait-elle en riant sympathiquement.




Je faisais un signe de la main pour dire au gamin que nous pouvons y aller.


Et je riais comme un fumier, car quelques passants m'entendaient prononcer ses mots et leurs regards voulaient tout dire. Peu importe, s'ils tentaient la moindre réflexion c'était mon petit bout de femme que je devrais retenir... Elle avait peut-être ses jambes en moins, mais elle était capable de faire encore pas mal de choses ! Je me souviens encore de ce dîner de famille... Une calamité !

Il esquisse un faible sourire et joint les mains dans les manches de son yukata. On avait l’impression que ses bras avaient disparu de la sorte. Il restait silencieux pendant un petit moment.



Il la regarde reprendre place dans son panier et Eikichi lui explique qu’elle était de base une bonne combattante malgré son état actuelle. Il hausse les épaules sans véritable raison et attend le signe pour commencer la route. Il ne savait pas vraiment où il devait se rendre et se mettait simplement à suivre le curieux duo sans vraiment discuter.



Il regarde la femme quand elle lui demande un peu plus d’information à son sujet.



La curiosité enfantine du jeune homme ne semblait pas prendre en compte la possible dureté de ses paroles.

La curiosité piquait l'enfant de savoir depuis combien de temps je vivais avec ma femme au quartier Chikara. Comment expliquer à un enfant de manière simple la situation qui jadis faisait perdre les jambes de ma dulcinée ?


Mon visage s'assombrissait et devenait plus sévère sans le vouloir, car en repensant à cette nuit là... De vieux démons faisaient à nouveau surface.


Je pouvais sentir la douce main de ma bien aimé dans mes cheveux. Elle avait le don de sentir quand quelque chose me mettait mal à l'aise ou me traassait tout simplement.


Elle faisait un signe à Kamui pour que ce dernier passait en premier. Etait-ce un moyen d'essayer de l'émerveiller face au décor intérieur de l'établissement ? Il était bien vrai qu'il possédait comme atout un style zen et décontracté, mais un enfant se moquait bien de voir ce genre de détail.

Il esquissera un petit sourire discret à la remarque de la femme. Il n’avait vraiment pas l’habitude d’avoir ce genre de petite attention de la part de personne extérieur et se disait que ce n’était pas trop désagréable de recevoir un compliment de temps à autre. Il ne savait pas vraiment de quoi il pouvait être fier, mais il continue de suivre le duo en écoutant l’homme qui semblait bien amer du traitement qu’il avait reçu de la part du clan au point de partir vivre dans les quartiers Chikara. Il voulait savoir pourquoi, mais sentait que ça n’allait pas vraiment le calmer. Sa femme s’occupera de faire descendre la tension.



Il remarque le signe de Hina qui l’invite à rentrer en premier, chose qu’il fait sans trop rechigner. Il ne peut pas s’empêcher de sentir l’odeur qui émane de l’établissement. Il était plutôt content d’y être et regardait d’un air bien heureux les décorations et l’ambiance du restaurant.



Il avait l’air d’être un autre garçon en regardant l’étrange duo qui l’accompagnait avec un grand sourire.

L'enfant passait devant nous et lorsqu'il entrait dans la pièce il s'ésclaffait de rire en disant que c'était comme le temple de mamie... Ah, la jeunesse ! Alors que je m'amusais de la réaction du petit gars face à la déco du restaurant, je ne pouvais m'empêcher de penser que notre clan ne valait pas mieux que les errants à l'extérieur de nos murs. Un "contrat" pour garder un enfant considérer comme "bâtard". Je savais très bien que ma petite femme pensait elle aussi à la même chose.


Je suivais le petit garçon qui semblait déjà un peu plus joyeux, ca nous mettait pas mal de beaume au coeur. Une fois proche de la table c'était Hina qui s'installait en sautant du panier et atterissant sur ses bras. Quelle femme... Elle m'adressait un clin d'oeil et un peu gêné je détournais le regard me grattant l'arrière de la tête. Puis, je finissais par m'assoir aussi en face des deux.

Il avance tranquillement et se dirige vers la table qui lui a été demandé de prendre. Il était déjà bien moins sur ses gardes que tout à l’heure. Il s’assoit et balance ses jambes joyeusement dans le vide étant trop petit pour toucher le sol. Il regarde le couple s’installer et semble un peu pris au dépourvu quand on lui demande de choisir et hausse les épaules.



Il regarde un peu à droite et à gauche pour voir s’il y avait un menu ou autre pour qu’il puisse savoir ce qu’il y avait comme plat. Il ne trouve rien et regarde curieusement les tables voisines pour voir un peu ce qu’ils étaient en train de manger. Il ne faudra pas longtemps avant qu’il tourne la tête d’un air impatient.

Ma femme tedait la carte des menus à l'enfant qui semblait intéressé par des ramens épicés. Hhum... Pourquoi était-il interdit de manger un plat aussi copieux que celui-là ? La réflexion du petit Kamui m'attristait un peu... Il n'allait jamais au restaurant avec sa grand-mère à cause de tout ces regards indiscrets probablement. Vivement que les mentalités changent ! Pensais-je.


Valait mieux prévenir que guérir ce pauvre enfant.




Elle m'adressait un clin d'oeil complice avant de continuer à montrer les différents choses que possédient la carte. Au même moment le serveur, qui était un très bon ami, nous porposait différentes boissons: Du Thé glacé ou non, des boissons au lait, du café glacé ou non, des sodas sous différentes formes et bien d'autres encore.

Il attrape la carte et semble prendre un malin plaisir à tout lire comme s'il découvrait réellement ce que ça pouvait être. A vrai dire ce n'était pas qu'une impression, il n'avait pas l'occasion d'aller dans ce genre de lieux habituellement. Il semble faire son choix et hoche la tête avant de poser le menu et regarde Eikichi après sa question. Il secoue la tête.



Il regarde étrangement les deux et se retenait encore de poser une question. Ils étaient à roucouler et il trouvait ça drôle et rigolait innocemment il fera un signe d'acquiescement pour signaler qu'il avait choisi.


Il balance encore ses petites jambes encore et se décide à parler.