Retour parmi les vivants et les ramens.

La situation avait dégénéré. Shiroo t'avait rejoint puis voyant que de simples paroles ne suffiraient pas pour raisonner ces alcooliques, il avait employé la force. Du futon, pensais-tu en esquivant une chaise qui volait. C'est drôle, on te reprochait ton caractère parfois trop impulsif, mais Shiroo n'était pas mieux. Employé du ninjutsu dans un restaurant avec des clients, autours n'était pas la meilleure solution. Du taijutsu aurait mieux fait la faire et puis cela t'aurait donné une raison pour impressionner Mai... D'ailleurs où était-elle ? Du chakra sous tes pieds pour lutter contre la bourrasque de vent, tu la vis quant à elle se faire balayer tel une vulgaire poupée. Ni une ni deux, tu relâches le chakra dans tes pieds pour l'attraper dans tes bras en plein vol. Le contact de sa peau contre la tienne te lâche un frisson, mais c'est bon, tu l'as sauvé !


Enfin...sauvé.... Le pire était à venir et il ne fallut pas longtemps pour que le gérant sorte des cuisines. Fulminant de voir dans quel état était maintenant la terrasse de son restaurant, il demanda des explications à Mai. Considérant que Mai n'était que la victime de cet incident, tu préféras répondre à sa place.




Soupirant, tu te tournas vers le fautif : Shiroo. C'était lui après tout qui avait utilisé du Futon…. Tu ne le blâmais pas et tu étais même content qu'il est pris ta défense et celle de Mai, mais maintenant, il fallait en assumer les conséquences…

Mon excès de zèle ne tournait pas en ma faveur. Qu'avais-je pensé en agissement de cette manière ? A croire que plus je côtoyer ce Genin et plus mon caractère déteigné sur le sien. Une chose est sûr, c'est que je ressentais une sensation de liberté et tout ce que j'avais vécu passait en second plan. Ce garçon est pour moi un nouvel ami à qui je dois énormément. Il n'est peut-être pas parfait, mais il garde une grande sensibilité et une grande loyauté envers ses camarades.

La bourrasque de vent provenant de mes poumons n'a pas eu trop de mal à envoyer valser les tables qui nous entourait, ces gros lourdeaux et même quelques clients. La Gaikotsu n'y échappait guère plus, mais grâce à mon compagnon, elle avait été rattrapée in-extremis dans la plus grande classe.



Tout en riant nervesement, je m'excusais auprès des deux Genins. Très vite, je ne pouvais que constater l'étendu des dégâts et la colère grandissante du gérant. Aussitôt, je descends de la table et me hâte de me faire pardonner auprès du restaurateur.

M'inclinant à de nombreuses reprises, je lui demande pardon.

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Au fond de moi, j'étais plutôt fier d'avoir permis de me débarasser de ces abrutis. Je n'avais pas laissé le temps à mes camarades de réagir, mais j'avais confiance en leurs capacités.



D'accord… mais sérieux, un coup de poing aurait certainement suffit !

J'osais à peine regarder Maï.



Puis mon attention revient vers le gérant.

Je pouvais simplement dire que j'avais de la chance que le jeune Seiji me rattrapait avant le choque qui pouvait s'avérer un peu brutale. Le petit sourire assuré de mon sauveur me faisait légèrement rougir les pommettes... ! Maudite timidité ! J'espérais que ca n'allait pas être pris à confusion ! Mais pour l'heure, Daichi était sorti furax de sa cuisine... Ca n'annonçait rien de bon.


Très rapidement le brave jeune homme s'interposait avant que je pouvais tenter d'expliquer la situation. Si le jeune homme pouvait exprimer une grande gentillesse pour prendre ma défense, Daichi n'avait pas tord sur le fait d'utiliser du chakra en mettant la vie d'autrui de catégorie civil en danger. Pour le coup, je n'avais pas vraiment de jugement à faire... Me rappelant une certaine anecdote.

Puis, ce fut au tour du Chikara à la chevelure blonde de présenter ses excuses envers le gérant et ma personne avant de tenter de négocier pour réparer ses erreurs.


J'essayais de le rassurer avec mes mots en faisant en sorte de ne pas être trop entendu par Daichi. Il n'apprécierait pas forcément le fait que je tentais encore de les défendre à ma manière.


C'était mieux que de porter plainte ou je ne savais quel autre idée tordu. A peine prononçait-il ses mots que je savais pertinemment qu'il valait mieux se mettre en marche dans l'immédiat. D'ailleurs, je venais de remarquer que j'étais encore collée à Seiji... ! Je prenais un peu de recule paniquée, l'air désolé manquant de bousculer son camarade. Je m'excusais alors à mon tour envers les deux complices.


Employant une voix douce et agréable à entendre avant de m'incliner laissant tomber ma chevelure à l'avant. Puis, une fois que je finissais cette scène d'excuse sincère, j'ajoutais ensuite.


Disais-je en jouant avec mes mains nerveusement.

Tandis que Mai et Shiroo s'expliquaient avec le gérant du restaurant, tu en profitas pour ramasser une poignée de bâtonnet au fromage tombé par terre. Toute cette action t'avait donné si faim ! Puis t'en enfilant une deuxième, tu entendis la punition qui vous attendez : devoir tout ranger. Soupirant, tu haussas les épaules. Comme il voulait. Et puis de toute façon, ranger avec la présence de Mai à tes côtés ne te dérangeait pas plus que ça. Néanmoins, si ce fameux Daichi pensait t'interdire l'accès à son restaurant, il se fourrait bien le doigt dans l'œil ! Tu n'étais pas n'importe qui toi, non, tu étais Chikara Seiji le seul et l'unique ! Plus tard, on écrira des livres sur ta personne, tu en étais sûr. On te décrira comme le sauveur de Konoha et de Mai, celui dont la beauté est inégalable !

Bon, redescendant sur terre un instant, car il faut s'occuper de tout ce bordel et aider tes compagnons à nettoyer. Ah, sacrée Shiroo, décidément tu commençais à l'appréciais ce petit blondinet ! Il t'avait paru au début comme le gars un peu fébrile pas trop sûr de lui, mais finalement, il avait su te démontrer l'inverse. Son futon bien que renversant avait su pimenter cette soirée bien trop ennuyante à ton goût. Au fond, tu étais content d'avoir fait sa connaissance !

Ce fut donc d'un grand sourire que tu lui mis une tape à l'épaule.


Puis prenant une pelle et un balai, tu entrepris de nettoyer la vaisselle cassée. Les heures qui suivirent furent passées dans la bonne humeur et la conversation entre vous trois allez de bon train. C'était drôle comment le ménage pouvait tout de suite paraître moins ennuyant avec des coéquipiers !