Retour à l'envoyeur

Tu avais à peine déposer ta cousine au restaurent que tu es déjà sur l route de nouveau. La Kitto était partie en te laissant ton porte monnaie et tu ne te sentais pas de le garder jusqu’à votre prochaine rencontre au risque qu’un malentendu ne se crée avec quelqu’un. Tu marches tranquillement dans le village pendant que la pluie tombes et ne semble pas plus que ça dérangé par l’eau qui te tombes dessus. Tu fini donc rapidement trempé et captes après un petit moment un minuscule détail, mais qui avait son importance : Tu ne sais pas où elle habite. Tu te retrouves devant le tori d’entrée des Kitto et ne sais pas dans quelle rue te diriger. Tu ne voyais pas de solution autre que de demander le chemin à quelqu’un et tu tentes le coup avec un homme qui passait pas loin de toi.



L’homme t’ignore sans vraiment te donner plus de raison que ça et tu restes idiot sous la pluie en le maudissant dans ton fort intérieur. Tu réitère l’opération plusieurs fois et ce ne sont que des adultes ingrats à qui tu auras affaire. Tu prends sur toi et respires un grand coup avant de finir par tenter une dernière fois de demander à une femme qui passait dans le coin.



Par un miracle, elle s’arrête et se tourne vers toi l’air interrogatif.



Elle te regarde avec un peu plus d’insistance.







Te voila en bien étrange compagnie alors que tu demandais juste une direction…

La pluie avait commencée à tomber alors que tu prenais tranquillement un chocolat avec les deux jeunes Gaikotsu. Ta mère t’avait sommé de rentrer le linge avant de sortir. Mais comme d’habitude tu étais partie en oubliant la moitié de tes tâches. Tu étais donc rentrée rapidement pour tout rentrer à l’intérieur avant que tout ne soit irrémédiablement trempé… Tu n’étais pas encore au courant qu’à ce moment là, Kaito avait tout bonnement fait la rencontre de ta mère en voulant te rapporter ton porte monnaie.

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La Kitto et le Gaikotsu marchaient côtes à côtes tandis que la pluie inondait les rues. Au bout de quelques pas, elle tourna la tête vers le jeune homme, lui fit un petit regard en coin avant de s’adresser à lui d’une voix parfaitement calme.



Elle émit un léger rire, elle semblait connaître légèrement cette Hinae, au moins de réputation en tout cas. Malgré ses traits froids, elle avait l’habitude d’établir rapidement un climat de confiance, notamment avec les plus jeunes. Elle avait pour principe de garder son calme en toute circonstance, même lorsque la situation ne s’y prêtait pas. Exception faite avec les frasques de Kyoko toutes plus grosses les unes que les autres.



Le pauvre Kaito ne s’en rendait probablement pas encore compte, mais le début de l’interrogatoire venait de débuter. Comment aurait-il pu savoir qu’il s’adressait à la mère de sa nouvelle connaissance ? Elle aurait pu être une simple tante, ou une voisine qui s’intéressait d’un peu trop près aux gamins de l’entourage. Mais le timing fit que c’était elle et pas une autre. Le pauvre kilomètre jusqu’à chez Kyoko allait sembler bien long pour le Gaikotsu.

Tu ne comprenais pas vraiment ce qui était en train de se passer, mais ça se passait, la femme semblait savoir où il fallait que tu te rende et tu ne cherches pas vraiment plus d'informations que ça. Tu étais simplement surpris qu'elle décide de t'accompagner et non te donner une direction, de plus, le fait d'être sous son parapluie avec elle te rend quelque peu mal à l'aise pour une raison qui t'échappe. Elle devait trouver la situation aussi bizarre que toi car elle commence à te poser des questions que tu te sens plutôt forcé de répondre.



Elle n'était pas mauvaise et tentait de te mettre à l'aise apparemment. Peine perdue au vue de la personne que tu es, mais tu ne sentais pas le besoin d'être sur tes gardes en sa compagnie, ce qui n'était pas déplaisant pour être honnête. Tu ne sentais pas le besoin de vérifier si ses mouvements étaient faits pour te corriger ou non. Tu ne savais pas exactement pour combien de temps tu allais devoir faire la conversation. Mais une chose est certaine, elle connaissait Kyoko au vu de la manière extrêmement familière dont elle parlait d'elle. Tu lui réponds le plus naturellement du monde et un sourire qui dénote du sujet.



Tu ne prêtes pas attention à sa réaction. Pour toi tout cela était naturel. Donc pas vraiment de quoi s'alarmer.

Le jeune Kaito ne semblait pas très à l’aise ici. Rien d’étonnant s’il se faisait passer à tabac par d’autres genins… Mais la vie à Kiri était très différente, leur culture l’était principalement, mais elle avait connaissance des sacrifices que leur faisait subir Kumo. Sans ça, les siens pouvaient vivre sereinement ici, sans craindre de mourir au détour d’une rue. Bien sûr, tout le monde n’était pas du même avis, certains craignaient les Gaikotsu. Mais ce n’était pas son genre de remettre la faute des anciens sur la nouvelle génération.



C’était à la fois une satisfaction mais aussi un soucis pour sa mère, enfin là n’était pas le sujet et le Gaikotsu n’avait pas forcément besoin de savoir ce genre de chose. Alors qu’ils approchaient de l’entrée de la demeure, Kaito demanda à la femme si elle faisait partie de la famille de Kyoko. Alors, une fois sous le porche de l’entrée, elle replia son parapluie et se munit d’un grand sourire.



Elle ouvrit alors la porte en riant légèrement, elle fit signe au Gaikotsu d’entrer avant de s’écrier :



Soudainement, le bruit de tes pas se fit entendre à l’étage, puis le bruit d’une porte qui s’ouvrait. Quelques secondes plus tard, on te voyait descendre les escaliers à toutes jambes.



Tu pris deux petites secondes pour analyser la scène, Kaito et ta mère dans l’entrée, les deux légèrement mouillés et ta mère le parapluie à la main. Tu ne savais pas si tu devais rire ou pleurer à ce moment là.





Dit ta mère avant de partir en direction du salon. Tu étais encore dans l’escalier, avec un sourire légèrement benêt, attendant la réponse du Gaikotsu que tu avais vu plus tôt dans la journée.

Y gagner au change, probablement. La menace des Kaguya était constante et c’était un vrai combat chaque jour pour prouver sa valeur et ne pas faire parti de ceux qu’on envoyé à la mort pendant une mission. Tu faisais parti des chanceux, ou des travailleurs plutôt. Tu avais un entêtement à survivre assez puissant derrière ton attitude fataliste et pessimiste malgré tout. Tu acquiesceras simplement avec un sourire et un hochement de tête avant qu’elle ne dise que le comportement de Kyoko avait été utile pour une fois.



En revanche tu ne t’attendais pas à la dernière chose qu’elle allait te dire.



Tu n’avais pas dis quoique ce soit de mal, mais pour une raison étrange, tu te sens un peu idiot quand elle t’annonce être la mère de Kyoko elle-même. En y regardant de plus près, il y avait un air de ressemblance. Le caractère n’était pas le même en tout cas, elle avait l’air plus calme et tu ne voyais pas pourquoi Kyoko semblait si effrayée d’elle. À première vue, elle n’avait pas l’air si sévère mais la suite te laisseras comprendre que son côté stricte est plus camouflé.

Kyoko arrive et tu la regardes en faisant un petit signe de main et lève son porte monnaie de l’autre pour lui faire comprendre la raison de ta venue. À sa question, tu tournes légèrement la tête vers sa mère pour la regarder et faire un haussement d’épaule peu certain.



Tu fais une révérence pour remercier la mère de la Kitto et reste sur le pallier pour ne pas mettre de l’eau partout. Si la mère t’avait abrité, tu n’étais pas le moins du monde sec et de l’eau dégoulinait de ton Kimono.

Kaito restait immobile comme un piquet juste devant la porte. Tu descendis les marches en riant pour récupérer ton porte monnaie avant de tout simplement déposer celui-ci sur un meuble à l’entrée. Il semblait alerté à l’idée de salir le sol. Tu t’apprêtais à lui faire comprendre qu’il n’y avait aucun soucis, mais au même moment la porte s’ouvrit juste derrière lui.



Dit ta sœur en rentrant alors qu’elle était toute trempée. Tu fronças aussitôt les sourcils. Il lui était fortement déconseillé de sortir en hiver, et encore moins par ce temps.



La jeune fille passa devant vous deux sans rien dire, laissant une jolie traînée d’eau et de terre derrière elle, ce qui ne manqua pas de faire réagir ta mère que vous pouviez entendre depuis le salon.



Tu émis un léger rire devant Kaito, il assistait à une scène quotidienne qui représentait parfaitement l’ambiance à la maison. En somme, ta mère n’était pas si stricte que cela, elle s’inquiétait de votre avenir, pour le reste elle était plutôt passive finalement.



Ce n’était pas vraiment une proposition, plus une affirmation. Du Kyoko tout craché quoi. Tu l’invitas donc à entrer, il pouvait s’apercevoir du magnifique cadre dans lequel tu vivais, il devait plus facilement comprendre pourquoi tu ne souhaitais pas avoir ton propre appartement. Pour quelle raison quitterais-tu une demeure pareille ? Vous étiez rendus un peu plus loin, un salon entourée de baies vitrées à l’exception d’un mur accueillant la douce chaleur qui égayait le foyer malgré la pluie à l’extérieure. Trois canapés étaient placés en rectangle autour d’un grand tapis et d’une table en verre. Tu fis signe à Kaito de s’asseoir au plus près de la cheminée, face à ta mère qui était en train de feuilleter quelques dossiers, celle-ci abaissa ses lunettes alors que vous étiez en train de vous asseoir et s’adressa à nouveau au Gaikotsu.





Dis-tu tout doucement, tu détournas le regard de celui de ta mère qui t’avait clairement entendu et tu fis comme si de rien était en regardant ailleurs. Et regardez qui revoilà, l’inspectrice numéro 2, la fouineuse de la famille, si il y en avait une qui était aussi curieuse que ta mère c’était bien ta sœur. Elle arriva et posa timidement une question à son tour.



Le pauvre Kaito qui n’était d’habitude pas très causant se retrouvait sous une pluie de question. Tu te contentas de hausser les épaules l’air de dire « c’est ton problème, pas le mien ».

À peine ta phrase terminée, une personne rentre dans la maison tout aussi trempée que toi et en éternuant. En te tournant, tu peux apercevoir une jeune fille à peine plus âgée que toi d’après sa carrure et la salut d’une mini révérence de la tête et sans trop comprendre ce qu’il était en train de se passer. Il faut croire que tu avais mal choisi l’heure à laquelle rendre le porte-monnaie de la Kitto et allais devoir faire preuve de sociabilité. Tu en déduis rapidement qu’il s’agit de sa petite sœur dont elle avait fait mention déjà lors d’une de vos conversations passées. Tu finis rapidement par avoir son prénom quand Kyoko se montre agacée par le fait qu’elle soit rentrée dans cet état.

Tu n’oses toujours pas bouger et dire le moindre mot et attends simplement que la petite scène de famille se passe et regardes tes pieds quand la mère de Kyoko fait une remarque sur la propreté de la maison à cause de l’état dans lequel elle était rentrée dans la maison. Par réflexe, tu étais déjà en train d’enlever les tiennes quand Kyoko t’invite de nouveau et te propose d’aller te chauffer auprès du feu avec le reste de la maisonnée. Tu n’étais pas spécialement à l’aise à cette idée, mais le refus n’allait pas être accepté de toute manière. Tu avances lentement vers le salon et t’installes en silence l’air peu serein. Tu regardais la décoration intérieure de manière assez sommaire, c’était propre et plutôt chaleureux. Tu es rapidement sortie de ton observation par la voix de la maîtresse de maison. Surpris tu te tournes vers elle et entends la complainte de Kyoko qui se tait aussitôt après le regard meurtrier de la mère.



Une seconde voix l’interpelle et tu es plus pris de surprise par la jeune fille qui t’appelle “monsieur”. Il ne fallait pas être un génie pour comprendre que tu n’étais pas si vieux que ça. Tu te retiens de faire un commentaire sur ce détail pour ne pas paraître trop grossier.

Tu restais silencieuse en voyant Kaito répondre à un abattage de questions. Ta mère le faisait juste pour comprendre le Gaikotsu, tandis que pour ta sœur, sa question était un peu plus intéressée… Tu le laissas répondre sans dire un mot, tu fus étonnée que ta sœur connaisse la jeune Yuki elle aussi, tu ne tardas pas à comprendre pourquoi.



Dit-elle en joignant timidement ses deux mains. Les deux avaient beau avoir le même âge, il y avait une différence notable de maturité. Ta sœur était toujours un peu dans son monde, assez isolé des autres. Elle n’était pas désagréable, loin de là, mais il pouvait être compliqué de maintenir une discussion complète avec elle, souvent distraite ou alors elle ne savait que répondre sans vexer la personne face à elle. Elle avait un caractère très sensible, elle pouvait pleurer pour une raison totalement stupide aux yeux des autres, pourtant, tu ne connaissais pas une personne plus attentionnée qu’elle. Sa tenue actuelle reflétait d’ailleurs plutôt bien son genre, un haut avec des manches deux fois trop longues pour elle… une minute ! C’est à toi ça !





Ne sachant que dire, elle opta pour une solution plus simple : la fuite. Elle partie comme une furie en direction de l’escalier qui menait à l’étage. Suivie de toi qui lui courait après, laissant Kaito seul avec ta mère qui paraissait souriante au vu de la situation.





Elle fit un léger rire en terminant sa tasse de café qu’elle reposa doucement sur la table. Elle reprit ensuite sa position, jambes croisés, une pile de dossiers posés dessus. Jouant avec son stylo elle poursuit.



Elle marqua à nouveau une légère pause, puis elle cessa subitement de jouer avec son stylo avant de reprendre.



Elle semblait fortement intéressée par la situation des Gaikotsu à Konoha. Elle n’était pas encore officiellement de retour en service, mais la situation s’apprêtait à évoluer sous peu. Mais cette femme était une bourreau de travail, elle n’arrêtait jamais réellement.



Finit-elle avec un sourire en coin.

La révélation ne te surprend pas plus que ça, Yuki était du genre à se faire remarquer malgré son envie de discrétion. Deux choses diamétralement opposées, mais qui faisaient partie de la personnalité de la jeune Gaikotsu.



Pas vraiment le temps de t’étendre plus sur le sujet, Kyoko semble remarquer un détail sur la jeune fille qui prend la fuite automatiquement avant de s’expliquer. Tu avais à peine fait attention à la tenue qu’elle portait, mais pour toi, des vêtements trois fois trop grands ne semblaient pas si anormales. Kyoko part elle aussi en courant et c’est à ce moment précis que tu sens le malaise reprendre le dessus. Malaise était un bien grand mot, mais tu ne semblais pas vraiment à ta place dans cette demeure bruyante. La mère de Kyoko te parle et tu te retournes en rigolant légèrement pour ne pas avoir à trop confirmer le fait qu’elle soit bien trop énergique pour toi.



Tu ne bouges pas vraiment et laisse un petit silence avant qu’elle ne décide de relancer le sujet de ton âge et de ton comportement plus mature qu’il ne devrait l’être pour ton âge. Une chose qui t’es complimenté et critiqué de par le détachement dont tu peux faire preuve envers les gens en donnant un avis parfois plus que tranchant.



Des mots plutôt durs au final pour un adolescent. Bien trop conscient du monde qui l’entoure et non aussi frivole que tu devrais l’être. Ton état de santé, tu le devais principalement à ton manque d’utilisation de ton chakra, résultant à un surplus qui ne demandait qu’à sortir. Le reste de la conversation, tourne d’avantage sur le sujet des regards que tu reçois dans la rue.




Tu fais un sourire laissant légèrement entrevoir ton regard carmin d'ordinaire camouflé par un plissement constant et tes mèches.

Hegi n’avait pas réellement de crainte à propos des Gaikotsu. Elle savait que certains avaient eu la réputation de sombrer dans la folie, mais elle n’avait jamais fréquentée assez de Kirijins pour réellement en savoir quelque chose. Néanmoins, Hegi était du genre à penser que la prévention était la meilleure des armes. Empêcher un ennemi d’agir était le meilleur moyen de ne pas subir une attaque. C’était pareil avec les Gaikotsu, ils étaient encore jeunes, bien les entourer et les intégrer était la solution selon elle. Une chose plus facile à dire qu’à faire. Le jeune homme la renseigna sur son état de santé, elle hocha simplement la tête avant de lui donner un conseil :



Elle tentait de rester la plus pédagogue possible, adoptant un ton calme et une posture suffisamment décontractée pour qu’il ne se sente pas mal à l’aise face à elle. Jusqu’ici, il semblait s’exprimer sans retenue, avec des mots plutôt durs même. Étonnant ? Non, l’enfance des pauvres Gaikotsu n’avait rien eu de simple. Si les moins âgés avaient peut-être gardés une part d’innocence, ce n’était probablement pas le cas de Kaito. Il était probablement même plus alerte de la dureté de la vie que Kyoko malgré leur différence d’âge. Elle continua alors à l’écouter. Lorsqu’il parla de la fois où il avait perdu son sang froid, elle feuilleta rapidement tout ses dossiers un par un tandis qu’il s’exprimait.



Elle émet un léger rire en relisant un rapport qu’elle avait reçu quelques jours auparavant.



Elle repose alors simplement ce rapport sur le canapé avant de retourner à nouveau son regard sur le Gaikotsu. S’exprimant toujours avec simplicité, elle reprend :



Un sourire se dessine alors sur son visage, c’était le bon moment pour tomber sur un Gaikotsu, à quelques semaines de son retour en service.

 

Tu avais un air très détaché en l’écoutant, tu ne donnais pas l’impression d’être concerné par cette histoire de fratrie et de protection. Tu étais pourtant un des plus enclins à se battre pour protéger les Gaikotsu, des restes de Kiri qui faisait que votre petit groupe était déjà dans l’optique de se protéger mutuellement.



Une fois de plus le nom de ce médecin t’es mentionné, tu hoches encore la tête sans grande conviction d’aller le voir, mais les demandes se faisaient de plus en plus récurrentes entre Maï, Kyoko et maintenant sa mère.



Tu n’es pas vraiment rassuré en la voyant feuilleter ses documents et regardes le tas de feuille posé à côté d’elle. Tu te demandais un peu ce qu’il pouvait bien y avoir d’écrit la dedans à ton sujet hormis le fait d’avoir corrigé les trois monstres. Tu restes silencieux au mini sermon qui se faisait et ne caches pas vraiment ta condescendance par la suite.



Tu ne cachais pas ton mépris à l’égard de ces personnes et regardais la Kitto d’un air étrange. Elle disait vouloir s’en charger mais tu ne voyais pas vraiment de quoi il s’agissait.



Tu hausse les épaules par la suite.

En l’écoutant parler, elle comprenait pourquoi il n’agissait pas d’une manière très protectrice. C’était compréhensible. Aussi, ce garçon était probablement plus fragile mentalement qu’il ne pourrait l’admettre. Quel enfant ne le serait pas après autant d’évènements atroces ? Elle décida de ne pas plus insister au sujet de Yuki et de la famille en général, ça ne semblait pas être un sujet qui lui tenais à cœur. Elle continua d’écouter le jeune Kaito lui en dire un peu plus à son propre sujet. Un intellectuel donc, légèrement problématique, d’autant plus qu’il semblait plutôt curieux. Ce genre de personnalités était à double tranchant, rester à voir de quel côté de la lame se trouvait le Gaikotsu.



L’une de ses réflexions suivante confirma ses soupçons. Beaucoup de gamins n’aurait pas demandé de détails, ils se seraient contentés de l’écouter avec une légère boule au ventre. Mais non, ce gamin possédait une bonne capacité de déduction. Il devina sans mal son métier, même si finalement, ça tombait sous le sens.



Elle semblait étrangement lui confier un bout de sa vie. Elle appréciait le jeune Gaikotsu et elle souhaitait faire en sorte qu’un climat de confiance s’installe entre eux. Elle retira finalement ses lunettes avant de les poser sur le canapé elles aussi.



Le temps à l’extérieur s’était calmé, ce qui donnait une bonne opportunité au jeune homme de sortir de ce calvaire. Kyoko était visiblement toujours occupée à l’étage et semblait avoir presque oublié qu’elle avait laissée Kaito avec sa mère...