Alors, vous êtes la sœur de ma sœur ?

Lorsque tu te sentais suffisamment à l’aise avec une personne, tu pouvais avoir un comportement que certains trouveraient exubérant. En vérité tu laissais simplement ressortir ta joie de vivre. Tu tombais souvent malade et tu détestais que l’on te prenne en pitié pour cette raison, tu étais en vie et c’était le plus important après tout. Tu ne comprenais pas vraiment pourquoi les gens s’en inquiétaient plus que toi même tu le faisais, mais tu ne pouvais pas leur en vouloir te tenir à toi n’est-ce pas ? En tout cas, Wattan avait mal choisit son moment pour se balader avec toi dans les rues, ces jours-ci il ne t’arrivait que des bonnes choses alors tu ne cachais vraiment pas ton bonheur. Toujours aussi innocemment tu te demandas pourquoi elle ne pourrait pas porter ce genre de robe elle aussi, alors toujours avec sourire tu lui réponds :



Elle fit néanmoins la proposition qu’elle n’aurait jamais du faire, c’est à dire t’accompagner à l’intérieur. Tu acceptas très vite avant de l’attraper par la main et de rentrer dans la boutique. Accompagnée de Wattan avec qui te sens suffisamment en confiance pour prendre la parole, tu affiches un sourire charmeur devant le vendeur :



Le vendeur hésita un instant, sans doute avait-il peur que tu ne lui causes des soucis, mais devant ton regard insistant et tes jolies yeux ronds, il eut vite fait de succomber. Tu en essayas plusieurs, bon elle étaient toutes trop grandes pour toi alors ça ne rendait vraiment pas bien. Mais c’était sans compter que tu avais une autre idée en tête.



Dis-tu au vendeur en pointant du doigt Wattan juste à côté de toi. Oh bien sûr qu’elle refusa, elle n’avait vraiment pas du tout envie d’enfiler ce genre de robe. Toutefois, cela te tenait à cœur, adoptant ton visage malheureux de gamine capricieuse tu dis alors :

Comment dire à une enfant joyeuse et émerveillée par la moindre chose que ce qu'elle te racontait n'était qu'une utopie ? Un monde imaginaire où règne la paix imaginée. Ce genre de sentiments là, tu préférais les laisser de côté et une fois de plus, tu préférais te taire plutôt que de dire le fond de ta pensée à ce sujet.

Tu n'avais pas le temps de sombrer dans tes pensées que la petite Eiko te saisissait par le poignée. Pour jouer le jeu tu te laissais entrainer dans cette boutique de... choses répugnantes. L'idée de lui avoir proposer d'essayer des robes pour elle était bonne, mais tu sentais déjà la douille venir lorsqu'elle parlait de nous et non d'elle-même...


Essayant les robes les unes après les autres, beaucoup trop grandes pour l'enfant ce qui ne te surprenais pas, tu voyais qu'elle réfléchissait. « A son tour maintenant. » Tu manquais de faire un arrêt cardiaque en entendant ces mots sortir de sa petite bouille d'ange !


Mais son apparence mignonne te faisait presque succomber à sa demande. Un accord devait être mis en place. Alors soupirante, las de ce que tu t'apprêtais à dire pour au minimum faire plaisir à l'adolescente, tu rétorquais que très peu enthousiaste.




La petite Eiko devait choisir au mieux, car tu pouvais avoir un bien vouloir et faire un effort, mais ta patience dans ce genre de situation pouvait être... très limité ?

Laissant seule Wattan, tu partis avec le vendeur pour chercher une robe bien précise. Vu comment tu te déplaçais dans le magasin on aurait presque pu croire que celui-ci t’appartenait. Tu refusas de nombreuses propositions du vendeur, et enfin après quelques minutes tu te décides enfin à revenir vers Wattan avec une robe dans les mains. Tu déplies alors cette longue robe verte et fine, rien à voir avec les tenues de mariées habituelles, pas de châle encombrant ou quelconque fioriture inutile. Non, elle était plus « brute », un peu comme Wattan finalement. Tu pris alors cœur de répéter les explications que le marchand t’avait fait dans la boutique.



Tu lui remis alors la robe avec un grand sourire. Tu avais hâte de la voir enfiler cette tenue. Peut-être que même qu’elle admettrait que tu as plutôt bon goût ! Tu avais bien compris son aversion pour les tenues habituelles, celle-ci ne l’était pas. C’était plus léger et bien moins extravagant – d’une certaine manière – mais sans pour autant perdre en beauté et en charme. Alors qu’elle était habillée et se regardait dans le miroir, tu ne pu t’empêcher de lui demander son avis :

Cela t'embêtait vraiment de devoir te forcer à faire quelque chose que tu n'aimais pas... Bon, porter une robe n'étais rien contrairement à d'autres choses, mais ce n'était pas pourtant que tu voulais vraiment...

Très rapidement l'enfant se mettait à courir à droite et gauche en cherchant la robe qui te correspondrait. Tu appréhendais... Ce genre d'idées ne te venaient jamais à l'esprit, beaucoup trop prise à t'entrainer encore et toujours. Bientôt, la petite Kitto t'apportait une atrocité verte. Soupirante une nouvelle fois, tu prenais la robe de mariée qu'elle te tendait et te dépêchais de l'enfiler. Plus vite c'était fait et plus vite tu te débarrassais de ce fardeau.

Tu retournais auprès de la jolie Kitto qui toute souriante te demandais ce que tu en pensais. Tu hésitais un moment à te tourner vers le miroir, mais tu faisais tout de même l'effort. Tu avais du mal à te reconnaitre... Était-ce vraiment toi ? Tu te sentais très mal à l'aise à cause de tes courbes bien prononcées et ta carrure masculine légèrement moins voyante qu'à ton habitude.


Ca te laissait sans voix. Mais la petite Eiko n'en restait pas là ! D'un geste habile elle t'aidait à défaire ta natte. Pas évident dans ce genre de vêtement. Et te voilà... Qui l'eu cru ? Une Wattan habillé en mariée et les cheveux détachés et ondulés...




Tu te tournais avant d'ébouriffer les cheveux de la jeune Kitto, te mettant dos au miroir. Tu ne voulais définitivement plus te voir ainsi. Cela te procurait plus de mal que de bien et si tu avais de quoi boire, la bouteille entière serait passée...

Pendant que Wattan enfilait la robe, tu ne pouvais pas t’empêcher de la regarder de bas en haut avec un grand sourire. Tu attendais patiemment qu’elle finisse de se préparer en gardant tes commentaires bien pour toi… La faire entrer la déjà tenait déjà du miracle, inutile de lui en demander plus. Cette robe la rendait clairement plus féminine malgré ses courbes qui tendaient à laisser penser le contraire. Il resta un détail que tu ne tardas pas à corriger en libérant ses cheveux de leur style natté habituel.



A force de côtoyer Wattan tu commençais à te demander si Kyoko n’était pas vérité sa sœur avant d’être adoptée. Elles avaient bien plus de ressemblance entre elles, leur réticence à porter ce genre de vêtement était un autre de ces points communs.



Enfin, tu n’allais pas la forcer à porter des choses qui lui donnait littéralement la nausée. Tu apprécierais tant trouver une amie avec qui partager ta joie pour les vêtements en tout genre. Mais non, les gens de Konoha étaient d’une violence je vous jure ! Aucune grâce !

Si tu étais comme avant tu défendrais ton point de vue concernant ces vêtements sorti d'une véritable histoire à faire peur, tu exprimerais tout les mauvais côté et les contraintes qu'impose un mariage ou le fait de se lier à une personne... Tu faisais déjà l'erreur pour Kyoko jadis, tu ne recommenceras pas avec sa jeune soeur, te rendant compte que tu pouvais être très... stupide à l'époque. En revanche, si tu admettais tes tords ce n'était certainement pas la propre mère des deux filles qui en ferait de même. Et pourtant, elle avait de quoi avoir ses remords aussi ! Enfin bref.




Disais-tu de ton naturel en tirant légèrement sur le vêtement en prononçant le mot "chose". Eiko paraissait un peu désemparée par ta non féminité, mais en guise de "réconciliation" elle souhaitait t'inviter à la taverne d'à côté...


Avant de retourner te changer tu ajoutais.


Une fois sortie après avoir très, très, trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès rapidement changer de fringues, vous sortiez toutes les deux de la boutique sous l'œil aiguisé du couturier qui semblait un peu déçu au final que vous n'ayez rien acheter. Ce n'était pas une grande perte de ton point de vue.

Tu te demandais bien pourquoi elle ne souhaitait pas se rendre dans cette taverne. Après tout il s’agissait là simplement d’un lieu pour aller boire un coup non ? Tu n’avais pas vraiment conscience d’être actuellement en compagnie de l’une des alcooliques notoire du village, et en effet, il ne valait mieux pas pour toi que tu la vois dans un tel état, tu perdrais bien vite l’estime que tu as pour elle… Ou au contraire peut-être trouverais-tu cela amusant ? Néanmoins tu n’insistas pas et Wattan te demanda si tu avais un autre lieu à l’esprit. Tu mis ton doigt sur ta bouche pendant que tu réfléchissais, puis après quelques secondes tu lui dis alors :



Tu n’étais pas très au fait des règles, ni de ce qui touchait de près ou de loin au protocole. On ne peut pas vraiment dire que tu avais l’âme d’une militaire mais bon, c’était ainsi ! Sortir à l’extérieur serait une première, tu ne demandais pas à t’éloigner bien loin, seulement pouvoir enfin apercevoir l’un de ces soi-disant animaux géants dont tu entendais parler depuis si longtemps. Wattan était la personne parfaite pour cela !

Alors, tu ne savais pas si la petite le faisait exprès indirectement ou si elle n'était pas au courant des choses, mais après cette apparition soudaine de ce Rihatsu les sorties, même pour les ninjas aguerris, étaient très limitées.


Tu croisais les bras un peu surprise de son engouement à vouloir aller à l'extérieur. Elle n'était pas vraiment si différente que sa de Kyoko de ce point de vue là.




Tu réfléchissais à ce qui pouvait bien faire plaisir à une adolescente comme elle... Les animaux ? Les sucreries ? Les trucs... mignons ? Oh ! Mais si tu ne pouvais pas l'emmener à l'extérieur directement, tu pouvais au moins lui donner une petite idée en l'emmenant au point le plus haut des murs du village !


De toute façon, tu n'avais pas vraiment le choix de procéder de cette manière pour tenter d'accéder à moitié à sa requête.

Il aurait été difficile de ne pas en avoir entendu parler. Néanmoins tu pensais fermement que cette histoire n’était qu’un cas isolé, tu étais loin d’imaginer que les Rihatsu étaient une menace plus importante que de simple bandits. Mais pouvait-on seulement t’en vouloir ? Ce n’était pas de ta faute si toutes ces histoires de bagarreurs ne t’intéressait pas, le monde extérieur ne faisait que très peu parti de tes sujets de discussion à vrai dire. Puis cela ne faisait que quelques semaines que tu étais devenue genin et enfin quittée l’académie, tu n’étais que très peu à jour concernant les ennemis de Konoha…



Mais ce n’est pas pour autant que tu allais rater une occasion d’y grimper. Tu suivis Wattan sans plus attendre jusqu’au pied du mur entourant le village. Il y avait beaucouuuuuuuuuup de marches à grimper pour aller jusqu’à là haut, arrivée à mi-chemin tu t’arrêtes alors avant de t’adresser à Wattan :



Ton niveau physique laissait clairement à désirer. Vraiment, tout le monde était en droit de se demander comment tu étais parvenue à devenir genin, mais au moins la raison de tes échecs précédents étaient visibles aux yeux de tous… Tu te dépêchas d’atteindre le sommet du mur, la vue d’ici était merveilleuse. Prenant bien soin de refermer ta veste pour éviter de prendre un coup de froid tu dis alors à Wattan avec un grand sourire :

Pour toi il était simple de gravir ces quelques marches. A ton niveau ce n'était même plus de l'entrainement, mais le quotidien. Tu ralentissais le pas restant proche de la petite Kitto au cas où elle aurait besoin de toi. Heureusement, la suite de la montée se déroulait sans problème et Eiko finissait enfin par atteindre le sommet. Brave petite !

Une fois que vous étiez toutes les deux arrivées à destination, l'adolescente s'empressait de fermer son gilet. Un autre détail auxquels tu n'y avais pas penser ! Cela faisait tellement longtemps que tu ne l'avais plus vu, que tu en oubliais à quel point elle était fragile enfant. Tu restais tout de même perplexe en silence, de voir que son état ne s'était pas vraiment arranger avec le temps. Bon, au moins cela ne semblait pas vraiment la gênée et encore moins de lui enlever l'envie de profiter de tout et de rien.


Certes, il y avait l'alerte pour demander aux ninjas de bien mieux sécuriser les lieus, dans un premier temps, mais aussi une sorte de nostalgie te rappelant l'époque d'avant ton départ. Cet endroit était un peu ton recueil de temps à autre, hormis les terrains d'entrainements ou ton chez toi.


Tu pointais une direction avant d'ajouter.


Puis, tu gardais le silence pour laisser l'enfant en prendre pleins les yeux, le vent faisant flotter légèrement et avec douceur vos cheveux à toute les deux.

Tu restais fixée sur l’horizon durant de longues secondes. Tu te demandais à quoi tout cela pouvait ressembler au-delà de vos forêts. Et surtout, aurais-tu l’occasion d’atteindre ces lieux un jour ? Tu craignais de ne jamais avoir l’occasion de quitter l’enceinte du village car tu étais trop faible pour cela. Il serait sans doute trop optimiste que d’espérer partir dans une mission lointaine un jour, et voyager librement encore moins… Pour le moment, tu devais te contenter du haut de ces murs, à regarder la forêt s’étendre à perte de vue. Mais rien que cela suffisait à te rendre heureuse sur le moment.



Ta phrase fut coupée par ton éternuement. Fait assez drôle, celui-ci te fit revenir le nom de ce clan en tête.

Tu te demandais comment cela se faisait qu'elle n'était pas vraiment au courant des situations actuelles. Eiko et Kyoko étaient toutes les deux sœurs, cela t'etonnaient pas mal de voir qu'elles ne discutaient pas vraiment entre elle.

Ah.. la question à laquelle tu allais devoir "broder" pour ne pas inquiéter l'adolescente.


Voilà, tu utilisais ton esprit de compétition pour paraître le plus normal. D'ailleurs, tu tendais un mouchoir à l'enfant, ce serait bête de s'enrhumer.


Puis, sentant que le vent continuait de souffler, il était temps de redescendre. Tu n'avais pas envie d'être en tête de liste des fautifs qui lui faisait prendre des risques bêtements.


Ensuite, tu t'accroupissais pour permettre à la demoiselle de monter sur ton dos.