À prendre ou à laisser.

Il n’y a rien. Rien d’intéressant du moins. Moi qui pensais réussir à obtenir ce que je voulais, je me retrouve bien embêter. Voilà que j’ai attaqué un convoi à visage découvert, et tout ça pour des clopinettes. Mon contact m’a signalé que certains marchands quittant les marécages de Taki pouvaient avoir des minerais uniques qui se revendent cher dans les marchés noirs. J’ouvre quelques caisses, agacé. Du bois, du poisson, quelques bijoux… De la merde en somme. Les quatre mercenaires qui escortent le convoi sont tous morts. Des insectes qui n’ont même pas réussir à me divertir. Paysans. Racailles. Sous-êtres. La boue de mes bottes à plus d’importance que tout ce que vous avez accomplis dans votre pitoyable survie. Et le pire, c’est que vous n’avez même pas su vous rendre utile en m’apportant ce que je recherche… Vermines…

Mais par la main du destin - et surtout la mienne en vérité - il reste ces trois marchands. Je peux les respecter un peu plus, ceux-là. Au moins, ils ont compris qu’il fallait produire soi-même son argent, et ne pas attendre qu’on vienne vous le donner. C’est pourquoi ils sont des petites gens. Et c’est un progrès ! Néanmoins, toujours insatisfaisant. Eux aussi n’ont pas eu un destin qui m’apporte ce que je désire. Ils sont donc… Hum…. Des sous-petites gens ? Des pauvres ? Des parasites ? Hum… Non… Réfléchis… OH ! Je sais ! Ils sont donc… Des échecs ! Bien évidemment.





Le pauvre panique en face de moi. J’adore voir les moins-que-rien perdre leurs moyens devant ma prestance, ma grandeur, mon allure. Il balbutie des choses ennuyeuses, lui aussi. “Ne me tuez pas”. “Nous ne sommes que de modeste… (j’ai arrêté d’écouter à partir de modeste.)”. “Épargnez ma fille, je vous en prie ! (Je n’aime pas qu’on me donne des ordres, du coup, je la fais mienne avant de la lâcher dans la forêt. Et uniquement si elle est ravissante.)”.







Et BAM ! Je lui écrase la tête de ma botte. Il ne faut pas oublier que la plèbe reste la plèbe. Je ne m’y risquerai pas de les toucher à mains nues. Les deux autres sont en larmes. Ils tremblent comme des chiots venant de naître. Ou qui ont un arrêt cardiaque. Allez savoir. Je n’ai jamais vu un chiot dans ces deux situations.



Je m’apprête à en finir avec les deux autres. Mais je suis soudainement interrompu dans mon loisir par deux individus qui viennent à ma rencontre. Mais ceux-là. Ils sont l’air plus coriaces que les mercenaires-insectes que j’ai boutés. Laissons-les parler en premier, et voyons de quoi il en retourne.

Notre conversation avec Genichi venait de s'achever que nous avions déjà une mise à l'épreuve pour lui. Au loin nous pouvions voir qu'un homme était en train d'agresser des commerçants, alors je pris ça comme un signe du dieu de lumière pour mettre son prophète sur le droit chemin.



Nous n'avions à peine le temps de prendre notre décision que nous voyons l'homme civil se faire éclater le crâne au sol sous la botte de l'agresseur. Je ne cherchais même pas une réponse de Genichi que je commençais à m'avancer vers ce supo des ténèbres !



Je savais qu'il ne me laisserais pas être blessé, pas par respect pour Nasana, alors bien sûr comme je l'avais prévu il se joignit à moi. Je fus la première à prendre la parole en direction du "roi".



Je regardais les victimes apeuré et leur dit alors.



Puis je tournais mon regard vers l'homme qui avait de la matière grise plein les botte et je lui dit en créant une épée de lumière.

Tu levas ton regard au ciel quelques instants, ébloui par le soleil, tu plissais légèrement les yeux. Il était à son zénith. Ton humeur ne correspondait pas au climat. Tu désirais la pluie... Mieux que ça, la foudre, le tonnerre résonnant sur les kilomètres à la ronde, faisant trembler chaque brindille de la plaine de Kusa. Tu voulais que le ciel aussi exprime sa haine envers ce monde.
Malgré la conversation récente avec Nagisa, elle, souhaitant propager la paix aux quatre coins du monde en combattant les petites injustices, toi, tu désirais tout autre chose. Tu rêvais de voir cette plaine embrasée de mile feu. Tu fantasmais de voir le monde s'écrouler sous lui-même. Au commencement, ta seule volonté était d'apporter la paix d'une manière des plus déroutante, mais en ce moment, tout ce qu'il restait de ton plan, était de faire payer à l'humanité entière la disparition de Nasana... Tu comprenais que tu t'étais trompé, encore une fois... Tu avais douté de Kumo, tu avais laissé pénétrer dans ton esprit l'incertitude concernant les bien-fondés de ton empire. Mais à cet instant même, tu comprenais l'intérêt de cet Empire, tu t'apercevais que ce monde sans maître n'était voué qu'à la souffrance. Aurait-il pu arriver malheur à ta fille adoptive si Kumo régnait aux quatre coins de ce monde ? Le mal, aurait-il encore sa place sur cette terre si un Hattori gouvernait ? Quel idiot tu faisais, oser douter, une nouvelle fois... Tu n'aurais jamais dû t'éloigner de ton plan, désormais, tu en étais certain... Le monde devait être sauvé et purifier par la supériorité des Hattori !

Pouvait on voir cette flamme destructrice régner en maître dans ton regard ? Nagisa, elle, avait su la voir. Elle avait compris les ténèbres qui t'habitaient. Ce gouffre immense qui trônait dans ton âme. Mais tu le savais, le voir était une chose, le combler en était une autre. Tu savais pertinemment qu'elle ne pourrait réussir là où Kumo même avait échoué... Ce vide ne pouvait être comblé uniquement par le sang de tes victimes qui te mèneront à l'aboutissement d'un projet des plus fous: l'Empire Unique. Cependant, tu ne pouvais abandonner Nasana, tu devais continuer de la rechercher, de lui venir en aide et alors, à ce moment-là, tu lui offrirais le choix, celui de contribuer à ton plan, ou bien de suivre sa propre destiné, loin des malheurs qui serait dans ton sillage.

Perdu dans tes pensées, Nagisa t'extirpa de celle-ci. Tu suivis rapidement son regard, et aperçu au loin un homme, se tenant debout au milieu de ce qui semblait être des caravanes de marchands. Mais ce qui attisa ta curiosité état davantage que celui-ci semblait régner au milieu de cadavre. Vous n'étiez finalement plus qu'a quelques pas de l'individu alors que Nagisa termina son discours sur la possibilité de faire de toi un réel sauveur.

Probablement, n'attendait-elle aucune réponse de ta part, elle s'était habituée à ton silence gênant. Toujours était-il qu'elle avait désiré venir en aide à ce qui semblait être deux rescapées d'un massacre sanglant. Tu l'avais suivi, quelques pas derrière elle, et tu arrivais au moment, où deux commerçants se faufilaient honteusement à quatre pattes derrière Nagisa, cherchant un quelconque secours. Tu n'avais encore eu le temps de ne prononcer aucun mot qu'une épée faite de lumière prenait vie dans la main de la religieuse.
Tu daignas enfin poser ton regard sur l'homme qui semblait être le créateur d'un tel massacre. Tu observais dans un premier temps ce qui était, à ne pas en douter, une couronne. Tu t'interrogeas quelques secondes. Curieux de savoir quel genre de personne pouvait vraiment se trimballer avec un tel accoutrement. Ton visage était stoïque. Comme à ton habitude, tu ne laissais pas paraître ni dégoût, ni peur. Rien. Un bruit dans ton dos détourna ton regard. L'un des marchands tentait lamentablement de se faire la malle. Alors, aussi vite que possible, tu attrapas l'un de tes shurikens, fourrée dans ta poche droite, et l'envoya pénétrer dans le dos de ce parfait inconnu. Un crie de douleur vint rompre le silence qui venait de s'installer.



Tu avais parlé d'une voix claire, mais tout aussi glaciale que le climat d'Aisu. Il était désormais clair pour chaque individu présent que tu t'imposais en tant que chef. Tu ne craignais aucun d'entre eux. En réalité, tu ne craignais personne... Ta confiance en tes capacités était telle que probablement, un jour, cela te porterait défaut. Peut-être que ce jour serait celui-ci ?
Si tu souhaitais garder le contrôle sur cette situation, ce n'était pas sans raison. Tu n'avais que peu faire de la vie de ces marchands, ce que tu voulais, c'était des informations... Nasana...



Ton regard était posé sur l'homme à la moustache et au bouc naissants. Tu avançais en sa direction, s'arrêtant au côté de Nagisa, tout en ignorant ses agissements . Faire régner la paix et combattre l'injustice était actuellement le dernier de tes soucis.



La description était des plus simplistes, mais tu savais que quiconque l'aurait croisé, aurait su que tu parlais d'elle.

Quelle ravissante demoiselle que voila. La noirceur de ses cheveux, le teint uni de sa peau, les lignes glissantes de sa silhouette et la fenêtre sur… Son cœur, pour le dire de façon romantique. Elle pourrait faire une excellente concubine, enfin jusqu’à ce que je vois une épée dans sa main. Curiosité supplémentaire, cette épée est faites de chakra, mais d’une affinité que je n’ai jamais vu auparavant. De la lumière ? Que c’est fascinant. Mais j’imagine tout aussi dangereux. Elle ne m’a même pas laissé le temps de répondre, la gourgandine. Heureusement pour moi, son camarade semble être beaucoup moins chevalier blanc. Ce qui me laisse du temps pour trouver une histoire crédible. Je ne peux m’empêcher d’avoir un sourire lorsque le pauvre bougre hurle de douleur. Il ne l’a pas raté, avec son shuriken. Mais c’est une information supplémentaire sur le fait qu’ils sont… Dignes d’être pris en considération ? De représenter un quelconque intérêt ? Peu importe. Mais ce malotru n’applique même pas la politesse de base. Mais il me permet d’ignorer pour l’instant la question de la brunette.



Ce jeune insecte albinos voulait s’imposer ? Et bien soit. De toute façon, je n’ai plus rien à faire ici. Autant éviter les soucis et répondre à ses questions. Ça calmera sans doute l’autre avec son épée.



Je secoue ma botte pour enlever les restes de déchet qui s’y accrochait. Même dans la mort, la plèbe tente de parasiter les dignes. Je regarde la belle épéiste, avant de faire un peu de charme pour paraître plus amical.



Je sors de ma poche un petit champignon coloré. Ces fungis que je vends depuis plusieurs mois grâce à ma fournisseuse Gadendiraito. Ils ne me rapportent pas autant que je le voudrais, mais le marché noir commence à s’installer.



C’était un demi-mensonge. J’avais bien eu une sœur, morte d’une overdose de drogue dans les bas-fonds de Tekunoroji. La seule différence était que ce n’était pas ce champignon le coupable. Et que cela c’était passé il y a presque deux décennies.

Une petite courbette pour rajouter de l’effet, et je me présente.

Depuis longtemps j'excellais dans l'art du mensonge et de la manipulation, et si cela m'avait bien appris une chose, c'est à reconnaître les menteurs, et cet homme là il était en train de nous servir un énorme mensonge sur un plateau et pire, il faisait en sorte de ne pas répondre à nos questions, je savais exactement comment détourner l'attention de Genichi pour qu'il se focalise sur lui.



C'était faux certe, mais contrairement à lui, je savais mentir moi et la haine allait terminer le travail en aveuglant un peu plus Genichi. Je faisais grandir mon sabre de lumière jusqu'à venir menacer la gorge de l'homme avant de dire.



Il allait être bien embêté pour répondre le pauvre, mais Genichi allait sans aucun doute le passer à tabac maintenant, et il aurait ce qu'il mérite d'une manière ou d'une autre...

Les trois congénères évoluaient dans un business peu flatteur depuis quelques mois, celui de la vente de figurines de bois. La Kirishitan était maline et elle s'était rendue compte que le monde civil aimait les héros du monde ninja. Derrière elle, le vieillard silencieux gesticulait pour attirer le regard des rares enfants sur la route. De nombreux commerçants étaient habituellement dans le secteur et il était légalement bien plus simple de vendre ici que dans une ville. Soudainement, la femme au teint d'ébène eut comme un mauvais pressentiment en observant un groupement en pleine discussion sur le bas côté de la route. En s'approchant, elle réalisa alors qu'elle n'était pas si stupide que cela et que ça sentait vraiment pas bon... Elle se retourna alors en direction du petit Tanuki :


Au fond d'elle, Kalia bouillonnait... Elle détestait que le mal soit fait aussi gratuitement envers des êtres faibles... Après quelques semaines de voyage, elle savait malheureusement que le monde était dangereux et qu'il était parfois nécessaire de faire profil bas.

La demoiselle est plus un gorille en apparat. Aucune manière, aucun savoir vivre. Je crois bien que j’ai affaire à des mercenaires. Le fait qu’elle se rapproche avec sa lame ne me plaît pas du tout ! L’impétueuse. Pour qui se prend-elle ? Il doit sûrement lui manquer des cases - plus que moi en tout cas - afin de demander des informations comme ça. On ne tire que rarement de bonne information, à menacer directement. Je ne bronche pas alors que sa lame est à ma gorge. Ce sont les faibles qui reculent dans ce genre de situation. Elle recherche une personne, donc elle ne me tuera pas de suite. J’aurais aimé me lâcher sur elle pour son affront, mais entre l’attaque d’avant, et des témoins qui ne sont pas loin, je n’ai plus envie. Trop problématique.



Je regarde le cadavre gisant du moins-que-rien à mes pieds. Tch. J’aimerais vraiment m’en éloigner. Il commence déjà à pourrir, et les mouches lui tournent autour. Mais avec la grognasse en face de moi, ça risque d’être compliqué. Je reste quand même alerte, et je garde ma jugulaire à bonne distance de sa pointe. Je lève les mains, paume ouverte, avant de tourner mon regard sur le plus jeune.



Mon regard retourne sur la mégère.

Ton visage était glaciale. Ton rythme cardiaque étonnement lent. Tu ressentais cette légère brise effleurer ta nuque alors que ton regard restait fixé sur celui qui venait de se présenter comme étant Hideaki. Tu avais écouté son histoire sans y porter un quelconque intérêt. Ça soeur aurait pu périr sous tes yeux que tu n'aurais pas verser une larme afin de contribuer au chagrin de l'homme. Tu n'étais pas comme ça, tu ne ressentais rien, c'était bien ce que disais les autres à ton sujet, non ? Nagisa avait mit un nom sur cette partie de ta personnalité, le vide. Ce vide t'étais d'une aide particulière dans ce genre de situation. Il t'empêchait d'éprouver le moindre regret lorsque tu te retrouvais à lancer un shuriken dans le dos d'un innocent. Tu avais appris une chose à Kumo, pour avoir ce que nous désirons, nous devons être prêt à y mettre le prix. Tu t'acquittais toujours de cela avec le sang d'autrui...


La voix de Nagisa, bien que mielleuse et envoûtante pour quiconque aurait un attrait pour la gente féminine, t’insupportas à cet instant. Cet homme était louche, s'exclamait-elle. Était-il réellement nécessaire de le préciser ? Vous veniez de le rencontrer, lui prônant au milieu de cadavre et l'avez vu quelques minutes au préalable écraser la cervelle d'un homme à l'aide de son pied. Bien évidemment, tu pouvais rajouter également, qu'il portait une couronne. Étrange. Oui, c'était le terme. Pour autant, ne l'étais-tu pas également ? Toi qui avais ton corps recouvert de tâche noirâtre. Toi qui n'avais toujours pas commencé à sourire après vingt-sept ans d'existence. Toi qui étais... Vide. Tu en connaissais un rayon sur ce que signifiait être étrange. Et pourtant, tu ne te sentais jamais autant à l'aise qu'en compagnie d'autre tueur. Peut-être pensais-tu, qu'eux, étaient capable de te comprendre. De voir ce qui animait un homme ôtant la vie d'autrui. Akaname t'avais compris, du moins, tu le pensais, tu l'avais presque apprécié... Hélas, lui aussi tu l'avais tué...


Tu lâchas le regard vert de Hideaki afin d'observer le tableau qui s'offrait devant toi. Deux caravanes, dont les cargaisons se retrouvaient étalées au sol. Des caisses ouvertes et probablement fouillées. Quatre hommes, probablement des mercenaires, sans vie, étalé de tous leurs longs sur la terre piétiné. Un homme au habit soigneux, dont la figure ressemblait davantage à du pâté qu'à un homme. Et au milieu de tout cela, lui... L'homme louche... Tu t'étonnas d'esquisser un léger sourire en coin, toi qui ne pensais qu'à une chose : retrouver Nasana. Aucun doute, l'histoire de cet homme semblait bien douteuse. Probablement, n'était-il qu'un brigand, un parmi les centaines qui peuplait la plaine de Kusa. Cependant, un bandit possédant un certain entraînement puisqu'il semblait être venu à mettre un terme à la vie de ces quatre pauvres mercenaires. Mais ce qui t'étonnais davantage était sa réaction alors que l'épée de Nagisa s'agrandissait à vue d'œil afin de venir titiller son cou. Il gardait son calme, et cela... n'était pas donnée au premier venu...


Tu avançais de quelques pas en direction de l'homme, une dizaine devait vous séparer désormais. Pour autant, il combattait ton silence par son débit de parole. Il voulait des détails, chose que tu lui donnerai. Tu ne recherchais pas une piste douteuse, et tu étais persuadé que quiconque aurait croisé la route de ta fille adoptive en aurait gardé un quelconque souvenir unique. Elle était particulière, son tempérament faisait qu'elle marquait les esprits... Et alors, l'homme changeait à nouveau de sujet. La bienséance, voilà le terme qu'il utilisa. Finalement, peut-être que Nagisa avait raison. Peut-être avait-il des informations qu'il refusait de communiquer. Peut-être...


Une fraction de seconde au préalable, tu te trouvais à dix pas d'Hideaki, et voilà que désormais, tu étais tout simplement devant son nez. Tu n'avais pas effectué le moindre mudra, tu n'avais même pas eu besoin de bouger d'un centimètre tes pieds. Tout laissait penser que tu t'étais tout bonnement télé portée pour arriver devant lui. Tu avais hésité à sortir ton katana et venir lui transpercer la panse directement afin de mieux discuter par la suite. Mais finalement, tu pensais que la lame de Nagisa, qui se trouvait désormais légèrement à ta droite, se montrait d'elle-même dissuasive. Tu avais posé ta main gauche sur l'épaule de l'homme. Un acte amical ? Certain aurait pu s'y tromper. Mais rapidement, l'homme comprendrait que cela n'était pas réellement le cas. Ta main dégageait du chakra hikariton, et malgré ses vêtements, tu savais que rapidement, il commencerai à sentir la chaleur qui se dégageait de ta paume. La brûlure qui résulterait de cet acte serait proportionnelle au temps qu'il resterait exposer à ton contact.





Ta voix ne reflétait aucune émotion et ton regard était celui d'un tueur.





Le temps que tu lui offrais était au détriment d'une chaleur augmentant au niveau de son épaule.

Tanuki n'avait pas eu le temps de répondre que l'énergumène étrange fut capable de capter les paroles de la Kirishitan à une distance peu ordinaire.


Une phrase digne d'une enfant à l'académie. Kalia n'était ni mature ni réellement bonne quand il s'agissait de répondre à des phrases compliquées... Cet homme n'était pas sain et il puait le sang. Soudainement, son collègue vint alors lui brûler l'épaule.


Ils n'étaient qu'à moins de 30 mètres du groupe, c'était suffisant pour sentir cette odeur exécrable de chaire brûlée...

Quel monde pourri, nous traversions les plaines en tanukant un sacré paquet de statuette à tous les pecores du coins, mais le spectacle que nous étions en train de Tanuk était des plus étranges, et mon odorat ne me trompé pas ça sentait le sang, la femelle comme à son habitude était tellement discrète que rapidement nous allions nous faire repérer.

Contrairement à ce qu'on aurait pu penser, la bande qui semblait hostile était tellement prise par leur querelle qu'ils ne nous avaient même pas calculé et peu à peu l'odeur du sang laissait place à l'odeur de peau brûlée de l'homme le plus étrange des trois.



Il avait un truc de flippant ce type, mais la femme qui l'accompagnait elle était alléchante d'un point de vue humain. Une fois à une dizaine de mettre je décidais de donner de la voix.



Heureusement que le vieux nous avait raconté quelques légende, cela nous avait aidé avec nos statuettes.

Qu’est-ce que ?! Décidément, ces deux-là ont des Jutsu vraiment intéressants. Il me les faut dans mon agenda ! Même si les deux ont l’air d’être problématiques. Mais bon, il me faut aussi des gens qui sont juste “fort” dans mon réseau. On a toujours besoin des services de brutes épaisses. Le bougre se “télé porte” instantanément à côté de moi. J’ai plus ou moins saisit l’affinité de la demoiselle. Mais lui ? Il ose poser la main sur ma cape en fourrure d’écureuil. S’il l’abîme… Je jure que… Je vais le… Leur… Il peut tenter de me menacer comme il veut, le merdeux ! Je lui mettrais les couilles du Tanuki dans son cul, et… Mais à la place, je commence à ressentir une chaleur à l’épaule, ainsi qu’une démangeaison. Il me donne enfin plus d’information, mais franchement, l’éloquence n’est pas son truc. J’ai déjà entendu plus de joie dans des enterrements. La salope, elle, ne bouge pas sa lame d’un pouce. L’autre groupe qui arrive, je les ignore comme lorsqu’on marche sur des fourmis.



Une pique de douleur me fait lui dégager la main, par réflexe. J’observe ma tenue. Heureusement, les poils sont intacts. Mais en dessous, j’ai l’impression d’avoir fait un voyage à Suna en étant torse-nu. Le salopard. Mais il faut garder le sourire. Des facultés comme les siennes valent bien des petits sacrifices. Je commence à cerner le bonhomme. Il irait loin, dans la pègre... Il peut m’être utile. Mes gros costauds les plus viables se sont récemment fait avoir par des Kenketsu après que Kumo ait eu la brillante idée d’aller les taquiner. Je recule en arrière de quelques pas dansant.



Je sors un petit agenda, avant de l’ouvrir et de le tendre à mon potentiel futur associé. Il y contient seulement les informations des clients de petit rang, et seulement une partie. Je garde en tête toutes les données de mes plus précieux partenaires. Question de sécurité.



Je détestes faire ce spectacle, mais il faut bien se vendre. Même si je ne suis pas sure que ça ai un quelconque effet sur un type comme lui. Le tanuki se rapproche de nous, il veut sérieusement nous vendre des statuettes en bois… Au milieu de tout ce foutoir ? Foutu rat.

Cet homme était répugnant, il puait les ténèbres on voyait bien que c'était un agent de Warui envoyé sur ce monde pour prendre possession de la lumière et pour détourner le prophète du chemin, je ne pouvais pas laisser cela faire, cependant je ne pouvais pas non plus le tuer... Si je faisais cela nous allions potentiellement perdre une chance de retrouver Nasana, seulement lorsque je l'entendit demander toute les information, je ne pouvais pas le laissé prendre le risque d'être vendu à Kumo par cet homme.



Mon sabre disparu dans un léger flash de lumière et je m'approchais alors désarmé de l'homme en disant.



Je laissais ma place à Genichi, le fixant pour lui faire comprendre que même si nous avions nos différents, j'étais de son côté et je le protégeais. Alors que je laissais les hommes parler entre eux, je m'approchais du Tanuki et de la Kirishitan, elle ne semblait pas faire parti de Konoha, mais ce clan était facilement reconnaissable, je dis alors.



Puis je regardais la Kirishitan en lui disant.



Je devais m'assurer que je ne risquais rien en leur contact, j'étais recherche à Konoha, et même s'ils avaient sûrement d'autres chat a fouetter une patrouille me ramènerais sans doute au village pour me juger.