À prendre ou à laisser.

Qu'est-ce que c'était que ce grand con avec la raie du cul au milieu du front, qui se permettait de menacer la femelle ? Je bouillais intérieurement, je sentais mes tanuk gonfler de rage, bientôt j'allais exploser si personne e ne venais me stopper, à chaque pas qu'il faisait j'en faisais un en sa direction, je n'allais pas laisser ce truc immonde attaquer la femelle !

Je l'entendais dire les insalubrité envers elle, elle était la seule humaine qui avait été sympathique envers moi, je ne pouvais pas supporter ça, j'allais lui faire goûter aux dragonballs dans très peu de temps à ce type. Je me retenais, je faisais en sorte de me retenir et puis... la comparaison avec les cheveux blancs ! "Heroine de pacotille !" C'était trop ! Mes Tanuk avaient grossi de colère et maintenant elles s'étendaient de rage !

Mes Tanuk prirent la glorieuse forme draconique !



Et voilà une magnifique et glorieuse Tanuk en forme de dragon venait s'abatte avec violence venant essayer d'étreindre l'homme pour lui casser les os !

Kalia se mit alors à soupirer. Ce type était malheureusement un simple cafard, juste apte à bouffer ses congénères pour survivre.


La Kirishitan en était dorénavant certaine, cet individu était une ordure. Un vil tueur sanguinaire.


Elle se mit alors à sourire en faisant volteface.


Elle fit alors signe à Rakun de ne pas venir tout en s'éloignant lentement de ce groupe bien étrange... Kalia détestait l'injustice, mais elle n'était nullement du genre à déclencher un combat contre un homme faible et lâche comme ce type si faussement manipulateur...

La situation avait failli dégénérer. Le chien de garde de la Kirishitan voulait m’attaquer, elle devrait apprendre à mieux le dresser. Elle arrive à l’arrêter. Tant mieux. Combattre une bête aussi obscène est une vraie disgrâce. Il me mériterait de se faire castrer pour calmer ses ardeurs. L’étrangère tente une dernière fois de me piquer avec une boutade et je la regarde comme un adulte regarde un enfant qui montre un “beau caillou”.



Merci de m’avoir moussé en face de mes deux futurs collaborateurs. Quoi de mieux de se faire reconnaître par l’ennemi sur ces connaissances ? Et en face de potentiels clients. Mais bref tournons-leur le dos, ignorons-les, j’ai des affaires plus importantes qui m’attendent.



De toute façon, leurs visages est gravés dans ma mémoire. Le jour où je les retrouve dans une situation plus favorable, je ne les louperais pas.

La femelle était trop bonne, et elle venait de sauver la vie de l'homme qui l'avait insulté, elle m'avait empêché de le broyer avec mes dragonballs ! Et j'avais tanuk sans poser la moindre tanuk. Je commençais à suivre la femelle quand elle me fit signe de rester en arrière, mais je m'en fichais pas mal et je continuais de la sui re malgré tout, rejoignant le chariot, mais juste avant de ne plus être à porté, je me retournais et faisait signe a la face de raie que je l'avais à l'oeil avait de lui montrer mon majeur.



Je m'allongeais alors dans le chariot, espérant ne pas me faire déloger, je ne voulais plus tanuk tout seul, je m'étais habitué à vivre avec la femelle et le vieux, et je ne voulais pas que cela change...

J'avais observé toute la scène sans intervenir, je me fichais pas mal de voir l'homme à la couronne se faire étaler par un Tanuki, mais alors rapidement tout ce calma et la Kirishitan parti avec le Tanuki. Je ne la connaissais pas, mais je ressentais la lumière jaillir de son être, de part ses mots, de part ses actes, cette jeune femme était sans le savoir une servante de la lumière.



Je m'étais placé comme la mère de Nasana, et Genichi se plaisait comme son père, et finalement c'est un peu ce que nous étions pour elle. J'étais venu me positionner à côté de lui, il pouvait sentir à quel point je le soutenais en ce moment.



Il valait mieux se débarrasser de lui de toute façon, il était un serviteur des ténèbres, cela transparaissait à travers tous les port de sa peau... Et c'était également un moyen de lui mettre la pression, car contrairement aux apparences, l'homme a la couronne était sans doute le moins létal des trois shinobis présent.



Le regard glacial et fixe dans celui du Minashigo, j'attendais de le voir faire ses preuves.

La situation avait rapidement dégénéré. La conteuse d'histoire venait de vous mettre en garde envers cet Hideaki. Et celui-ci venait de vous montrer l'un de ses numéros. Pour tout avouer, cette étrange situation était en train de te rendre fou et seule ta patience habituelle te permettait de ne pas tous les tuer. Tu avais failli changer d'avis lorsque la bestiole fit grossir ses couilles de manière exponentielle et faillit les faire s'écraser sur ton nouveau "partenaire". Tu avais alors, par réflexe, fait un bond sur la gauche, en prévision d'une contre-attaque. Mais contre toute attente, la conteuse d'histoire rappela son animal de compagnie à la raison avant d'offrir une dernière leçon de moral. Toi, tu venais d'avoir une bouffée d'adrénaline, et tu savais que trop bien ce qui se passait généralement dans ces cas-là... Tu combattais...

Cependant, actuellement, tu étais divisé entre deux choix. Tu devais tenter de retrouver Nasana au plus vite, mais tu devais également gérer la nouvelle problématique qui venait de te tomber dessus... Cette fichue histoire de Kuraso... Tu ne pouvais laisser cette "légende" parcourir le Yuukan. Tu savais éperdument que cela mettrait de manière certaine les Kumojin à tes trousses. Il était encore trop tôt pour cela, sans parler du fait que si tu venais à retrouver Nasana, sa sécurité serait davantage difficile à assurer avec des chasseurs de nukenin sur ta trace. Non, tu n'avais pas le choix, tu te devais de tuer ces marchands...

Perdu quelque peu dans tes esprits, tu entendis Nagisa ordonner à Hideaki de se mettre au travail. Tu allais intervenir, et devoir changer quelque peu les plans.



Tu parlais autant pour toi que pour les deux individus qui se trouvaient à tes côtés. Tu portais désormais ton attention sur l'homme.

Oh, oh ! La situation devenait favorable ! Le destin aime me porter dans la bonne direction. Il y a un point de détail qui m’embête, mais pour l’instant, l’idée de me débarrasser de ces deux paysans me plais. Et je suis sûre que sa “compagne’ n’y trouvera rien à y redire.



Les pauvres bougres paniquèrent quand ils entendirent leur destin commun. C’est plaisant à voir, de voir courir pour leurs vies les plus faibles. Faites face correctement à votre fin. Même si un seul d’entre eux peut courir. L’autre boitille avec son kunai toujours planté dans le dos. Amusant. Je les ignore pendant un instant. Il me faut mettre une chose au clair pour notre arrangement.



Je dévisage la Kitto en l’analysant de haut en bas comme un gigot de viande qu’un boucher sélectionnerait. Une femme plus fier que cela serait appelé un homme.



Je détourne les yeux pour fixer ceux de l’homme pâle. Cet homme y a encore moins de flammes que moi. Une première.



Le malchanceux qui boite n’est pas allé bien loin. L’autre, par contre… Une chasse, tient. Ça fait longtemps, et puis j’ai besoin de me défouler un peu. Son coup de chaud de tout à l’heure me pique toujours, mon épaule me démange. Mais tout ira mieux après un peu d’exercice, pour peu que ce pauvre arrive à m’en donner. Je sens un début d’excitation venir alors que je commence à marcher en sa direction.



J’attraperai ma proie, puis je lui ferais vivre un enfer, avant de le laisser partir de nouveau, plein d’espoir. Puis-je le recapturerai avant de lui briser quelques os… Oooooh~ La journée aura été haut en couleur. Je vais m’assurer de le faire comprendre à ce déchet.

Hideaki semblait d'accord avec toi. Vous deviez éliminer les témoins. Vos raisons étaient probablement différentes. Lui souhaitait conserver son anonymat au vu de ses affaires, toi souhaitait simplement éviter que quiconque puisse faire un lien entre Kuraso et toi. Cependant, tu compris rapidement que tes propos avaient pu porter à confusion lorsque tu vis les deux marchands tenter tant bien que mal de prendre la fuite. Dans ton esprit, lorsque tu avais usé du terme marchand, c'était afin de désigner le Kirishitan, la boule de poil et le vieillard. Tu espérais que le Minashigo ne soit pas suffisamment bête pour avoir, lui aussi, confondu les deux groupes. Qu'importait pour le moment, puisque celui qui se prenait pour un roi venait de refuser ta présence pour la recherche de Nasana, expliquant qu'il craignait pour sa propre vie. Probablement, avait-il raison, cependant, tu n'allais pas réellement lui laisser le choix, bien que tout cela sera mis au clair après la bataille qui allait s'annoncer.

Tu regardes l'homme marcher en direction du marchand qui tentait de prendre la fuite. Idiot. Il avait finalement confondu les marchands...



Ton intonation était dénigrante. Quel individu stupide te faisais face actuellement ? Comment avait-il pu penser que tu parlais de ces deux foutues insignifiants marchands alors que quelques minutes au préalable un ragondin venait de tenter de vous écraser avec ses couilles et que tu avais montré ton intérêt pour une légende Hattori douteuse. N'avait-il donc réellement fait aucun lien ?



Tu lui parlais comme si celui-ci était ton sous-fifre, lui donnant des ordres et ne faisant preuve d'aucune politesse. Ici, TU étais le roi, même si c'était lui qui portait la couronne. Et cela, il allait bientôt le comprendre lorsque tu débuterais ta danse mortelle auprès de tes ennemies...

Nagisa allait probablement être contre ta directive. Elle reflétait la lumière, alors que toi ne diffusais que les ténèbres. Ceci étant, tu n'avais pas le choix, tu ne souhaitais pas prendre le risque de laisser des individus faire un lien entre toi et la légende de l'Hattori... Ta réaction était peut-être excessive, mais qu'importait, tu préférais être prudent... Cependant, tu refusais de te salir pour éliminer des êtres si insignifiants à tes yeux. Finalement, ce n'était que des innocents ayant croisé les mauvaises personnes et entendus la mauvaise histoire...

Tout était allait très vite, peut-être trop vite, c'était souvent le cas en dehors des villages, les conversations à connotation amicales finissaient souvent en vain de sang, j'avais espéré qu'il en soit autrement avec le prophète à mes côtés, mais c'était lui qui semblait attiser les braises de la haine.

J'avais cru comprendre qu'il en allait de sa sécurité d'éliminer la Kirishitan et son raton-laveur, je ne lui en tenait donc pas rigueur, même si j'étais totalement opposé à cette idée, cependant cet idiot avec sa couronne ne semblait pas avoir compris, je n'avais pas le temps de réagir qu'il avait tué un civil, mais le pire fût les paroles de Genichi, il voulait tuer également le deuxième, c'était totalement gratuit, en quoi un civil pouvait il être dangereux pour lui ?



Je disais cela en fixant le Minashigo dans les yeux, avant de tourner mon regard vers le prophète et de lui dire.



Je le fixais dans ses yeux plein de ténèbres et totalement vide de lumière, je le comprenais, Genichi était vide, totalement vide à l'intérieur, et je commençais à douter pour la première fois de mes capacités à remplir ce vide...

Tu regardais Nagisa de tes yeux ténébreux, tout en écoutant ses paroles. Elle te suppliait de renoncer à cette folie. Ta folie. Évoquant le fait qu'après cela, il n'y aurait plus de retour en arrière. Que c'était donc tel imaginer ? Elle avait vu en toi le prophète et ce depuis le début, mais la réalité était que tu possédais davantage de sang sur les mains que les trois-quarts des habitants du Yuukan. Tu avais toujours été un tueur. Ni plus ni moins. Partout où tu passais, tu distribuais la mort, sur ce point, elle avait raison... Avais-tu seulement le choix ? Certainement, mais tu n'avais jamais su trouver la voie qui te permettait de faire autrement.





Tu avais parlé à voix basse, ne désirant pas que Hideaki puisse entendre tes propos. Moins celui-ci possédait d'information, plus ton anonymat au sein du Yuukan serait préservé.





Ta patience était mise à rude épreuve. Malgré le fait que tu ne voyais en Nagisa qu'une simple religieuse aux mœurs bien trop douces pour l'environnement qui t'entourait, tu ne pouvais t'empêcher de l'écouter, du moins, dans une certaine limite. Et cela, tu le faisais uniquement pour Nasana...

Je devais l'avouer, peut-être que Genichi n'était pas le prophète finalement, il avait une facilité pour entrer dans les ténèbres, il me faisait penser à Sayuri, mais cette fois je devais l'avouer je ne me laisserais pas berner par la beauté de mon partenaire et je ne me laisserais pas entraîner sur cette pente. Mais il fallait également avouer que je ne faisais pas le poids face à lui.



Je devais avouer que cette situation était vraiment des plus énervante, je ne supportait pas de voir cette perte de temps ici, alors que Nasana était là dehors quelque part peut-être en danger, peut-être en train de subir des des sévices divers et varié. Je me mettais sur le côté pour le laissait passer et je dis.



Jusqu'où allait il me faire renier la lumière, il le saura bien assez tôt...

Ton visage était impassible, comme à son habitude, pourtant, tu bouillais intérieurement. Tu bouillais d'entendre Nagisa t'expliquer qu'elle n'interviendrait pas, de l'entendre te dire que même en cas d'extrême danger, elle te laisserait périr. Ainsi, voilà son véritable visage. Elle qui disait agir pour Nasana, elle qui te faisait croire qu'elle ne voulait que le bien-être de la gamine. Comme tout religieux, elle mentait. Mais cela était le genre de mensonge que tu ne pouvais accepter. Nagisa n'avait donc pas compris l'urgence de la situation ? N'avait donc t'elle pas écouter le fait que si jamais ces conteurs propageait l'histoire, Nasana se trouverai être en danger de mort. Alors, oui, il existait la solution où finalement, tu sortais de la vie de la jeune Sekken, l'épargnant de la traque des Kumojin, pourtant, cela t'étais impossible, du moins, pas sans une requête de sa part. Non, tu devais la retrouver et veiller sur elle tant que cela se montrerait nécessaire... Et ça, Nagisa ne semblait pas y être intéressé...





Ta phrase laissait entendre que tu acceptais le fait que la religieuse n'interviendrait pas lors de cette dangereuse situation. Mais la réalité était que tu t’apprêtais à la tuer de manière spontanée. Elle aurait dû s'inquiéter des besoins et de la sécurité de Nasana... Sa vie n'avait aucune valeur à tes yeux, outre le fait que ta fille adoptive l'appréciais. Ceci étant, tu avais prévenu la gamine : si la religieuse se montre être un fardeau, tu l'éliminerais sans hésitation...
Tu fis un pas et te trouvas côte à côte avec la prêtresse. Feintant de partir en direction des deux conteurs, tu souhaitais lui offrir une mort sans souffrance et sans quiétude, pour l'unique raison que Nasana appréciait cette femme. Tu attrapas ton ninjato qui se trouvait au-dessus de ton fessier dès l'instant que tu sortis du champ de vision de Nagisa. Avec efficacité et ta rapidité habituelle, tu vins tenter de perforer le crâne de celle qui avait partagé ta route depuis quelques mois, lui souhaitant une mort instantanée...





Tu venais d'user du terme "ta fille". C'était officiel. Nasana était la première personne à faire partie de ta famille...