Anciens clans, nouveaux objectifs.

Enfin ! Enfin on peut apercevoir les murs cette fameuse cité. Il est dit qu’elle est désormais la plus grande de tout le continent. Je n’avais pas eu le temps de visiter Tsuyo à proprement parlé. Ma rencontre avec ma chère Yue avait quelque peu précipité les choses. Après notre fuite nous avons donc fait la route ensemble comme convenu. Moi qui préférait habituellement voyager seule, je dois bien avouer que je trouvais sa compagnie plaisante. Disons que le fait qu’elle ne soit pas à mes pieds était sans doute la principale raison de mon estime pour elle. J’appréciais les gens ayant une certaine force de caractère et elle était loin d’y faire exception… Je m’arrête alors quelques secondes, observant la ville qui se profile au loin alors que le soleil commence à se faire bas dans les cieux.



Dis-je alors en riant. Je m’entendais très bien avec elle finalement, toutefois j’appréciais toujours autant la taquiner. Elle me le rendait bien il faut dire. Je repris alors ma marche, d’un pas plus pressé cette fois, il me tardait d’arriver. Le soleil était tout simplement brûlant, je n’avais qu’une hâte : trouver une taverne pour me rafraîchir. Mais une fois arrivée au porte, une certaine méfiance reprit le dessus. Les gardes d’ici étaient bien différents de ceux présents à Tsuyo, leur équipement était d’une bien meilleure qualité, les rumeurs étaient donc probablement vraies… Je pris le risque de laisser mes cheveux à découvert, je jugeais qu’une personne encapuchonnée semblait bien plus étrange qu’une simple Uzumaki en voyage. Après de vulgaires formalités aux portes, nous parvenions donc à pénétrer dans la cité.



J’espérais tout de même qu’elle préfère venir avec moi, nous avions tout le temps du monde pour tenter de trouver ce qu’elle cherchait. Autant tout d’abord s’installer ! Après sa réponse je me dirigeais dans la rue principale dans l’espoir de trouver une auberge, qui servait de l’alcool bien évidemment. Mon intuition pour ce genre de chose ne me trompait pas, très vite je trouvais un lieu convenable, bien moins miteux que l’auberge de Tsuyo. Une fois une chambre obtenue je ne tardes pas à m’installer pour commander à boire.

Un voyage qui arrive à son terme, cela fait des jours que nous marchons ensemble et aussi étrange que cela puisse paraître, la compagnie de cette Uzumaki n’est pas non plus désagréable. Elle est épuisante et ne sait pas quand se taire, mais cela change un peu de mes derniers mois de… Comment est-ce que je pourrais qualifier ça ? Je ne suis pas en cavale, mais je ne fais pas non plus les recherches que je suis supposées faire depuis le début. Enfin, peu importe, nous sommes à Tekunoroji et je ne vois pas de raison de ne pas en profiter d'un minimum pour faire le tour avant de passer aux choses sérieuses.



Je n’attendais pas de réponse de sa part, elle allait m’ignorer en ricanant de toute manière, c’est un peu sa manière de faire. Je ne me presse pas et passe le contrôle à l’entrée sans faire de vague ou attirer plus l’attention des gardes. Il est compliqué de ne pas voir d’où je proviens en un simple coup d’œil, autant ne pas faire un spectacle d’entrée de jeu. Enfin, quand on y pense… Compliqué de ne pas savoir d’où elle vient aussi, on devait vraiment faire un duo des plus hors du commun. Kumojin et Konohajin s’alliant, ce n’est pas la première fois, mais ce n’est certainement pas une chose très commune à voir. Je n’avais pas grand-chose à faire dans l’immédiat et il est clair qu’un verre ne pourrait pas faire de mal.



Elle avait une fois qui à mon avis n’était pas près de la lâcher dans ses beuveries, mais c’était amusant de lui rendre ses petites piques. Nous nous dirigeons vers cette auberge pour y déposer nos affaires. Il est évident que le bar est la première destination de la miss Uzumaki. Je me commande un verre avant de m’asseoir à côté d’un homme seul à sa table sans faire attention à lui et laisse un soupir de soulagement d’être enfin assise le temps qu’elle ne daigne venir se poser.

J'étais dans mon endroit préféré sur terre, l'auberge ! Depuis ma désertion c'était sans doute ici que j'avais passé le plus de temps, les cheveux blancs était la chose la plus efficace pour éloigner les bagarreurs, et les gardes me fichaient la paix si je ne créé pas de problème, ce que je ne faisais jamais. Il fallait dire que j'avais pris beaucoup du caractère de mon sensei, et boire dans mon coin était bien suffisant pour moi, surtout que grâce à mes capacités il fallait une belle quantité de liquide pour me faire ressentir les effets de l'alcool.

Ce jour là je cru cependant être violemment atteint par la bouteille lorsque je vis entrer une Uzumaki suivit de près par une Hattori. Cheveux rouge, yeux jaunes... Elles étaient d'une discrétion sans limites ces deux là. Je devais le dire elles avaient attisé ma curiosité, et comme je n'étais pas homme à passer par quatre chemin, je me levais pour m'assoir à-côtés d'elles et je dis.



Mes cheveux n'étaient pas non plus la chose la plus discrète de cette auberge, et je savais que j'allais me.p prendre une réflexion à ce propos. Je dis alors.



Je ne cachais pas ma haine des Kumojin, de toute façon ils n'avaient aucune emprise ici, mais si ces deux femmes étaient Nukenin, jetais curieux de savoir ce qui les avaient poussé à faire équipe, surtout cette Uzumaki, faire équipe avec ces esclavagiste, c'était comme si poi be faisais équipe avec une Hattori... Ce serait une hérésie sans nom...

Enfin, ce n’est pas comme si elle m’avait déjà vu avoir le visage aussi rouge que mes cheveux tant j’étais saoûle, mais si elle continuait à me porter compagnie Yue n’allait pas tarder à le découvrir. Ce qui fut plus amusant néanmoins c’est ce type qui apparu justement au moment où elle mentionna le nom de Kaguya. Celui-ci prit ses aises pour s’inviter tranquillement à notre table et nous faire des remarques à toutes deux avant de se présenter. « Bizarre ce type là » me dis-je au premier abord. Puis finalement je me sentis obligée de sourire tant l’ironie de la situation était bonne. Le pointant avec mon pouce je dis alors à Yue :



Mon regard se porta ensuite sur lui. Un Kaguya donc, encore un. Il était plutôt rare de croiser les leurs hors de leur foutu île. Je ne portais pas leur clan dans mon cœur, des barbares ni plus ni moins. De plus, son ton plutôt accusateur ne manqua pas de me titiller. Hilarant venant d’un clan aussi soumis que le sien, mais pas étonnant.



Bienvenue au club l’ami, après Yue, il n’y avait aucune raison pour qu’il ne soit pas la cible de mes taquineries. Je me demandais néanmoins s’il était aussi patient qu’elle sur ce point, mais c’était lui qui l’avait cherché après tout avec son agressivité gratuite.

Forçant un sourire à sa blague, il n’était pas compliqué de voir mon cynisme, mais pas le temps de répondre qu’une masse de muscle vient s’asseoir à notre table et apparemment, c’était encore ma fête. Bon, je savais à quoi m’attendre, mais le minimum des politesses serait de me dire bonjour avant de m’insulter. Ne soyons pas des animaux. Enfin, difficile de lui en demander plus, c’est un Kaguya vu son apparence et je ne pouvais pas m’attendre à plus de sa part. Miyuka, ne pouvait pas vraiment se retenir de l’ouvrir et la regarde en imitant un rire des plus blasé.



Enfin bref… Que dire à de telles suppositions ? Je pourrais lui trancher la gorge, mais je tiens tout de même à me reposer dans un lit et pas dans un abri de fortune cette fois.


Je n’avais pas trop me plaindre du répondant de la rouquine pour une fois. Mais cela ne voulait pas dire que je comptais me laisser marcher sur les pieds ou défendre par une Konohajin.



Cette présentation était particulière et improbable… Un Kaguya, une Uzumaki et une Hattori dans une taverne qui boivent ensemble. On dirait le début d’une de ces mauvaises blagues de bardes.

Et voilà, j'avais réussi mon coup, elles étaient moins intelligente qu'elles en avait l'air, quelques insultes, quelques pique, et les voilà me faisant comprendre à demi-mot qu'elles ne faisaient parti d'aucun village. Bien, nous allions pouvoir continuer la discutions sans que je corrompent un garde pour les lettres dehors. Mais avant de me montrer plus amical, je me devais de répondre quand la Hattori me parla d'épouser une chèvre, elle avait à peine fini que je disais.



L'ambiance était électrique, mais je venais d'apprendre qu'elles étaient sans doute dans la même situation que moi, je rompais alors le silence en riant et en commandant des bières pour tous le monde, puis je dis.



Sans le dire il venait de leur faire comprendre qu'il était un ancien kirijin, et même s'il avait déserté bien avant la guerre, les Kumojin ne faisait pas de différence en voyant ses cheveux.



Je leur montrais du doigt les piliers de bar, les samouraïs et les passants qui les regardais et détournait le regard des qu'elles posaient les yeux sur eux...

J’avais connu plus charmant comme manière de se présenter, mais à quoi je devais m’attendre face à un Kaguya ? Au moins, Yue et moins semblions avoir un point de vue similaire quant à eux, cela faisait déjà une chose sur laquelle on pouvait être d’accord… Bref, ce Shinsuke prétendait vivre ici depuis longtemps et je n’arrivais pas à comprendre si ses mots étaient une menace ou une invitation à la prudence. Qu’importe de toute façon, ce n’est pas comme si j’étais aveugle, en cas de grabuge il serait bien plus compliquée de s’enfuir d’ici que de Tsuyo.



Dis-je un peu exaspérée. De simples « voyageuses », nous ne venions pas ici pour causer des ennuis, du moins ce n’était pas mon cas. Mais je comprenais la méfiance de ces gens, ils ont peur de ce que les gens comme nous sont capables de faire, eux qui sont si faibles. Je haussa simplement les épaules avant de poursuivre le sourire aux lèvres :



C’était la moindre des choses, on ne lui avait rien demandé à ce type ! On était assez grande pour se débrouiller par nous même. Maintenant qu’il s’était installé avec nous, autant qu’il se rende utile. Ornant un sourire pour le moins taquin, je rajoute :

Décidément, je ne croise que des personnes intéressantes en ce moment. C’était de bonne guerre que de le voir me rendre la critique de cette tradition Hattori. Ça ne se voyait pas vraiment, mais ça m’a fait rire tout de même. Il est bien calme pour un Kaguya, clairement pas de l’île et il nous le confirme par la suite sans grande gêne. Il vient donc de l’archipel, mais je n’ai pas vraiment souvenir que des survivants soient une chose très courante après le passage de l’empire sur des terres.



Il avait au moins l’avantage de tenir parole et commander les dites boissons. Je le laisserais tout de même boire en premier. Je pense être suffisamment experte en tout ce qui concerne les empoisonnements… Du moins, presque, il me manque l’essentiel du Hattori tout de même. Il marque un point sur le fait de ne pas être très appréciée par les civils du coin, ni même la majorité du Yuukan, mais je ne fais pas me crever les yeux pour leur bon plaisir non plus. Je sus déjà bien sympathique de m’abaisser à leur niveau et ne pas raser la moitié de ces villages de faibles quand je passe dans un lieu où les gens osent m’insulter en me regardant dans les yeux. Plus tard peut-être…



Mon attitude était clairement la raison, je le savais, je ne faisais pas le moindre effort pour ne pas être affilié à l’empire. Mais qu’importe, je ne faisais rien de répréhensible actuellement. Juste boire un verre en compagnie de deux clans ennemis. Je pense vraiment que si mon père n’était pas mort, il serait mort d’un arrêt cardiaque en voyant cette scène.

Aussi étrangement que cet échange avait débuté, il venait de devenir un peu plus amical, comme quoi se lancer des piques entres ce qui paraissait être trois Nukenin n'était pas une mauvaise chose en soit mais plutôt un bon moyen de montrer à chacun que personne n'avait peur de personne ici. Alors je décidais de me détendre un peu dans mes propos en voyant ses deux très belles femmes rester courtoise malgré mes piques.



Ici je pouvais dire certaine chose qui nous aurez tous valu une exécution dans un village, les villes civil était plutôt tranquille avec les déserteurs si cela ne cherchaient pas les problèmes.



Je pouvais renifler ça sur elle maintenant. Je n'avais pas remarquer tout de suite, mais je le voyais maintenant, elles était à l'affût, comme si elle ne se sentait jamais en sécurité, un peu comme moi depuis des années. Ce sont des Nukenin j'en mettrait ma main à couper, maintenant il restait à savoir pourquoi.



Personne ne répond criminel, et c'est souvent la bonne réponse, j'avais appris à faire la différence entre tout ça...

C’était gratuit, et cela venait du fond du cœur. Enfin bref, toujours est-il qu’il était plutôt curieux ce Kaguya. Manquait-il cruellement de compagnie ? Ce ne serait pas étonnant que personne n’ose s’approche de lui en même temps… A force d’être si agressif. Quoiqu’il semblait s’être calmé un peu. Peut-être avait-il compris que ni l’Hattori, ni moi n’étions intimidés par ce genre de comportement. Au contraire nous en étions plutôt amusées, du moins c’était mon cas comme le laissait entendre mon ton pour le moins désinvolte.



Je disais cela avec une certaine légèreté. C’était tout à fait juste que de me qualifier de meurtrière de toute façon. J’avais même déjà tué pour de l’argent et je ne ressentais pas le moindre remord. Ainsi allait la vie, chacun pour soi. Je n’allais pas me tuer à expliquer le pourquoi du comment, les détails n’étaient pas franchement nécessaire. Puis je doutais qu’un Kaguya puisse y comprendre quoique ce soit de toute façon.

Des inconnus au visage bien douteux... Voici une manière plutôt civilisée d'indiquer que des inconnus étaient présents dans les parages. Depuis peu, l'homme habillé de bien officié pour le gouverneur. Il ne le faisait pas par bonté, mais plutôt par rapprochement idéologique. Chose surprenante pour un ancien pacifiste, Shiro semblait se retrouver dans un idéal aussi sinistre que joyeux. Recouvert de sa cape blanche, le déserteur observait patiemment les actions et les inactions des différents individus présents. Le Chikara n'était pas un homme sympathique et il n'était pas seul dans sa surveillance... Identiquement habillés, de nombreux hommes à l'énergie indétectable étaient cachés dans l'arrière boutique. Shiro fit alors signe au serveur de lui servir quelque chose... Il comptait bien profiter de sa boisson préférée tout en veillant à tuer tout fauteur de trouble.


Malgré cela, l'homme en blanc n'allait pas s'attaquer à des inconnus sans la moindre raison... Non, Shiro préférait écouter. Tel était son rôle... Transmettre pour mieux transformer. La voix grave de l'homme ne l'était pas suffisamment pour être le principal centre d'attention dans ce lieu aux nombreux habitués...

Il sait compter jusqu’à sept, c’est déjà bien… Cette conversation est particulière tout de même, je ne savais pas qu’insulter les gens permettait de créer des liens. Ou alors nous sommes juste sacrément tordus. Honnêtement, je pense que la seconde option est la bonne, mais ne nous attardons pas là-dessus.



Si je dis que je suis une touriste actuellement, je doute qu’on me croie sur parole, je suis simplement silencieuse pendant que les deux échangent leur point de vue sur la vie. Je sirote mon verre de manière peu naturelle soyons honnête et mon regard se perd sur une silhouette. Un homme encapuchonné qui s’assoit tranquillement avant de commander. Rien d’alarmant en soit, c’est un bar, mais je ne saurais pas dire pourquoi il m’intrigue. Je sors de ma rêverie et regarde mes deux compagnons de boisson.