Sachant que vous n'étiez encore qu'entre Kitto maintenant, tu pouvais enfin désactivé ton oeil. Si Kyoko mettait une sacré raclée à Mamoru tu en profitais par la même occasion de ramasser ton arme avant de rejoindre l'adolescente. Mais plus tenace qu'il ne le laissait paraître, le Kitto saisissait vos deux chevilles en vous injuriant. Une phrase qui allait probablement marquez vos esprits à toute les deux.
Mais très rapidement, sans que ni l'une ni l'autre ayez le temps de répondre, une barricade en bois se formait autour de vous trois. Personne ne pouvait voir alors que tu donnais un sacré coup de pied en pleine tête du jeune homme pour le mettre K.O ou peut-être plus. Au moins, celui-là ne parlera plus pour le moment.
« Vous êtes en état d'arrestation. En observant correctement cette prison, vous remarquerez des épines. Celles-ci sont particulièrement toxiques. Inutile de fuir par la terre, vous vous retrouverez face à un problème similaire. Posez vos mains au sol ou je vais devoir drastiquement rétrécir cette cage. »
Alors, une petite idée te traversait l'esprit. Sans crier garde tu saisissais Kyoko en l'empoignant d'une force que tu ne pensais pas utiliser contre elle. Ton regard plus que sérieux, tu te devais d'être le plus convaincante possible même pour la jeune adulte.
« JE TE TIENS ENFIN !!! »
« Ecoutez, le jeune homme s'est évanoui, il a besoin d'aide. »
« Je viens tout juste d'arriver, car j'ai vu des ombres courir en direction de la forêt lorsque je faisais mon tour de garde en haut des murs. »
Tu faisais exprès de resserrer ta poigne sur ta précieuse petite sœur. Si vous vouliez sortir d'ici toutes les deux, tu allais devoir faire preuve de bluff.
« Malheureusement, je suis arrivée beaucoup trop tardivement, je n'ai pu réussir à aider notre camarade... »
« Je n'aime pas régler les problèmes par la violence, mais je n'ai pas eu le choix pour séparer ces deux là. »
S'il avait vu la scène où tu fonçais sur Kyoko en lançant ta lame sur Mamoru sans avoir entendu le discours, au moins cela pourrait être un alibi plutôt sûr.
« Mais c'est bon, je la tiens ! Elle est neutralisée. »
Pourvue que ton coup de poker pouvait te servir...