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Le vent soufflait sur le masque de l'homme, perché sur sa branche, haut, très haut, il entendait se rapprocher les cibles. Il ne savait pourquoi mais il savait que ces personnes étaient ses cibles, il savait que cet itinéraire n'était que trop rarement emprunté pour avoir le malheur de tomber sur d'autres personnes, surtout à une date aussi proche de celle prévue ! Perché il s'exclama tout en se révélant en face de ces dernières :

Dialogue de personnage
« OHAYO GOSAIMASU ! »


Le jeune homme s'abaissa et fit une petite courbette comme le faisait les bourges. Il savait qu'il avait affaire à des personnes de haute société après tout. Après avoir fait sa petite salutation dans son habit sombre, le masque sur le visage il s'élança dans une petite introduction :

Dialogue de personnage
« Ne me demandez pas mon nom très chers, je suis Yin chevalier de l'ombre pour vous servir ! »


Il prenait une voix agaçante qui laissait entrevoir sa folie :

Dialogue de personnage
« MAIS POURQUOI EST-IL LA ?! Pensez-vous ?! »


Reprenant une voix normale comme s'il avait deux personnalités :

Dialogue de personnage
« Je suis là pour discuter mesdames, auriez-vous l’amabilité d'écouter les calomnies de la plèbe ?! »


L'homme était grand, il montait sur ses grands chevaux et parlait d'une voix arrogante, il se traitait lui-même de moins que rien, de gens du peuple. Mais là déjà il s'octroyait une force, représentant de la populace, représentant de l'avis publique, est-ce que ceci aurait-il eut l'effet escompté ? Dieu sait si les femmes et le machin tout décrépi là auraient l'intelligence de suivre un esprit aussi follement intelligent qu'était celui de Yin.

Publié le 08 Avril 2015 vers 19h

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Inquiète. C'était un statu qui correspondait parfaitement à l'état qu'était celui de Misao depuis la nuit passée. Elle n'avait pas été tranquille depuis cette fin de discussion avec Chihiro, encore moins l'instant suivant alors que sa tasse se fendillait sous sa propre dilatation, dû au thé trop brûlant certainement, mais dans lequel elle avait perçu tout autre chose. La matinée s'était ainsi passé, alors qu'elle se rongeait les sangs, ses yeux allant de la route à la calèche presque frénétiquement. L'état de l'Okasan ne pouvait plus souffrir de la moindre mascarade. Voyant ce qu'elle avait pressenti plus tôt se réaliser sous ses yeux, elle se senti impuissante. Elle aurait tant souhaitée être rentrée à Kumo afin que la vieille femme puisse y recevoir les soins nécessaires à sa survie, si ceux ci existaient.

L'annonce entrecoupée de la toux de la Maîtresse des Miwaku plongea Misao dans l'impuissance la plus totale. Les maux dont semblait être la victime Chihiro n'étaient pas des ennemis contre lesquels elle pouvait faire quoique ce soit. Elle ne parvint même pas à rebondir sur les paroles de la vieille femme, ne serait-ce que pour leur souhaiter à toutes une agréable fin de voyage. Mais cela ne devait jamais advenir de toute façon, une voix vint à briser le silence laissé par la malade. Un homme que la jeune Hattori ne pourrait jamais remercier de l'avoir sortie de ses peines, la concentrant sur un nouveau sujet qu'elle préférait à mille autres.

Ce qu'il déblatéra n'avait pas la moindre importance. Elle ne l'écouta pas un instant et quand bien même l'aurait elle fait, elle n'aurait pas été en mesure de traiter avec lui si ce qu'il prétendait être s'avérait un instant véritable. Ainsi, lorsqu'il termina de déballer son sac, il n'eut aucun mot pour toute réponse dans un premier lieu.

Elle se plaça simplement devant la calèche, avançant doucement tout en libérant son Ninjato de son fourreau. Réécoutant en mémoire les mots que l'opportun avait prononcé. Ils étaient en terres Kumo, et ses propres yeux y étaient une annonce claire et précise de ce qu'elle était pour ceux qui vivaient au domaine brumes. Elle leva ses derniers vers le nouvel arrivant, le fixant d'un regard assassin. Qui croyait-il berner en s'annonçant ainsi le messager du peuple. Quel titre ridicule d'ailleurs. Mais il n'avait pas montré les crocs ni les armes, contrairement à ce bandit de grand chemin qui avait osé les dresser lors de leur départ vers Konoha. Aussi resta t-elle simplement devant la calèche, l'empêchant ainsi de progresser.

Dialogue de personnage
« Yin, autoproclamé chevalier de l'Ombre, nous ne nous posons aucune question à ton sujet, sinon nous intriguer du tapage que tu fais là. Tu souhaites discuter, mais ce n'est pas réciproque, nous ne pouvons souffrir d'un instant d'attente supplémentaire, le voyage fut déjà long et il existe un protocole stricte si tu souhaites t'entretenir avec ces passagères. Passes ton chemin et nous poursuivrons le notre, sans que mal ne soit fait. Persiste, et je serais obligée d'agir à ton encontre, ce que je ne souhaites pas. »


Elle se mit simplement en garde, attaquer sans que les intentions de ce drôle de personnage ne soit claires allait à l'encontre de ses propres croyances. Qu'il déblatère donc si il le souhaitait, tant qu'il finissait par quitter les lieux au final.

Quand elle y repensait, à aucun moment de ce voyage les choses s'étaient passées correctement. Elle soupira. Il n'était pas temps de perdre ses esprits en conjectures inutiles.

Publié le 08 Avril 2015 vers 21h

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Dialogue de personnage
« Yare yare... »


Soupira l'homme masqué en se grattant le dos du crâne. Elle ne comprenait pas ses intentions et il ne comprenait pas les siennes, pourquoi être si agressive ? C'était bel et bien les chiens de Kumos, ils ne savaient que montrer les crocs et déblatérer sur l'honneur, des idiots ! Redressant sa capuche le jeune homme tentait de dissimuler son regard afin de ne pas montrer la haine qui s'en dégageait, car après de telles paroles peut-être qu'un regard haineux pourrait être mauvais à cette conversation :

Dialogue de personnage
« Je ne me suis adressé à toi que par politesse soldat, reste à ton vulgaire rang de "bras" et ne te croit pas capable de parlementer avec moi insecte ! »


Le jeune homme se redressa, et écarta les bras en éclatant de rire avant qu'elle n'ait le temps de faire un quelconque mouvement. Elle n'attaquerait jamais surtout après un tel bluff. Le jeune homme n'avait pas installé de nombreux pièges seulement de quoi répondre en cas d'attaque. Bien sûr cela suffirait à lui offrir la victoire, sûrement, mais ce n'était pas là part de la mission et Buichi risquerait de lui arracher la tête s'il savait qu'il avait failli à sa mission. Faisant un signe de ninjutsu il continuait de pouffer de rire et s'élança dans une partie de poker :

Dialogue de personnage
« KWAKKAKAKAKKA *rire* ! Le jeu est simple vous parlez ou,... *il activa seulement une explosion au loin* KABOOM ! Alors je réitère ma demande, souhaiteriez-vous parlementer avec moi Okaaaa-san ?! »


Non il ne savait pas activer des bombes avec son ninjutsu, c'était un bluff, c'était là où résidait tout le fun. Le jeune homme possédait autour de ses doigts, des fils et s'il tirait un peu trop dessus, KABOOM ! C'était assez dangereux et très suicidaire. Mais il jouait sur l'image, il faisait croire qu'il était capable de maîtriser les explosions, bien sûr que non il était bien trop faible pour ça. Mais le bluff faisait partie intégrante du jeu ! Alors que ferons ces demoiselles ?

Publié le 08 Avril 2015 vers 21h

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Soulevant son corps allongé, la vieille femme soupirait déjà de cette grotesque situation. D'une voix qui semblait bien plus forte que la veille, elle annonçait :

Dialogue de personnage
« Je n'ai ni le temps ni l'envie de m'opposer à quelqu'un n'étant pas invité. L'équilibre voudrait qu'un homme souhaitant discuter le fasse poliment et qu'un homme souhaitant tuer ne l'annonce pas. »


Chihiro soupirait de la simplicité de la conversation. Qui était cet homme ? Elle s'en fichait radicalement. Les fous étaient nombreux, Konohajin semblait le prouver parfaitement. D'une voix basse, elle glissait quelques mots à Asae et la Kumo -si suffisamment proche- :

Dialogue de personnage
« Penses-tu que cet homme est ce Chikara en colère ? Cela me semble peu probable. Ainsi, c'est un homme pouvant connaître notre position. Ou bien, le larbin d'un type influent. Malgré tout, un homme de cette envergure ne penserait qu'à agir. Me tuer, me kidnapper ou une autre atrocité du genre.. »


Cette histoire peu pertinent n'avait qu'un seul avantage, elle permettait à Okasan de penser à autre chose. De mettre la côté de douleur.

Dialogue de personnage
« Tu dis être là pour nous servir.
Je te jure conférence suite à ce voyage.
Dorénavant, sers-moi et laisses nous continuer ce voyage. »


Celle-ci se passerait en enfer....

Publié le 08 Avril 2015 vers 22h


De la poussière, encore et toujours de la poussière... Quelle idée de faire voyager une femme dans un tel environnement. Préférant oublier ses considérations concernant l'état de sa chevelure, Masako se concentra sur sa mission. Sa Dame lui avait demandé de guetter le retour du convoi en provenance de Konoha qui ne devait désormais plus être bien loin du village. Bien que Shizuka ne lui ait donné aucune raison quant à l'envoi de sa dame de compagnie à l'extérieur de Kumo, l'intéressée savait pertinemment qu'au delà de la hâte, purement professionnelle, d'être informée des retombées diplomatique de la réunion, la femme du Kage s’inquiétait avant tout pour Misao, son amie, sa très chère amie...

Jurant intérieurement, Masako espérait presque qu'il arrive malheur à cette kunoichi de malheur... avant de le regretter aussitôt. Bien qu'elle s'avouait volontiers jalouse de la relation privilégiée que cette pimbêche entretenait avec sa maîtresse, Masako ne souhaitait pas, réellement, qu'il lui arrive quoi que ce soit. Pas par empathie ou altruisme, non, mais bien parce que sa maîtresse en souffrirait et il en était hors de question. Jamais elle ne laisserait une arrogante petite kunoichi de bas-étage faire souffrir SA Shizuka.


Ayant plusieurs fois inspecté la route principale sans avoir trouvé la moindre trace du convoi, Masako avait vite perdu patience. Elle avait décidé de trouver une position surélevée d'où elle pourrait facilement observer un large périmètre. Dans une région aussi riche en relief, les possibilité de surplomber les environs ne manquaient pas. Tandis qu'elle scrutait l'horizon, elle aperçu une colonne de poussière, probablement causée par une calèche lancée à vive allure dans une descente. Intimement convaincu qu'elle était sur la voie elle s'élança à la rencontre du convoi.

Quelques minutes plus tard, alors qu'elle désespérait de les retrouver une détonation, répercutée par les parois rocheuses, lui donna l'information qu'il lui manquait pour localiser pour de bon ses cibles. Grimpant une corniche, la plus prestigieuse servante de Kumo surplombait désormais la route encaissée que le convoi avait suivi. Sans prendre le temps de se demander pourquoi l'Okasan avait voulu faire un tel détour, elle avisa la situation actuelle. Un homme masqué se tenait face à la calèche de laquelle l'Okasan était sortie pour toiser l'importun. La disciple Miwaku, qui devait normalement les accompagner, devait encore être à l'intérieur. Misao en revanche se tenait entre ses protégées et leur agresseur, prête au combat. Cependant les choses sérieuses n'avaient pas encore démarré et l'heure semblait encore à la discussion.

Rajustant le paon doré fixant son chignon, légèrement mis à mal par ces derniers déplacements précipités, Masako attrapa deux flèches de ses doigts fins et les encocha d'un mouvement gracile. Si cet inconnu esquissait le moindre geste brusque, il risquait fort d'avoir une surprise des plus déplaisante. Un sourire malicieux se dessina sur son visage tandis qu'un murmure s'échappait de ses lèvres finement dessinées.

Dialogue de personnage
« Oh, toi mon mignon tu ne sais pas ce qui t'attend... »

Publié le 09 Avril 2015 vers 00h

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Elle n'entendit qu'à peine les mots de l'Okasan, son sang battant dans ses tempes un rythme si bruyant que cela l'ait rendue presque sourde. Ce gueux osait la rabaisser plus bas que terre. Ce soit-disant représentant du peuple ne reconnaissait-il pas l'un de ses maîtres lorsqu'il le voyait ? Sa folie lui faisait-il ignorer qu'elle était une Hattori ? En son sein, la bête grondait, demandant l'épanchement immédiat du sang qu'on lui devait pour l'insulte faite à son encontre et aux siens. Les Miwaku n'étaient les diplomates du clan que parce que c'était là leur seule utilité et ce pendard osait les faire passer avant sa glorieuse ascendance ???

Non...

Non. Ce n'était pas sa propre pensé. Elle ne voulait pas croire cela. Elle soupira, calma l'animal en elle et le dompta une nouvelle fois. Elle baissa ses yeux fous pour ne les relever qu'emprunt de contrôle de soi.

Elle analysa ce qui avait été dit, ce qui avait été fait. Derrière elle, la calèche, Chihiro bravant l'opportun de toute sa dignité magnifique. Asae, silencieuse. Apeurée ? Contrôlée ? Préparait-elle quelque chose ? Il n'était pas temps de faire des conjectures, elle passa au devant. L'explosion d'abord. Ninjutsu ? Des mudras... Pas d'incantation. Si loin ? Si théâtral ?

Son regard fixait l'homme perché. Chacun de ses mouvements mesurés et pesés. Les bras écartés pour interrompre toute velléité de menace à son égard. Il voulait parler. Dans tout les sens du terme. Il voulait parler. Il avait voulu parler dès le début. Il voulait que l'on rentre dans sa danse. Mais avec les capacités qu'il paraissait avoir, il n'en avait pas le besoin. Le Baku-jutsu n'était pas donné à tout le monde. C'était du domaine de l'exceptionnel. Disciple du feu ? Non. Improbable. Impossible. Sayan ? Non, Shinji, Gekido, Kazami... Ils avaient tous eut l'air puissant. C'était exclu, totalement. Illogique qui plus était, puisque la diplomatie avait eu raison de tout.

Théâtral... Cet homme, si il s'agissait bien là d'un homme, était dans la surenchère. Héritage de ses capacités hors du commun ? Peut être... Elle n'aimait pas l'incertitude et il y'en avait définitivement trop.

Elle réduisit le champ de ses pensé à deux choses : Ennemi. Imprévisible.

Les derniers mots de l'Okasan faisait écho en elle. La force de cette femme enflammait ses sens. Peu importe ce qui lui arrivait à elle, qu'elle fusse une Hattori ou pas, cela ne devait rien changer. Sa lame toujours levée, elle contracta chacune des fibres de ses muscles dans l'attente du moindre geste de l'opportun. Le sort de l'un d'entre eux était scellé. Soit il mourrait, soit ce serait elle en tentant de le tuer.

Et c'était là tout ce qu'il y'avait à comprendre.

Publié le 09 Avril 2015 vers 02h

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L'encapuchonné n'était pas mort, il pensait que son bluff avait plus ou moins marché, pourtant il était déçu des dires de la vielle femme. Après tout pourquoi continuait-elle à être bornée et à refuser ses demandes de discussion. Mais ça ne changeait rien à son plan, le jeune et mystérieux jeune homme n'avait pas besoin de parler en privé, il aurait juste préféré le faire. Cherchant maintenant dans ses poches deux objets il en sorti une feuille et dans l'autre un briquet. En parlant il commença une mimique :

Dialogue de personnage
« Le village que vous venez de visiter, c'est un village faible, indigne de confiance, mais capable d'être maté par Kumo, certes. Mais s'allier à ce village serait idiot !

Konoha est un pays avide de pouvoir, ils ont été prêt à sacrifier une part de leur peuple pour recouvrir leurs droits ! Ils seront prêts à s'accoquiner avec Kumo pour mieux enfoncer un couteau dans votre dos ! »


Brûlant maintenant la feuille avec le briquet ce dernier ajouta avec une voix on ne peut plus sérieuse, qu'il n'avait pas auparavant :

Dialogue de personnage
« Il ne faut pas s'allier à Konoha, il faut soumettre Konoha ! Faîtes ce que vous avez toujours fait et étouffer la gerbe pendant qu'elle n'est encore qu'une petite pousse ! »


La fin justifiait les moyens, là était le mot de Yin. Le peuple était bête et méchant comme le disait un philosophe de haut rang, il fallait un homme fourbe, rusé, capable de sacrifier une partie de la population pour en valoriser une autre ! Il fallait un leader !

L'homme sur ce se tenait prêt à déclencher une autre bombe en cas d'attaque. Ne sait-on jamais, malgré que ses paroles ne soient pas très agressives, dieu sait que les chiens de Kumo étaient indomptables et idiots ! La technique pour activer une bombe était simple, il suffisait de faire un geste très brusque. Un bond en arrière, écarter les bras puis faire un mundra d'un coup sec, tout cela avait été prévu avec soin tout ce qu'il lui restait à faire était de ne pas tout faire foirer au niveau de la conversation....

Aller diplomates de Kumo comprenez que Konoha n'est qu'un chien qui doit être mis en laisse ! Rentrez dans ce jeu, the game of thrones !

Publié le 09 Avril 2015 vers 20h

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Soupirant avec tristesse, la vieille femme se limitait à quelques mots peu poétiques :

Dialogue de personnage
« Ceci est un avis.
Vous pouvez dorénavant disposer. »


Elle n'allait pas ajouter plus. Sa voix n'était pas assez porteuse pour pouvoir continuer une conversation à grande distance. Non pas que sa maladie l'en empêchait, ceci était dû au fait qu'elle se faisait simplement vieille. Fatiguée de toute ça, elle reprenait :

Dialogue de personnage
« Kumojins, je préférerais que le groupe ne se concentre pas en son intégralité sur cette personne. Je dois rentrer, je n'ai nul le temps d'assister à un si funeste spectacle.. »


D'où il était, l'homme à la capuche ne devait pas comprendre grand chose. La femme n'avait pas le temps à perdre avec un illuminé du genre. Il devait être lié à une secte nouvellement fabriquée à Kumo. Il finirait tôt ou tard par mourir par un tel manque de prudence.

Publié le 10 Avril 2015 vers 19h

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L'étranger n'esquissait pas le moindre geste malgré sa folie apparente. Un semblant de dialogue s'était ouvert bien malgré les dames du village de la foudre. Mais l'inconfort, l'indisposition et la fatigue de l'Okasan étaient palpables, sa voix s'éraillant à mesure qu'elle ordonnait à l'opportun de libérer le passage et de cesser ses fariboles.

C'était là une instruction simple et Misao attendait du masqué qu'il obtempère dans les plus bref délais. Quoiqu'il en était, son destin était scellé. S'il maintenait sa position et ses menaces, elle le chargerait et cela ne se clôturerait que sur le trépas de l'un d'entre eux. Si il partait, une battue serait organisée et son massacre la seule débouchée possible.

La jeune Hattori s'attarda néanmoins sur les propos du malsain. Rien de ce qu'il ne disait n'était exceptionnel et relevait d'un point de vu que nombreux de son clan partageaient. La solution diplomatique avait été choisie par le Kage néanmoins, et cela ne pouvait souffrir de la moindre remise en question.

De tout les sang, celui de Masashi et Shizuka était le plus pur, il n'était même pas admissible que l'on puisse revenir sur la légitimité de leurs choix. Misao se mordit la joue afin de ne pas céder à l’irrépressible besoin d’éviscérer le médiocre qui osait revenir sur ce sujet.

Bien que cela ne soit qu'une question de temps et que si ce n'était pas elle-même qui le ferait, un autre Kumojin s'en chargerait. Il était déjà mort de toute façon. Sa main droite levait son ninjato et sa main gauche amorçait déjà le mûdra du mouton afin de raccourcir encore les délais de sa charge si elle était amenée à agir. Contrairement à l'Okasan dont la voix se perdait, celle Misao était parfaitement audible :

Dialogue de personnage
« Vous n'avez que trop fait perdre son temps à Miwaku-dono, étranger. Dorénavant, quittez les lieux avant que l'impatience ne me gagne. Vous êtes en terre Hattori et vos stupidités n'ont rien de discrètes. Ne doutez pas qu'une ronde sera sur nous rapidement si ce n'est pas déjà le cas à présent. Vous perdez à chaque seconde qui passe le semblant de destiné qu'il vous reste, alors profitez du fait que votre avenir fatal ne vous tombe pas dessus trop vite pour déguerpir. »


Elle avait bien entendu l'Okasan, mais elle ne pouvait guère se permettre de laisser cet obstacle visible pour penser à poursuivre. Soit il partait, soit non. Il n'avait plus de futur quoiqu'il en était, mais autant que faire ce peut, Misao souhaitait accéder à la requête de Chihiro dans les plus brefs délais.

Publié le 12 Avril 2015 vers 08h

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Le masque était vexé... on le traitait comme un enfant dont on aurait strictement rien à fichtre de ce dont il parlait. Après tout il se doutait d'une telle réaction, mais après une explosion de telle envergure quand même il fallait du sang froid. Il était temps de monter un peu le niveau. Le jeune homme écarta à nouveau les bras comme il le fit la dernière fois avant qu'une explosion se produisit et commença à crier :

Dialogue de personnage
« VOUS CROYEZ QUE JE RIGOLE AVEC VOUS ?! Ma vie n'est pas assez ennuyeuse pour avoir le temps de déblatérer des blagues !

Konoha est une vermine à exterminer, leurs Shinobis deviennent nombreux et puissants, éradiquez-là et faîtes-en vos esclaves ! »


Après un rire éclatant dans la forêt comme le fracas d'une bombe le démon masqué remis ses doigts dans la position précédente, c'est à dire un mundra et cria :

Dialogue de personnage
« A PLUS ! »


Tout à coup les explosions se multiplièrent et sous le rire de l'homme masqué ces dernières étaient baignées. Il s'enfonça dans les ténèbres des forêts et jamais ne refis surface. Peut-être l'avait-on suivit malgré la fournaise qu'avaient déclenchés les explosions et le nuage de fumée qui les avaient suivis... Mais rien n'était impossible.

La seule chose qu'espérait l'homme au masque était que son message soit bien passé et qu'ils ne le sous-estimèrent pas... "Nous verrons bien" pensa-t-il après coup....

Publié le 12 Avril 2015 vers 11h

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Ignorant les explosions et se laissant tomber à la calèche, la vieille femme semblait fatiguée du débit des événements. D'une énorme lassitude, elle reprenait à très faible voix :

Dialogue de personnage
« J'aimerais qu'on fasse vite.. Misao, restes à mes côtés... Cet homme n'a pas d'importance... »


Les dires faiblards de la femme relevait ses efforts pour répondre précédemment à ce type. Elle ne pouvait plus continuer à faire la forte alors qu'elle ne l'était plus depuis déjà bien longtemps. Bien qu’apeuré, le conducteur de la calèche comprenait la situation et proposait à son tour de partir.

Dialogue de personnage
« Décidément...
Le monde d'en dehors est loin d'être beau.. »

Publié le 12 Avril 2015 vers 15h


Après d'ultimes paroles en l'air, le fanfaron déclencha un tonnerre d'explosions. Rageant intérieurement de ne pouvoir le viser à cause de la fumée, Masako fut contrainte d'attendre que sa vue se dégage pour pouvoir agir. Quand ce fut le cas, l'homme masqué avait disparu et l'attelage allait se remettre en mouvement. Rangeant ses deux flèches dans leur carquois, la servante de la Dame de Kumo s'élança et descendit de sa corniche. Tandis que la calèche arrivait à sa hauteur elle se laissa tomber et atterrit avec grâce sur le toit de celle-ci.

Dialogue de personnage
« Ce frimeur illuminé n'a pas fait long feu... Dommage, j'aurai adoré réduire au silence cet imbécile. Qui croyait-il épater avec ses tours ridicules ? »


Se penchant par dessus bord, son visage espiègle apparu en haut de la fenêtre de l'attelage. Gratifiant ces dames d'un sourire Masako reprit la parole de sa voix douce et joyeuse.

Dialogue de personnage
« Salutations Miwaku-dono, Asae. J'espère que le voyage n'a pas été trop pénible pour vous Okasan. »


Se redressant un peu pour soulager son dos elle fit un signe de main à l'intention de Misao ainsi qu'un sourire. Bien qu'elle ne l'a portait pas dans son cœur, elle était l'amie de sa maîtresse et, à ce titre, elle se devait de bien la traiter, ses propres sentiments étaient secondaires. Cette salutation silencieuse échangée, elle se pencha de nouveau pour s'adresser aux Miwaku.


Dialogue de personnage
« Je vais rester avec vous pour le peu de trajet qu'il reste, comme ça si cet hurluberlu refait son apparition il aura une petite surprise. »

Publié le 13 Avril 2015 vers 00h